Information professionnelle sur PALLADON®/PALLADON® RETARD: | Mundipharma Medical Company, Hamilton, Bermuda, Basel Branch | | CompositionPrincipes actifs
Chlorhydrate d'hydromorphone.
Excipients
Palladon 1,3 mg: cellulose microcristalline, lactose (39,35 mg par capsule), dodécylsulfate de sodium (correspondant à 0,006 mg de sodium par capsule), gélatine, gomme-laque, propylène glycol, érythrosine (E 127), oxyde de fer, jaune (E 172), dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer, noir (E 172).
Palladon 2,6 mg: cellulose microcristalline, lactose (78,70 mg par capsule), dodécylsulfate de sodium (correspondant à 0,008 mg de sodium par capsule), gélatine, gomme-laque, propylène glycol, érythrosine (E 127), oxyde de fer, jaune (E 172), dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer, noir (E 172).
Palladon Retard 4 mg: cellulose microcristalline, hypromellose, éthylcellulose, dioxyde de silicium hautement dispersé, sébacate de dibutyle, dodécylsulfate de sodium (correspondant à 0,006 mg de sodium par capsule), gélatine, gomme-laque, propylène glycol, érythrosine (E 127), indigotine (E 132), dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer, noir (E 172).
Palladon Retard 8 mg: cellulose microcristalline, hypromellose, éthylcellulose, dioxyde de silicium hautement dispersé, sébacate de dibutyle, dodécylsulfate de sodium (correspondant à 0,008 mg de sodium par capsule), gélatine, gomme-laque, propylène glycol, érythrosine (E 127), dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer, noir (E 172).
Palladon Retard 16 mg: cellulose microcristalline, hypromellose, éthylcellulose, dioxyde de silicium hautement dispersé, sébacate de dibutyle, dodécylsulfate de sodium (correspondant à 0,012 mg de sodium par capsule), gélatine, gomme-laque, propylène glycol, oxyde de fer, rouge (E 172), oxyde de fer, jaune (E 172), oxyde de fer, noir (E 172), dioxyde de titane (E 171).
Retard de Palladon 24 mg: cellulose microcristalline, hypromellose, éthylcellulose, dioxyde de silicium hautement dispersé, sébacate de dibutyle, dodécylsulfate de sodium (correspondant à 0,018 mg de sodium par capsule), gélatine, gomme-laque, propylène glycol, indigotine (E 132), dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer, noir (E 172).
Indications/Possibilités d’emploiPalladon capsules: douleurs aiguës et prolongées modérées à fortes ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non opioïdes et/ou des opioïdes faibles.
Palladon Retard capsules à libération prolongée: douleurs prolongées moyennement fortes à fortes ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non opioïdes et/ou des opioïdes faibles.
Posologie/Mode d’emploiObjectifs du traitement et interruption du traitement
Avant de commencer le traitement de Palladon et Palladon Retard, il convient de convenir avec le patient d'une stratégie de prise comprenant la durée et les objectifs du traitement, conformément aux lignes directrices relatives au traitement de la douleur. Pendant le traitement, un contact régulier entre le médecin et le patient doit être maintenu afin d'évaluer la nécessité de poursuivre le traitement, d'envisager l'arrêt du médicament et, le cas échéant, d'adapter la posologie. Si un patient n'a plus besoin du traitement de Palladon et Palladon Retard, il est conseillé de réduire progressivement la dose afin d'éviter les symptômes de sevrage (voir «Mises en garde et précautions»). En cas de contrôle insuffisant de la douleur, il convient d'envisager la possibilité d'une accoutumance (tolérance) et d'une progression de la maladie sous-jacente (voir «Mises en garde et précautions»).
Posologie usuelle
La posologie doit être adaptée progressivement à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle du patient.
La posologie adaptée au patient est celle qui permet de contrôler suffisamment la douleur sans effet indésirable ou avec seulement des effets indésirables supportables.
Les recommandations générales de posologie sont les suivantes pour les adultes et adolescents à partir de 12 ans:
Patients non habitués aux opioïdes
Pour les patients n'ayant pas reçu d'opioïdes au préalable, la posologie initiale est généralement de 1 capsule de Palladon à 1,3 mg ou à 2,6 mg toutes les 4 heures ou de 1 capsule à libération prolongée de Palladon Retard à 4 mg toutes les 12 heures.
