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Information professionnelle sur Amaryl®:Sanofi-Aventis (Suisse) SA
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Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Glimepiridum.
Excipients
Lactosum monohydricum (137,20 mg dans Amaryl 2 mg; 136,95 mg dans Amaryl 3 mg et 135,85 mg dans Amaryl 4 mg), Carboxymethylamylum natricum, Povidonum K 25, Cellulosum microcristallinum, Magnesii stearas (E572)
Ferrum oxydatum (rubrum et flavum - E172) dans les comprimés d'Amaryl 2 mg et 3 mg.
Indigo carmine aluminium l (E132) dans les comprimés d'Amaryl 2 mg et 4 mg.
Sodium: Certains de ces excipients contiennent du sodium correspondant à une teneur par comprimé: 0,376 mg max. pour Amaryl 2 mg; 0,336 mg max. pour Amaryl 3 mg; 0,351 mg max. pour Amaryl 4 mg.

Indications/Possibilités d’emploi

Diabète non insulino-dépendant (type 2), lorsque le régime, l'exercice physique et la réduction de poids ne suffisent pas à eux seuls à atteindre des valeurs adéquates de glycémie.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
Par principe, il faut trouver la plus petite dose d'Amaryl qui suffise pour un ajustement optimal du métabolisme. La dose initiale est en général de 1 mg de glimépiride (½ comprimé d'Amaryl 2 mg) une fois par jour. Cette dose journalière peut, si nécessaire, être augmentée progressivement à 2, 3 ou 4 mg par jour, par paliers successifs, en respectant un intervalle d'environ 1 à 2 semaines entre chaque palier.
La dose journalière usuelle est de 1-4 mg de glimépiride chez les patients bien réglés. Des doses supérieures à 6 mg n'augmentent l'efficacité que chez peu de patients.
Il faut avaler les comprimés avec suffisamment de liquide (½ verre d'eau) sans les croquer, généralement le matin juste avant un petit déjeuner copieux. Si le patient ne prend pas de petit déjeuner, la prise se fait avec le premier repas principal. Il ne faut pas supprimer de repas après la prise du comprimé. Des erreurs de prise, p.ex. l'oubli d'une prise, ne doivent jamais être corrigées plus tard par une dose plus forte. Les mesures à prendre en cas d'erreur de prise ou de suppression d'un repas doivent être discutées et déterminées à l'avance entre le médecin et le patient.
Il faut effectuer un contrôle régulier du métabolisme (sucre sanguin, sucre dans l'urine, hémoglobine glycosylée) pendant le traitement.
Il faut envisager une adaptation de dose lorsque la sensibilité à l'insuline augmente grâce à un meilleur contrôle du diabète, lorsqu'il y a un changement de poids ou de mode de vie du patient ou si apparaissent d'autres facteurs qui augmentent le risque d'une hypo- ou hyperglycémie. Pour éviter les hypoglycémies, il faut songer à une réduction de dose à temps.
Passage d'un autre produit à la préparation Amaryl
Pour le passage d'autres antidiabétiques oraux à Amaryl, il n'existe pas de rapport d'équivalence exact. C'est pourquoi, il est recommandé de commencer avec une dose initiale de 1 mg (½ comprimé d'Amaryl 2 mg), même si le patient était traité auparavant avec la dose maximale d'un autre médicament. Il faut tenir compte de l'intensité et de la durée de l'effet de l'antidiabétique précédent afin d'éviter une addition des effets. Une pause sans médicament devra peut-être être observée.
L'Amaryl peut être combiné avec d'autres antidiabétiques oraux ne libérant pas d'insuline mais pas avec d'autres sulfonylurées.
Si la production d'insuline diminue (échec secondaire), on peut commencer un traitement combiné avec l'insuline.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale ou d'insuffisance hépatique
En cas d'insuffisance hépatique et rénale graves, le métabolisme et l'élimination du glimépiride sont retardés (voir «Pharmacocinétique»). Lorsque la fonction hépatique et rénale est touchée, le risque d'hypoglycémie peut être augmenté. Pour les patients qui présentent une insuffisance hépatique ou rénale légère à modérée, on appliquera une posologie prudente; on ne dispose pas d'expérience de l'efficacité et de l'innocuité du glimépiride en cas d'insuffisance hépatique ou rénale grave, c'est pourquoi on ne doit pas utiliser Amaryl (voir «Contre-indications»).
Patients âgés
Chez les patients âgés, la cinétique n'est pas tellement modifiée. Il convient tout au plus d'adapter la dose d'Amaryl aux modifications des habitudes alimentaires et de vie liées à l'âge (activité physique).
Enfants et adolescents
On ne dispose pas d'une expérience suffisante de l'efficacité et de l'innocuité du glimépiride chez les enfants et adolescents diabétiques de type 2 (voir section «pharmacodynamique et pharmacocinétique»).

