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Information professionnelle sur Nicorette® Inhaler:JNTL Consumer Health II (Switzerland) GmbH
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Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif
Nicotinum.
Excipients
Arom.: Levomentholum, Polyethylenum, Nitrogenium.

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement de soutien de la désaccoutumance au tabac par modération du comportement de dépendance et de la consommation de cigarettes grâce à une réduction des symptômes de sevrage chez les fumeurs et fumeuses présentant une dépendance à la nicotine.

Posologie/Mode d’emploi

Enfants et adolescents
Nicorette Inhaler est destiné aux adultes dès 18 ans.
Chez les adolescents de moins de 18 ans et de plus de 12 ans, le produit ne doit être utilisé qu'en cas de forte dépendance à la nicotine et uniquement après consultation du médecin ou du pharmacien (voir également «Contre-indications»). Les données issues des études contrôlées sont insuffisantes pour recommander le traitement par Nicorette Inhaler aux adolescents de moins de 18 ans.
Le produit est contre-indiqué chez les enfants de moins de 12 ans.
Posologie et durée du traitement
L'inhaler Nicorette est amené à la bouche à la place de la cigarette et doit être utilisé comme une cigarette. L'inhaler Nicorette doit toujours être utilisé au moment où l'utilisateur fumerait normalement une cigarette ou si le besoin d'une cigarette se fait ressentir. La posologie est individuelle et est fixée en fonction des besoins en nicotine nécessaire pour réduire les symptômes de sevrage. Une cartouche correspond à 3-4 cigarettes et permet de pratiquer environ 4 inhalations d'une durée de 20 minutes chacune environ. Pour une consommation de 24 cigarettes par jour, 6 cartouches par jour seront nécessaires. La dose maximale est atteinte au bout de 20 minutes d'utilisation intensive (inhalation continue ou «puffing»). L'effet optimal est obtenu si le fumeur recourt à sa technique d'inhalation favorite.
L'administration de nicotine doit être arrêtée temporairement en cas d'apparition de symptômes de surdosage de la nicotine. La quantité de nicotine doit être diminuée en réduisant la fréquence de prise si les symptômes de surdosage de la nicotine persistent.
Désaccoutumance tabagique
La durée de traitement recommandée est de 3 mois au maximum.
Pendant les 8 premières semaines, 6 à 12 cartouches au maximum doivent être utilisées par tranche de 24 heures afin d'atténuer les symptômes de sevrage.
Pendant les deux semaines suivantes, le but est de réduire de moitié le nombre de cartouches utilisées, afin que deux semaines plus tard, plus aucune cartouche ne soit utilisée le dernier jour du traitement.
Afin d'éviter une rechute, l'inhaler peut encore être utilisé dans les situations suscitant un fort besoin de fumer.
Réduction de la consommation de cigarettes
La durée de traitement recommandée est de 12 mois au maximum.
L'inhalateur est utilisé durant les intervalles libres de tabagisme pour les faire durer le plus longtemps possible et réduire ainsi au maximum la consommation de cigarettes. Si une réduction de la consommation journalière de cigarettes ne peut pas être obtenue après 6 semaines, il convient de consulter un médecin.
Le fumeur ou la fumeuse doit essayer d'arrêter de fumer dès qu'il ou elle se sent prêt(e) pour une telle entreprise mais au plus tard 6 mois après le début du traitement. Si la personne n'arrive toujours pas à arrêter de fumer 9 mois après le début du traitement, il convient de recourir à un soutien médical.
Les cartouches à inhaler non utilisées doivent être conservées car l'envie de fumer peut se manifester à nouveau soudainement.
Technique d'inhalation
La fréquence d'utilisation ainsi que la durée et le mode de l'inhalation varient d'un individu à l'autre. Des études ont montré que des techniques d'inhalation différentes, telles que l'inhalation profonde du fumeur de cigarette ou le «puffing» superficiel du fumeur de pipe ont le même effet. La quantité de nicotine d'une inhalation est plus faible que celle contenue dans une bouffée de cigarette. Afin de compenser cette différence, il faut inhaler plus fréquemment que lors de la consommation de cigarettes, c'est-à-dire que l'inhalateur doit être utilisé plus longtemps que ne dure la consommation d'une cigarette. Prenez 8 à 10 fois plus de bouffées que pour une cigarette afin d'atteindre un degré de substitution suffisant. Si le besoin de fumer n'est pas suffisamment apaisé, prenez des bouffées plus fréquentes ou plus longues. L'expérience a montré qu'après l'emploi de quelques cartouches à inhaler, le patient trouve rapidement la méthode qui lui convient le mieux.
Mode d'emploi correct
L'embout buccal et l'emballage scellé (emballage thermoformé avec 6 cartouches) sont sortis de la boîte. Les deux pièces constituant l'embout sont séparées et la fermeture scellée de l'emballage est enlevée. Une cartouche à inhaler (tube avec pièce en plastique chargée de nicotine) scellée avec une feuille d'aluminium est prise de l'emballage et placée entre les deux pièces de l'embout buccal. Cette opération ouvre les fermetures scellées des deux côtés de la cartouche à inhaler. Le flux d'air aspiré à travers la cartouche libère la nicotine et le menthol, qui sont absorbés dans la bouche.
Après l'emploi, la cartouche à inhaler est retirée de l'embout buccal et éliminée hors de portée des enfants et des animaux domestiques.
Nicorette Inhaler est destiné au soutien d'une cure de désaccoutumance limitée dans le temps, dont le succès dépend essentiellement de la motivation et de la force de volonté du fumeur.
Des conseils compétents augmentent les chances de la désaccoutumance au tabac.
Remarques sur la manipulation
La libération de nicotine par l'inhalateur peut être réduite en cas de basses températures extérieures. En cas de basses températures, l'inhaler doit être utilisé plus longtemps pour obtenir le même effet. Une cartouche entamée doit être utilisée dans les 12 heures.

