ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Femoston®:Labatec Pharma SA
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Mises en garde et précautions

Examen médical
Tout traitement hormonal substitutif doit être précédé d'un examen clinique général et d'un examen gynécologique approfondi, qui seront répétés au moins une fois par an. Il convient également de prendre en compte l'anamnèse personnelle et familiale. Le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement évalué avant chaque traitement et pour chaque patiente. On privilégiera toujours la dose minimale efficace et la durée de traitement la plus courte possible.
Les préparations de THS ne peuvent être utilisées pour la prévention de l'ostéoporose que si aucun autre traitement n'entre en ligne de compte ou si la patiente souffre simultanément de symptômes (post)ménopausiques nécessitant un traitement.
Dans tous les cas, le rapport bénéfice/risque doit être évalué avant chaque traitement et régulièrement au cours du traitement.
Motifs imposant l'arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être immédiatement arrêté en cas de survenue de l'une des contre-indications susmentionnées au cours du traitement par Femoston, ainsi qu'en cas d'apparition de l'une des situations suivantes:
·Symptômes ou suspicion d'une maladie thromboembolique veineuse ou artérielle; en font partie notamment:
·première manifestation de céphalées de type migraineux ou épisodes plus fréquents de céphalées inhabituellement intenses;
·perte de vision soudaine, partielle ou complète;
·troubles auditifs soudains;
·augmentation cliniquement significative de la pression artérielle;
·ictère ou détérioration de la fonction hépatique;
·grossesse.
Situations nécessitant une surveillance particulière
Une surveillance étroite de la patiente est nécessaire si l'une des situations ou maladies suivantes existe, a existé par le passé, ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un traitement hormonal antérieur. Cela s'applique aussi au cas où l'une des situations ou maladies ci-dessous surviendrait ou s'aggraverait durant le traitement hormonal substitutif actuel par Femoston:
·facteurs de risque de tumeurs hormono-dépendantes, p.ex. survenue de carcinome mammaire chez des parentes du 1er degré;
·antécédents d'hyperplasie de l'endomètre;
·léiomyome utérin ou endométriose;
·facteurs de risque de maladies thromboemboliques (voir ci-dessous);
·migraine ou maux de tête (sévères);
·hypertension artérielle;
·diabète sucré avec ou sans atteinte vasculaire;
·maladies du foie (p.ex. adénome hépatique) ou de la vésicule biliaire;
·lupus érythémateux disséminé (LED);
·épilepsie;
·asthme;
·otosclérose;
·méningiome.
Maladies tumorales
Méningiome
Des cas de survenue de méningiomes (simples et multiples) ont été rapportés lors de l'utilisation de dydrogestérone/estradiol. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance afin de détecter les signes et symptômes de méningiomes conformément à la pratique clinique. En cas de diagnostic de méningiome chez un patient, tout traitement à base de dydrogestérone/estradiol doit être arrêté (voir rubrique «Contre-indications»). Une diminution du volume tumoral a été observée après l'arrêt du traitement.
Hyperplasie et cancer de l'endomètre
Le risque d'hyperplasie et de carcinome de l'endomètre chez les femmes non-hystérectomisées dont l'utérus est intact est plus élevé lors d'une monothérapie estrogénique que chez les femmes non traitées et semble dépendre de la durée du traitement et de la dose d'estrogènes. Le risque maximal semble correspondre à une utilisation de longue durée. Après l'arrêt du traitement, le risque pourrait rester accru au moins pendant 10 ans. La preuve a été faite que l'adjonction d'un progestatif à un traitement estrogénique pendant au moins 12 jours par cycle permet de diminuer le risque d'hyperplasie de l'endomètre, laquelle est considérée comme un stade précurseur du cancer de l'endomètre.
Aucune donnée sur la sécurité endométriale n'est disponible pour des doses orales d'estradiol > 2 mg, même en cas d'adjonction de progestatifs.
La surveillance médicale de toutes les femmes utilisant un traitement hormonal substitutif est importante. Des méthodes diagnostiques appropriées, y compris une biopsie de tissu endométrial, doivent être utilisées pour exclure une tumeur maligne lors de saignements anormaux persistants ou récidivants.
