CompositionPrincipe actif
Gadodiamidum (GdDTPA-BMA).
Excipients
Caldiamidum natricum, Natrii hydroxidum aut Acidum hydrochloridum (ad pH 6,0 - 7,0), Aqua ad iniectabile.
Teneur maximale en sodium: 0,62 mg/ml.
Indications/Possibilités d’emploiCe médicament est un dispositif de diagnostic. Omniscan (Gadodiamidum) ne doit être utilisé que lorsque l’information diagnostique attendue de l’examen est indispensable pour le patient et ne peut pas être obtenue par une imagerie par résonance magnétique (IRM) non rehaussée, un agent de contraste à base de gadolinium macrocyclique ou toute autre méthode.
Avant l’administration d’Omniscan, il convient de s’assurer que le patient ou son représentant légal est informé des possibles accumulations de gadolinium, qu’il dispose d’un degré adéquat de compréhension des risques associés et donne son consentement à l’examen (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
Imagerie par résonance magnétique (IRM) crânienne et spinale et imagerie par résonance magnétique générale du corps, angiographie du corps entier comprise.
Omniscan est utilisé pour rehausser le contraste et, donc améliorer la représentation de structures anormales ou de tumeurs dans les différentes régions du corps, y compris le système nerveux central (SNC).
Enfants de moins de 1 an
IRM crânienne et spinale en cas d’indication vitale.
Posologie/Mode d’emploiLes patients ne nécessitent aucune préparation spéciale. Le produit de contraste doit être aspiré dans la seringue immédiatement avant l’injection intraveineuse.
Il convient d’utiliser la dose minimale efficace. Celle-ci est calculée en fonction du poids corporel du patient et la posologie par kilogramme de poids corporel recommandée ne doit pas être dépassée.
Posologie usuelle
IRM crânienne et spinale
Adultes et enfants à partir de 1 an
La posologie recommandée est de 0,1 mmol/kg PC jusqu’à un poids corporel de 100 kg (correspondant à 0,2 ml/kg PC). Pour un poids corporel supérieur à 100 kg, 20 ml sont généralement suffisants pour obtenir le contraste adapté au diagnostic.
Uniquement pour les adultes
En cas de suspicion de métastases cérébrales une dose de 0,3 mmol/kg PC (correspondant à 0,6 ml/kg PC) peut être administrée jusqu’à un poids corporel de 100 kg. Pour un poids corporel supérieur à 100 kg, 60 ml sont normalement suffisants. Chez les patients pour lesquels il n’a pas été possible d’établir un diagnostic clair après l’administration de 0,1 mmol/kg PC, une seconde injection en bolus de 0,2 mmol/kg PC (correspondant à 0,4 ml/kg PC) peut compléter le diagnostic, si cette administration est réalisée dans les 20 minutes suivant la première injection.
IRM du corps entier
Posologie pour adultes
La posologie recommandée est généralement de 0,1 mmol/kg PC (correspondant à 0,2 ml/kg PC) jusqu’à un poids corporel de 100 kg. Pour un poids corporel supérieur à 100 kg, 20 ml sont généralement suffisants pour obtenir le contraste souhaité pour le diagnostic.
Chez les patients pour lesquels il n’a pas été possible d’établir un diagnostic clair après l’administration de 0,1 mmol/kg PC, une seconde injection en bolus de 0,2 mmol/kg PC(correspondant à 0,4 ml/kg PC) peut compléter le diagnostic, si cette administration est réalisée dans les 20 minutes suivant la première injection. Pour un poids corporel supérieur à 100 kg, une dose totale de 60 ml est généralement suffisante.
Posologie chez l’enfant à partir de 1 an
La posologie recommandée est de 0,1 mmol/kg PC (correspondant à 0,2 ml/kg PC).
Mode d’emploi pour l’IRM du SNC et du corps entier
Chez les enfants comme chez les adultes, la dose nécessaire doit être administrée par injection intraveineuse en bolus (durée: 30 à 60 sec.). Afin de garantir une injection complète du produit de contraste, la canule peut être rincée avec 5 ml de solution physiologique de chlorure de sodium (à 0,9%).
