CompositionPrincipes actifs
Mesalazinum (acide 5-aminosalicylique = 5-ASA)
Excipients
Lactosum (76.4 mg, resp. 152.8 mg), Carboxymethylamylum natricum A (corresp. Natrium max. 0.768 mg, resp. 1.537 mg), Talcum, Povidonum K25, Magnesii stearas, Triethylis citras, Acidi methacrylici et Methacryclatis polymerisatum (1:2), Ferrum oxydatum flavum et rubrum (E 172), Macrogolum 6000
Indications/Possibilités d’emploiTraitement des poussées aiguës et prévention des récidives de colite ulcéreuse (colite, recto-sigmoïdite et proctite).
Posologie/Mode d’emploiColite ulcéreuse (colite, recto-sigmoïdite et proctite).
Adultes
Instauration du traitement
Poussées aiguës: 1 comprimé gastro-résistant Yaldigo à 800 mg matin, midi et soir.
Dans les tableaux cliniques particulièrement sévères et dans les cas de résistance au traitement, la dose journalière peut être portée à 6 comprimés gastro-résistants à 800 mg.
Traitement d’entretien
Prévention des récidives: un traitement au long cours est indiqué pendant l’intervalle asymptomatique pour prévenir les récidives, soit 1 comprimé gastro-résistant Yaldigo à 400 mg matin, midi et soir.
Le traitement au long cours par Yaldigo doit être suivi scrupuleusement également pendant la phase de prévention des récidives.
Patients âgés
La posologie indiquée pour les adultes peut être administrée, sauf en cas d’altération de la fonction hépatique ou rénale sévère (voir «Mises en garde et précautions»). Aucune étude n’a été effectuée auprès de patients âgés.
Enfants et adolescents
L’utilisation et la sécurité de ce médicament n’ont pas été suffisamment étudiées chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans.
Mode d’administration
Les comprimés gastro-résistants sont destinés au traitement oral et doivent être avalés entiers. Ils ne doivent en aucun cas être mâchés, divisés ou écrasés et se prennent si possible avant un repas, avec un verre de liquide.
Si une ou plusieurs doses ont été oubliées, le patient doit prendre la dose suivante comme à l’ordinaire.
Contre-indicationsHypersensibilité à la mésalazine ou à l’un des excipients selon la composition.
Allergie connue aux salicylates.
Troubles sévères de la fonction hépatique.
Troubles sévères de la fonction rénale (DFG <30 ml/min/1.73 m2).
Enfants de moins de 2 ans.
Mises en garde et précautionsDes analyses de sang (numération différentielle, paramètres de la fonction hépatique tels qu’ALAT et ASAT, créatinine sérique) et analyses d’urine (bandelettes) doivent être effectuées avant et pendant le traitement selon l’appréciation du médecin. À titre d’orientation, on recommande des contrôles de suivi 14 jours après le début du traitement ainsi qu’à intervalles de 4 semaines pendant les 12 semaines suivantes. Si les résultats sont normaux, il est recommandé de réaliser des examens de contrôle tous les 3 mois. L’apparition de signes pathologiques supplémentaires exige un examen de contrôle immédiat.
Troubles de la fonction rénale
La prudence est recommandée chez les patients présentant une élévation de l’urémie ou de la protéinurie. La possibilité d’une lésion rénale induite par la mésalazine doit être prise en considération chez les patients développant des troubles de la fonction rénale pendant le traitement.
En cas de survenue de troubles de la fonction rénale, le traitement par Yaldigo doit aussitôt être arrêté et les patients doivent immédiatement consulter un médecin.
Néphrolithiase
Des cas de néphrolithiase ont été signalés à la suite de l’utilisation de la mésalazine, notamment des calculs avec une teneur en mésalazine atteignant 100%. Il est recommandé d’assurer un apport liquidien suffisant pendant le traitement.