Contre-indications

L'Amaryl est contre-indiqué dans les cas suivants: diabète de type 1 insulinodépendant (diabète juvénile), pré-coma et coma diabétiques, dysrégulations métaboliques diabétiques (p.ex. céto-acidose, également dans l'anamnèse), hypersensibilité connue au glimépiride, à d'autres sulfonylurées, aux sulfonamides ainsi qu'aux excipients utilisés, troubles graves de la fonction des corticosurrénales, de l'adénohypophyse et de la glande thyroïde. Troubles graves de la fonction rénale, patients dialysés et troubles graves de la fonction hépatique.

Mises en garde et précautions

Le risque d'hypoglycémie peut être augmenté surtout au début du traitement. Il faut donc surveiller minutieusement le patient.
Font p.ex. partie des circonstances qui peuvent favoriser une hypoglycémie: mauvais état nutritionnel, alimentation irrégulière ou manque de nourriture, prise inadéquate d'hydrates de carbone (p.ex. déséquilibre entre effort physique et prise d'hydrates de carbone), changement de régime, consommation d'alcool, particulièrement lorsque combinée avec une carence nutritionnelle, fonction rénale réduite, troubles graves de la fonction hépatique, certains troubles du système endocrinien non-compensés avec effets sur le métabolisme des hydrates de carbone ou sur la contre-régulation de l'hypoglycémie (comme p.ex. lors de certains troubles fonctionnels de la glande thyroïde ainsi qu'en cas d'insuffisances de l'adénohypophyse ou des corticosurrénales), traitement malgré l'absence d'indication.
Des situations de stress particulières (p.ex. lors de blessures, d'interventions chirurgicales, d'infections fébriles), peuvent conduire à un écart de la glycémie et nécessiter un passage momentané à l'insuline.
Les symptômes de l'hypoglycémie peuvent être atténués ou être absents lorsque l'hypoglycémie se développe lentement. Il en est de même chez les patients âgés ou en présence d'une neuropathie autonome ou encore lorsque des sympatholytiques (p.ex. bêta-bloquants, clonidine ou réserpine) sont pris simultanément.
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas être traités par Amaryl.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose journalière maximale recommandée de 6 mg de glimépiride, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
Le traitement de patients souffrant d'une déficience en G6PD avec une sulfonylurée peut mener à une anémie hémolytique. Puisque glimépiride appartient à la classe des sulfonylurées, une attention particulière doit être portée aux patients souffrant d'une déficience en G6PD et un traitement alternatif sans sulfonylurée devrait être envisagé.