L’IRM avec rehaussement de contraste devra débuter peu après l’administration du produit de contraste. Un rehaussement optimal du contraste est généralement observé dans les premières minutes (selon le type de lésion/tissu) et jusqu’à 45 minutes après l’administration du produit.
Les séquences pondérées en T1 conviennent particulièrement bien aux examens avec rehaussement de contraste par Omniscan. L’évaluation des zones d’intensité du champ a montré que le contraste de l’image était relativement indépendant de l’intensité du champ appliqué dans l’intervalle de 0,15 – 1,5 tesla.
Angiographie du corps entier
Posologie pour adultes
La posologie recommandée est de 0,1 mmol/kg PC (correspondant à 0,2 ml/kg PC). Pour le diagnostic de sténose abdominale et iliaque, une posologie de 0,3 mmol/kg PC (correspondant à 0,6 ml/kg PC) a permis d’obtenir de plus amples informations diagnostiques.
Afin d’optimiser le contraste, nous recommandons de procéder à l’examen immédiatement après l’administration du produit de contraste ou pendant l’injection (selon l’appareil d’IRM).
Contre-indications·Omniscan ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant d’une hypersensibilité connue au Gadodiamidum ou à l’un des excipients.
·Les règles de sécurité usuelles de l’IRM sont à observer, p. ex. stimulateur cardiaque, implants ferromagnétiques.
·Le Gadodiamidum est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (TFG < 30 ml/min/1,73 m2), y compris les patients dialysés et/ou en cas d’insuffisance rénale aiguë. Il est également contre-indiqué chez les patients ayant subi une greffe du foie ou devant en subir une, ainsi que chez les nouveau-nés âgés de 4 semaines ou moins (voir «Mises en garde et précautions»).
·Omniscan est contre-indiqué chez les femmes enceintes (voir «Grossesse/Allaitement»).
·Ne pas injecter par voie sous-arachnoïdienne (ou épidurale).
Mises en garde et précautionsRétention de gadolinium
De faibles quantités de gadolinium peuvent s’accumuler dans le cerveau (surtout dans le noyau dentelé et le globus pallidus) ainsi que dans d’autres tissus pendant plusieurs mois, voire des années après l’administration d’un produit de contraste à base de gadolinium. Dans le squelette humain, de plus fortes concentrations ont été détectées que dans la peau ou le cerveau.
Des données précliniques indiquent que le degré de rétention de gadolinium après l’administration répétée de produits de contraste de type linéaire est plus élevé qu’après l'administration répétée de produits de contraste de type macrocyclique.
Une intensité du signal accrue a été observée sur des images cérébrales pondérées en T1, non rehaussées, après l’administration répétée de produits de contraste à base de gadolinium, y compris chez des patients présentant une fonction rénale normale. L’importance clinique de la rétention de gadolinium dans le cerveau n'est pas connue.
De rares cas d’altérations pathologiques de la peau, incluant des plaques cutanées associées au gadolinium, ont été signalés chez des patients présentant une fonction rénale normale.
Il existe des rapports de post-commercialisation faisant état d’événements indésirables dans plusieurs systèmes d’organes chez des patients avec une fonction rénale normale. Un lien de causalité avec une rétention de gadolinium n’a pas été établi. Parmi ces événements figurent la fatigue, l’asthénie, des syndromes douloureux et des concentrations de symptômes hétérogènes dans les systèmes neurologique, cutané et musculosquelettique.
Alors que les conséquences cliniques de la rétention de gadolinium n’ont pas été prouvées chez les personnes avec une fonction rénale normale, certains patients peuvent être exposés à un risque accru, notamment ceux qui requièrent l’administration de doses fréquentes au long de leur vie, les femmes enceintes et les patients pédiatriques.
Afin de minimiser les risques potentiels liés à une rétention de gadolinium, il est recommandé d’utiliser la dose minimale efficace (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
Avant l’utilisation d’Omniscan et l’administration de doses répétées, il convient de procéder à une analyse soigneuse des risques et des bénéfices et de s’assurer que le patient ou son représentant légal est informé des possibles accumulations de gadolinium, qu’il dispose d’un degré adéquat de compréhension des risques associés et donne son consentement à l’examen.