Décoloration de l'urine
La mésalazine peut produire une coloration rouge-brun de l'urine après un contact avec de l'eau de Javel à base d’'hypochlorite de sodium (par exemple, certains produits pour nettoyer les toilettes avec de l'hypochlorite de sodium contenu dans certains agents de blanchiment).
Dyscrasie sanguine
De rares cas de dyscrasie sévère ont été rapportés. En cas de suspicion ou de présence d’une dyscrasie (hémorragies inexpliquées, hématomes, purpura, anémie, fièvre persistante ou maux de gorge), le traitement par Yaldigo doit aussitôt être arrêté et les patients doivent immédiatement consulter un médecin.
Troubles de la fonction hépatique
Des rapports font état d’élévations des enzymes hépatiques chez les patients ayant été traités par des produits contenant de la mésalazine. La prudence est de mise lors de l’administration de Yaldigo à des patients présentant des troubles de la fonction hépatique.
Réactions d’hypersensibilité cardiaque
Des réactions d’hypersensibilité cardiaque (myocardite et péricardite) induites par la mésalazine ont rarement été rapportées avec Yaldigo. Yaldigo ne doit pas être administré en cas d’antécédents connus d’hypersensibilité cardiaque à la mésalazine. La prudence est de mise chez les patients ayant présenté par le passé une myocardite ou une péricardite d’origine allergique, quelle qu’en soit la cause.
Pneumopathie
Les patients souffrant d’une affection pulmonaire – en particulier les patients asthmatiques – doivent être suivis avec une attention particulière pendant le traitement par Yaldigo.
Hypersensibilité aux produits contenant de la sulfasalazine
En cas d’hypersensibilité connue à la sulfasalazine, le traitement par Yaldigo ne doit être instauré que sous surveillance médicale attentive. En cas de réactions d’intolérance aiguës, p. ex. crampes, douleurs abdominales, fièvre, fortes céphalées ou éruption cutanée, le traitement doit être interrompu immédiatement.
Ulcères gastro-intestinaux
Théoriquement, le traitement doit être instauré avec prudence en cas de diagnostic d’ulcères gastro-intestinaux.
Réactions indésirables cutanées graves
Des réactions indésirables cutanées graves (Severe cutaneous adverse reactions, SCAR), dont une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été signalées dans le cadre de traitements par la mésalazine.
La mésalazine devrait être arrêtée dès la première apparition de signes et symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, des lésions des muqueuses ou tout autre signe d’hypersensibilité.
Intolérance aux hydrates de carbone
Les patients atteints d’une intolérance au galactose, une maladie héréditaire grave, d’un déficit total en lactase ou d’un syndrome de malabsorption du glucosegalactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Excipients revêtant un intérêt particulier
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par unité de prise, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».
Comprimés dans les selles
Dans un nombre limité de cas, la présence de comprimés entiers dans les selles a été rapportée. Dans certains cas, ces comprimés apparemment intacts pourraient être des enveloppes en grande partie vides de l’enrobage des comprimés. Le patient doit consulter son médecin s’il observe à plusieurs reprises des comprimés dans ses selles.
Patients âgés
Il est recommandé de n’administrer Yaldigo aux patients âgés que si leur fonction rénale et hépatique est normale et, d’une manière générale, de prendre toutes les précautions nécessaires (voir «Contre-indications»).
Enfants et adolescents
La sécurité et l’efficacité de Yaldigo n’ont pas été suffisamment étudiées chez l’enfant et l’adolescent (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
InteractionsDes rapports isolés font état d’une modification vraisemblable de la coagulation sanguine (IRN) après la co-administration de coumarines (phenprocoumone, warfarine).
La mésalazine peut amplifier les effets myélosuppresseurs de l’azathioprine, de la 6-mercaptopurine ou de la thioguanine. Des infections menaçant le pronostic vital peuvent survenir. Les patients doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes d’infection et de myélosuppression. Des contrôles de l’hémogramme, notamment des leucocytes, des thrombocytes et des lymphocytes sont indiqués, particulièrement au début de ce genre de traitement associé, ainsi qu’à intervalles réguliers (toutes les semaines).
