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Information professionnelle sur YALDIGO® Suppositoires:Tillotts Pharma AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Mesalazinum (acide 5-aminosalicylique = 5-ASA).
Excipients
Graisses solides.

Indications/Possibilités d’emploi

Yaldigo suppositoires 500 mg
Traitement des poussées aiguës de proctite ulcéreuse (jusqu’à 20 cm de l’anus).
Peut également être utilisé pour le traitement des poussées aiguës ou la prévention des récidives de colite ulcéreuse dans la zone recto-sigmoïdienne ou en cas de complications inflammatoires douloureuses des hémorroïdes comme anite, cryptite, papillite anale et rhagades.
Yaldigo suppositoires 1 g
Traitement des poussées aiguës dans les cas légers à modérés de colite ulcéreuse au niveau du rectum (Proctitis ulcerosa).

Posologie/Mode d’emploi

Colite ulcéreuse (recto-sigmoïdite et proctite).
Adultes
Instauration du traitement
Poussées aiguës: 1 supp. Yaldigo 500 mg 3x par jour (matin, midi et soir) ou 1 supp. Yaldigo 1 g par jour. Le supp. Yaldigo 1 g devrait être introduit de préférence avant le coucher.
Traitement d’entretien
Prévention des récidives: un traitement au long cours est indiqué pendant l’intervalle asymptomatique pour prévenir les récidives, 1 supp. Yaldigo 500 mg 2x par jour (matin et soir).
Le traitement au long cours par Yaldigo doit être suivi scrupuleusement également dans la phase de prévention des récidives.
Si une ou plusieurs doses ont été oubliées, le patient doit prendre la dose suivante comme à l’ordinaire.
Complications inflammatoires douloureuses des hémorroïdes
1 supp. Yaldigo 500 mg matin et soir pendant la phase aiguë. Une fois les symptômes aigus disparus, continuer les suppositoires pendant au moins 1 semaine.
Patients âgés
La posologie indiquée pour les adultes peut être administrée, sauf en cas d’altération de la fonction hépatique et rénale sévère (voir «Mises en garde et précautions»). Aucune étude n’a été effectuée auprès de patients âgés.
Enfants et adolescents
L’utilisation et la sécurité de ce médicament n’ont pas été suffisamment étudiées chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Mode d’administration
Introduire le suppositoire profondément dans l’anus après une défécation.
Yaldigo 1 g devrait être introduit de préférence avant le coucher.
Durée du traitement
Le médecin détermine la durée du traitement.

Contre-indications

Hypersensibilité à la mésalazine ou à l’un des excipients selon la composition.
Allergie connue aux salicylates.
Troubles sévères de la fonction hépatique.
Troubles sévères de la fonction rénale (DFG <30 ml/min/1,73 m2).
Enfants de moins de 2 ans.