Cancer du sein
Des études randomisées et contrôlées ainsi que des études épidémiologiques ont établi l'existence d'un risque accru de cancer du sein chez les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif pendant plusieurs années. Le risque est en particulier majoré après une durée de traitement supérieure à 5 ans. Dans une méta-analyse d'études épidémiologiques, le risque relatif était de 1,35 (IC à 95%: 1,21-1,49) chez les femmes qui avaient suivi un THS pendant 5 ans ou plus. Toutefois, dans certaines études, on a déjà observé une majoration du risque avec des durées de traitement inférieures (1 à 4 ans). L'augmentation du risque était en général plus forte sous traitement combiné estro-progestatif que sous estrogènes en monothérapie.
C'est pourquoi toutes les femmes doivent se soumettre à un examen médical des seins avant de commencer un THS ainsi qu'une fois par an, et procéder à un auto-examen mensuel de leurs seins. En fonction de l'âge de la patiente et de ses facteurs de risque, une mammographie doit également être pratiquée. Les patientes doivent être instruites des modifications des seins qu'elles doivent signaler au médecin.
Deux grandes méta-analyses d'études épidémiologiques ont montré que le risque de cancer du sein augmente avec la durée du THS et diminue après l'arrêt du THS. Le temps nécessaire pour revenir au risque de base correspondant à l'âge dépend de la durée du THS suivi auparavant. Si la durée du traitement a été supérieure à 5 ans, le risque peut rester majoré pendant 10 ans ou plus après l'arrêt du traitement.
L'étude «Women's Health Initiative» (WHI), une grande étude prospective randomisée, contrôlée contre placebo, menée chez des femmes sous THS combiné par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), a montré par rapport au groupe placebo une augmentation de la fréquence des carcinomes mammaires invasifs après une durée de traitement moyenne de 5,6 ans dans le groupe recevant la combinaison estrogène/progestatif. Le risque relatif (RR) a été de 1,24 (IC à 95%: 1,02–1,50). En revanche, le risque n'était pas augmenté avec la monothérapie (RR: 0,77 [IC à 95%: 0,59-1,01]).
La «Million Women Study», une étude de cohorte non randomisée, a inclus 1'084'110 femmes âgées en moyenne de 55,9 ans au moment de leur entrée dans l'étude. Avant et/ou au moment de l'inclusion dans l'étude, la moitié de ces femmes recevaient un THS, les autres femmes n'avaient jamais reçu de THS. 9 364 cas de cancer du sein invasif et 637 décès par cancer du sein ont été enregistrés après une période d'observation moyenne respectivement de 2,6 et de 4,1 ans. Les femmes qui suivaient un THS lors de leur inclusion dans l'étude ont présenté un risque plus élevé de morbidité (1,66 [IC à 95%: 1,58–1,75]) et vraisemblablement, dans une moindre ampleur, de mortalité par cancer du sein (1,22 [IC à 95%: 1,00–1,48]) par rapport aux femmes qui n'avaient jamais reçu un tel traitement. Le risque maximal a été observé sous traitement combiné estrogène-progestatif (2,00 [IC à 95%: 1,88–2,12]). Le risque relatif associé à la monothérapie estrogénique a été de 1,30 [IC à 95%: 1,21–1,40].
Les résultats ont été similaires pour les différents estrogènes et progestatifs, les différentes doses et voies d'administration ainsi que pour le traitement continu et séquentiel. Pour tous les types de THS, le risque a augmenté avec la durée de l'utilisation.
Le THS augmente la densité des clichés mammographiques, ce qui peut compromettre la détection radiologique de carcinomes mammaires dans certains cas.
Carcinome ovarien
Plusieurs études épidémiologiques suggèrent qu'un THS pourrait être associé à un risque accru de cancer épithélial de l'ovaire. Une augmentation du risque sous THS a été constatée aussi bien lors de l'utilisation d'un estrogène seul que lors de l'utilisation combinée d'un estrogène et d'un progestatif. Tandis que la plupart des études ne révèlent une augmentation du risque qu'à partir d'un traitement prolongé (traitement d'au moins 5 ans), une méta-analyse publiée en 2015 (avec prise en compte de 17 études prospectives et de 35 études rétrospectives) n'a pas constaté un tel rapport avec la durée du traitement.
