Indications/Possibilités d'emploiProduit radiothérapeutique
·Localisation scintigraphique de tumeurs dans des tissus dérivés de la crête neurale embryonnaire, p.ex. phéochromocytome, paragangliome, chémodectome, ganglioneurome.
·Objectivation et visualisation de neuroblastomes et surveillance de leur traitement.
·Définition de l'activité nécessaire pour le traitement par l'iobenguane (123I) lors decarcinoïdes ou de cancers médullaires de la thyroïde.
·Examens fonctionnels de la médullo-surrénale (hyperplasie), du myocarde, des glandes salivaires (innervation sympathique) et des poumons (fonction de l'endothélium)
Posologie/mode d’emploiAdultes:
La dose normale pour les adultes est de 80 – 200MBq lors des examens oncologiques. Des activités plus élevées peuvent s’avérer nécessaires.
La dose recommandée pour l’adulte est de 370 MBq lors de la visualisation de l’innervation sympathique du myocarde.
Patients âgés:
Aucun ajustement du schéma posologique n’est nécessaire pour les patients âgés.
Patients insuffisants rénaux:
Une évaluation soigneuse du rapport bénéfice-risque est nécessaire, car une augmentation de l’exposition aux radiations est possible chez ces patients.
Enfants de plus de 2 ans:
Pour les enfants de plus de 2 ans, l’activité peut être déterminée selon la recommandation du Paediatric Task Group de l’European Association of Nuclear Medicine (EANM, 2014) à l’aide du tableau suivant.
Gewicht [kg] Poids [kg]
|
Activity [MBq] Activité [MBq]
|
Gewicht [kg] Poids [kg]
|
Activity [MBq] Activité [MBq]
|
Gewicht [kg] Poids [kg]
|
Activity [MBq] Activité [MBq]
|
3
|
37
|
22
|
148
|
42
|
200
|
4
|
37
|
24
|
160
|
44
|
200
|
6
|
48
|
26
|
172
|
46
|
200
|
8
|
60
|
28
|
180
|
48
|
200
|
10
|
76
|
30
|
192
|
50
|
200
|
12
|
88
|
32
|
200
|
52-54
|
200
|
14
|
100
|
34
|
200
|
56-58
|
200
|
16
|
112
|
36
|
200
|
60-62
|
200
|
18
|
124
|
38
|
200
|
64-66
|
200
|
20
|
136
|
40
|
200
|
68
|
200
|
Mode d’emploie :
La scintigraphie est généralement faite 24 à 48 h après l'administration. L'administration est faite exclusivement par injection intraveineuse unique.
L'injection intraveineuse doit être faite lentement (30 secondes - 2 minutes) car une réaction de libération de la noradrénaline des granules de stockage induite par l'iobenguane (123I) pendant l'administration peut provoquer une crise hypertensive. Le patient doit donc être surveillé pendant l'administration de la préparation.
En raison d'une légère désiodation in vivo, la glande thyroïde doit être bloquée 1 jour avant l'administration et jusqu'à 5 jours après l'administration. L'administration de médicaments dont on peut supposer ou dont il est établi qu'ils réduisent l'absorption de l'iobenguane doit être interrompue avant l'examen pendant au moins 3 demi-vies biologiques (voir «Interactions»).