Contre-indications

La préparation est contre-indiquée chez le non-fumeur, l'enfant de moins de 12 ans et en principe chez l'adolescent. Chez l'adolescent, la préparation ne doit être employée qu'en cas de forte dépendance à la nicotine et uniquement après consultation du médecin ou du pharmacien.
Hypersensibilité connue à la nicotine ou à un autre composant de la cartouche à inhaler.

Mises en garde et précautions

Le médecin doit évaluer les bénéfices et les risques chez les patients atteints des maladies suivantes:
Maladies cardiaques: Les fumeurs dépendants juste après (<4 semaines) un infarctus du myocarde, avec une angine de poitrine instable ou qui s'aggrave, y compris angor de Prinzmetal, avec troubles du rythme cardiaque sévères, hypertension artérielle non contrôlée ou attaque cérébrale récente, doivent impérativement arrêter de fumer sans aide médicamenteuse (par ex. avec l'aide d'un conseil). Si cela échoue, l'utilisation de l'inhaler Nicorette peut être envisagée. Les données relatives à la sécurité étant limitées pour ce groupe de patients, l'utilisation exige une surveillance médicale stricte.
Epilepsie et convulsions: il faut faire preuve de prudence chez les patients ayant présenté par le passé des antécédents d'épilepsie ou de convulsions au début du traitement nicotinique de substitution. La fumée du tabac contient des substances, notamment la nicotine, qui agissent sur les récepteurs du cerveau. Le passage du tabac fumé à des produits à base de nicotine modifie l'absorption de ces substances, ce qui peut réduire le seuil de déclenchement des crises.
Troubles de la fonction rénale et hépatique: chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique grave à modérée ou d'une insuffisance rénale grave, le rapport bénéfice-risque d'un traitement par Nicorette inhaler doit être évalué avec soin, car la clairance de la nicotine ou de ses métabolites peut être diminuée et donc augmenter le risque d'effets indésirables.
Maladies du tractus gastro-intestinal: la nicotine peut aggraver les symptômes des patients atteints d'œsophagite, d'ulcère de l'estomac et d'ulcère gastroduodénal peptique, de maladies chroniques de la gorge et de bronchospasmes.
Phéochromocytome et hyperthyroïdie non traitée: Nicorette inhaler doit être utilisé avec précautions en présence de ces maladies. La nicotine libère des catécholamines et doit donc être utilisée avec précaution chez les patients atteints d'hyperthyroïdie et de phéochromocytome.
Diabète sucré: les patients atteints de diabète sucré doivent contrôler leur glycémie plus étroitement que d'habitude lors de leur sevrage de la nicotine et au début d'un traitement de substitution nicotinique, car une diminution des catécholamines libérées par la nicotine peut avoir des effets sur le métabolisme des glucides.
Le patient doit impérativement arrêter complètement de fumer au début du sevrage tabagique avec l'inhalateur Nicorette. C'est pourquoi il est important de soutenir le traitement avec d'autres mesures afin de faciliter la perte de l'habitude de fumer. Les patients qui continuent de fumer pendant le traitement par l'inhaler Nicorette s'exposent à un risque d'effets indésirables en raison du taux de nicotine supérieur par rapport à une consommation de tabac normale.
Potentiel de dépendance
Une dépendance aux produits nicotiniques peut se produire, elle est cependant rare, moins nocive et plus facile à supprimer qu'une dépendance à la nicotine liée au tabagisme.