Mises en garde et précautions

Des analyses de sang (numération différentielle, paramètres de la fonction hépatique tels qu’ALAT et ASAT, créatinine sérique) et des analyses d’urine (bandelettes) doivent être effectuées avant et pendant le traitement selon l’appréciation du médecin. À titre d’orientation, on recommande des contrôles de suivi 14 jours après le début du traitement ainsi qu’à intervalles de 4 semaines pendant les 12 semaines suivantes. Si les résultats sont normaux, il est recommandé de réaliser des examens de contrôle tous les 3 mois. L’apparition de signes pathologiques supplémentaires exige un examen de contrôle immédiat.
Troubles de la fonction rénale
La prudence est de mise chez les patients présentant une élévation de l’urémie ou de la protéinurie. La possibilité d’une lésion rénale induite par la mésalazine doit être prise en considération chez les patients développant des troubles de la fonction rénale pendant le traitement.
En cas de survenue de troubles de la fonction rénale, le traitement par Yaldigo doit aussitôt être arrêté et les patients doivent immédiatement consulter un médecin.
Néphrolithiase
Des cas de néphrolithiase ont été signalés à la suite de l’utilisation de la mésalazine, notamment des calculs avec une teneur en mésalazine atteignant 100%. Il est recommandé d’assurer un apport liquidien suffisant pendant le traitement.
Décoloration de l'urine
La mésalazine peut produire une coloration rouge-brun de l'urine après un contact avec de l'eau de Javel à base d’'hypochlorite de sodium (par exemple, certains produits pour nettoyer les toilettes avec de l'hypochlorite de sodium contenu dans certains agents de blanchiment).
Dyscrasie sanguine
De rares cas de dyscrasie sévère ont été rapportés. En cas de suspicion ou de présence d’une dyscrasie (hémorragies inexpliquées, hématomes, purpura, anémie, fièvre persistante ou maux de gorge), le traitement par Yaldigo doit aussitôt être arrêté et les patients doivent immédiatement consulter un médecin.
Troubles de la fonction hépatique
Des rapports font état d’élévations des enzymes hépatiques chez les patients ayant été traités par des produits contenant de la mésalazine. La prudence est de mise lors de l’administration de Yaldigo à des patients présentant des troubles de la fonction hépatique.
Réactions dhypersensibilité cardiaque
Des réactions d’hypersensibilité cardiaque (myocardite et péricardite) induites par la mésalazine ont rarement été rapportées avec Yaldigo. Yaldigo ne doit pas être administré en cas d’antécédents connus d’hypersensibilité cardiaque induite par la mésalazine. La prudence est de mise chez les patients ayant présenté par le passé une myocardite ou une péricardite d’origine allergique, quelle qu’en soit la cause.
Hypertension intracrânienne idiopathique
Une hypertension intracrânienne idiopathique (pseudotumeur cérébrale) a été signalée chez des patients recevant de la mésalazine. Les patients doivent être avertis des signes et symptômes d'hypertension intracrânienne idiopathique, notamment des céphalées sévères ou récurrentes, des troubles visuels ou des acouphènes. En cas d'hypertension intracrânienne idiopathique, l'arrêt du traitement par la mésalazine doit être envisagé.
Pneumopathie
Les patients souffrant d’une affection pulmonaire – en particulier les patients asthmatiques – doivent être suivis avec une attention particulière pendant le traitement par Yaldigo.
Hypersensibilité aux produits contenant de la sulfasalazine
En cas d’hypersensibilité connue à la sulfasalazine, le traitement par Yaldigo ne doit être entrepris que sous surveillance médicale attentive. En cas de réactions d’intolérance aiguës, p. ex. crampes, douleurs abdominales, fièvre, fortes céphalées ou éruption cutanée, le traitement doit être interrompu immédiatement.
Ulcères gastro-intestinaux
Théoriquement, le traitement doit être instauré avec prudence en cas de diagnostic d’ulcères gastriques ou intestinaux.
Effets cutanés graves
Des réactions indésirables cutanées graves induites par le médicament (Severe cutaneous adverse reactions, SCAR), dont une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été signalées dans le cadre de traitements par la mésalazine.
La mésalazine devrait être arrêtée dès la première apparition de signes et symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, des lésions des muqueuses ou tout autre signe d’hypersensibilité.
Patients âgés
Il est recommandé de n’administrer Yaldigo aux patients âgés que si leur fonction rénale et hépatique est normale et, d’une manière générale, de prendre toutes les précautions nécessaires (voir «Contre-indications»).
Enfants et adolescents
La sécurité et l’efficacité de Yaldigo n’ont pas été suffisamment étudiées chez les enfants et les adolescents (voir «Posologie/Mode d’emploi»)