Exposition aux radiations
Selon les publications n° 80 de la CIPR, l’exposition moyenne aux radiations après administration intraveineuse d’iobenguane (123I) en présence d‘un bloc suffisant de la thyroïde est la suivante:
|
|
Dose de rayons absorbés en Gy/MBq) (m((mGy/MBq) (mGy/MBq)
|
|
Organe
|
Adultes
|
Enfants
|
|
|
|
15 ans
|
10 ans
|
5 ans
|
1 an
|
|
Glandes surrénales
|
17.0
|
22.0
|
32.0
|
45.0
|
71.0
|
|
Paroi vésicale
|
48.0
|
61.0
|
78.0
|
84.0
|
150.0
|
Surface des os
|
11.0
|
14.0
|
22.0
|
34.0
|
68.0
|
Seins
|
4.7
|
6.0
|
9.9
|
16.0
|
29.0
|
Poitrine
|
5.3
|
6.8
|
11.0
|
17.0
|
32.0
|
Vésicule biliaire
|
21.0
|
25.0
|
36.0
|
54.0
|
100.0
|
Système digestif
|
|
|
|
|
|
Paroi gastrique
|
8.4
|
11.0
|
19.0
|
30.0
|
56.0
|
Paroi de l'intestin grêle
|
8.4
|
11.0
|
18.0
|
28.0
|
51.0
|
Côlon
|
8.6
|
11.0
|
18.0
|
29.0
|
52.0
|
Paroi du côlon supérieur
|
9.1
|
12.0
|
20.0
|
33.0
|
58.0
|
Côlon inférieur
|
7.9
|
10.0
|
16.0
|
23.0
|
43.0
|
Cœur
|
18.0
|
24.0
|
36.0
|
55.0
|
97.0
|
Reins
|
14.0
|
17.0
|
25.0
|
36.0
|
61.0
|
Foie
|
67.0
|
87.0
|
130.0
|
180.0
|
330.0
|
Poumon
|
16.0
|
23.0
|
33.0
|
49.0
|
92.0
|
Muscles
|
6.6
|
8.4
|
13.0
|
20.0
|
37.0
|
Œsophage
|
6.8
|
8.8
|
13.0
|
21.0
|
37.0
|
Ovares Ovaires
|
8.2
|
11.0
|
16.0
|
25.0
|
46.0
|
Pancréas
|
13.0
|
17.0
|
26.0
|
42.0
|
74.0
|
Moelle osseuse rouge
|
6.4
|
7.9
|
12.0
|
18.0
|
32.0
|
Peau
|
4.2
|
5.1
|
8.2
|
13.0
|
25.0
|
Rate
|
20.0
|
28.0
|
43.0
|
66.0
|
120.0
|
Testicule
|
5.7
|
7.5
|
12.0
|
18.0
|
33.0
|
Thymus
|
6.8
|
8.8
|
13.0
|
21.0
|
37.0
|
Glande thyroïde
|
5.6
|
7.3
|
12.0
|
19.0
|
36.0
|
Utérus
|
10.0
|
13.0
|
20.0
|
29.0
|
53.0
|
Autre tissu
|
6.7
|
8.5
|
13.0
|
20.0
|
37.0
|
Dose effective (µSv) je MBq
|
13.0
|
17.0
|
26.0
|
37.0
|
68.0
|
La dose effective est de 2,6 mSv lors de l’administration de 200 MBq (indication oncologique) et de 4,8 mSv lors de l’administration de 370 MBq (indication cardiologique) (pour un adulte d’un poids de 70 kg respectivement). En cas d’altération de la fonction rénale, l’exposition des organes et la dose effective augmentent. Lors du calibrage, la pureté du radionucléide est d’au moins 99,9% et les impuretés les plus importantes des radionucléides (I-125 et Te-121) sont inférieures à 0,05%.
Contre-indications·Grossesse
·Allaitement
·Les nouveau-nés et spécialement les prématurés à cause de la teneur en alcool benzylique
·Hypersensibilité à l'un des composants
Mises en garde et précautionsProduit radiothérapeutiqueLes médicaments radioactifs doivent être manipulés avec une attention particulière, en respectant strictement les règles de radioprotection, de manière à limiter au maximum l’irradiation du patient et du personnel soignant.
Ce médicament contient de l’alcool benzylique (env. 10 mg/ml). L’alcool benzylique peut provoquer des réactions toxiques sévères chez l’enfant de moins de 3 ans.