Si le taux de leucocytes est stable au bout d’un mois, il semble adéquat de réaliser des examens de sang tous les mois pendant les trois mois suivants, puis tous les trois mois.
Mis à part des études d’interactions avec des antimétabolites puriques chez l’adulte et l’enfant, aucune autre étude d’interaction n’a été réalisée chez l’adulte ou l’enfant.
Grossesse, AllaitementGrossesse
Il n’existe pas de données suffisantes concernant l’emploi de Yaldigo chez la femme enceinte. Les observations concernant un nombre limité de femmes enceintes exposées à la mésalazine (627) n’ont cependant révélé aucun effet nuisible sur la grossesse ou la santé du fœtus/nouveau-né. On ne dispose pas d’autres données épidémiologiques pertinentes jusqu’à présent. Dans un cas isolé, l’utilisation au long cours de fortes doses de mésalazine (2 à 4 g par voie orale) pendant la grossesse a été associée à une défaillance rénale du nouveau-né.
Les expérimentations animales avec administration orale de mésalazine ne révèlent pas de toxicité directe ou indirecte ayant une incidence sur la grossesse, le développement embryo-fœtal, l’accouchement ou le développement postnatal. Yaldigo doit être utilisé pendant la grossesse uniquement si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel.
Allaitement
De faibles concentrations de mésalazine et de son métabolite Nacétyl ont été retrouvées dans le lait maternel humain. La significativité clinique est inconnue. Jusqu’à présent, l’expérience concernant l’utilisation chez la femme allaitante est limitée. On ne peut cependant pas exclure la possibilité de réactions d’hypersensibilité telles que des diarrhées chez le nourrisson. Yaldigo doit donc être utilisé pendant l’allaitement uniquement si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel. L’allaitement doit être arrêté si le nourrisson développe des diarrhées.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesAucune étude correspondante n’a été effectuée. Aucun effet pertinent n’est attendu.
Effets indésirablesa) Récapitulatif du profil d’innocuité
Des réactions allergiques affectant le cœur, les poumons, le foie, les reins, le pancréas, la peau et les tissus sous-cutanés ont été rapportées.
Chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la sulfasalazine, le traitement doit être immédiatement arrêté en cas de survenue de symptômes aigus d’une intolérance, tels que crampes, douleurs abdominales, fièvre, fortes céphalées ou exanthème.
Des réactions indésirables cutanées graves (SCAR), dont une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été signalées dans le cadre de traitements par la mésalazine (voir «Mises en garde»).
b) Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les fréquences suivantes ont été utilisées lors de l’évaluation des effets indésirables:
Très fréquents: ≥1/10, fréquents: ≥1/100 à <1/10, occasionnels: ≥1/1000 à <1/100, rares: ≥1/10 000 à <1/1000, très rares: <1/10 000, fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des informations disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Occasionnels: éosinophilie (dans le cadre d’une réaction allergique).
Très rares: anomalies de l’hémogramme (anémie aplasique, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, leucopénie, thrombopénie, dyscrasie sanguine).
Affections du système immunitaire
Très rares: réactions d’hypersensibilité telles qu’exanthème allergique, fièvre d’origine médicamenteuse, syndrome lupique, pancolite.
Affections du système nerveux
Très fréquents: céphalées.
Fréquents: vertiges.
Occasionnels: paresthésie.
Très rares: neuropathie périphérique.
Affections cardiaques
Rares: myocardite, péricardite.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très rares: réactions allergiques et fibroses pulmonaires (y compris dyspnée, toux, bronchospasme, alvéolite, éosinophilie pulmonaire, infiltration des poumons, pneumonite), pneumonie interstitielle, pneumonie à éosinophiles, pneumopathie.
Fréquence inconnue: pleurésie.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: vomissements, nausées, dyspepsie, douleurs abdominales, diarrhée.
