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Information professionnelle sur Huminsulin® Basal NPH:Eli Lilly (Suisse) SA
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PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Huminsulin Basal (NPH) 100 U.I./ml
Principes actifs
Insulinum Humanum ADNr isophanum 100 U.I.
Insuline humaine produite à partir d'Escherichia coli génétiquement modifiées.
Excipients
Protamini sulfas, Zinci oxidum, Glycerolum, Dinatrii phosphas heptahydricus, Metacresolum, Phenolum, natrii hydroxidum, acidum hydrochloridum dilutum, aqua ad iniectabile q.s. ad suspens. pro 1 ml.
Teneur totale en sodium: 0,6 mg/ml.

Indications/Possibilités d’emploi

Diabète sucré pour autant qu'un traitement à l'insuline soit nécessaire.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
La posologie se base sur la situation métabolique et le mode de vie de chaque patient individuel.
Le patient doit être avisé de respecter soigneusement la quantité prescrite d'insuline, le délai entre l'injection et la prise du repas, les prescriptions diététiques et les activités physiques quotidiennes et de ne pas modifier ces paramètres de son propre chef.
La dose est généralement injectée par voie sous-cutanée 30 à 45 minutes avant le premier petit déjeuner et avant le dîner.
La dose quotidienne devra être répartie sur deux injections selon un rapport de 2:1 environ (deux tiers le matin, un tiers le soir). Ne doit pas être injecté par voie intraveineuse.
Le site d'injection doit être changé à chaque administration et ne doit pas être massé.
Afin d'assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il convient de documenter pour chaque traitement le nom commercial et le numéro de lot.
Passage d'une insuline à une autre insuline
Le passage d'une insuline d'origine animale à une insuline humaine biosynthétique peut nécessiter chez certains diabétiques une réduction de la dose, en particulier si le diabète était équilibré très précisément, c'est-à-dire avec une glycémie relativement basse. La dose peut alors être réduite immédiatement après le passage à la nouvelle insuline ou progressivement sur plusieurs semaines. Si les besoins en insuline diminuent, il existe un risque d'hypoglycémie dont aussi bien le médecin que le patient devront être conscients. Si la posologie quotidienne est inférieure à 40 U.I., le risque est minime.
Le passage à une nouvelle insuline aura lieu uniquement en milieu hospitalier pour les patients insulino-résistants qui nécessitent plus de 100 U.I./jour d'insuline. Passage uniquement sous surveillance médicale! (Voir également la remarque sur l'hypoglycémie dans le paragraphe «Effets indésirables»).
Instructions posologiques particulières
En cas de maladie: Les besoins en insuline peuvent changer considérablement au cours d'une maladie endocrinienne comme une insuffisance surrénalienne, une hypothyroïdie ou un dysfonctionnement hypophysaire. Une adaptation des doses d'insuline peut également s'avérer nécessaire en cas d'efforts physiques importants ou d'erreurs de régime alimentaire. Les besoins peuvent augmenter sous l'effet d'un stress psychique et diminuer en cas d'affection rénale ou hépatique. De tels effets sont également possibles lors de l'administration simultanée de divers médicaments (voir «Interactions»).
Enfants et adolescents
Il n'y a que peu de données d'études cliniques avec l'Huminsulin chez les enfants en-dessous de 3 ans.
Mode d'administration
Comme pour toutes les insulines, il faut changer de site d'injection à chaque injection au sein d'une région d'injection pour réduire le risque de lipodystrophie ou d'amylose cutanée.

Contre-indications

L'insuline est contre-indiquée lors d'une hypoglycémie et d'un insulinome.
Huminsulin Basal ne doit jamais être appliqué par voie intraveineuse.
En cas d'hypersensibilité aux excipients (entre autre aux conservateurs et à la protamine), il faudra passer à des insulines ne comportant pas ces additifs.
En cas d'allergie à une insuline spécifique d'une espèce animale, la tolérance des produits à base d'insuline humaine devra être contrôlée par des tests cutanés (intradermiques).
Une grave allergie à l'insuline (de type immédiat) doit susciter une nouvelle conception de la thérapie du diabète.
Une réaction immunologique croisée entre l'insuline humaine et animale est possible.