Interactions

Des rapports isolés font état d’une modification vraisemblable de la coagulation sanguine (IRN) après la co-administration de coumarines (phenprocoumone, warfarine).
La mésalazine peut amplifier les effets myélosuppresseurs de l’azathioprine, de la 6-mercaptopurine ou de la thioguanine. Des infections menaçant le pronostic vital peuvent survenir. Les patients doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes d’infection et de myélosuppression. Des contrôles de l’hémogramme, notamment des leucocytes, des thrombocytes et des lymphocytes sont indiqués, particulièrement au début de ce genre de traitement associé, ainsi qu’à intervalles réguliers (toutes les semaines).
Si le taux de leucocytes est stable au bout d’un mois, il semble adéquat de réaliser des analyses de sang tous les mois pendant les trois mois suivants, puis tous les trois mois.
Mis à part des études d’interactions avec des antimétabolites puriques chez les adultea et les enfants, aucune autre étude d’interaction n’a été réalisée chez les adultes ou les enfants.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Il n’existe pas de données suffisantes concernant l’emploi de Yaldigo chez la femme enceinte. Les observations concernant un nombre limité de femmes enceintes exposées à la mésalazine (627) n’ont cependant révélé aucun effet nuisible sur la grossesse ou la santé du fœtus/nouveau-né. On ne dispose pas d’autres données épidémiologiques pertinentes actuellement. Dans un cas isolé, l’utilisation au long cours d’une dose élevée de mésalazine (2 à 4 g par voie orale) pendant la grossesse a été associée à une défaillance rénale du nouveau-né.
Les expérimentations animales avec administration orale de mésalazine ne révèlent pas de toxicité directe ou indirecte ayant une incidence sur la grossesse, le développement embryo-fœtal, l’accouchement ou le développement postnatal. Yaldigo doit être utilisé pendant la grossesse uniquement si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel.
Allaitement
De faibles concentrations de mésalazine et de son métabolite N-acétyle ont été retrouvées dans le lait maternel humain. La significativité clinique est inconnue. Jusqu’à présent, l’expérience concernant l’utilisation chez la femme allaitante est limitée. On ne peut cependant pas exclure la possibilité de réactions d’hypersensibilité telles que des diarrhées chez le nourrisson. Yaldigo doit donc être utilisé pendant l’allaitement uniquement si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel. L’allaitement doit être arrêté si le nourrisson développe des diarrhées.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude correspondante n’a été effectuée. Aucun effet pertinent n’est attendu.