Interactions

Interactions pharmacocinétiques
Lors d'administration simultanée de propranolol, la concentration de glimépiride était légèrement augmentée (en moyenne environ 20%).
Interactions pharmacodynamiques
L'administration simultanée d'Amaryl et de certains autres médicaments peut conduire, comme on le sait pour d'autres sulfonylurées, aussi bien à une diminution qu'à un renforcement indésirables de l'effet hypoglycémiant d'Amaryl.
Une potentialisation ainsi qu'une atténuation de l'effet peuvent être provoquées par les antagonistes H2, les bêtabloquants, la clonidine et la réserpine.
Les symptômes de l'hypoglycémie qui reflètent la contre régulation adrénergique de l'organisme, peuvent être atténués ou manquer sous l'influence de sympatholytiques (p.ex. bêtabloquants, clonidine, réserpine).
La consommation simultanée d'alcool peut renforcer ou diminuer l'effet hypoglycémiant du glimépiride de façon imprévisible.
Effet de Amaryl sur d'autres médicaments
L'effet des dérivés de la coumarine peut être intensifié, mais aussi atténué.
Effet d'autres médicaments sur Amaryl
Les médicaments qui peuvent renforcer l'effet hypoglycémiant d'Amaryl sont: inhibiteurs de l'ECA, anabolisants, hormones sexuelles masculines, quinolones, chloramphénicol, dérivés de la coumarine, disopyramide, fenfluramine, fibrates, inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (p.ex. fluoxétine), cytostatiques comme cyclo- et ifosfamide, insuline et autres antidiabétiques oraux, inhibiteurs de la MAO, pentoxifylline (parentérale, fortement dosée), anti-inflammatoires non-stéroïdiens, probénécide, salicylates, sulfonamides, tétracyclines, inhibiteurs de la CYP2C9 (p.ex. fluconazole, miconazole), clarithromycine.
Les médicaments qui peuvent diminuer l'effet hypoglycémiant d'Amaryl sont: danazol, acétazolamide, corticostéroïdes, tétracosactide, diazoxide, diurétiques, gestagènes, glucagon, laxatifs (lors d'utilisation abusive), acide nicotinique et dérivés (hautes doses), oestrogènes, phénothiazines, hormones thyroïdiennes, sympathomimétiques (p.ex. adrénaline), inducteurs de la CYP2C9 (p.ex. rifampicine, barbituriques, phénytoïnes).

Grossesse, allaitement

Grossesse - Risque lié au diabète
Des taux anormaux de glucose sanguin au cours de la grossesse sont associés à un risque plus élevé d'anomalies congénitales et de mortalité périnatale. Afin d'éviter tout risque de tératogénicité, le taux de glucose sanguin doit être étroitement contrôlé durant la grossesse. L'utilisation d'insuline est exigée dans de telles circonstances. Les patientes qui souhaitent avoir un enfant doivent informer leur médecin.
Grossesse - Risque lié au glimépiride
Il n'existe aucune donnée pour l'utilisation du glimépiride chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction, liée probablement à l'action pharmacologique (hypoglycémie) du glimépiride (voir «Données pré-cliniques»). Par conséquent, le glimépiride ne doit pas être utilisé pendant toute la grossesse. Les patientes traitées par Amaryl qui envisagent une grossesse ou qui découvrent qu'elles sont enceintes doivent changer le plus rapidement possible de traitement et passer à l'insuline.
Allaitement
Chez le rat, le glimépiride passe dans le lait maternel. Chez l'homme, le passage dans le lait maternel n'est pas connu. Comme les autres sulfonylurées passent dans le lait maternel et en raison du risque d'hypoglycémie chez le nourrisson, l'allaitement est déconseillé pendant le traitement. Pendant la lactation, il faut recourir à une thérapie par l'insuline ou interrompre l'allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Surtout au début ou lors d'un changement de traitement, ou encore lorsque la prise d'Amaryl est irrégulière, une hypoglycémie, ou une hyperglycémie, peut avoir pour conséquence une diminution de la capacité de réaction. L'aptitude à la conduite et à l'utilisation de machines peut en être affectée. Ceci est d'autant plus vrai en cas de consommation simultanée d'alcool.