Patients déjà traités par un autre opioïde
1,3 mg de chlorhydrate d'hydromorphone par voie orale correspond approximativement à l'effet analgésique de 10 mg de sulfate de morphine administré par voie orale.
4 mg de chlorhydrate d'hydromorphone par voie orale correspondent approximativement à l'effet analgésique de 30 mg de sulfate de morphine administré par voie orale.
Passage d'un autre opioïde à Palladon ou Palladon Retard
Bien que l'on dispose de tableaux utiles afin de déterminer l'équivalence thérapeutique d'autres opioïdes administrés par voie orale et parentérale, la puissance relative des différents principes actifs et formes pharmaceutiques est sujette à d'importantes variabilités interindividuelles. L'absence d'études cliniques systématiques sur le passage de tous les opioïdes possibles à Palladon empêche également toute recommandation posologique spécifique. Tout changement de principe actif ou de forme galénique nécessite une nouvelle augmentation progressive des doses sous contrôle clinique. D'une manière générale, il est plus sûr d'estimer une dose journalière d'hydromorphone retard basse plutôt que de provoquer des effets indésirables dangereux avec une dose trop élevée. Il convient généralement de débuter avec la moitié de la dose journalière estimée, divisée en deux doses administrées à 12 heures d'intervalle, et de prévoir de l'hydromorphone à libération rapide en tant que médicament de réserve.
La transition des patients entre la prise orale et l'utilisation parentérale de l'hydromorphone doit se faire en fonction de la sensibilité de chaque patient. La dose orale initiale ne doit pas être surestimée (biodisponibilité orale voir «Pharmacocinétique» Absorption).
Analgésique complémentaire et titration de la dose
Palladon capsules
En cas d'efficacité insuffisante ou d'exacerbation des douleurs, une augmentation de la dose de 1,3 mg, 2,6 mg ou d'une combinaison de ces deux dosages s'impose.
Palladon Retard capsules à libération prolongée
En cas d'effet insuffisant ou d'exacerbation des douleurs, il convient d'augmenter la dose conformément au tableau ci-dessous ou de la quantité nécessaire de la médication de réserve (médication de réserve utilisée par jour divisée par 2).
Un rythme d'administration de 12 heures (tableau, colonne A) doit normalement être poursuivi. Une prise à 8 heures d'intervalle peut être tentée quand:
·des effets indésirables importants apparaissent au début de l'intervalle de 12 heures (passage de la colonne A à la colonne B: la dose journalière précédente reste quasiment identique, répartition en 3 doses uniques, administration à 8 heures d'intervalle);
·les accès douloureux deviennent plus nombreux à la fin de l'intervalle de 12 heures (passage de la colonne A à la colonne C: augmentation de 50% de la dose journalière, en d'autres termes, la dose unique précédente à 8 heures d'intervalle).
Schéma posologique:
Dose journalière en mg
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A mg (12 heures d'intervalle)
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B mg (8 heures d'intervalle)
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C mg (8 heures d'intervalle)
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8
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4 + 4
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-
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4 + 4 + 4
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16
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8 + 8
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4 + 4 + 4
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8 + 8 + 8
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24
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(8+4) + (8+4)
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8 + 8 + 8
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(8+4) + (8+4) + (8+4)
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32
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16 + 16
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(8+4) + (8+4) + (8+4)
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16 +16 + 16
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48
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24 + 24
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16 + 16 + 16
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24 + 24 + 24
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Autres augmentations 30-50%
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Pour traiter les accès douloureux, le patient doit avoir à sa disposition des capsules de Palladon (1,3 mg ou 2,6 mg) à libération normale. Le recours régulier à la médication de réserve indique qu'une augmentation de la dose du médicament de base est nécessaire (voir ci-dessus).
L'objectif est de déterminer une posologie spécifique au patient qui permettra de maintenir un niveau d'analgésie adéquat et d'utiliser le moins possible le médicament de réserve, aussi longtemps que le traitement antalgique est nécessaire.
Instructions posologiques particulières
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à sévère (score de Child-Pugh de 7-15), la dose doit être réduite, puis augmentée avec une prudence particulière (voir «Pharmacocinétique»).
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance the la créatinine < 30 ml/min), la dose doit être réduite, puis augmentée avec une prudence particulière (voir «Pharmacocinétique»).