Interactions

Aucune interaction cliniquement pertinente n'est connue entre le traitement de substitution nicotinique et d'autres médicaments. La nicotine peut cependant renforcer l'effet hémodynamique de l'adénosine, c.-à-d. augmenter la pression artérielle et la fréquence cardiaque et augmenter la réaction de douleur causée par l'administration d'adénosine (douleur thoracique de l'angine de poitrine).
Vous trouverez plus d'informations sur la modification de la métabolisation de certains médicaments après le sevrage de la nicotine dans «Mises en garde et précautions».
Sevrage tabagique: un sevrage tabagique, avec ou sans substitution nicotinique partielle, peut modifier la réaction aux médicaments administrés simultanément.
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dans la fumée du tabac provoquent la métabolisation de médicaments métabolisés par CYP 1A2. En cas d'arrêt de la cigarette, un ralentissement du métabolisme et donc un taux accru de ces médicaments dans le sang est possible. Ceci peut revêtir une signification clinique dans le cas de médicaments ayant une marge thérapeutique étroite, par ex. théophylline, tacrine, clozapine et ropinirole.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Aucune forme de nicotine ne doit être administrée pendant la grossesse, que ce soit par les cigarettes ou un traitement de sevrage par Nicorette inhaler.
L'effet spécifique de Nicorette inhaler sur le développement du fœtus n'est pas connu.
La nicotine parvient au fœtus et affecte les mouvements respiratoires ainsi que la circulation sanguine. L'effet sur la circulation sanguine dépend de la dose. La nicotine, même dans le cadre d'un traitement de substitution, peut provoquer un poids réduit à la naissance, un risque de fausse couche accru et une mortalité périnatale plus élevée. Des expériences chez l'animal ont montré une toxicité reproductive de la nicotine (voir «Données précliniques»).
Le sevrage précoce de la nicotine est une mesure individuelle efficace pour améliorer la santé de la fumeuse enceinte et du bébé.
Les fumeuses enceintes doivent suivre une cure de sevrage, si possible sans substitut nicotinique pharmacologique. L'utilisation de Nicorette inhaler pendant la grossesse peut uniquement être envisagée par le médecin, le pharmacien ou le droguiste si la probabilité d'une cure de sevrage réussie justifie le risque d'une exposition à la nicotine et si la patiente fumerait sans cela.
Allaitement
Aucune forme de nicotine ne doit être administrée pendant l'allaitement, que ce soit par les cigarettes ou un traitement de sevrage par Nicorette inhaler. L'utilisation de Nicotine inhaler n'a pas été étudiée pendant l'allaitement. La nicotine passe dans le lait maternel dans des quantités nocives pour le nourrisson même à une dose thérapeutique de Nicorette inhaler. Il ne faut pas allaiter pendant l'utilisation de Nicorette inhaler. Si le sevrage tabagique n'est pas atteint, les femmes qui allaitent doivent impérativement consulter un médecin, pharmacien ou droguiste avant d'utiliser Nicorette Inhaler. Si une substitution nicotinique est nécessaire pendant l'allaitement, Nicorette Inhaler doit être utilisé directement après l'allaitement, et le plus de temps possible avant le prochain allaitement (au moins 2 heures).
Fertilité
Chez les femmes, la consommation de tabac retarde la conception, diminue le taux de réussite d'une fécondation in vitro et augmente considérablement le risque d'infertilité. Chez les hommes, la consommation de tabac provoque une baisse de la production de spermatozoïdes, un stress oxydatif accru et un endommagement de l'ADN. Les spermatozoïdes des fumeurs présentent une capacité de fertilisation amoindrie.
Dans les expériences chez l'animal, la nicotine affectait la fertilité (voir «Données précliniques»). On ne sait pas dans quelle mesure la nicotine contribue à cet effet chez l'humain.
Femmes en âge de procréer/conception chez l'homme et la femme
Contrairement aux effets indésirables connus du tabagisme sur la conception et la grossesse, les effets d'un traitement nicotinique thérapeutique sont inconnus. Pour les femmes souhaitant un enfant, l'option la plus sûre est de ne pas fumer et de ne pas prendre de traitement de substitution nicotinique.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Comme Nicorette inhaler peut avoir des effets indésirables tels que des maux de tête et la nausée, il peut affecter la réactivité, la capacité à utiliser des outils ou des machines ainsi que l'aptitude à conduire.