Effets indésirables

a) Résumé du profil de sécurité
Des réactions allergiques touchant le cœur, les poumons, le foie, les reins, le pancréas, la peau et les tissus sous-cutanés ont été rapportées. Chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la sulfasalazine, le traitement doit être immédiatement arrêté en cas de survenue de symptômes aigus d’une intolérance, tels que crampes, douleurs abdominales, fièvre, fortes céphalées ou exanthème.
Dans des études cliniques portant sur 248 participants, env. 3% des participants ont présenté des réactions indésirables après l’utilisation de la mésalazine 1 g en suppositoire. Les EI les plus fréquents ont été des céphalées chez env. 0,8% et des troubles gastro-intestinaux (constipation chez env. 0,8%; nausées, vomissements et douleurs abdominales chez env. 0,4% chacun).
Des réactions indésirables cutanées graves induites par le médicament (SCAR), dont une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été signalées dans le cadre de traitements par la mésalazine (voir «Mises en garde»).
b) Liste des effets indésirables
Les effets indésirables sont rangés par classe de système d’organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:
très fréquents: ≥1/10, fréquents: ≥1/100 à <1/10, occasionnels: ≥1/1000 à <1/100, rares: ≥1/10 000 à <1/1000, très rares: <1/10 000, fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des informations disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Occasionnels: éosinophilie (dans le cadre d’une réaction allergique).
Très rares: anomalies de l’hémogramme (anémie aplasique, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, leucopénie, thrombopénie, dyscrasie sanguine).
Affections du système immunitaire
Très rares: réactions d’hypersensibilité telles qu’exanthème allergique, fièvre d’origine médicamenteuse, syndrome du lupus érythémateux, pancolite.
Affections du système nerveux
Très fréquents: céphalées.
Fréquents: vertiges.
Occasionnels: paresthésie.
Très rares: neuropathie périphérique.
Fréquence inconnue: Hypertension intracrânienne idiopathique (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»)
Affections cardiaques
Rares: myocardite, péricardite.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très rares: réactions allergiques et fibroses pulmonaires (y compris dyspnée, toux, bronchospasme, alvéolite, éosinophilie pulmonaire, infiltration des poumons, pneumonite), pneumonie interstitielle, pneumonie à éosinophiles, pneumopathie.
Fréquence inconnue: pleurésie.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: vomissements, nausées, dyspepsie, douleurs abdominales, diarrhée.
Occasionnels: flatulences.
Très rares: pancréatite aiguë.
Affections hépatobiliaires
Très rares: anomalies des paramètres de la fonction hépatique (élévation des transaminases et des paramètres de cholestase), hépatite, hépatite cholestatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: exanthème.
Occasionnels: urticaire, prurit.
Rares: photosensibilité: des réactions plus sévères ont été signalées chez des patients ayant des affections cutanées préexistantes telles qu’une dermatite atopique et un eczéma atopique.
Très rares: alopécie.
Fréquence inconnue: Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), nécrolyse épidermique toxique (NET).
Affections musculosquelettiques et systémiques
Fréquents: arthralgie.
Occasionnels: myalgie.
Fréquence inconnue: syndrome pseudo-lupique dont les symptômes prédominants sont la péricardite et la pleuro-péricardite et l’éruption cutanée.
Affections du rein et des voies urinaires
Très rares: trouble de la fonction rénale, y compris néphrite interstitielle aiguë et chronique et insuffisance rénale, syndrome néphrotique, défaillance rénale éventuellement réversible si le traitement est interrompu rapidement.
Fréquence inconnue: néphrolithiase*
*Pour de plus amples informations, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rares: oligospermie (réversible).
Troubles généraux et anomalies au site dadministration
Fréquents: fièvre.
Occasionnels: douleurs thoraciques.
Fréquence inconnue: intolérance à la mésalazine, avec taux accru de protéine C-réactive et/ou exacerbation de la maladie. Réaction locale.
Investigations
Fréquence inconnue: taux sanguins accrus de créatinine, perte de poids, réduction de la clairance de la créatinine, élévation de l’amylase, augmentation de la vitesse de sédimentation des hématies, taux accru de lipase, taux accru d’azote uréique sanguin (BUN).
c) Description d’effets indésirables spécifiques
Un taux indéterminé des effets secondaires susmentionnés est probablement dû plutôt à l’affection inflammatoire chronique de l’intestin sous-jacente qu’au traitement par Yaldigo. Cela vaut particulièrement pour les effets indésirables gastro-intestinaux et l’arthralgie.
Chez les patients développant un trouble de la fonction rénale au cours du traitement, il faut penser à une néphrotoxicité induite par la mésalazine, susceptible d’être réversible à l’arrêt du traitement.
Les patients doivent être étroitement surveillés afin de prévenir une dyscrasie secondaire au développement d’une myélodépression.
L’administration concomitante d’azathioprine, de 6-MP ou de thioguanine peut renforcer l’effet myélosuppresseur et provoquer ainsi une leucopénie.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Il existe peu de données concernant le surdosage (p. ex. tentative de suicide avec une forte dose orale de mésalazine). Elles ne suggèrent aucune toxicité rénale ou hépatique. On ne connaît pas d’antidote spécifique. Il convient de procéder à un traitement symptomatique et de soutien.