Effets indésirables

Les effets indésirables mentionnés sont basés sur l'expérience avec Amaryl et avec les sulfonylurées.
Les fréquences des effets indésirables sont indiquées comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10, «occasionnels» (≥1/1'000 à <1/100), «rares» (≥1/10'000 à <1/1'000) et «très rares» (<1/10'000).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rares: thrombocytopénie, leucopénie, granulocytopénie, agranulocytose, érythrocytopénie, anémie hémolytique, et pancytopénie modérées à sévères. Ces atteintes sont en général réversibles et disparaissent à l'arrêt du traitement. Des cas de thrombocytopénies sévères avec un nombre de plaquettes inférieur à 10'000/µl, associées à un purpura thrombocytopénique ont été rapportés en post-marketing (fréquence inconnue).
Affections oculaires
Les modifications de la glycémie peuvent entraîner, surtout en début de traitement, des troubles transitoires de la vision.
Affections gastro-intestinales
Très rares: nausées, vomissements, diarrhées, pesanteur gastrique ou sensation de réplétion, douleurs abdominales, pouvant conduire exceptionnellement à l'arrêt du traitement.
Fréquence inconnue: dysgueusie.
Affections hépatobiliaires
Très rares: augmentation des valeurs des enzymes hépatiques (cholestase et ictère) et hépatite pouvant conduire à une insuffisance hépatique et mettre en danger la vie du patient. Ces manifestations peuvent disparaître après l'arrêt d'Amaryl.
Affections du système immunitaire
Très rares: vasculite allergique, réactions d'hypersensibilité légères pouvant évoluer vers des formes graves accompagnées d'une dyspnée et d'une chute de tension pouvant aller jusqu'à un choc anaphylactique.
Une réaction allergique croisée avec les sulfonylurées, les sulfonamides et leurs dérivés est possible.
Investigations
Fréquence inconnue: le glimépiride comme toutes les sulfonylurées peut entraîner une prise de poids.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rares: malaises hypoglycémiques survenant le plus souvent de façon brutale. Ces malaises peuvent être sévères et ne sont pas toujours faciles à corriger. Les circonstances d'apparition de telles réactions dépendent, comme pour tout traitement antidiabétique, de facteurs individuels tels que les habitudes alimentaires et la posologie (voir «Mises en garde et précautions»).
Très rares: hyponatrémie (baisse du taux de sodium sérique).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Des réactions d'hypersensibilité comme prurit, éruptions cutanées ou urticaire peuvent survenir.
Très rares: hypersensibilité de la peau à la lumière.
Fréquence inconnue: alopécie.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
Un surdosage (aigu ou à cause de trop fortes doses lors d'un traitement de longue durée) peut conduire à des hypoglycémies pouvant mettre la vie en péril (symptômes: faim dévorante, sueurs, tremblements, agitation, irritabilité, mauvaise humeur dépressive, céphalées et troubles du sommeil ou déficits neurologiques tels que troubles de la parole, de la vue ou des sensations, paralysies, perte de conscience allant jusqu'au coma). Les symptômes peuvent survenir jusqu'à 24 h après l'ingestion. L'hypoglycémie peut perdurer de 12 à 72 h, et peut se manifester à nouveau après le rétablissement initial du patient.
Traitement
Lors des premiers signes d'hypoglycémie, prendre du glucose, du sucre ou des liquides très sucrés.
Lors d'une hypoglycémie avec perte de conscience, administrer 40 à 100 ml d'une solution de glucose à 20% i.v. ou de glucagon (0.5-1 mg) i.v., s.c. ou i.m. Traiter avec du charbon actif les patients qui ont pris des quantités d'Amaryl pouvant être mortelles. Dans les cas de surdosage sévère, une hospitalisation s'impose.
En particulier lors du traitement de surdosage suite à l'ingestion accidentelle de Amaryl chez les enfants et enfants de bas âge, la dose de glucose administrée doit être contrôlée étroitement pour éviter le risque de produire une hyperglycémie sévère.
La glycémie doit être contrôlée de manière étroite durant au moins 24 h.

Propriétés/Effets

Code ATC
A10BB12
Mécanisme d'action
Le glimépiride appartient au groupe des sulfonylurées. Il abaisse la glycémie par stimulation de la sécrétion d'insuline dans les cellules bêta du pancréas chez le sujet sain et chez les diabétiques de type 2. L'effet se base principalement sur une augmentation de la réactivité des cellules bêta aux stimuli physiologiques du glucose. La condition préalable pour obtenir un effet avec le glimépiride est l'existence d'une production d'insuline endogène par les cellules bêta.
En administration chronique, le glimépiride renforce en plus l'effet de l'insuline sur l'absorption périphérique du glucose par augmentation du nombre de molécules qui transportent le glucose dans les membranes plasmatiques des muscles et des cellules graisseuses. Dans le foie, le glimépiride empêche la libération de glucose hépatique en augmentant la concentration de fructose-2,6 diphosphate qui est coresponsable du contrôle de la glyconéogenèse.
La réponse physiologique à un effort physique intense, c'est-à-dire la diminution de la sécrétion d'insuline, est maintenue sous glimépiride.
Pharmacodynamique
Voir «Mécanisme d'action».
Efficacité clinique
Une étude clinique active contrôlée (glimépiride jusqu'à 8 mg par jour ou metformine jusqu'à 2000 mg par jour) durant 24 semaines a été réalisée chez 285 enfants randomisés (8-17 ans) souffrant d'un diabète de type 2. Glimépiride et metformine ont induit une diminution significative du niveau de base de HbA1c (-0,70% vs -0,85%).
La différence observée entre les groupes de traitement n'était pas significative. Mais glimépiride n'a pas démontré une non-infériorité par rapport à la metformine.
À la suite du traitement par glimépiride, il n'y a pas de nouvelles informations concernant la sécurité des enfants en comparaison aux adultes souffrant d'un diabète de type 2. Il n'y a pas de données disponibles relatives à l'efficacité et à la sécurité des patients pédiatriques à long terme.