Effets indésirables

Effets du sevrage tabagique
Chez les utilisateurs qui arrêtent l'utilisation habituelle de produits tabagiques de quelque manière que ce soit, un syndrome de sevrage tabagique est à prévoir.
Ceci inclut des effets émotionnels et cognitifs tels que la dysphorie ou l'humeur dépressive, l'insomnie, l'irritabilité, la frustration ou la colère, la peur, des troubles de la concentration, l'agitation ou l'impatience. Des effets physiques sont également possibles tels qu'une fréquence cardiaque réduite ainsi qu'une augmentation de l'appétit ou une prise de poids, des vertiges, des symptômes pré-syncope, la toux, la constipation, des endolorissements buccaux, un saignement des gencives et une rhinopharyngite. Des aphtes peuvent apparaître plus fréquemment.
Un besoin de nicotine avec envie de fumer est également reconnu comme un symptôme clinique et un élément supplémentaire du sevrage tabagique après l'arrêt du tabagisme.
Effets indésirables de Nicorette inhaler
Nicorette inhaler peut dans l'absolu provoquer les mêmes effets indésirables que d'autres formes d'application de la nicotine. La plupart des effets indésirables apparaissent principalement au cours des premières semaines suivant le début du traitement et dépendent largement de la dose.
Une irritation de la bouche et de la gorge est possible. Une accoutumance apparaît généralement en cas d'utilisation prolongée. Des réactions allergiques (y compris des symptômes d'anaphylaxie) apparaissent rarement pendant l'utilisation de Nicorette inhaler.
Les effets indésirables les plus fréquemment signalés sont locaux, c.-à-d. la toux et l'irritation de la bouche et la gorge. Ces effets indésirables locaux apparaissent chez 40% des patients pendant la phase initiale du traitement et diminuent au cours des premières semaines.
La fréquence des réactions indésirables a été déterminée sur la base d'une méta-analyse d'études cliniques ainsi que sur la base de réactions aux médicaments apparues après leur commercialisation. La fréquence des effets indésirables a été définie selon la convention suivante:
très fréquents ≥1/10
fréquents ≥1/100 à <1/10
occasionnels ≥1/1000 à <1/100
rares ≥1/10'000 à <1/1000
très rares <1/10'000
fréquence inconnue (fréquence non estimable sur la base des données disponibles)
Affections du système immunitaire
Fréquent: hypersensibilité1
Fréquence inconnue: réactions anaphylactiques1
Affections psychiatriques
Occasionnels: rêve anormal1
Affections du système nerveux
Très fréquent: maux de tête1, 2 (12,3%)
Fréquent: dysgueusie, paresthésie1
Fréquence inconnue: convulsions1
Affections oculaires
Fréquence inconnue: vue trouble, sécrétion de larmes accrue
Affections cardiaques
Occasionnels: palpitations1, modifications de la pression artérielle, aggravation des symptômes d'une maladie cardiaque coronarienne (par ex. angine de poitrine) et/ou d'une artériopathie périphérique (claudication intermittente), tachycardie1
Affections vasculaires
Occasionnels: rougeurs1, hypertension1
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent: hoquet (49,4%), toux (10,5%3), irritations de la gorge (13,5%)
Fréquent: nez bouché, sinusite