Mises en garde et précautions

Le diabétique traité par l'insuline est par principe exposé au risque d'hypoglycémie, en particulier en cas d'injections irrégulières, lors de prises irrégulières de nourriture lorsque les glycémies montrent de fortes fluctuations ou sont en moyenne basses ou encore en début de traitement. Cette éventualité peut avoir une incidence sur la sécurité, par exemple lors de la conduite d'un véhicule ou lors du maniement de machines.
La consommation d'alcool accroît ce risque.
La prudence est également de mise si le patient a présenté par le passé des hypoglycémies graves ou s'il tente d'obtenir des glycémies particulièrement basses en faisant des injections multiples avec les Pens selon le principe du bolus de base. Non traitées, les réactions hypoglycémiques et hyperglycémiques peuvent entraîner la perte de connaissance, le coma et la mort.
Atténuation des symptômes d'alerte d'une hypoglycémie
Dans certaines situations, entre autres également après le passage d'une insuline d'origine animale à une insuline humaine, les signes d'alerte de l'hypoglycémie peuvent être atténués, si bien que celle-ci peut survenir de façon inattendue (voir «Effets indésirables»). Certaines circonstances telles qu'un diabète présent depuis longtemps, une insulinothérapie intensive, une neuropathie diabétique ou un traitement par des bêtabloquants peuvent faire en sorte que les symptômes annonciateurs précoces d'une hypoglycémie prennent un aspect différent ou moins prononcé.
Afin de pouvoir prévenir les hypoglycémies, le patient diabétique devra toujours avoir sur lui du dextrose, du sucre en morceaux ou sous une autre forme (pas d'édulcorants) et le prendre lors des premiers symptômes d'hypoglycémie. Il devra toujours porter sur lui sa carte de diabétique.
Le traitement par Huminsulin peut entraîner la formation d'anticorps. Les titres de ces anticorps sont toutefois plus bas que ceux qui se forment après administration d'insuline d'origine animale purifiée.
·Les bêtabloquants peuvent affaiblir ou masquer les signaux annonciateurs habituels de l'hypoglycémie.
·La consommation d'alcool peut augmenter le risque d'hypoglycémie (inhibition de la gluconéogenèse hépatique)
·La consommation de marijuana peut éventuellement provoquer une détérioration de la tolérance au glucose.
On ne possède que peu d'informations sur l'effet d'autres substances illégales sur la glycémie. Pour les autres interactions, voir paragraphe «Interactions»!
L'Huminsulin contient du métacrésol qui peut dans de rares cas provoquer des réactions allergiques.
Thiazolidinediones (TZD) combinées avec l'insuline
les TZDs combinées avec l'insuline sont associées à un risque accru d'œdème et d'insuffisance cardiaque, particulièrement chez les patients présentant une maladie cardiaque sous-jacente.
Les patients doivent être informés de changer continuellement de site d'injection dans la zone d'injection recommandée afin de réduire le risque de développer une lipodystrophie ou une amylose cutanée. L'injection dans une zone affectée par une lipodystrophie ou une amylose cutanée risque de retarder l'absorption de l'insuline. Un changement soudain du site d'injection (vers une zone non affectée) peut entraîner une hypoglycémie.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par unité de dosage, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