Propriétés/Effets

Code ATC
A07EC02
Mécanisme d’action
Yaldigo contient de la mésalazine (acide 5-aminosalicylique), un principe actif doté de propriétés anti-inflammatoires dont le mécanisme d’action n’est pas complètement élucidé. Il en résulte une réduction des processus pro-inflammatoires dans la muqueuse intestinale enflammée.
Pharmacodynamique
La mésalazine inhibe la migration des macrophages intestinaux stimulée par les LTB4. En raison de la migration limitée des macrophages dans les zones enflammées, la mésalazine peut réduire l’inflammation intestinale. La production de leucotriènes pro-inflammatoires (LTB4, 5-HETE) est ainsi inhibée dans les macrophages de la paroi intestinale. L’activation du récepteur PPAR-γ provoquée par la mésalazine a récemment été démontrée et celle-ci s’oppose à une activation nucléaire de réactions inflammatoires de l’intestin.
Efficacité clinique
L’efficacité clinique et la sécurité de la mésalazine 1 g en suppositoire ont été évaluées dans une étude multicentrique de phase III. Cette étude a inclus 403 patients présentant une proctite ulcéreuse légère à modérée confirmée par endoscopie et histologie. Au début, l’indice moyen d’activité de la maladie (DAI) était de 6,2 ± 1,5 (fourchette: 3-10). Les patients ont été randomisés dans l’un des groupes de traitement suivants: traitement avec un suppositoire de mésalazine de 1 g (1 g une fois par jour (OD)) ou traitement avec 3 suppositoires de 0,5 g de mésalazine (trois fois 0,5 g par jour). La durée du traitement était de 6 semaines. Le critère d’évaluation principal de l’étude était la rémission clinique définie comme un DAI < 4 à la dernière visite de l’étude ou à la sortie de l’étude. Lors de la dernière analyse per protocole, 87,9% des patients du groupe mésalazine 1 g suppositoire OD et 90,7% des patients ayant reçu trois suppositoires de 0,5 g de mésalazine ont obtenu une rémission clinique (analyse en intention de traiter: groupe mésalazine 1 g suppositoire OD: 84,0%; groupe ayant reçu trois suppositoires de 0,5 g de mésalazine: 84,7%). La diminution moyenne du DAI au cours de l’étude a été de 4,7 dans les deux groupes de traitement. Aucun effet secondaire grave n’a été associé au médicament à l’étude..

Pharmacocinétique

Informations générales sur la mésalazine:
Absorption
La résorption de la mésalazine est maximale au niveau des régions intestinales proximales et la plus faible au niveau des régions distales. Administré sous forme de suppositoires, l’acide 5-aminosalicylique est libéré dans le côlon distal et dans le rectum, où il déploie une action locale au site de l’affection. Seule une faible proportion du principe actif contenu dans les suppositoires – environ 10 à 15%, selon la vitesse du passage et le degré de l'inflammation de la muqueuse – est résorbée. La plus grande partie du principe actif non résorbé est éliminée directement dans les selles.
Distribution
La distribution de la mésalazine dans le corps humain n’est pas entièrement élucidée. Chez l’animal, la mésalazine administrée par voie orale ou par voie IV passe dans les reins. Lorsqu’une suspension de mésalazine est administrée à un adulte par voie rectale, la substance passe du rectum dans le côlon. Le volume de distribution (Vd) de la mésalazine chez l’adulte est de 0,2 l/kg environ. In vitro, 42% de la mésalazine et 78% de son métabolite acétylé sont liés aux protéines plasmatiques. Lors d’une administration orale de sulfasalazine (un précurseur de la mésalazine), aussi bien la mésalazine que l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique passent la barrière placentaire. Toutefois, les concentrations de mésalazine dans le cordon ombilical et dans le liquide amniotique sont très faibles. On ignore si la mésalazine administrée par voie rectale passe la barrière placentaire.
De faibles concentrations de mésalazine se retrouvent dans le lait maternel après administration de mésalazine ou de sulfasalazine; toutefois, un métabolite acétylé y est présent en concentrations plus élevées.
Métabolisme
Une transformation de la mésalazine en son dérivé pharmacologiquement inactif, l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique (N-Ac-5-ASA), s’effectue de façon présystémique dans la muqueuse intestinale ainsi que dans le foie. L’acétylation semble indépendante du phénotype acétylateur du patient. Une certaine proportion de mésalazine est également acétylée par les bactéries du côlon. La liaison aux protéines de la mésalazine est de 42%, celle du N-Ac-5-ASA de 78%.
Élimination
Après administration orale ou rectale, les demi-vies d'élimination (t½) de la mésalazine et de son métabolite principal l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique sont de 0,5 à 1,5 h pour la mésalazine et de 5 à 10 h pour son métabolite. Après administration orale, env. 20% de la dose administrée sont excrétés dans les urines, principalement sous forme d’acide N-acétyl-5-aminosalicylique. Lors de l’administration rectale d’une suspension de mésalazine, le principe actif et son métabolite l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique sont principalement excrétés dans les selles. Le métabolite acétylé résorbé est rapidement éliminé par les reins dans l’urine (90% en 24 h). La fraction non résorbée, qui représente la majeure partie du principe actif, est excrétée dans les selles. On ne dispose pas de données sur la clairance rénale de la mésalazine. En cas d’administration orale de mésalazine à des patients en bon état de santé, la clairance rénale de l’acide N-acétyl-5-aminosalicylique est d’env. 2,8 à 4,3 ml/min par kg (valeurs limites: entre 1 et 6,5 ml/min par kg). La clairance rénale de ce métabolite peut être diminuée en présence de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn.
Informations spécifiques sur les suppositoires de 1 g de mésalazine
Absorption
Après administration unique de 1 g de mésalazine sous la forme de suppositoires de 1 g de mésalazine, les concentrations plasmatiques maximales de 5-ASA étaient de 192 ± 125 ng/ml (entre 19 et 557 ng/ml) et celles du métabolite principal N-Ac-5-ASA de 400 ± 211 ng/ml (entre 57 et 1070 ng/ml). Les concentrations plasmatiques maximales de 5-ASA étaient atteintes au bout de 7,1 ± 4,9 heures (entre 0,3 et 24 heures).
Distribution
Des essais scintigraphiques avec des suppositoires de 500 mg de mésalazine radiomarqués au technétium ont révélé que la distribution maximale des suppositoires fondus à la température du corps est atteinte au bout de 2 à 3 heures et se limite essentiellement au rectum et au rectosigmoïde. Les suppositoires de 1 g de mésalazine sont donc exclusivement appropriés pour le traitement d’une proctite (colite ulcéreuse au niveau du rectum).
Élimination
Après administration unique de suppositoires de 1 g de mésalazine, env. 14% de la dose de 5-ASA ont été retrouvés (en l’espace de 48 heures) dans les urines.
Cinétique pour certains groupes de patients
La cinétique pour certains groupes de patients (p. ex. insuffisance hépatique et rénale, polymorphismes génétiques) n’a pas été étudiée.