Patients âgés
Comme chez les adultes plus jeunes, la posologie doit être adaptée en fonction de l'intensité de la douleur et de la sensibilité individuelle du patient (voir «Pharmacocinétique»). Les personnes âgées peuvent avoir besoin d'un dosage plus faible.
Enfants de moins de 12 ans
L'innocuité et l'efficacité chez l'enfant de moins de 12 ans n'ont pas été étudiées. L'administration à ces patients n'est donc pas recommandée.
Mode d'administration
Les capsules et capsules à libération prolongée de Palladon et Palladon Retard respectivement sont destinées à une administration par voie orale.
Les capsules et capsules à libération prolongée de Palladon et Palladon Retard respectivement peuvent être prises pendant ou entre les repas, avec un volume suffisant de liquide. Elles doivent être avalées entières, sans être croquées ni mâchées.
En cas de difficultés de déglutition, les capsules peuvent être ouvertes et leur contenu saupoudré sur un aliment mou. Dans ce cas, il convient de veiller à ce que le contenu total de la capsule soit avalé immédiatement, sans mâcher, ni croquer.
Contre-indications·Hypersensibilité au principe actif et/ou à l'un des excipients conformément à la composition,
·dépression respiratoire sévère avec hypoxie et/ou hypercapnie,
·broncho-pneumopathie chronique obstructive sévère,
·asthme bronchique sévère,
·syndrome abdominal aigu,
·iléus paralytique.
Mises en garde et précautionsPalladon et Palladon Retard doivent être administrés avec précaution dans les cas suivants:
·personnes âgées ou affaiblies,
·cœur pulmonaire sévère, dépression respiratoire,
·apnée du sommeil,
·prise concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (voir «Interactions»),
·traitement concomitant par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir «Interactions»),
·développement d'une tolérance, dépendance physique et symptômes de sevrage,
·dépendance psychique (dépendance au médicament), antécédents d'alcoolisme ou d'usage abusif de drogues ou de médicaments,
·traumatisme crânien (en raison du risque d'augmentation de la pression intracrânienne), blessures intracrâniennes, troubles de la conscience d'origine indéterminée,
·hypothyroïdie, myxœdème,
·maladie d'Addison (insuffisance surrénalienne),
·psychose toxique, alcoolisme, delirium tremens,
·lithiase biliaire ou autres maladies biliaires aiguës,
·pancréatite,
·insuffisance hépatique modérée à sévère,
·insuffisance rénale sévère,
·maladie intestinale occlusive ou inflammatoire,
·hyperplasie de la prostate avec formation d'urine résiduelle,
·hypotension en cas d'hypovolémie, maladies cardiovasculaires préexistantes,
·épilepsie ou prédisposition aux convulsions,
·constipation,
·allaitement (voir «Grossesse, Allaitement»).
Développement de la tolérance, pharmacodépendance et potentiel d'abus
L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et d'une dépendance physique et/ou psychique. Une dépendance iatrogène peut apparaître après l'utilisation d'opioïdes. Palladon et Palladon Retard, comme d'autres opioïdes, peuvent faire l'objet d'un abus et tous les patients recevant des opioïdes doivent être surveillés afin de détecter tout signe d'abus ou de dépendance. Les patients présentant un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent néanmoins être traités de manière appropriée par des opioïdes, mais ces patients doivent faire l'objet d'une surveillance supplémentaire afin de détecter tout signe de mauvaise utilisation, d'abus ou de dépendance. L'utilisation répétée de Palladon en capsules et de Palladon Retard peut entraîner un trouble de l'utilisation des opioïdes. L'abus ou la mauvaise utilisation intentionnelle de Palladon et de Palladon Retard peut entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble lié à l'utilisation d'opioïdes est plus élevé chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles liés à l'utilisation de substances (y compris un trouble lié à l'utilisation d'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients ayant des antécédents d'autres troubles psychiatriques (p.ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité). Les patients doivent être surveillés pour détecter tout signe de comportement addictif (drug-seeking behavior) (p.ex. demande trop précoce d'ordonnances de renouvellement). Cela inclut le contrôle de l'utilisation simultanée d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines). Chez les patients présentant des signes et des symptômes de troubles liés à l'utilisation d'opioïdes, il convient d'envisager la consultation d'un spécialiste des addictions.