Les règles de sécurité usuelles de l’IRM sont à respecter.
La possibilité d’une réaction grave, y compris des réactions menaçant la vie, létales, anaphylactoïdes, cardiovasculaires ou autres idiosyncrasies doivent toujours être considérées, en particulier chez les patients souffrant d’une hypersensibilité connue ou d’asthme ou ayant des antécédents d’autres affections allergiques des voies respiratoires. Un plan d’action doit être élaboré au préalable. Les médicaments et appareils nécessaires à un traitement immédiat doivent être à disposition et le médecin et le personnel familiarisés avec les mesures d’urgence à prendre, si de telles réactions apparaissent.
Chez certains patients, des modifications transitoires du fer sérique ont été constatées entre 8 et 48 heures suivant une injection d’Omniscan, généralement dans les limites de la norme. La pertinence clinique n’est pas connue. Les patients chez qui cette modification des paramètres biologiques a été constatée sont tous restés asymptomatiques.
Avant d’utiliser Omniscan, il convient d’écarter un éventuel trouble de la fonction rénale chez tous les patients en les soumettant à des tests de laboratoire comprenant la détermination du TFG estimé.
En raison de l’absence d’expérience en cas d’utilisation répétée, les injections d’Omniscan ne doivent pas être répétées, sauf si un délai de 7 jours ou plus est observé entre deux injections.
Groupes de patients particuliers:
·Patients présentant des troubles de la fonction rénale
En association avec l’utilisation d’Omniscan et de certains autres produits de contraste à base de gadolinium, des cas de fibrose systémique néphrogénique (FSN) ont été rapportés chez des patients atteints d’une insuffisance rénale sévère, aiguë ou chronique (TFG < 30 ml/min/1,73 m2) et/ou d’une insuffisance rénale aiguë. Omniscan est contre-indiqué chez ces patients. Les patients ayant subi ou devant subir une greffe du foie sont particulièrement exposés, car le risque d’insuffisance rénale aiguë est élevé dans ce groupe. Par conséquent, Omniscan ne doit pas être utilisé chez ces patients pendant la phase périopératoire d’une greffe du foie et chez les nouveau-nés (voir «Contre-indications»).
Le risque de développer une FSN chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (TFG 30–59 ml/min/1,73 m2) n’est pas connu.
·Patients atteints d’affections du système nerveux central
Des crises convulsives peuvent survenir plus fréquemment au cours de l'examen chez les patients atteints d’épilepsie ou de lésions cérébrales. Des précautions doivent être prises lors de l’examen de ces patients (p. ex. surveillance du patient), et le matériel et les médicaments nécessaires au traitement immédiat d’éventuelles crises convulsives doivent être tenus à disposition.
·Nouveaunés et enfants
Omniscan est contre-indiqué chez les nouveau-nés âgés de 4 semaines ou moins (voir aussi «Contre-indications»). En raison de l’immaturité de la fonction rénale chez les nouveau-nés et les nourrissons âgés de moins d’un an, Omniscan ne doit être utilisé chez ces patients qu’après une évaluation approfondie en cas d’indication vitale.
·Patients pédiatriques
La quantité de gadolinium accumulé dans le cerveau des enfants et sa distribution sont similaires aux valeurs observées chez les adultes. Le cerveau des enfants, en développement, pourrait être plus vulnérable aux effets potentiels de l’exposition au gadolinium.
·Risques associés à l’utilisation intrathécale
Omniscan ne doit pas être administré par voie intrathécale. Des cas sévères mortels ou potentiellement mortels, impliquant principalement des réactions neurologiques (p. ex. coma, encéphalopathie, convulsions), ont été rapportés lors d’une utilisation intrathécale.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ml, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».
InteractionsAucune interaction n’est connue à ce jour.
Concernant l’influence des tests de laboratoire in vitro (électrolytes), voir «Remarques particulières».