1. Les besoins en insuline peuvent être diminués en présence de substances qui potentialisent l'effet de l'insuline (élévation de la sensibilité à l'insuline), augmentent la sécrétion d'insuline, inhibent la gluconéogenèse hépatique ou affectent l'absorption intestinale du glucose. Ainsi, pour une quantité constante d'insuline, il y a un risque accru d'hypoglycémie en cas de prise simultanée de:
Antidiabétiques oraux; alcool; inhibiteurs de l'ECA (par exemple captopril et énalapril); antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II; antiarythmiques comme le disopyramide; alphabloquants et clonidine; inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS); fenfluramine; inhibiteurs de la MAO; antidépresseurs tricycliques; salicylates et (rarement) autres AINS; fibrates; tétracyclines; pentamidine (hypoglycémie; parfois suivie d'une hyperglycémie); antipaludiques (quinine, chloroquine, méfloquine); sulfamides (par exemple co-trimoxazole); cimétidine et ranitidine.
2. Les besoins en insuline peuvent être accrus en cas d'administration simultanée des substances et groupes de substances suivants:
Contraceptifs oraux et autres médicaments à base d'estrogènes et de progestatifs; corticostéroïdes et ACTH; hormone de croissance (somatotropine); danazole; hormones thyroïdiennes; sympathomimétiques (principalement les β2-sympathomimétiques comme la ritodrine, le salbutamol, la terbutaline, mais aussi les sympathomimétiques α-sélectifs et les non sélectifs comme l'épinéphrine); diazoxide; acide nicotinique et dérivés; chlorpromazine (principalement à doses élevées) et autres dérivés phénothiaziques; diurétiques (par ex. les diurétiques thiazidiques, l'indapamide et le furosémide); antirétroviraux; immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus); neuroleptiques atypiques.
3. L'administration des substances suivantes peut, selon la dose, augmenter ou diminuer l'effet de l'insuline:
Dérivés de l'octréotide et de l'acide salicylique, sels de lithium (rarement).
Les bêtabloquants peuvent entraîner une augmentation de la résistance à l'insuline, mais aussi, dans certains cas, une hypoglycémie. En outre, les symptômes annonciateurs de l'hypoglycémie peuvent être atténués ou masqués.
On prendra l'avis du médecin avant d'administrer un autre médicament en plus de l'Huminsulin (voir «Mises en garde et précautions»).

Grossesse, allaitement

Grossesse
Il est capital de bien équilibrer les femmes diabétiques insulinodépendantes pendant toute la grossesse.
Premier trimestre
Les besoins en insuline diminuent habituellement pendant le premier trimestre.
Deuxième trimestre
Les besoins en insuline s'accroissent pendant le deuxième trimestre.
Troisième trimestre
Les besoins en insuline s'accroissent pendant le troisième trimestre; ils diminuent de nouveau après la naissance.
Allaitement
Au cours de l'allaitement, une adaptation de la posologie de l'insuline et/ou du régime alimentaire peut être nécessaire chez les mères diabétiques qui allaitent.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Une hypoglycémie peut diminuer les capacités de concentration et de réaction d'un patient. Ceci peut présenter un risque dans des situations où ces capacités jouent un rôle très important (par exemple, dans la conduite d'une automobile ou l'utilisation de machines).
On conseillera au patient de prendre les mesures nécessaires pour éviter de tomber en hypoglycémie en conduisant des véhicules utilitaires. Ceci est particulièrement important pour des patients qui ont de fréquents épisodes d'hypoglycémie ou chez ceux qui ont des signes annonciateurs d'une hypoglycémie atténués ou imperceptibles. Dans de tels cas, on évaluera si la conduite de véhicules est encore judicieuse.