Occasionnels: dyspnée1, dysphonie, bronchospasme, éternuement, douleurs oropharyngées, sensation de gorge serrée
Affections gastro-intestinales
Très fréquent: nausées1 (29,8%)
Fréquent: vomissements1, dyspepsie, flatulences, douleurs abdominales, brûlures d'estomac, diarrhée2, bouche sèche, augmentation de la salivation, stomatite
Occasionnels: glossite, renvois, exfoliation de la muqueuse buccale (cloques et exfoliation), paresthésies des tissus mous buccaux2
Rare: dysphagie, envie de vomir, hypoesthésie orale2
Fréquence inconnue: gorge sèche, troubles gastro-intestinaux2, douleurs des lèvres
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: miction fréquente
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnels: hyperhidrose1, prurit1, éruption cutanée1, urticaire1
Fréquence inconnue: œdème de Quincke1, érythème1
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: sensation de brûlure dans la bouche/les lèvres, fatigue1
Occasionnels: douleurs et inconfort dans le thorax1, asthénie1, malaise1
1 Effets systémiques
2 Fréquence signalée identique ou inférieure au placebo
3 Dans des études cliniques avec l'inhaler, une fréquence accrue a été observée
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Un surdosage peut se produire si un patient a une très faible tolérance à la nicotine ou si l'apport en nicotine par les produits de substitution nicotinique et/ou le tabagisme est excessif. La toxicité aiguë ou chronique de la nicotine pour l'homme dépend principalement du mode d'administration. Il est connu que l'accoutumance à la nicotine (par ex. chez le fumeur) entraîne une tolérance accrue par rapport aux non-fumeurs. La dose létale aiguë chez les enfants (en cas de prise orale du tabac à partir de cigarettes) est de 40 à 60 mg et de 0,8 à 1 mg/kg chez les adultes non-fumeurs. Le taux plasmatique maximal atteint dans des conditions de laboratoire avec une technique d'inhalation forcée était dans la plage des concentrations plasmatiques définies pour le tabagisme.
Signes et symptômes
Dans le cas d'un surdosage, les symptômes sont similaires à ceux d'un empoisonnement aigu à la nicotine. Il s'agit de: nausées, salivation, maux de ventre, vomissements, diarrhée, sueurs, basse température, maux de tête, vertiges, troubles de l'audition et faiblesse prononcée. Dans les cas extrêmes, les conséquences possibles sont: chute de tension, pouls faible et irrégulier, dyspnée, évanouissement, collapsus circulatoire et crampes des extrémités.
Les doses de nicotine bien tolérées par les fumeurs adultes peuvent provoquer de graves symptômes d'empoisonnement à la nicotine chez les enfants, qui peuvent être fatals. Un soupçon d'empoisonnement à la nicotine chez les enfants constitue une urgence et doit être traité immédiatement.
Traitement
En cas d'intoxication grave, les mesures suivantes sont recommandées: interruption immédiate de tout apport en nicotine et traitement ciblé des symptômes (maintien d'une température corporelle normale, respiration artificielle en cas d'insuffisance respiratoire et traitement standard en cas d'hypotension ou de collapsus cardiovasculaire, si nécessaire). En cas d'ingestion d'une quantité excessive de nicotine, le charbon actif réduit l'absorption gastro-intestinale de la nicotine.