Toute utilisation de produits radiopharmaceutiques chez les patients, repose exclusivement sur la compétence et la responsabilité du médecin spécialiste autorisé à pratiquer la médecine nucléaire. Un tel traitement n'est donc indiqué que lorsque son bénéfice compense le risque lié à l'exposition au rayonnement. Cette recommandation est notamment valable pour les enfants ou les adolescents, ainsi que pour les femmes allaitantes
Dans tous les cas, l'administration du produit doit s'accompagner de mesures de protection contre le rayonnement.
Toute dose administrée à un patient doit impérativement être mesurée à l'aide d'un activimètre avant l'administration et documentée.
Une évaluation soigneuse des bénéfices diagnostiques et des risques possibles de l'examen est indiquée chez les patients souffrant des maladies ou troubles fonctionnels suivants: hypertension, thyréotoxicose, glaucome à angle fermé, adénome prostatique avec accumulation d'urine résiduelle, tachycardie paroxystique, arythmie absolue à fréquence élevée, insuffisance rénale sévère, maladies coronariennes et cardiaques, modifications vasculaires athéroscléreuses, cœur pulmonaire, situation métabolique diabétique non équilibrée, hypercalcémie, hypokaliémie.
Avant l'administration, il faut veiller à avoir à portée de main tous les objets et médicaments nécessaires pour le traitement d'une éventuelle réaction anaphylactoïde.
InteractionsLa nifédipine, un antagoniste du calcium, peut provoquer une rétention prolongée d’iobenguane (123I) dans les vésicules de stockage adrénergiques.
Une réduction de l'accumulation d'iobenguane dans les vésicules de stockage adrénergiques peut être provoquée par les substances suivantes: réserpine, antidépresseurs tricycliques, sympathicomimétiques, labétalol, antagonistes calciques et cocaïne. On doit supposer que ces interactions ne concernent pas seulement l'accumulation physiologique, mais aussi celle dans les tumeurs. C'est pourquoi l'administration de ces médicaments doit être interrompue, selon la littérature, au moins 3 demi-vies biologiques ou une semaine avant l'administration du produit radiopharmaceutique pour assurer la qualité de l'examen, ne pas réduire sa pertinence diagnostique et éviter que l'on sous-estime la dose atteignable dans la tumeur lors du traitement. L'interruption est plus longue pour les préparations à libération prolongée.
Le recours à des rayons ionisants doit être justifié chez chaque patient par le bénéfice diagnostique attendu. L'activité administrée doit être définie de façon à ce que la dose d'irradiation soit aussi faible que possible tout en permettant d'atteindre les résultats diagnostiques ou thérapeutiques souhaités.
Grossesse, AllaitementFemmes en âge de procréer:
S’il s’avère nécessaire d’administrer un médicament radioactif à une femme en âge de procréer, il convient de rechercher la présence d’une grossesse. Par principe, toute femme n’ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte. D’autres méthodes d’examen ne faisant pas appel aux rayons ionisants doivent être envisagées.
Grossesse:
L'administration de méta-iodobenzylguanidine (123I) est absolument contre-indiquée pendant la grossesse.
Une grossesse doit être exclue avec certitude avant l'administration.
Allaitement:
en raison du risque inconnu pour le nourrisson, la préparation ne doit pas être utilisée pendant la période d'allaitement. Chez une mère qui allaite, on vérifiera avant un examen avec la méta-iodobenzylguanidine (123I) si cet examen ne peut pas être repoussé à une date postérieure au sevrage de l'enfant. Si un examen avec la méta-iodobenzylguanidine (123I) est jugé absolument nécessaire pendant la période d'allaitement, l'allaitement doit être interrompu. L'activité présente dans le lait maternel doit être mesurée et le lait doit être jeté jusqu'à ce que l'on ne mesure plus de radioactivité augmentée. D'autres méthodes d'examen qui n'utilisent pas de rayons ionisants doivent être envisagées.
Effet sur l'aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesL'effet sur la capacité de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines n'a pas été étudié.