Effets indésirables

Les effets indésirables lors des essais cliniques et les données post-marketing sont présentés ci-dessous selon le système de classe d'organe MedDRA, et classés par ordre décroissant de gravité.
Classification des fréquences: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10000, <1/1000), très rare (<1/10000).
Affections du système immunitaire
Fréquent: urticaire, rougeur.
Très rares: réactions allergiques systémiques généralisées.
Des réactions allergiques systémiques généralisées peuvent se développer envers l'insuline. Elles peuvent provoquer des éruptions cutanées sur tout le corps (urticaire), de l'essoufflement (dyspnée), des râles, une chute de tension (hypotension artérielle), un pouls accéléré (tachycardie) ou des sudations.
Des réactions allergiques sévères (de type immédiat) peuvent nécessiter une interruption du traitement ou d'autres mesures appropriées. Dans les cas graves, des réactions allergiques généralisées peuvent engager le pronostic vital.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hypoglycémie, hyperglycémie.
Affections oculaires
Modification passagère de l'acuité visuelle.
On peut observer en début de traitement une modification passagère de l'acuité visuelle. Mais, la plupart du temps, ces effets indésirables disparaissent d'eux-mêmes au fil du traitement.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: éruption cutanée.
Occasionnellement peuvent apparaître chez certains patients des œdèmes, des réactions allergiques localisées, telles que rougeur, tuméfaction et démangeaison au point d'injection.
Affections de la peau et du tissu sous-cutanés
Occasionnel: lipodystrophie.
Inconnu: amylose cutanée.
Des cas d'œdème ont été rapportés en début de traitement avec l'insuline, en particulier si un mauvais contrôle métabolique précédent est amélioré par une insulinothérapie intensive. Ils sont transitoires et régressent généralement par eux-mêmes durant le traitement.
Informer le patient des symptômes qui doivent absolument l'inciter à prévenir immédiatement son médecin, par exemple lors d'un rash (rougeur) important, associé à un prurit et à une urticaire et s'étendant rapidement au-delà du site d'injection.
Dans certains cas, les réactions allergiques locales peuvent avoir d'autres causes que l'insuline, comme par exemple un désinfectant de la peau à base de composants irritants ou une mauvaise technique d'injection.
Description de certains effets indésirables
Hypoglycémie
L'hypoglycémie (chute de la glycémie <2-3 mmol/l) est comme pour toutes les insulines l'effet indésirable qui apparaît le plus fréquemment. Les signes précurseurs sont:
a) Signes neurovégétatifs: sueurs, sensation de faim, tremblements, pâleur, palpitations cardiaques, céphalées.
b) Signes neuroglycopéniques: troubles de la concentration, comportement inhabituel (agitation, irritabilité, agressivité, confusion, etc.), troubles de la conscience, troubles de la coordination, de la vision et du langage. Ces signes peuvent aller de la torpeur et la somnolence jusqu'à la perte de connaissance et même le coma. L'hypoglycémie peut également déclencher des crises d'épilepsie ou même une attaque cérébrale, avec par ex. hémiparésie (le plus souvent passagère), aphasie, signe de Babinski positif.
c) Signes annonciateurs atténués/modifiés: L'équilibrage vers des taux particulièrement bas de sucre sanguin (par ex. injections répétées sur le principe de basal- bolus), mais également un diabète prolongé (éventuellement avec neuropathie), un changement de produit, peuvent modifier les symptômes annonciateurs de l'hypoglycémie et atténuer les symptômes neurovégétatifs ou retarder leur apparition. Certains patients ont également fait cette observation lors du passage de l'insuline animale à l'insuline humaine, ou même quelquefois lors d'une substitution de produit.
Un surdosage en insuline, des activités physiques inhabituelles, la suppression d'un repas, des vomissements ou une diarrhée, des maladies endocriniennes telles qu'insuffisance surrénalienne et hypothyroïdie peuvent entraîner une hypoglycémie sévère.
La consommation d'alcool sous toutes ses formes peut dangereusement accentuer une hypoglycémie!
Les quelques patients qui ont présenté une hypoglycémie après le passage d'une insuline d'origine animale à une insuline humaine ont rapporté que les symptômes d'alerte précoces étaient modifiés ou moins marqués que sous insuline animale.
Le patient sera avisé de signaler les réactions hypoglycémiques aussi rapidement que possible pour que l'équilibre métabolique puisse être contrôlé.
Le passage à une autre préparation d'insuline doit se faire uniquement sous contrôle médical scrupuleux et selon des instructions sévères. De même, la dose et l'horaire d'injection ne doivent être modifiés qu'après discussion avec le médecin ou sur sa prescription.
Il faut recommander au patient d'informer son entourage (amis, collègues de travail) de son diabète ainsi que de la conduite à tenir; en particulier comment injecter du glucagon par voie sous-cutanée.
Hyperglycémie
Un taux trop élevé de sucre dans le sang peut déclencher un coma diabétique. Les causes éventuelles peuvent en être: l'omission ou la réduction des injections d'insuline ou un besoin accru d'insuline suite à une infection ou à une autre maladie. Le coma diabétique évolue très lentement, sur des heures et des jours. Les signes annonciateurs sont: soif, urines abondantes, manque d'appétit, fatigue, peau sèche, respiration rapide et profonde, ainsi que des taux élevés de glucose et d'acétone dans l'urine. Le patient sera informé qu'il doit également contacter immédiatement son médecin dans ces cas.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Comme avec toute insulinothérapie, une lipodystrophie et une amylose cutanée peuvent survenir au site d'injection, ce qui peut retarder la résorption locale de l'insuline. Une rotation continue des sites d'injection dans une zone donnée peut aider à diminuer ou à éviter ces réactions (voir également la rubrique «Mises en garde et précautions»).
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Le surdosage provoque une hypoglycémie et doit être traité en premier lieu par l'administration orale de dextrose ou de sucre lorsque l'épisode hypoglycémique est léger. Une hypoglycémie modérément sévère peut être contrôlée par l'administration intramusculaire ou sous-cutanée de glucagon. Si le patient présente toutefois un coma, il convient d'administrer du glucagon ou du glucose par voie intraveineuse.
Il peut être nécessaire de continuer la prise d'hydrates de carbone et de poursuivre l'observation, car une hypoglycémie peut à nouveau survenir après un rétablissement qui n'était qu'apparent.