Propriétés/Effets

Code ATC
N07BA01
Mécanisme d'action
Réduction des symptômes de sevrage chez les fumeurs dépendants à la nicotine.
Pharmacodynamique
La nicotine agit comme un agoniste sur les récepteurs de la nicotine dans le système nerveux périphérique et central et agit sur le SNC ainsi que sur le cœur et les vaisseaux.
Un arrêt soudain de la consommation régulière de produits tabagiques entraîne un syndrome caractéristique avec des symptômes de sevrage, par ex. le besoin (besoin impératif de fumer) selon la description à la section «Effets indésirables». D'après les études cliniques, les produits de substitution nicotinique peuvent aider les fumeurs à arrêter de fumer ou à diminuer leur consommation de tabac, car ils atténuent ces symptômes de sevrage.
Efficacité clinique
Nicorette inhaler est utilisé comme traitement substitutif pour le sevrage tabagique et la réduction de la consommation de cigarettes.
Il réduit les symptômes de sevrage apparaissant chez les fumeurs dépendants à la nicotine après l'arrêt de la nicotine tabagique et double les chances d'arrêter de fumer. Les dégâts sur la santé causés par la teneur en goudron et en monoxyde de carbone dans la fumée de tabac sont évités.
Seule une abstinence de longue durée entraîne une diminution de la mortalité et des maladies dues à la consommation de tabac.
Les résultats d'études à long terme sur la réduction de la consommation de cigarettes montrent que le taux d'abstinence augmente avec la durée des études.
L'étude américaine sur l'inhaler a démontré que la durée croissante de l'étude était accompagnée d'une chute du pourcentage de patients ayant diminué la cigarette de 50%: 18,1% après 4 mois, 7,9% après 12 mois et 7% après 15 mois.
Dans l'étude suisse de l'inhaler sur la réduction de la consommation de cigarettes, les pourcentages correspondants après 4 mois étaient de 20%, de 13% après 12 mois et de 9,5% après 24 mois.
Nicorette inhaler constitue une forme d'administration alternative aux autres formes d'administration de Nicorette.

Pharmacocinétique

Absorption
La plus grande partie d'une dose inhalée est déposée dans la cavité buccale et adhère à la muqueuse buccale. Une bouffée de 50 ml contient env. 15 µg de nicotine.
Dans des conditions de laboratoire, jusqu'à 20% (2 mg) de nicotine sont libérés d'un inhaler avec une inhalation rapide et continue pendant 20 minutes. Si l'inhaler est utilisé comme une cigarette, mais que le nombre de bouffées est 8 à 10 fois supérieur au nombre de bouffées de cigarette, env. 1 mg de nicotine est administré avec l'inhaler. La libération dépend de la température et de la quantité d'air qui passe à travers la cartouche et provoque une augmentation de la quantité de nicotine biodisponible d'env. 29% à 30 °C et d'env. 48% à 40 °C par rapport à la quantité de nicotine biodisponible à 20 °C. Mais en cas d'utilisation à volonté, des taux plasmatiques aussi élevés ne sont pas régulièrement atteints. Les grandes différences en matière de dose libérée selon les utilisateurs semblent être dues à la manipulation différente par les utilisateurs.
Env. 50% de la quantité de nicotine libérée, c.-à-d. env. 2 mg, passent dans les voies sanguines. L'absorption par la muqueuse buccale est relativement lente et n'entraîne pas les concentrations plasmatiques habituellement élevées et rapides de la fumée de cigarette.
Les valeurs moyennes représentatives des paramètres de PC pour l'inhaler figurent dans le tableau ci-dessous.