Dépression respiratoire
Comme avec tous les opioïdes, il existe un risque de dépression respiratoire cliniquement significatif lié à l'utilisation de Palladon et de Palladon Retard. La dépression respiratoire, si elle n'est pas reconnue et traitée immédiatement, peut entraîner l'arrêt respiratoire et la mort. Le traitement d'une dépression respiratoire comprend, selon l'état clinique du patient, une surveillance étroite, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes opioïdes. Une dépression respiratoire grave, potentiellement mortelle ou fatale, peut survenir à tout moment du traitement, le risque étant maximal au début du traitement ou après une augmentation de la dose.
Troubles respiratoires associés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, y compris l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes s'accompagne d'une augmentation dose-dépendante du risque d'apnée centrale du sommeil. Chez les patients souffrant d'apnée centrale du sommeil, une réduction de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
Utilisation simultanée avec des substances à effet dépresseur central
L'utilisation simultanée d'opioïdes avec des benzodiazépines ou d'autres substances à action dépressive centrale peut entraîner une forte sédation, une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, les opioïdes et les benzodiazépines ou d'autres médicaments à action dépressive centrale ne doivent être administrés de manière concomitante qu'aux patients pour lesquels aucune autre option de traitement n'est envisageable. Si l'on décide de prescrire Palladon et Palladon Retard en accompagnement de benzodiazépines ou d'autres médicaments à action dépressive centrale, il faut choisir la dose efficace la plus faible et une durée minimale d'utilisation simultanée. Les patients doivent être étroitement surveillés pour détecter les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation (voir «Interactions»).
Exposition accidentelle
Les patients et leurs soignants doivent être informés que Palladon et Palladon Retard contiennent une substance active en quantité qui peut être mortelle, en particulier chez les enfants. Les patients et leurs soignants doivent être informés de la nécessité de conserver toutes les doses unitaires hors de portée des enfants et d'éliminer correctement les doses unitaires entamées ou non utilisées.
Syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes
L'utilisation prolongée de Palladon et de Palladon Retard pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal des opioïdes, qui peut potentiellement mettre la vie en danger s'il n'est pas détecté et traité à temps. Le traitement doit être effectué selon des protocoles développés par des experts en néonatologie. Si l'utilisation d'opioïdes chez une femme enceinte est nécessaire pendant une période prolongée, informez la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal des opioïdes et assurez-vous que le traitement approprié est disponible, le cas échéant.
Hyperalgésie
L'hyperalgésie induite par les opioïdes (OIH) se produit lorsqu'un analgésique opioïde provoque paradoxalement une augmentation de la douleur ou une augmentation de la sensibilité à la douleur. Cet état diffère de la tolérance, dans laquelle des doses plus élevées d'opioïdes sont nécessaires pour maintenir un effet donné. Les symptômes de l'OIH comprennent notamment une augmentation de la douleur en cas d'augmentation de la dose d'opioïdes, une diminution de la douleur en cas de diminution de la dose d'opioïdes ou une douleur en cas de stimuli normalement non douloureux (allodynie). Si l'on soupçonne une OIH chez un patient, il convient d'envisager une réduction de la dose d'opioïdes ou une rotation des opioïdes.
Insuffisance surrénale
Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénale réversible, qui nécessite une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes de l'insuffisance surrénale peuvent notamment comprendre ce qui suit: Nausées, vomissements, perte d'appétit, fatigue, faiblesse, vertiges ou hypotension.
Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
L'utilisation à long terme d'opioïdes peut être associée à une baisse des taux d'hormones sexuelles et à une augmentation des taux de prolactine. Les symptômes incluent une baisse de la libido, l'impuissance ou l'aménorrhée.
Spasme du sphincter d'Oddi/pancréatite
Les opioïdes peuvent provoquer un dysfonctionnement et un spasme du sphincter d'Oddi, ce qui augmente la pression intrabiliaire et le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
Tractus gastro-intestinal
En cas d'apparition ou de suspicion d'un iléus paralytique, l'administration de Palladon ou de Palladon Retard doit immédiatement être arrêtée.
L'emploi préopératoire de Palladon n'est pas recommandé. La prudence est de rigueur lors de l'utilisation de Palladon pendant les premières 12 à 24 heures suivant l'opération. L'utilisation de Palladon Retard n'est pas recommandée avant une opération et pendant les 12 à 24 heures suivant une intervention chirurgicale. Le moment de la première prise de Palladon ou de Palladon Retard après l'intervention chirurgicale est déterminé à partir d'une évaluation approfondie des bénéfices et des risques pour chaque patient et dépend du type et de l'étendue de l'intervention chirurgicale, des moyens anesthésiques utilisés, des traitements concomitants et de l'état général du patient.