Propriétés/Effets

Code ATC
A10AC01
Mécanisme d'action
L'effet principal de l'insuline est la régulation du métabolisme du glucose.
De plus, les insulines ont de nombreux effets anaboliques et anti-cataboliques dans un grand nombre de tissus différents. Dans le tissu musculaire, ces effets regroupent l'augmentation de la synthèse du glycogène, des acides gras, du glycérol et des protéines, ainsi que l'augmentation de l'absorption des acides aminés; on observe en même temps une réduction de la glycogénolyse, de la gluconéogenèse, de la cétogenèse, de la lipolyse, du catabolisme des protéines et du transport des acides aminés hors de la cellule.
Le profil d'activité typique (courbe de l'utilisation du glucose) après injection sous-cutanée est illustré ci-après par une courbe en gras. La surface hachurée représente les variations qui peuvent survenir chez un patient et qui dépendent du temps et/ou de l'intensité ou de l'activité de l'insuline. La variabilité individuelle dépend de facteurs comme la dose appliquée, le point d'injection, la température et l'activité physique du patient.
Huminsulin Basal

Pharmacodynamique
Aucune donnée disponible.
Efficacité clinique
Aucune donnée disponible.

Pharmacocinétique

Absorption
Sans objet.
Distribution
Sans objet.
Métabolisme
La pharmacocinétique de l'insuline ne reflète pas l'activité métabolique de cette hormone. C'est pourquoi il est recommandé de se servir plutôt des courbes d'utilisation du glucose (comme discuté plus haut) pour suivre l'effet de l'insuline.
Élimination
Sans objet

Données précliniques

Les produits Huminsulin contiennent de l'insuline qui, par sa structure, est identique à l'insuline d'origine humaine. Elle est obtenue par génie génétique à partir de la pro-insuline.
Toxicité à long terme (ou toxicité en cas d'administration répétée)
Dans les essais de toxicité subchronique, aucun événement indésirable grave n'a été signalé.
Mutagénicité
Dans une série de tests sur la toxicologie génétique in vitro et in vivo, Huminsulin n'a montré aucun effet mutagène.