Paramètre PC

Valeur moyenne

SD

n

Cmax

5,3 ng/ml

2,2

19

Tmax

45 min*

S/O

AUC∞

21,7 ng/ml × h

9,4

Css,min**

17,8 ng/ml

8,0

19

Css,max**

21,0 ng/ml

9,3

* Valeur moyenne.
** Un inhaler de 10 mg, utilisé sur une période de 11 heures, pendant 20 minutes par heure.
Chez les participants aux études ayant utilisé l'inhaler deux jours consécutifs en maintenant leurs activités quotidiennes, la concentration plasmatique de nicotine était d'env. 7 ng/ml l'après-midi. Le fait qu'ils aient inhalé la nicotine de manière superficielle et fréquente ou profonde n'a rien changé. Dans une étude sur 4 jours avec une utilisation à volonté, les concentrations étaient de 5-6 ng/ml l'après-midi.
Distribution
L'utilisation à volonté pratiquée dans les études cliniques donne des concentrations plasmatiques de nicotine de 6-8 ng/ml. Cette valeur correspond aux concentrations plasmatiques en cas de mâche chaque heure d'une Nicorette gomme à mâcher 2 mg, ainsi qu'à un tiers du taux plasmatique détecté avec la cigarette. La valeur maximale est atteinte dans les 15 minutes suivant la fin de l'inhalation.
Un état d'équilibre de 20-25 ng/ml est atteint dans des conditions de laboratoire à température ambiante avec des inhalations rapides et continues pendant 20 minutes sur une période de 12 heures.
La concentration sanguine thérapeutique de nicotine, c.-à-d. le taux sanguin qui apaise les symptômes de sevrage, dépend de la dépendance individuelle à la nicotine du patient.
Le volume de diffusion après l'administration intraveineuse de nicotine est de 2-3 l/kg. La liaison de la nicotine aux protéines plasmatiques est inférieure à 5%. Il ne faut donc pas s'attendre à ce que des changements de la liaison de la nicotine par l'utilisation de médicaments concomitants ou par une altération due à une maladie des protéines plasmatiques aient une influence significative sur la cinétique de la nicotine.
La nicotine traverse la barrière hémato-encéphalique et placentaire et passe dans le lait maternel.
Métabolisme
Les résultats des études pharmacocinétiques indiquent que la métabolisation et l'élimination de la nicotine sont indépendantes de la composition de la nicotine et que les résultats des études sur l'administration intraveineuse de nicotine peuvent être utilisés pour décrire la diffusion, le métabolisme, la métabolisation et l'élimination.
La nicotine est principalement métabolisée dans le foie. Sa métabolisation se produit également dans une moindre mesure dans les poumons et le cerveau. L'enzyme CYP2 A6 participe principalement au métabolisme de la nicotine. 17 produits de dégradation différents de la nicotine ont été identifiés, tous probablement moins efficaces que la substance initiale. Le métabolite principal dans le plasma, la cotinine, est éliminé avec une demi-vie de 14 à 20 heures et atteint des concentrations dix fois supérieures à la nicotine.
Élimination
La clairance plasmatique totale moyenne de la nicotine est de 66,6 et 90,0 l/h. La demi-vie est de 2-3 heures. Normalement, environ 10-15% de la nicotine est éliminée intacte par voie rénale. Cependant, en cas de débit urinaire accru et d'une acidification de l'urée à un pH inférieur à 5, jusqu'à 23% peuvent être éliminés. Les principaux métabolites de la nicotine éliminés par l'urine sont la cotinine et la trans-3-hydroxycotinine. Seule une petite partie de la cotinine (10-12% de la dose) est éliminée intacte par voie rénale. La cotinine est métabolisée en des substances polaires solubles à l'eau et se trouve dans l'urine (28-37% de la dose) en particulier sous forme hydroxylée (trans-3-hydroxycotinine).
Les hommes et les femmes ne présentent aucune différence en matière de pharmacocinétique.
Linéarité/non linéarité
Il n'existe aucune donnée en matière de linéarité de l'élimination de la nicotine en fonction de la dose.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
La clairance de la nicotine n'est pas affectée chez les fumeurs atteints de cirrhose hépatique et de légère insuffisance hépatique (score de Child-Pugh 5), alors qu'elle diminue en cas d'insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh 7) (la clairance globale a diminué en moyenne de 40-50%). Il n'existe aucune donnée sur la pharmacocinétique de la nicotine chez les fumeurs ayant un score de Child-Pugh supérieur à 7.
Troubles de la fonction rénale
En cas d'insuffisance rénale grave, il faut compter sur une atteinte de la clairance de la nicotine et de ses métabolites. Chez les participants à l'étude atteints de troubles rénaux graves, la clairance de la nicotine avait diminué de 50% en moyenne. Chez les patients sous hémodialyse qui fumaient, des taux de nicotine accrus ont été observés.
Patients âgés
Chez les patients âgés, une clairance globale faiblement réduite de la nicotine a été démontrée, mais les écarts varient et ne justifient pas d'adaptation globale de la dose en fonction de l'âge.