Mode d'administration
La prudence est de mise en cas de changement de traitement vers une autre forme pharmaceutique et/ou un autre médicament contenant le même principe actif. Le patient doit alors faire l'objet d'une surveillance adaptée (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Les capsules et les capsules à libération prolongée de Palladon et Palladon Retard respectivement sont destinées à une administration par voie orale. L'utilisation détournée par voie parentérale peut entraîner des effets indésirables graves pouvant être fatals.
Afin de ne pas altérer les caractéristiques de libération prolongée des granules contenues dans les capsules à libération prolongée de Palladon Retard, il ne faut ni les casser, ni les mâcher, ni les écraser. Casser, mâcher ou écraser les granules conduit à la libération rapide et à l'absorption d'une dose potentiellement fatale d'hydromorphone (voir aussi «Surdosage»).
L'utilisation de Palladon/Palladon Retard peut induire une réaction positive lors de contrôles antidopage.
Les capsules de Palladon contiennent du lactose. Leur prise est déconseillée chez les patients présentant une rare intolérance héréditaire au galactose, un déficit total en lactase ou une malabsorption du glucose-galactose.
Palladon et Palladon Retard contiennent moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par capsule, c.-à-d. qu'ils sont essentiellement «sans sodium».
InteractionsSystème nerveux central (SNC):
L'utilisation concomitante d'autres médicaments affectant le SNC, tels que d'autres opioïdes, sédatifs tels que les benzodiazépines ou les hypnotiques, anesthésiques généraux, phénothiazines, tranquillisants, relaxants des muscles squelettiques, antihistaminiques sédatifs, gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et alcool, peut produire des effets dépresseurs additifs, entraînant une dépression respiratoire, une hypotension, une sédation sévère ou un coma, parfois fatal (voir «Mises en garde et précautions»).
Un syndrome sérotoninergique peut survenir en cas d'administration simultanée d'opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) et des agents sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) et les antidépresseurs tricycliques (ATC). Les symptômes d'un syndrome sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l'état de conscience, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux. Palladon et Palladon Retard ne sont pas indiqués en association concomitante avec des IMAO ou dans un intervalle de 14 jours après l'arrêt d'un tel traitement (voir également «Mises en garde et précautions»).
L'administration concomitante d'hydromorphone et d'anticholinergiques ou de médicaments ayant une action anticholinergique (p.ex. antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques, antipsychotiques, myorelaxants, médicaments contre la maladie de Parkinson) peut renforcer les effets indésirables anticholinergiques.
Grossesse, allaitementGrossesse
On ne dispose d'aucune donnée clinique concernant l'utilisation de Palladon et Palladon Retard pendant la grossesse ou l'accouchement. L'hydromorphone passe la barrière placentaire. Les études chez l'animal avec l'hydromorphone ont mis en évidence des effets indésirables sur le fœtus (voir «Données précliniques»).
En cas d'utilisation pendant l'accouchement, Palladon et Palladon Retard peuvent limiter la contractilité utérine et entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. L'utilisation prolongée de Palladon et de Palladon Retard pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal des opioïdes, qui peut potentiellement mettre la vie en danger s'il n'est pas détecté et traité à temps. Le traitement doit être effectué selon des protocoles développés par des experts en néonatologie. Si l'utilisation d'opioïdes chez une femme enceinte est nécessaire pendant une période prolongée, informez la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal des opioïdes et assurez-vous que le traitement approprié est disponible, le cas échéant (voir également «Mises en garde et précautions»).
Palladon et Palladon Retard ne doivent être utilisés pendant la grossesse que si le bénéfice est clairement supérieur aux risques possibles pour le fœtus ou pour le nouveau-né.
Allaitement
L'hydromorphone passe en faibles concentrations dans le lait maternel. Palladon et Palladon Retard ne doivent pas être administrés pendant la période d'allaitement.
Fertilité
On ne dispose d'aucune donnée concernant la fertilité. Dans le cadre des expérimentations animales, le traitement par l'hydromorphone n'a montré aucune répercussion sur la fertilité (voir «Données précliniques»).