Remarques particulières

Incompatibilités
L'effet d'un mélange d'insulines humaines provenant de divers fabricants n'a pas été étudié.
Les formes d'administration d'Huminsulin ne doivent pas être mélangées avec des produits à base d'insuline d'autres fabricants ni avec des insulines d'origine animale.
Remarques
Le patient doit savoir qu'il doit signaler son diabète (carte de diabétique) à tout nouveau médecin lors d'un changement imprévu de médecin (traumatisme ou survenue d'une maladie au cours d'un voyage).
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Stabilité après ouverture
Huminsulin Cartouches
Après l'installation d'une cartouche d'insuline dans le Pen, la durée de conservation de l'insuline à température ambiante (15°-25 °C) est de 4 semaines pour les cartouches de 3,0 ml (éviter l'exposition directe aux rayons du soleil). Passé ce délai, la cartouche ne doit plus être utilisée, même si elle contient encore de l'insuline.
Huminsulin KwikPen
Après la première utilisation des stylos pré-remplies, la durée de conservation de l'insuline à température ambiante (15°-25 °C) est de 4 semaines (éviter l'exposition directe aux rayons du soleil). Passé ce délai, le Huminsulin KwikPen ne doit plus être utilisé, même s'il contient encore de l'insuline.
Remarques particulières concernant le stockage
Ne pas exposer à des températures excessives ni au soleil.
Conserver au réfrigérateur (2-8°C).
Ne pas congeler.
Conserver hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Afin d'éviter une éventuelle transmission de maladies, chaque KwikPen ou cartouche ne doit être utilisé que par une seule personne, même si l'aiguille a été changée.
Cartouches
Attention! Cette insuline contient 100 U.I./ml. Les cartouches ont été exclusivement développées et testées pour être utilisées avec un Pen Lilly.
L'insuline est injectée par voie sous-cutanée à l'aide d'un Pen Lilly approprié. Avant l'emploi, s'assurer que le mode d'emploi fourni avec le Pen mentionne bien les produits «Huminsulin» ou «cartouches Lilly».
Le produit ne devra pas être injecté par voie intraveineuse. A chaque injection, le site d'injection sera changé et le site ne sera pas massé.
Avant l'utilisation, on roulera lentement la cartouche entre les paumes des mains et on la retournera une dizaine de fois de 180°, afin de faire rouler la petite bille de verre contenue dans la cartouche d'une extrémité à l'autre de la cartouche. Après avoir été soigneusement mélangée, l'insuline doit présenter un aspect nuageux ou laiteux homogène. Si cela n'est pas le cas, répétez cette opération jusqu'à ce que le contenu soit bien mélangé. Les cartouches contenues dans le Pen doivent être contrôlées régulièrement; en présence de grumeaux ou de particules solides blanches sur le fond ou les parois de la cartouche qui lui confèrent un aspect «givré», elle ne sera plus utilisée. Les cartouches sont construites de façon à empêcher tout mélange avec d'autres insulines dans la cartouche.
Une fois toute l'insuline utilisée, les cartouches ne peuvent pas être remplies de nouveau.
Le mode d'emploi du Pen concernant l'insertion de la cartouche, la fixation de l'aiguille et l'injection d'insuline doit être exactement suivi.
Huminsulin KwikPen
Les Huminsulin KwikPen sont des stylos pré-remplis pour l'application sous-cutanée d'insuline. L'Huminsulin KwikPen ne doit pas être utilisé pour l'injection intraveineuse. Le point d'injection doit être changé lors de chaque injection et ne doit pas être massé. Avant l'utilisation, on roulera lentement le KwikPen entre les paumes des mains et on la retournera une dizaine de fois de 180°, afin de faire rouler la petite bille de verre contenue dans la cartouche d'une extrémité à l'autre de la cartouche. Après avoir été soigneusement mélangée, l'insuline doit présenter un aspect nuageux ou laiteux homogène. Si cela n'est pas le cas, répétez cette opération jusqu'à ce que le contenu soit bien mélangé. Le KwikPen doit être contrôlée régulièrement; en présence de grumeaux ou de particules solides blanches sur le fond ou les parois de la cartouche qui lui confèrent un aspect «givré», il ne sera plus utilisé.
Pour des instructions sur l'administration de l'injection d'insuline, le mode d'emploi de l'Huminsulin KwikPen doit être strictement suivi.
Une fois toute l'insuline utilisée, les stylos pré-remplis Huminsulin KwikPen, ne doivent pas être remplis de nouveau mais doivent être détruits ou recyclés.

Numéro d’autorisation

51750, 61550 (Swissmedic).

Présentation

Huminsulin Basal (NPH) 100 U.I./ml:
Cartouches (3,0 ml) pour stylo de 3,0 ml. 5 (B)
Huminsulin KwikPen (3,0 ml): 5 (B)

Titulaire de l’autorisation

Eli Lilly (Suisse) S.A. Vernier/Genève.

Mise à jour de l’information

Septembre 2021.

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