Grossesse/AllaitementGrossesse
On ne dispose d’aucune expérience sur l’utilisation d’Omniscan chez les femmes enceintes. Les études sur le rat et le lapin à un dosage non toxique pour la mère n’ont révélé aucun effet tératogène. Chez le lapin, on a constaté des effets embryotoxiques avec des doses de 0,5 et 1,0 mmol/kg/jour, qui étaient également toxiques pour la mère.
Les produits de contraste à base de gadolinium franchissent la barrière placentaire et conduisent à une exposition du fœtus ainsi qu’à une rétention de gadolinium. Chez l’être humain, les données cliniques disponibles sur le lien entre les produits de contraste à base de gadolinium et des conséquences nuisibles pour le fœtus sont insuffisantes et non significatives. Omniscan est contre-indiqué chez les femmes enceintes (voir «Contre-indications»).
Allaitement
On ignore dans quelle mesure Omniscan passe dans le lait maternel. Les données disponibles issues de l'expérimentation animale ont révélé que le produit passe dans le lait maternel. Un risque pour le nourrisson ne peut pas être exclu. Il est recommandé d’interrompre l’allaitement pendant 24 h et de jeter le lait.
Fertilité
Il n’existe pas de données cliniques au sujet de l’influence sur la fertilité.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesAucune étude correspondante n’a été effectuée.
Effets indésirablesListe des effets indésirables
Les effets indésirables sont présentés selon la classification du système MedDRA par classes de systèmes d’organes et par catégories de fréquence selon la convention suivante: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100 à <1/10), «occasionnel» (≥1/1000 à <1/100), «rare» (≥1/10 000 à <1/1000), «très rare» (<1/10 000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les études cliniques menées avec Omniscan ont mis en évidence des effets indésirables avec les fréquences suivantes:
Affections du système immunitaire
Occasionnel:
|
réaction d’hypersensibilité, y compris réactions allergiques ou pseudoallergiques de la peau et des muqueuses (p. ex. urticaire, prurit [démangeaisons], irritation dans la gorge)
|
Affections du système nerveux
Fréquent:
|
céphalée, vertiges
|
Occasionnel:
|
somnolence, sensations gustatives ou olfactives
|
Rare:
|
convulsions
|
Affections gastro-intestinales
Fréquent:
|
nausées
|
Occasionnel:
|
vomissements
|
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent:
|
sensation locale de chaud, de froid ou de pression
|
Occasionnel:
|
douleur au site d’injection
|
Effets indésirables identifiés après la mise sur le marché
Affections du système immunitaire
Réaction d’hypersensibilité, y compris réaction anaphylactoïde, choc anaphylactique.
Affections psychiatriques
Sentiment de peur (anxiété).
Affections du système nerveux
Altération des sensations gustatives, céphalée, vertiges, convulsions (crises convulsives), paresthésies (troubles sensoriels), tremblements, somnolence, troubles temporaires de l’odorat.
Affections oculaires
Troubles visuels.
Affections cardiaques
Tachycardie (accélération cardiaque).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée (détresse respiratoire), toux, bronchospasme, détresse respiratoire, irritations de la gorge, éternuements.
Affections vasculaires
Rougeurs.
Affections gastro-intestinales
Nausées, vomissements, diarrhée.
Affections du rein et des voies urinaires
Chez les patients souffrant d’une insuffisance rénale sévère préexistante: insuffisance rénale aiguë, augmentation de la créatinine sanguine.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fibrose systémique néphrogénique (FSN), prurit, œdème facial, angioœdème, urticaire, rash.
Fréquence inconnue: plaques cutanées*.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Arthralgies (douleurs articulaires).
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Sensation de chaud, douleurs au site d’injection, douleurs thoraciques, fièvre, tremblements.
Investigations
Élévation des transaminases.
*Des cas de plaques cutanées associées au gadolinium, comportant des corpuscules sclérotiques mis en évidence par examen histologique, ont été rapportés après l’administration de Gadodiamidum chez des patients ne présentant par ailleurs aucun signe ou symptôme de fibrose systémique néphrogénique.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageAucun cas de surdosage n’a été rapporté à ce jour. Chez les patients ayant une fonction rénale normale, la survenue de symptômes aigus de toxicité est improbable. Le traitement est symptomatique. Il n’existe pas d’antidote à ce produit de contraste. Chez les patients ayant une élimination ralentie en raison d’une insuffisance rénale et chez les patients qui ont reçu des doses trop élevées, le produit de contraste peut être éliminé par hémodialyse.