Au cours de l''étude WHI, une augmentation du risque n'atteignant pas le seuil de signification statistique a été notée (HR 1,41; IC à 95 % 0,75 à 2,66).
Les carcinomes de l'ovaire étant beaucoup plus rares que le cancer du sein, l'augmentation du risque absolu est faible chez les femmes actuellement ou récemment sous THS.
Tumeurs hépatiques
On a observé dans de rares cas la survenue de modifications hépatiques bénignes, et plus rarement encore de transformations malignes, après l'utilisation d'hormones sexuelles. Dans des cas isolés, ces modifications ont causé des hémorragies intra-abdominales mettant la vie en danger. En cas de survenue de douleurs épigastriques intenses, d'une hépatomégalie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale, il faut inclure l'éventualité d'une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel et instaurer un traitement approprié.
Maladies thromboemboliques
Cardiopathie coronarienne
Le traitement hormonal substitutif n'est pas destiné à la prévention des maladies cardiovasculaires.
De vastes études cliniques menées aux USA n'ont montré aucun effet bénéfique dans la prévention primaire (étude WHI) ou secondaire (étude HERS II) des maladies cardiovasculaires.
L'étude WHI a inclus plus de 8000 femmes postménopausées âgées (âge à l'inclusion de 50 à 79 ans, moyenne d'âge de 63 ans). Les 2/3 de ces femmes avaient une surcharge pondérale moyenne à sévère (1/3 avaient un BMI entre 25 et 29 et 1/3 un BMI supérieur à 30 kg/m²). Plus de 35% des femmes étaient traitées en même temps pour une hypertension artérielle. Seules 10% des femmes incluses dans l'étude souffraient encore de troubles de la ménopause au moment de leur entrée dans l'étude.
Les femmes ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 5,2 ans ont présenté un risque accru d'événements cardiovasculaires par rapport au placebo (RR 1,24 [IC à 95%: 1,00–1,54], hausse du risque absolu: 6 cas pour 10 000 années-femmes), ce qui correspond à une incidence de 0,37%.
Le risque a été maximal durant la première année après le début du THS, RR de 1,81 (IC à 95%: 1,09–3,01). Le risque a augmenté avec le temps écoulé depuis la ménopause (ménopause remontant à <10 ans, RR de 0,89; ménopause remontant à 10 à 19 années, RR de 1,22; ménopause remontant à ≥20 années, RR de 1,71).
Dans le bras traité par la monothérapie estrogénique, aucun effet significatif sur le risque cardiovasculaire n'a été décelable (RR 0,91 [IC à 95%: 0,75-1,12]).
L'Heart and Estrogen/Progestin Replacement Study (HERS et HERS II), une étude prospective, contrôlée contre placebo et randomisée, a inclus plus de 1300 femmes postménopausées, porteuses d'une coronaropathie préexistante (moyenne d'âge à l'inclusion: 67 ans, SD: 7 ans), ayant reçu un traitement hormonal substitutif oral à base d'estrogènes conjugués (ECE) et d'acétate de médroxyprogestérone (MPA) pendant une durée moyenne de 4,1 ans (HERS) respectivement 2,7 ans (HERS II). L'étude n'a pas révélé de réduction du risque cardiovasculaire chez ces patientes. Le risque relatif a été de 0,99 (IC à 95%: 0,84–1,17). Le risque maximal a été observé dans la première année après le début du THS (RR 1,52 [IC à 95%: 1,01–2,29]).
Les données concernant le THS commencé à un âge relativement jeune (par exemple avant 55 ans) sont limitées. Elles suggèrent que l'augmentation du risque cardio-vasculaire sous THS pourrait être plus faible chez les patientes relativement jeunes proches de la ménopause que dans la population (en tendance plus âgée) examinée dans les études mentionnées ci-dessus.