Occasionnels: flatulences.
Très rares: pancréatite aiguë.
Affections hépatobiliaires
Très rares: anomalies des paramètres de la fonction hépatique (élévation des transaminases et des paramètres de cholestase), hépatite, hépatite cholestatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: exanthème.
Occasionnels: urticaire, prurit.
Rares: Photosensibilité. Des réactions plus sévères ont été signalées chez des patients ayant des affections cutanées préexistantes telles qu’une dermatite atopique et un eczéma atopique.
Très rares: alopécie.
Fréquence inconnue: Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), nécrolyse épidermique toxique (NET).
Affections musculosquelettiques et systémiques
Fréquents: arthralgie.
Occasionnels: myalgie.
Fréquence inconnue: syndrome pseudo-lupique dont les symptômes prédominants sont la péricardite et la pleuro-péricardite et l’éruption cutanée.
Affections du rein et des voies urinaires
Très rares: trouble de la fonction rénale, y compris néphrite interstitielle aiguë et chronique et insuffisance rénale, syndrome néphrotique, défaillance rénale éventuellement réversible si le traitement est interrompu rapidement.
Fréquence inconnue: néphrolithiase*
*Pour de plus amples informations, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rares: oligospermie (réversible).
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquents: fièvre.
Occasionnels: douleurs thoraciques.
Fréquence inconnue: intolérance à la mésalazine, avec taux accru de protéine C-réactive et/ou exacerbation de la maladie.
Investigations
Fréquence inconnue: taux sanguins accrus de créatinine, perte de poids, réduction de la clairance de la créatinine, élévation de l’amylase, augmentation de la vitesse de sédimentation des hématies, taux accru de lipase, taux accru d’azote uréique sanguin (BUN).
c) Description d’effets indésirables spécifiques
Un taux indéterminé des effets indésirables susmentionnés est probablement dû plutôt à l’affection inflammatoire chronique de l’intestin sous-jacente qu’au traitement par Yaldigo. Cela vaut particulièrement pour les effets indésirables gastro-intestinaux et l’arthralgie.
Chez les patients développant un trouble de la fonction rénale au cours du traitement, il faut penser à une néphrotoxicité induite par la mésalazine, susceptible d’être réversible à l’arrêt du traitement.
Les patients doivent être étroitement surveillés afin de prévenir une dyscrasie secondaire au développement d’une myélodépression.
L’administration concomitante d’azathioprine, de 6-MP ou de thioguanine peut renforcer l’effet myélosuppresseur et provoquer ainsi une leucopénie.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageIl existe peu de données concernant le surdosage (p. ex. tentative de suicide avec une forte dose orale de mésalazine). Elles ne suggèrent aucune toxicité rénale ou hépatique. On ne connaît pas d’antidote spécifique. Il convient de procéder à un traitement symptomatique et de soutien.
Propriétés/EffetsCode ATC
A07EC02
Mécanisme d’action
Yaldigo contient de la mésalazine (acide 5-aminosalicylique), un principe actif doté de propriétés anti-inflammatoires dont le mécanisme d’action n’est pas complètement élucidé. Il en résulte une réduction des processus pro-inflammatoires dans la muqueuse intestinale enflammée.
Pharmacodynamique
La mésalazine inhibe la migration des macrophages intestinaux stimulée par les LTB4. En raison de la migration limitée des macrophages dans les zones enflammées, la mésalazine peut réduire l’inflammation intestinale. La production de leucotriènes pro-inflammatoires (LTB4, 5-HETE) est ainsi inhibée dans les macrophages de la paroi intestinale. L’activation du récepteur PPAR-γ provoquée par la mésalazine a récemment été montrée et celle-ci s’oppose à une activation nucléaire de réactions inflammatoires de l’intestin.