Propriétés/EffetsCode ATC
V08CA03
Mécanisme d’action
Omniscan est un produit de contraste paramagnétique non ionique pour la tomographie par résonance magnétique nucléaire (produit de contraste d’IRM). L’effet de rehaussement du contraste est obtenu grâce au complexe de gadolinium. Le temps de relaxation spin-réseau des noyaux d’atomes excités est raccourci par l’ion gadolinium et entraîne – lorsque la séquence des images est appropriée – une augmentation de l’intensité du signal et donc, le cas échéant, un rehaussement du contraste de l’image dans la tomographie par résonance magnétique nucléaire de protons. La détection de structures anormales ou de lésions dans les différentes parties du corps, système nerveux central inclus, s’en trouve ainsi facilitée.
Après l’injection intraveineuse chez des sujets sains, aucune déviation cliniquement significative de l’hémodynamique ou des paramètres sanguins et urinaires n’a été observée. Seule une modification minime et transitoire du fer sérique a été constatée entre 8 et 48 heures suivant l’injection de Gadodiamidum.
L’administration d’Omniscan rehausse les signaux dans les régions présentant un dysfonctionnement de la barrière hémato-encéphalique consécutif à des processus pathologiques. Un déficit de rehaussement du contraste n’exclut pas la présence de mécanismes pathologiques, car certains processus faiblement malins ou des plaques de SEP (sclérose en plaques) inactives ne provoquent pas de rehaussement du signal. Le produit peut être utilisé pour établir un diagnostic différentiel lors d’affections diverses.
Pharmacodynamique
Aucune donnée disponible.
Efficacité clinique
Aucune donnée disponible.
PharmacocinétiqueAbsorption
Voir «Distribution».
Distribution
Le Gadodiamidum se distribue rapidement dans le liquide extracellulaire. Le volume de distribution correspond à celui du liquide extracellulaire. La demi-vie de distribution (t½α) est de 4 minutes environ, la demi-vie d’élimination (t½β) de 70 minutes environ.
Métabolisme
Voir «Élimination».
Élimination
Le Gadodiamidum est éliminé sous forme inchangée par voie rénale, par filtration glomérulaire.
4 heures après l’injection, 85% de la dose injectée sont retrouvés dans les urines, après 24 heures cette proportion est de 95 à 98%. Les taux de clairance rénale et de clairance totale du Gadodiamidum sont presque identiques. Ils sont comparables aux taux d’autres substances essentiellement éliminées par filtration glomérulaire.
Après l’injection intraveineuse de 0,1 et de 0,3 mmol/kg, aucune cinétique dose-dépendante n’est apparue. Aucune liaison aux protéines plasmatiques n’a été décelée. Absence de métabolites.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale (TFG < 30 ml/min/1,73 m2), la demi-vie d’élimination est prolongée proportionnellement au TFG.
Après l’administration de produits de contraste à base de gadolinium, de faibles accumulations de gadolinium peuvent se produire dans le cerveau, les os, la peau et dans d’autres organes (voir «Mises en garde et précautions»).
Cinétique pour certains groupes de patients
Chez certains patients atteints d’une insuffisance rénale sévère (TFG < 10 ml/min), une faible accentuation des réductions du TFG a été observée, sans signes de toxicité rénale. Étant donné que le taux de filtration glomérulaire est abaissé chez les nouveau-nés et les jeunes enfants par rapport aux adultes, la vitesse d’élimination d’Omniscan dépend de l’âge. L’expérience acquise chez les enfants permet de supposer un allongement de la demi-vie d’élimination chez les nouveau-nés d’un facteur 2 à 3,3.