Données précliniques

Il n'existe aucune donnée préclinique sur Nicorette inhaler. La toxicité de la nicotine comme composant du tabac est par contre bien documentée. Les symptômes typiques d'un empoisonnement aigu sont un pouls faible et irrégulier, une détresse respiratoire et des crampes généralisées.
Mutagénicité/Carcinogénicité
Des tests in vitro et in vivo sur la génotoxicité de la nicotine ont donné des résultats contradictoires. Les données relatives au potentiel carcinogène de la nicotine ne sont pas claires non plus. Alors que des analyses des résultats de tests de carcinogénicité à long terme avec la nicotine ou la cotinine, le métabolite principal de la nicotine, ont indiqué que la nicotine n'avait pas d'activité carcinogène significative ou pertinente, de nouvelles études indiquent des effets de formation de tumeurs. La cancérogénicité assurée de la consommation de tabac est principalement liée aux substances issues de la pyrolyse du tabac. Aucune de ces substances n'est présente dans Nicorette inhaler.
Toxicité sur la reproduction
Des études toxicologiques sur la reproduction avec de la nicotine sur différentes espèces animales ont indiqué un retard de croissance non spécifique des fœtus. Les rats ont présenté des effets nocifs pour la fertilité, une prolongation de la phase de gestation et des troubles du comportement chez les petits. Chez les souris, des anomalies aux extrémités du squelette de la progéniture ont été constatées à très hautes doses. La nicotine traverse le placenta et passe dans le lait maternel.

Remarques particulières

Avertissement pour les enfants
La nicotine est une substance hautement toxique, en particulier pour les enfants. Même à une dose largement tolérable pour les fumeurs adultes lors du traitement par Nicorette inhaler, la nicotine peut provoquer des empoisonnements graves chez les enfants, c.-à-d. que l'utilisation de Nicorette inhaler peut mettre en danger la vie des enfants si elle n'est pas remarquée à temps. Même après l'utilisation, la cartouche peut encore contenir de la nicotine. C'est pourquoi les cartouches utilisées et inutilisées doivent toujours être conservées ou jetées hors de portée des enfants.
Si un enfant avale, mâche ou aspire une cartouche de nicotine (utilisée ou neuve), il court un risque d'empoisonnement.
Stabilité
Respecter la date de péremption sur l'emballage «EXP». (= expiration: mois/année).
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15–25 °C) et hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

53208 (Swissmedic).

Présentation

Boîtes de 42 cartouches d'inhaler en plaquette thermoformée et 1 embout buccal [D]

Titulaire de l’autorisation

JNTL Consumer Health II (Switzerland) GmbH, Risch, Domicile: Rotkreuz

Mise à jour de l’information

Juillet 2023

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