Effets indésirablesLes fréquences mentionnées sont définies selon la convention suivante :
Très fréquent (³1/10) ; fréquent (³1/100 à <1/10) ; peu fréquent (³1/1.000 à <1/100) ; rare (³1/10.000 à <1/1,000) ; très rare (<1/10.000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes MedDRA
|
Effets indésirables
|
Affections cardiaques Fréquence inconnue
|
Palpitations
|
Affections congénitales, familiales et génétiques Fréquence inconnue
|
Anomalies héréditaires
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquence inconnue
|
Détresse respiratoire
|
Affections gastrointestinales Fréquence inconnue
|
Douleurs abdominales
|
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes) Fréquence inconnue
|
Cancer
|
Affections vasculaires Fréquence inconnue
|
Élévation passagère de la pression artérielle
|
Troubles généraux et anomalies au site d’administration Fréquence inconnue
|
Sensation de chaleur
|
Affections du système immunitaire Fréquence inconnue
|
Rougeur faciale, urticaire, vertiges, frissons, réactions d’hypersensibilité
|
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageLors de la survenue d'effets d'un surdosage éventuel, ce sont ceux qui résultent de la libération d'adrénaline qui jouent le rôle le plus important. Les effets de l'adrénaline sont généralement de courte durée. Il faut éventuellement prendre des mesures pour baisser la tension artérielle, p.ex. en injectant un alphabloquant d'action rapide (phentolamine), puis en administrant un bêtabloquant (propranolol). À part cela, l'exposition au rayonnement consécutive à l'administration accidentelle d'une activité excessive doit être réduite par une diurèse forcée.
L’iobenguane étant éliminé par voie rénale, une exposition trop élevée aux radiations doit être réduite par diurèse forcée et des mictions les plus fréquentes possibles. Vu les propriétés de l’iode-123 (radioisotope) ainsi que la faible quantité d’iobenguane, un surdosage est improbable.
Propriétés/EffetsCode ATC
V09IX01
Propriétés physiques
L'iode-123 est produit par cyclotron et présente une demi-vie physique de 13,2 heures. Il se désintègre en 123ITe en acceptant un électron, avec émission de quanta gamma avec une énergie de 159 keV [83,4 %], 440 keV [0,4 %] et 529 keV [11,4 %]
Pharmacodynamie
L'iobenguane est un analogue du neurotransmetteur noradrénaline et, en même temps, de l'anti-sympathicotonique guanéthidine. Il est capté et stocké, comme la noradrénaline, surtout dans les granules chromaffines des neurones post-ganglionnaires du système nerveux sympathique et dans la médullosurrénale. Les inhibiteurs du mécanisme de captation des catécholamines (p.ex. réserpine, antidépresseurs tricycliques) peuvent réduire cette captation. Le mécanisme de captation dans les tissus adrénergiques normaux et transformés dépend d'un mécanisme de transport actif.
PharmacocinétiqueAprès l'administration i.v., l'iobenguane est transporté dans la circulation surtout sous forme liée à des cellules (érythrocytes, thrombocytes).
Absorption, Distribution, Métabolisme
Pendant la première minute suivant l'administration, on observe une filtration rénale rapide qui baisse ensuite au bout de quelques minutes. L'accumulation dans le foie et le cœur est également rapide pendant les 5 premières minutes, après quoi elle reste constante jusqu'à 30 minutes environ. À partir d'environ 4 h après l'injection, on observe les concentrations physiologiques les plus élevées dans le foie et de plus faibles concentrations dans le myocarde, la rate et les glandes salivaires ainsi que, de façon transitoire, dans les segments moyens et inférieurs du poumon. La visualisation du côlon varie énormément. Les demi-vies dans les différents organes présentent de très grandes différences interindividuelles. Les valeurs moyennes étaient de 38,8 ± 11 h dans le sang, de 50,7 ± 17 h dans le foie et de 55,1 ± 23 h dans le tissu conjonctif. Chez l'enfant, on a trouvé des demi-vies hépatiques de 8 à 145 h. Pour l'accumulation dans le myocarde, on a constaté une corrélation négative avec le stockage dans les tumeurs et métastases présentant un métabolisme des catécholamines.