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesPalladon et Palladon Retard peuvent influencer l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines, particulièrement en début de traitement, après ajustement posologique ou passage à Palladon ou Palladon Retard, ou en cas d'association de l'hydromorphone avec de l'alcool ou des substances à effet dépresseur central. La mise en place de restrictions n'est pas obligatoire avec un traitement stable. De ce fait, les patients doivent discuter avec leur médecin traitant pour savoir s'ils ont le droit de conduire ou d'utiliser des machines.
Effets indésirablesLes fréquences sont définies comme suit: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100, <1/10), «occasionnel» (≥1/1000, <1/100), «rare» (≥1/10'000, <1/1000), «très rare» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Fréquence inconnue: réactions d'hypersensibilité (y compris gonflement oropharyngé), réactions anaphylactiques.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent: diminution ou perte de l'appétit.
Affections psychiatriques
Fréquent: anxiété, confusion, insomnie.
Occasionnel: agitation, dépression, humeur euphorique, hallucinations, cauchemars.
Fréquence inconnue: dépendance médicamenteuse, dysphorie.
Affections du système nerveux
Très fréquent: vertiges (13%), somnolence (26%).
Fréquent: céphalées.
Occasionnel: myoclonies, paresthésie, tremblements.
Rare: sédation, indolence.
Fréquence inconnue: convulsions (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions), dyskinésie, hyperalgésie.
Affections oculaires
Occasionnel: trouble de la vision.
Fréquence inconnue: myosis.
Affections cardiaques
Rare: tachycardie.
Fréquence inconnue: bradycardie, palpitations.
Affections vasculaires
Occasionnel: hypotension.
Fréquence inconnue: rougeurs au visage.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnel: dyspnée.
Rare: dépression respiratoire.
Fréquence inconnue: bronchospasmes, syndrome d'apnée centrale du sommeil.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent: constipation (25%), nausées (24%).
Fréquent: douleurs abdominales, sécheresse buccale, vomissements.
Occasionnel: diarrhée, dysgueusie.
Fréquence inconnue: iléus paralytique, dyspepsie, pancréatite.
Maladies du foie et de la vésicule biliaire
Occasionnel: élévation des enzymes hépatiques.
Fréquence inconnue: Spasme du sphincter d'Oddi.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: prurit, hyperhidrose.
Occasionnel: éruption cutanée (rash).
Fréquence inconnue: urticaire.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnel: rétention urinaire.
Affections des organes de reproduction et du sein
Occasionnel: troubles de l'érection.
Fréquence inconnue: baisse de la libido.
Troubles généraux
Fréquent: asthénie.
Occasionnel: syndrome de sevrage*, fatigue, malaise, œdème périphérique.
Fréquence inconnue: développement d'une tolérance, syndrome de sevrage néonatal.
* Un syndrome de sevrage peut se manifester par divers symptômes, p.ex.: agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
Description de certains effets indésirables
Des mesures concomitantes diététiques et/ou prophylactiques médicamenteuses (laxatifs) sont recommandées contre la constipation dès le début du traitement par Palladon ou Palladon Retard. Des nausées et des vomissements ne se manifestent souvent qu'au début du traitement et disparaissent spontanément au bout de quelques jours. Dans certains cas, il peut être indiqué d'administrer un antiémétique.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageComme pour tous les opioïdes, il existe un risque élevé d'intoxication et de surdosage chez les personnes non habituées aux opioïdes.
Signes et symptômes
Les symptômes aigus sont notamment: myosis, dépression respiratoire, somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur ou de coma. D'autres symptômes possibles sont: nausées, vomissements, hypotension, bradycardie, diminution du tonus musculaire, atonie intestinale et pneumonie par aspiration. Les cas de surdosage sévère peuvent entraîner un arrêt respiratoire, un œdème pulmonaire non cardiogénique, une insuffisance circulatoire, voire le décès.
Une leucoencéphalopathie toxique a été observée en cas de surdosage d'opioïdes.
Traitement
Il convient de surveiller la respiration et l'état de conscience. En cas de dépression respiratoire ou du SNC cliniquement significative, pratiquer la respiration artificielle, stabiliser la circulation et administrer de la naloxone.
Posologie: 0,4-2 mg de naloxone par voie intraveineuse (chez l'enfant: 0,01 mg/kg de poids corporel). Si nécessaire, répéter l'opération toutes les deux à trois minutes à deux ou trois reprises ou administrer une perfusion continue (voir information professionnelle correspondante).