Efficacité clinique
Le traitement aigu de la colite ulcéreuse a été étudié chez 529 patients présentant des symptômes modérés à moyennement sévères. Parmi les 6 études contrôlées, deux étaient contrôlées contre placebo, quatre étaient contrôlées contre produit de référence ou ont servi à la détermination de la dose. La durée du traitement variait entre 4 et 6 semaines. Les patients présentaient tous une affection détectée par sigmoïdoscopie. La réponse au traitement a été contrôlée par des examens cliniques, des contrôles effectués par les patients eux-mêmes ainsi que des observations cliniques (évaluations sigmoïdoscopiques) journaliers ou à plusieurs semaines d’intervalle. Les deux études contrôlées contre placebo ont obtenu un résultat statistiquement significatif en faveur de la mésalazine.
La prévention des récidives de colite ulcéreuse a été étudiée chez 503 patients. Parmi les 4 études contrôlées, une était contrôlée contre placebo et 3 étaient contrôlées contre produit de référence. La durée du traitement variait entre 4 et 11 mois. Le critère d’évaluation principal était l’apparition d’une récidive visible au contrôle sigmoïdoscopique. L’étude contrôlée contre placebo a obtenu un résultat statistiquement significatif en faveur de la mésalazine.
PharmacocinétiqueAbsorption
Après administration orale de mésalazine (Yaldigo), le principe actif atteint sous forme inchangée l’iléon terminal. Le principe actif est libéré à partir d’un pH >7. L’absorption a été étudiée dans des conditions à l’état d’équilibre chez 38 sujets sains ainsi que chez 14 patients présentant une colite ulcéreuse en rémission. L’absorption moyenne (élimination cumulative dans les urines) est de 26%. La mésalazine est liée à raison de 40% aux protéines plasmatiques, la Nacétylmésalazine à raison de 80%.
Distribution
Aucune étude de distribution n’a été effectuée.
Métabolisme
Dès son passage dans la muqueuse intestinale, la mésalazine est métabolisée en Nacétylmésalazine de façon présystémique. Une partie de la mésalazine libre est N-acétylée dans le foie ainsi que par des bactéries intestinales.
Élimination
La mésalazine ainsi que la Nacétylmésalazine sont éliminées principalement par les fèces. L’élimination rénale se fait principalement sous forme de Nacétylmésalazine et se limite à la fraction absorbée, ce qui correspond à environ 26% de la dose orale administrée.
Cinétique pour certains groupes de patients
La cinétique pour certains groupes de patients (p. ex. insuffisance hépatique ou rénale, polymorphismes génétiques) n’a pas été étudiée.
Données précliniquesPour la mésalazine, aucune mutagénicité ou activité clastogène n’a été constatée lors du test d’Ames ni aucune cancérogénicité lors de l’expérimentation animale. Dans le cadre d’une étude sur la moelle osseuse de la souris, aucune induction de micronoyaux n’a été détectée. Dans les lymphocytes humains, on n’a décelé ni induction de micronoyaux ni échange de chromatides sœurs pour le métabolite principal Nacétylmésalazine. Aucun indice d’une augmentation du risque tératogène n’a été détecté dans des études menées sur le rat (360 mg/kg) ou le lapin (480 mg/kg). La mésalazine n’a pas modifié la fertilité des rats des deux sexes. Les résultats d’études sur la reproduction réalisées sur des animaux femelles n’ont fourni aucun indice négatif sur la fertilité, la gestation, le travail, la mise-bas, la lactation ou la viabilité.
Remarques particulièresStabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver hors de portée des enfants.
Ne pas conserver au-dessus de 25°C et conserver le récipient dans l’emballage d’origine pour le protéger de l’humidité.
Numéro d’autorisation53108 (Swissmedic).
PrésentationYaldigo cpr gastro-résistants 400 mg: 100. (B)
Yaldigo cpr gastrorésistants 800 mg: 90. (B)
Titulaire de l’autorisationTillotts Pharma AG, 4310 Rheinfelden, Suisse.
Mise à jour de l’informationAoût 2023
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