Elimination
L'élimination est essentiellement rénale. Seuls 5 à 15 % de la dose administrée sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines. 11 à 26 % de la dose injectée sont éliminés par voie rénale en l'espace de 3 h. L'élimination rénale est en moyenne de 55 % au bout de 24 h et d'environ 70 à 90 % 4 à 6 jours après l'injection. Environ 1 à 4 % sont éliminés par voie intestinale. La captation dans la médullosurrénale normale peut parfois être visualisée par iobenguane (123I). Les médullosurrénales hyperplasiques présentent cependant une captation élevée.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients insuffisants rénaux
En cas d’altération de la fonction rénale, l’exposition des organes et la dose effective peuvent augmenter.
Données précliniquesToxicité aiguë et sub-chronique
Dans des expérimentations animales (rats), la DL50 de l'iobenguane non marqué était de 24,3 mg/kg. Le décès des animaux s'est généralement produit pendant l'injection ou peu après celle-ci La quantité maximale de méta-iodobenzylguanidine lors d'une administration de 185 MBq d'iobenguane (123I) est d'environ 0,4 mg, soit au moins 4250 fois plus faible. Une administration i.v. répétée chez des rats et des chiens a provoqué des problèmes respiratoires, une montée de tension et des anomalies des battements de cœur et du pouls.
Toxicité pour la reproduction et tératogénicitéOn ne dispose pas encore d'études sur l'embryotoxicité de l'iobenguane (123I) ou sur son passage dans le lait maternel.
Carcinogénicité et mutagénicité
Un potentiel mutagène de la guanéthidine a été décrit dans la littérature. En raison de l'exposition aux radiations due à l'iobenguane (123I), il est impossible d'exclure entièrement des effets mutagènes. On ne dispose pas d'études de carcinogénicité à ce jour.
Remarques particulièresIncompatibilités
Il n'existe pas d'études à ce sujet. Aucun autre médicament ne doit être mélangé à AdreView, iobenguane (123I).
Stabilité
36 heures après le calibrage. Respecter la date limite d'utilisation.
Après le premier prélèvement, conserver le médicament à 2-8 °C et l’utiliser dans un délai d’une journée de travail.
Remarques particulières concernant le stockage
Le médicament doit être conservé à des températures ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Dispositions légales
L’administration de substances radioactives chez l’être humain est réglementée par l’«Ordonnance sur la radioprotection» (dans la version en vigueur).
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être prescrits, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans les institutions agréées. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination nécessitent une autorisation préalable de l’Office de la santé publique. Lors de l’administration de substances radioactives et de l’élimination des déchets radioactifs provenant de leur utilisation, toutes les précautions décrites dans ladite ordonnance doivent être respectées, afin de limiter au maximum l’exposition aux radiations du patient et du personnel soignant. Les solutions non utilisées ainsi que le matériel contaminé lors de leur utilisation doivent être stockés dans un local prévu à cet effet, jusqu'à décroissance de la radioactivité au seuil toléré pour le radioisotope concerné.
Tout médicament non utilisé ou tout déchet doit être éliminé conformément aux dispositions en vigueur.
Numéro d’autorisation52538 Swissmedic (A)
Présentation
37 MBq (A)
|
|
148 MBq (A)
|
|
259 MBq (A)
|
|
370 MBq (A)
|
|
481 MBq (A)
|
74 MBq (A)
|
|
185 MBq (A)
|
|
296 MBq (A)
|
|
407 MBq (A)
|
|
|
111 MBq (A)
|
|
222 MBq (A)
|
|
333 MBq (A)
|
|
444 MBq (A)
|
|
|
Titulaire de l’autorisationmedeo SA, 5040 SchöftlandMise à jour de l’informationMai 2016
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