La durée d'action de la naloxone est relativement courte (demi-vie plasmatique: t½ de la naloxone = 1-1,5 heure, t½ de l'hydromorphone = 2-4 heures); en outre, Palladon Retard présente une libération prolongée du principe actif. Par conséquent, le patient doit être surveillé de manière prolongée même après administration de naloxone, et des administrations répétées de naloxone peuvent être nécessaires.
La naloxone doit être utilisée avec précaution chez les personnes susceptibles de prendre des opioïdes depuis longtemps (tolérance). La suppression soudaine ou totale de l'effet des opioïdes peut entraîner un syndrome de sevrage aigu. Une dose initiale de 0,04 mg de naloxone est recommandée.
Dans des cas spécifiques, on peut envisager une désintoxication primaire avec du charbon actif.
Propriétés/EffetsCode ATC
N02AA03
Mécanisme d'action
L'hydromorphone est un dérivé semi-synthétique de la morphine (opioïde).
L'hydromorphone est un agoniste pur des récepteurs opiacés, avec une affinité prépondérante pour les récepteurs µ associée à une affinité faible pour les récepteurs κ.
L'hydromorphone exerce son effet analgésique objectif et subjectif au niveau supraspinal et spinal en stimulant les récepteurs situés dans le SNC et dans divers organes périphériques.
Pharmacodynamique
L'hydromorphone exerce une forte action analgésique, ainsi qu'un effet antitussif, sédatif, dépresseur sur le système respiratoire et inhibiteur sur la motilité du tractus gastro-intestinal. L'hydromorphone est 7-8 fois plus puissante que la morphine.
Efficacité clinique
Les capsules de Palladon sont associées à une libération normale du principe actif et ont une durée d'action de 3-4 heures.
Les capsules à libération prolongée de Palladon Retard sont une forme retard à libération contrôlée avec une durée d'action d'environ 9-12 heures.
PharmacocinétiqueAbsorption
Après une prise orale, l'hydromorphone est rapidement résorbée à partir du tractus gastro-intestinal et est soumise à un important effet de premier passage, conduisant à une biodisponibilité orale moyenne d'environ 32% (fourchette: 17-62%).
La résorption de l'hydromorphone après l'administration des capsules de Palladon et des capsules à libération prolongée de Palladon Retard n'est pas influencée de manière cliniquement pertinente par la prise de nourriture.
Les concentrations maximales sont atteintes après environ 1 heure avec les capsules de Palladon et, à l'état d'équilibre, après 3 heures en moyenne avec les capsules à libération prolongée de Palladon Retard.
Les capsules à libération prolongée de Palladon Retard présentent les caractéristiques typiques d'une libération contrôlée (persistance prolongée de taux plasmatiques thérapeutiques efficaces, tmax différé pour une Cmax plus faible).
Une fois l'état d'équilibre atteint, une relation linéaire significative entre la dose d'hydromorphone et l'ASC a été mesurée sur toute la fourchette posologique (de 6 à 216 mg/jour) utilisée dans l'étude.
Un effet analgésique est déjà escompté à partir de concentrations plasmatiques supérieures à 0,25 ng/ml.
Distribution
L'hydromorphone passe la barrière placentaire et peut être détectée à de faibles concentrations dans le lait maternel.
L'hydromorphone a un volume de distribution relativement élevé (1,22-4 l/kg), ce qui indique une absorption tissulaire significative.
La liaison de l'hydromorphone aux protéines plasmatiques est faible (< 10%). Ce taux reste constant jusqu'à des concentrations plasmatiques très élevées d'environ 80 ng/ml qui sont atteintes dans de rares cas avec des doses très élevées d'hydromorphone.
Métabolisme
L'hydromorphone est principalement métabolisée dans le foie par l'UGT2B7 en hydromorphone-3-glucuronide (métabolite principal). D'autres métabolites sont la dihydromorphine, la dihydro-isomorphine et leurs glucuronides.
Rien n'indique que l'hydromorphone soit métabolisée in vivo par le système enzymatique du cytochrome P450. Avec une CI50>50 μM, l'hydromorphone n'inhibe in vitro que faiblement les isoformes recombinantes du CYP, y compris CYP1A2, 2A6, 2C8, 2D6 et 3A4. Il est donc improbable que l'hydromorphone inhibe le métabolisme d'autres médicaments métabolisés par ces isoformes du CYP.
