PharmacocinétiqueLa libération de buséréline à partir de l’implant est contrôlée par la dégradation de la matrice polymérique. La libération maximale de buséréline a lieu le premier jour de son implantation. 4 heures après une implantation de 6,3 mg, on mesure des valeurs médianes pour les concentrations sériques maximales de 7,1–11,1 ng/ml. La concentration s’abaisse dans la huitième semaine après l’implantation à des valeurs comprises entre 0,3 et 0,4 ng/ml. Les courbes de concentration individuelles mettent fréquemment en évidence un deuxième pic, correspondant vraisemblablement à un gonflement du polymère, et partant à une modification des caractéristiques de diffusion et de dégradation.
Le médian de l’AUC (area under the curve) comporte environ 70 ng× jour/ml. La durée de persistance moyenne est de 12,5–19,8 jours et la demi-vie terminale escomptée est de 20–40 jours.
La demi-vie sérique après une injection s.c. ou i.v. s’élève à environ 80 min. La dégradation de la buséréline en métabolites inactifs (fractions peptidiques) à lieu essentiellement au niveau du foie et des reins.
La valeur médiane de l’excrétion rénale s’abaisse de 156–205 µg/g de créatinine (premier jour lors de l’application renouvelée) à 2,4–8,0 µg/g de créatinine (8 semaines après l’implantation).
La buséréline contenue dans un implant de 6,3 mg est excrétée à 83,5–87,7% dans l’urine en l’espace de 56 jours.
Après l’implantation (6,3 mg) la valeur moyenne de l’AUC est de 78,2 ng × jour/ml, équivalent à 11,9 ng × jour/ml par mg. L’AUC correspondante après une injection i.v. de 0,5 mg comporte 23,8 ng × jour/ml par mg. La biodisponibilité absolue est estimée sur ces bases à environ 50%. Il faut indiquer toutefois que cette valeur correspond à une évaluation grossière, en raison de la variabilité du l’AUC et des différences individuelles.
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