Données précliniques

Pour la mésalazine, aucune mutagénicité ou activité clastogène n’a été constatée lors du test d’Ames ni aucune cancérogénicité lors de l’expérimentation animale. Dans le cadre d’une étude sur la moelle osseuse de la souris, aucune induction de micronoyaux n’a été détectée. Dans les lymphocytes humains, on n’a décelé ni induction de micronoyaux ni échange de chromatides sœurs pour le métabolite principal Nacétylmésalazine. Aucun indice d’une augmentation du risque tératogène n’a été détecté dans des études menées sur le rat (360 mg/kg) ou le lapin (480 mg/kg). La mésalazine n’a pas modifié la fertilité des rats des deux sexes. Les résultats d’études sur la reproduction réalisées sur des animaux femelles n’ont fourni aucun indice négatif sur la fertilité, la gestation, le travail, la mise-bas, la lactation ou la viabilité.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver hors de portée des enfants.
Conserver Yaldigo 500 mg supp. à température ambiante (15–25°C).
Ne pas conserver Yaldigo 1 g supp. au-dessus de 30°C).
Conserver dans l’emballage d’origine pour le protéger de la lumière.

Numéro d’autorisation

55497 (Swissmedic).

Présentation

Yaldigo supp 500 mg: 20 pcs. (B)
Yaldigo supp 500 mg: 50 pcs. (B)
Yaldigo supp 1 g: 10 pcs. (B)
Yaldigo supp 1 g: 30 pcs. (B)
Yaldigo supp 1 g: 60 pcs. (B)

Titulaire de l’autorisation

Tillotts Pharma AG, 4310 Rheinfelden, Suisse.

Mise à jour de l’information

Mai 2025

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