Pharmacocinétique

Absorption
L'absorption se fait rapidement et complètement après l'administration orale de glimépiride. La biodisponibilité systémique est de 100%. Le taux sérique maximal (Cmax) est atteint après environ 2,5 heures (309 ng/ml lors d'administrations quotidiennes répétées de 4 mg). La Cmax et l'AUC varient linéairement avec la dose de glimépiride absorbée. La résorption du glimépiride est peu influencée par l'ingestion de nourriture.
Distribution
Le glimépiride a un très petit volume de distribution d'environ 8,8 litres. Plus de 99% sont liés aux protéines plasmatiques.
Chez les animaux, le glimépiride passe dans le lait maternel.
Métabolisme
Le glimépiride est avant tout transformé dans le foie par l'enzyme CYP2C9 en deux métabolites principaux M1 et M2. Le M1 a une efficacité plus faible que le glimépiride d'environ 50%; sa concentration plasmatique est toutefois très faible chez les patients ayant une fonction rénale normale. Ensemble, les deux métabolites ne contribuent que de façon insignifiante à l'effet pharmacodynamique du glimépiride.
Élimination
La demi-vie d'élimination du glimépiride est de 5 à 8 heures, celle des métabolites M1 et M2 de 3 à 6 heures et de 5 à 6 heures respectivement. Aux fortes doses, la demi-vie ne se prolonge que très légèrement. Le glimépiride est complètement métabolisé et est éliminé à 58% dans l'urine et 35% dans les selles.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients âgés / Enfants et adolescents
La cinétique chez les patients âgés n'est pas très différente de celle chez les jeunes.
Une étude visant à évaluer la pharmacocinétique, la sécurité et la tolérance d'une dose unique de 1 mg de glimépiride chez 26 patients pédiatriques âgées de 12 à 17 ans avec un diabète de type 2 a montré des AUC, Cmax et une t½ moyens similaires à ce qui a été observé précédemment chez les adultes.
Troubles de la fonction rénale
Selon les résultats d'études cliniques, il semble qu'il n'y ait pas de risque d'accumulation du principe actif chez les patients avec une clairance de la créatinine faible. Lors d'insuffisance rénale grave, il peut y avoir une cumulation des métabolites actifs.
Troubles de la fonction hépatique
En cas de diminution importante de la fonction hépatique, on peut s'attendre à un métabolisme retardé.

Données précliniques

Toxicité, mutagénicité et carcinogénicité
Dans les études de toxicité subchronique et chronique chez les rats, les souris et les chiens, on a observé une diminution du glucose sérique et une dégranulation des cellules bêta du pancréas. Celles-ci étaient réversibles et étaient la conséquence de l'effet pharmacodynamique. Dans le pancréas des souris, on a trouvé un nombre élevé d'hyperplasies et d'adénomes des îlots de Langerhans. Le glimépiride n'a présenté aucun effet mutagène ou génotoxique. Les résultats des études toxicologiques sur la reproduction chez le rat et le lapin (malformations osseuses, anomalies aux yeux, taux élevé de mortalité fœtale) étaient la conséquence de l'effet pharmacodynamique ou des effets non spécifiques à la substance dus à des doses excessives.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Le médicament ne doit pas être conservé au-dessus de 30°C et doit être tenu hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

53130 (Swissmedic)

Présentation

Amaryl comprimés (sécables) 2 mg: 30 et 120 (B)
Amaryl comprimés (sécables) 3 mg: 30 et 120 (B)
Amaryl comprimés (sécables) 4 mg: 30 et 120 (B)

Titulaire de l’autorisation

sanofi-aventis (suisse) sa, 1214 Vernier/GE

Mise à jour de l’information

Septembre 2021.

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