Grossesse/AllaitementGrossesse
Le métoprolol ne doit pas être pris pendant la grossesse, sauf nécessité absolue.
Aucune étude contrôlée n’a été menée chez la femme enceinte.
D’une manière générale, les bêtabloquants réduisent la perfusion placentaire. Des études réalisées chez l'humain ont révélé des indices d’atteinte à la perfusion placentaire par le métoprolol. Cet effet a été mis en relation avec un retard de croissance, la mort intra-utérine de l’embryon, une fausse couche et le déclenchement prématuré du travail. C’est pourquoi il est recommandé de procéder à une surveillance fœto-maternelle adéquate lorsque des femmes enceintes sont traitées par métoprolol. Les bêtabloquants peuvent entraîner une bradycardie chez le fœtus, le nouveau-né et le petit enfant durant la période d’allaitement.
L’expérimentation animale n’a pas révélé de toxicité directe ou indirecte avec impact sur la grossesse, le développement de l’embryon ou la santé du fœtus et/ou le développement postnatal.
En raison du risque d’apparition d’effets secondaires tels que p. ex. bradycardie, hypotension et hypoglycémie chez le nouveau-né, le traitement par métoprolol doit être interrompu 48 à 72 heures avant la date prévue de l’accouchement. Si une telle interruption n’est pas possible, les nouveau-nés doivent faire l’objet d’une surveillance médicale étroite pendant les 48 à 72 heures suivant la naissance.
Allaitement
Le métoprolol ne doit pas être pris pendant la période d’allaitement, sauf nécessité absolue. Le métoprolol passe dans le lait maternel. Au moment de la naissance, les concentrations sériques sont comparables chez la mère et l’enfant. Dans le lait maternel, le métoprolol atteint une concentration sérique environ trois fois supérieure à celle mesurée chez la mère. Lors d’une prise quotidienne de 200 mg de métoprolol, env. 225 microgrammes par litre de lait sont excrétés. Bien que la quantité de substance active absorbée avec le lait maternel ne constitue probablement pas un danger pour l’enfant, il faut surveiller les nourrissons quant aux signes d’un blocage bêta-adrénergique.
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