Données précliniquesDes études pharmacologiques de sécurité menées chez le chien et le rat ont montré qu’Omniscan 0,5 mmol/ml n’a pas d’effet significatif sur le système cardiovasculaire. Un test cutané sur le cochon d’Inde n’a pas révélé d’effet sensibilisant. Des études toxicologiques ont montré une tolérance aiguë élevée pour Omniscan 0,5 mmol/ml; la DL50 approximative était supérieure à 30 mmol/kg chez la souris. L’observation la plus fréquente après une dose unique élevée ou des doses multiples était une vacuolisation tubulaire proximale réversible, qui ne s’accompagnait pas de troubles de la fonction rénale. Après l'administration répétée de 5,0 mmol/kg, la majorité des rats mâles a présenté une baisse du poids des testicules, avec une dégénérescence des cellules géantes testiculaires et une réduction du nombre de spermatozoïdes matures. Omniscan 0,5 mmol/ml n’a pas eu d’effet sur la fertilité des femelles ni sur la reproduction chez le rat. Les études d’embryotoxicité menées sur le rat et le lapin à des dosages ne provoquant pas de symptôme toxique chez la mère n’ont pas montré d’effet tératogène non plus. Chez le lapin, mais pas chez le rat, des signes d’effets toxiques pour la mère et l’embryon ont été révélés en cas d’administration répétée de doses de 0,5 et de 1 mmol/kg/jour. Le Gadodiamidum n’a pas montré d’effet mutagène dans plusieurs systèmes de tests in vitro et in vivo.
Chez le rat, l’administration répétée de 20 doses de Gadodiamidum à la posologie utilisée en clinique n’a entraîné aucun signe d’inflammation ou de neurotoxicité, ni aucune altération ultrastructurelle dans les noyaux cérébelleux profonds (deep cerebellar nuclei, DCN) pendant une période allant jusqu’à un an. Des études de toxicité de doses répétées, ayant évalué le Gadodiamidum chez le rat et le primate non humain, n’ont révélé aucune neurotoxicité après l’administration de doses allant jusqu’à 0,25 mmol/kg/jour (chez le rat) et 1,25 mmol/kg/jour (chez le singe) pendant 28 jours.
La présence de gadolinium (Gd) dans le cerveau de la progéniture adulte de souris traitées par un agent de contraste à base de gadolinium (ACBG) pendant la gestation, ainsi que des anomalies dans une série de tests comportementaux ont été signalées. Un lien avec la présence de Gd ne peut pas être exclu.
Au cours d’une étude menée sur des rats adultes et jeunes, l’administration répétée de Gadodiamidum (correspondant à une dose 20 fois supérieure à la dose utilisée en clinique) n’a provoqué aucune anomalie histopathologique au niveau du cervelet, n’a pas influencé les paramètres de développement des jeunes et n’a pas révélé de différences significatives dans les tests comportementaux. Dans deux des tests comportementaux, des signes d’un possible effet anxiogène ont été observés. Chez les jeunes animaux traités par le Gadodiamidum, des lésions cutanées transitoires sont apparues; ces altérations n’ont pas touché les animaux adultes ou ceux traités par le gadotérate. Des résultats quantitatifs obtenus par spectrométrie de masse ont montré que les concentrations totales de gadolinium dans le cerveau, les os et la peau des rats après l’administration répétée de Gadodiamidum étaient significativement plus élevées qu’après l’administration de gadotérate.
Remarques particulièresIncompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments. Utiliser une seringue d’injection et une aiguille séparées.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Omniscan interfère avec les méthodes colorimétriques (complexométriques) fréquemment utilisées pour la détermination du calcium sérique, ainsi que d’autres électrolytes et du fer. Il est donc recommandé de ne pas employer de telles méthodes de laboratoire dans un délai de 12 à 24 heures suivant l’administration d’Omniscan. Dans le cas où des examens de laboratoire sont nécessaires, il est préférable d’avoir recours à d’autres méthodes, dans la mesure du possible.
Stabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25 °C).
Conserver le récipient dans son carton pour le protéger de la lumière.
Tenir hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Les restes de solution non utilisés doivent être éliminés.
Numéro d’autorisation52537 (Swissmedic)
PrésentationDestiné uniquement à la distribution à l’étranger.
Titulaire de l’autorisationGE Healthcare AG, Opfikon
Mise à jour de l’informationOctobre 2024
|