Accident vasculaire cérébral
Dans un sous-groupe de l'étude WHI, 10'739 femmes hystérectomisées, âgées de 50 à 79 ans, ont reçu soit des estrogènes conjugués d'origine équine (0,625 mg/jour) en monothérapie, soit un placebo. La durée moyenne d'observation était de 6,8 ans. La monothérapie estrogénique était associée à un risque accru d'accidents vasculaires cérébraux (RR 1,33 [IC à 95% 1,05–1,68]). Ce risque était également augmenté sous traitement estroprogestatif combiné (RR 1,31 [95% CI 1,03–1,68]). L'augmentation du risque était détectable après la première année et a persisté pendant toute la période de traitement.
Le risque relatif de subir un accident vasculaire cérébral est indépendant de l'âge et du temps écoulé depuis la ménopause. Vu que le risque de base de subir un accident vasculaire cérébral dépend toutefois fortement de l'âge, le risque total des femmes sous THS augmente avec l'âge. Il faut ainsi compter avec 0 à 3 cas supplémentaires pour 1000 femmes dans la tranche d'âge de 50 à 59 ans et avec 1 à 9 cas supplémentaires dans celle de 60 à 69 ans.
Bien que l'on ignore à ce jour dans quelle mesure les résultats de ces deux études peuvent être extrapolés à une population plus jeune ou à des préparations de THS contenant d'autres principes actifs et/ou à d'autres voies d'administration, le médecin doit en tenir compte avant de prescrire un THS.
En présence de facteurs de risque cérébrovasculaires et cardiovasculaires, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement évalué et d'autres possibilités thérapeutiques doivent le cas échéant être envisagées.
Maladies thromboemboliques veineuses
Un THS est associé à un risque accru de thromboembolies veineuses (TEV), par ex. de thrombose veineuse ou d'embolie pulmonaire. Deux études randomisées et contrôlées (WHI et HERS) ainsi que plusieurs études épidémiologiques ont établi que le risque des femmes ayant utilisé un THS est augmenté d'un facteur 2 à 3 par rapport aux femmes qui n'ont jamais suivi un tel traitement.
Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas de TEV sur une période de 5 ans est estimé à 3 pour 1000 femmes dans le groupe d'âge des 50–59 ans et à 8 pour 1000 femmes dans le groupe des 60–69 ans. Chez les femmes en bonne santé qui suivent un traitement hormonal substitutif pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires de TEV se situe entre 2 et 6 pour 1000 femmes dans le groupe des 50–59 ans et entre 5 et 15 pour 1000 femmes dans le groupe des 60–69 ans.
L'étude WHI a révélé une incidence accrue d'embolies pulmonaires. Le risque absolu supplémentaire encouru par les femmes suivant un traitement hormonal substitutif combiné s'est élevé à 8 cas pour 10 000 années-femmes (15 versus 7) et le risque relatif à 2,13 (IC à 95%: 1,39–3,25). L'élévation du risque n'a été observée que chez les femmes sous traitement hormonal substitutif et ne concernait pas celles qui avaient suivi un THS par le passé. Le risque semble maximal durant les premières années de traitement.
Dans le bras de l'étude WHI ayant reçu la monothérapie estrogénique, le risque de thromboembolie veineuse a aussi eu tendance à être augmenté. Le risque relatif de thrombose veineuse profonde s'est élevé à 1,47 [IC à 95%: 0,87-2,47] et celui d'embolie pulmonaire à 1,34 [IC à 95% 0,87–2,06].
Il convient d'arrêter immédiatement la préparation en cas de survenue de symptômes correspondants ou de suspicion de maladie thromboembolique. Les patientes présentant des facteurs de risque d'événements thromboemboliques doivent faire l'objet d'une surveillance étroite. D'autres traitements doivent être envisagés dans la mesure du possible. Les facteurs de risque de thromboembolies veineuses comprennent les antécédents personnels ou familiaux de maladies thromboemboliques, le tabagisme, l'obésité (Body Mass Index supérieur à 30 kg/m²), le lupus érythémateux disséminé et les affections malignes. Le risque de thromboembolies veineuses augmente aussi avec l'âge. Il n'existe aucun consensus sur le rôle potentiel des varices dans le développement de thromboembolies veineuses.
