InteractionsLes substances ci-dessous sont connues pour pouvoir prolonger ou réduire l’accumulation d’iobenguane (123I) dans les vésicules de stockage adrénergiques ou sont suspectées d’entraîner un tel effet:
l’antagoniste calcique nifédipine peut entraîner une augmentation de l’accumulation d’iobenguane (123I). La réserpine, les antagonistes calciques (nifédipine, diltiazem, vérapamil), les antidépresseurs tricycliques (amitriptyline et dérivés tels que la doxépine, l’amoxépine; l’imipramine et les dérivés), les sympathicomimétiques (par exemple, également ceux contenus dans les gouttes nasales, tels que la phényléphrine, l’éphédrine, la phénylpropanolamine), les phénothiazines et la cocaïne peuvent diminuer l’accumulation d’iobenguane (123I). Une diminution de l’accumulation d’iobenguane (123I) lors d'un traitement par le métoprolol, lors d’un traitement par d’autres antihypertenseurs bloquant les neurones sympathiques post-ganglionnaires (par exemple, la guanéthidine) et lors de l’administration des antidépresseurs maprotiline et trazodone n’a pas été établie, mais elle est également attendue. On doit supposer que ces interactions, réalisées en cas de stockage physiologique, peuvent être renforcées dans les tissus tumoraux malins. Si cela est acceptable médicalement, ces substances doivent être arrêtées environ 1 semaine (en général quatre demi-vies biologiques) avant l'examen avec l'iobenguane (123I) afin de ne pas affecter la qualité de l'examen et donc la pertinence diagnostique et de ne pas sous-estimer la dose tumorale pouvant être atteinte lors de la planification du traitement.
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