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Information professionnelle sur Nisulid® 100:Pierre Fabre Pharma SA
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Grossesse, allaitement

Grossesse
L'inhibition de la synthèse de la prostaglandine peut avoir une incidence négative sur la grossesse et/ou sur le développement embryonnaire et foetal. Selon certaines données tirées d'études épidémiologiques, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine au début de la grossesse accroît en effet le risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis. L'on présume que ce risque est proportionnel à la dose administrée et à la durée du traitement.
Chez les animaux, il est prouvé que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires ainsi que de la létalité embryo-fœtale. En outre, une incidence accrue de différentes malformations, cardiovasculaires notamment, a été rapportée chez les animaux qui avaient reçu un inhibiteur de la synthèse de la prostaglandine pendant la phase de l'organogenèse.
Des études menées chez le lapin ont montré une toxicité atypique sur la reproduction (voir rubrique «Données précliniques») et aucune donnée appropriée n'est disponible sur l'utilisation de Nisulid chez la femme enceinte. Le risque potentiel chez le sujet humain est donc inconnu et la prescription de ce médicament au cours des deux premiers trimestres de la grossesse n'est pas recommandée.
Pendant le premier et deuxième trimestre de la grossesse, Nisulid ne devrait être administré qu'en cas de nécessité absolue. Si Nisulid est donné à une femme qui envisage une grossesse ou qui est au premier ou au deuxième trimestre de sa grossesse, la dose devrait être aussi faible et la durée de traitement aussi courte que possible.
Oligohydramnios / insuffisance rénale néonatale / rétrécissement du canal artériel
La prise d'AINS à partir de la 20e semaine de grossesse peut entraîner, chez le fœtus, des troubles de la fonction rénale susceptibles de provoquer un oligohydramnios et, dans certains cas, une insuffisance rénale néonatale. Ces effets indésirables apparaissent en général au bout de quelques jours ou quelques semaines après l'instauration du traitement, mais de rares cas d'oligohydramnios ont été rapportés dès 48 heures après le début du traitement par AINS. Bien que souvent réversible, un oligohydramnios ne l'est pas toujours à I'arrêt du traitement. Lorsqu'il se prolonge, un oligohydramnios peut entraîner des complications comme des contractures des membres et une maturation pulmonaire retardée. Quelques cas d'insuffisance rénale néonatale rapportés après la mise sur le marché ont nécessité des procédures invasives telles qu'une transfusion d'échange ou une dialyse.
Un rétrécissement du canal artériel après traitement au cours du 2e trimestre de grossesse a également été rapporté. La plupart des cas se sont résorbés après I'arrêt du traitement.
II faut envisager une surveillance échographique du liquide amniotique et du cœur du fœtus si le traitement par Nisulid se prolonge au-delà de 48 heures. Arrêtez le traitement par Nisulid en cas d'apparition d'un oligohydramnios ou d'un rétrécissement du canal artériel et procédez à un nouvel examen selon la pratique clinique.
Nisulid est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse (voir rubrique «Contre-indications»).
Tous les inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine peuvent exposer le fœtus aux risques suivants:
·toxicité cardio-pulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire);
·atteintes rénales allant jusqu'à l'insuffisance rénale et l'oligohydramniose; des rapports isolés ont fait état d'insuffisance rénale chez des nouveau-nés dont les mères avaient pris du nimésulide lors des dernières étapes de leur grossesse.
Tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer la mère et l'enfant aux risques suivants:
·allongement potentiel de la durée des saignements, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant intervenir même après administration de doses très faibles;
·inhibition des contractions utérines retardant ou allongeant l'accouchement;
·oligurie.
Allaitement
Les AINS passent dans le lait maternel. Par mesure de précaution, le nimésulide ne doit donc pas être administré aux femmes qui allaitent. Si le traitement s'avère indispensable, il convient alors de nourrir l'enfant au biberon.
Fertilité
L'utilisation du nimésulide peut avoir un impact négatif sur la fécondité féminine et n'est dès lors pas recommandé aux femmes qui envisagent une grossesse. L'arrêt des traitements à base de nimésulide devrait également être envisagé chez les femmes qui ne parviennent pas à débuter une grossesse ou qui subissent des tests de fécondité.

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