En présence d'antécédents d'avortements spontanés répétés, il convient d'en rechercher les causes pour exclure une prédisposition à la thrombophilie. L'utilisation du traitement hormonal substitutif est contre-indiqué chez les femmes porteuses de ce diagnostic.
Chez les femmes présentant plusieurs facteurs de risque ou un facteur de risque de haute sévérité, il faut songer que le risque peut être accru de façon plus qu'additive. Il peut éventuellement en découler une contre-indication du traitement hormonal substitutif.
Le risque de thromboembolies veineuses peut augmenter transitoirement en cas d'immobilisation prolongée, d'intervention chirurgicale majeure ou après un traumatisme grave. Chez les femmes sous substitution hormonale, la plus grande attention doit être portée aux mesures de prévention afin d'éviter des thromboembolies veineuses après une intervention chirurgicale. Selon le type d'intervention prévu et la durée de l'immobilisation, une interruption passagère du traitement hormonal substitutif doit être envisagée, si possible commençant quelques semaines avant l'intervention. Le traitement ne devra être repris que lorsque la femme aura entièrement retrouvé sa mobilité.
Démence
L'étude Women's Health Initiative Memory Study (WHIMS), une sous-étude de l'étude WHI, randomisée et contrôlée contre placebo, a inclus plus de 2000 femmes âgées de plus de 65 ans (moyenne d'âge de 71 ans) qui ont été traitées par des estrogènes conjugués équins (ECE) et de l'acétate de médroxyprogestérone (MPA) et suivies pendant une durée moyenne de 4 ans. De plus, 1464 femmes hystérectomisées âgées de 65-79 ans, traitées par des estrogènes conjugués équins oraux seuls, ont été suivies sur une durée moyenne de 5,2 ans. Ni le traitement par estrogènes conjugués (ECE) et acétate de médroxyprogestérone (MPA), ni la monothérapie estrogénique n'ont montré d'effet bénéfique sur les fonctions cognitives. Le risque d'apparition d'une démence probable a même été augmenté sous THS combiné (RR 2,05 [IC à 95%: 1,21–3,48]), ce qui correspond en chiffres absolus à 23 cas supplémentaires par an pour 10 000 femmes traitées.
Bien que l'on ignore dans quelle mesure ces résultats peuvent être extrapolés à une population plus jeune ou à des préparations de THS contenant d'autres principes actifs et/ou à d'autres voies d'administration, le médecin doit en tenir compte dans son évaluation du rapport bénéfice/risque d'un THS.
Autres précautions
Les estrogènes pouvant provoquer une rétention liquidienne, les patientes présentant des troubles cardiaques ou rénaux doivent être soigneusement surveillées. Les patientes en insuffisance rénale terminale doivent être étroitement surveillées, car une augmentation des taux plasmatiques des principes actifs circulants de Femoston est prévisible.
Il n'existe à ce jour aucune relation avérée entre l'utilisation d'un THS et l'apparition d'une hypertension clinique. Bien qu'une légère augmentation de la pression artérielle ait été observée chez les femmes sous THS, il est rare que cette augmentation soit cliniquement significative. L'arrêt du THS doit être envisagé en cas de survenue de valeurs durablement élevées de la pression artérielle au cours du THS.
Des études cliniques ont montré que le THS avait une influence sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose. Toutefois, aucun ajustement du traitement antidiabétique n'est généralement nécessaire. La glycémie doit cependant être étroitement surveillée chez les femmes diabétiques recevant un THS.
Les femmes présentant une hypertriglycéridémie préexistante (en particulier familiale) doivent faire l'objet d'une surveillance étroite durant un traitement hormonal substitutif, car de rares cas d'élévation importante du taux plasmatique des triglycérides ayant entraîné une pancréatite ont été rapportés dans le cadre d'une estrogénothérapie.
Après la guérison d'une hépatite virale, il faut attendre la normalisation des paramètres hépatiques (env. 6 mois) avant d'utiliser des préparations telles que Femoston.
Dans des études cliniques, lors de l'administration concomitante de contraceptifs hormonaux contenant de l'éthinylestradiol avec certaines associations de principes actifs utilisées dans le traitement des infections par le VHC (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir; glécaprévir/pibrentasvir; sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir), une augmentation cliniquement pertinente des ALAT (y compris des cas d'augmentation de plus de cinq fois la limite supérieure de la normale) a été observée de manière significativement plus fréquente chez les patientes exclusivement traitées par des principes actifs antiviraux. Lors de l'utilisation d'autres estrogènes (en particulier l'estradiol et le valérate d'estradiol), l'incidence d'une augmentation des transaminases n'était, par contre, pas plus élevée que chez les patientes non traitées par des estrogènes. Cependant, en raison du nombre limité de femmes qui avaient pris ces autres médicaments contenant des estrogènes, la prudence s'impose lors de l'administration concomitante d'estrogènes avec l'une des associations de principes actifs citées.
Les estrogènes peuvent augmenter la lithogénicité de la bile. Plusieurs études épidémiologiques ont montré une augmentation faible mais statistiquement significative du risque de maladies de la vésicule biliaire (principalement de lithiase biliaire) ou une augmentation de l'incidence de cholécystectomies sous THS. Il convient d'en tenir compte, en particulier chez les patientes qui présentent en outre d'autres facteurs de risque de lithiase biliaire (tels qu'obésité, hyperlipidémie).
Les patientes présentant un prolactinome préexistant doivent être soumises à une surveillance médicale étroite (comprenant un dosage régulier du taux de prolactine), car des cas isolés d'augmentation de volume de prolactinomes ont été rapportés au cours d'une estrogénothérapie.
Le traitement par Femoston entraîne une hémorragie de privation régulière.
Des métrorragies et des spottings peuvent apparaître pendant les premiers mois du traitement. En cas d'apparition ultérieure de telles hémorragies au cours du traitement ou de leur persistance à la fin du traitement, il convient d'en rechercher la cause et éventuellement de pratiquer une biopsie de l'endomètre pour exclure une dégénérescence maligne de l'endomètre.
Des myomes utérins peuvent augmenter de volume au cours d'une estrogénothérapie. Si cela est observé, le traitement doit être arrêté.
Il est recommandé d'arrêter le traitement en cas de réactivation d'une endométriose au cours d'un THS.
Les estrogènes exogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes d'un angio-œdème héréditaire ou acquis.
L'apport exogène d'estrogènes entraîne une augmentation des concentrations sériques de la globuline liant la thyroxine (TBG). Cela n'a pas de signification clinique chez les femmes présentant une fonction thyroïdienne normale. Des études suggèrent que chez les patientes recevant un traitement substitutif par des hormones thyroïdiennes, l'administration supplémentaire d'une préparation estrogénique (comme Femoston) pourrait augmenter les besoins en thyroxine. Chez les patientes recevant un traitement substitutif par des hormones thyroïdiennes, la fonction thyroïdienne doit donc être surveillée régulièrement (par un dosage de la TSH), en particulier durant les premiers mois du THS.
Un chloasma peut apparaître occasionnellement, surtout chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes présentant une tendance aux chloasmas ne devraient pas s'exposer au soleil ou à d'autres rayons ultraviolets durant un THS.
Les risques susmentionnés du THS ont essentiellement été décrits lors du traitement de femmes de ≥50 ans. Il n'existe aucune information sur la possibilité de transposer ces données à des patientes ayant une ménopause précoce (c.-à-d. arrêt de la fonction ovarienne avant 40 ans révolus suite à des maladies endocriniennes / génétiques, une ovariectomie, un traitement anticancéreux, etc.) jusqu'à l'atteinte de l'âge normal de la ménopause. Dans ce groupe d'âge, une évaluation particulière du rapport bénéfice/risque doit être réalisée, en tenant compte également de l'étiologie de la ménopause précoce (chirurgicale versus autres causes).
Chez les patientes présentant une ménopause précoce, le diagnostic et l'instauration du traitement devraient être réalisés dans la mesure du possible dans un centre spécialisé, expérimenté dans le traitement de ce tableau clinique.
Femoston n'a pas d'effet contraceptif. Les patientes en périménopause doivent donc utiliser des contraceptifs non hormonaux.
Les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre Femoston.

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home