Élimination
L'hydromorphone est métabolisée par voie hépatique et est principalement éliminée par voie rénale, pour une faible part sous forme inchangée.
Le tracé des courbes de la concentration plasmatique en fonction du temps après administration unique de 2 mg de chlorhydrate d'hydromorphone i.v. ou de 4 mg par voie orale à 6 sujets sains lors d'un essai croisé randomisé a mis en évidence un temps de demi-vie d'élimination relativement court de 2,64 ± 0,88 heures (1,68-3,87 heures).
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
Dans une étude pharmacocinétique menée avec une formulation à libération rapide de l'hydromorphone administrée chez des patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7-9), l'ASCINF et la Cmax de l'hydromorphone ont quadruplé, probablement en raison d'une réduction de l'effet de premier passage. Les patients ayant une insuffisance hépatique sévère n'ont pas été étudiés.
Troubles de la fonction rénale
Les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) présentent une augmentation de l'ASC de l'hydromorphone allant du double au quadruple. Par rapport aux personnes ayant une fonction rénale normale, les patients atteints d'insuffisance rénale sévère peuvent également présenter des concentrations plasmatiques significativement accrues d'hydromorphone-3-glucuronide.
Patients âgés
Après administration unique d'une formulation d'hydromorphone à libération rapide, l'exposition à l'hydromorphone (ASC0-24h) chez les patients âgés en bonne santé n'est accrue que de 11% en moyenne par rapport aux sujets plus jeunes.
Enfants et adolescents
Les données concernant les propriétés pharmacocinétiques de l'hydromorphone chez l'enfant sont limitées. Son métabolisme chez l'adolescent à partir de 12 ans n'est pas différent de celui observé chez l'adulte.
Données précliniquesMutagénicité
L'hydromorphone n'a pas été mutagène dans les tests d'Ames et des micronoyaux chez la souris.
Par ailleurs, l'hydromorphone ne s'est pas non plus révélée mutagène dans le test du lymphome de souris sans activation métabolique exogène (S9). Dans les conditions d'une activation métabolique exogène, l'hydromorphone n'était pas mutagène aux concentrations ≤ 100 µg/ml. Des propriétés mutagènes ont pu être observées aux concentrations ≥ 200 µg/ml, concentrations significativement plus élevées que la moyenne des pics de concentration plasmatique attendus chez l'être humain.
Carcinogénicité
Aucune étude de cancérogenèse à long terme n'a été réalisée.
Toxicité sur la reproduction
Aucun effet sur la fertilité des mâles ou des femelles ou sur le spermogramme n'a été observé chez le rat à des doses d'hydromorphone orale de 5 mg/kg/jour (30 mg/m2/jour, soit 1,4 fois la dose humaine attendue sur la base de la surface corporelle).
Chez le rat et le lapin, l'hydromorphone n'a pas été tératogène à des doses ayant entraîné une toxicité maternelle. Une altération du développement fœtal a été observée chez le lapin aux doses de 50 mg/kg (la dose sans effet sur le développement a été établie à 25 mg/kg ou 380 mg/m2 avec une exposition à la substance active [ASC] près de quatre fois supérieure à celle attendue chez l'homme). Aucun signe de toxicité fœtale n'a été observé chez des rats traités par l'hydromorphone orale à des doses de 10 mg/kg (308 mg/m2, avec une ASC représentant environ 1,8 fois celle attendue chez l'homme).
Aucune étude n'a été effectuée chez de jeunes animaux.
La mortalité périnatale et post-partum des ratons (F1) a augmenté aux doses de 2 mg/kg/jour et de 5 mg/kg/jour et le poids corporel est resté réduit pendant la période d'allaitement.
Aucun résultat clinique ou résultat d'autopsie n'a été observé en relation avec l'administration d'hydromorphone à la mère.
Remarques particulièresStabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25°C). Préserver de l'humidité dans l'emballage original (blister). Tenir hors de portée des enfants.
Numéro d’autorisation53222, 53223 (Swissmedic)
PrésentationPalladon 1,3 mg, 30 et 60 capsules [A+]
Palladon 2,6 mg, 30 et 60 capsules [A+]
Palladon Retard 4 mg, 30 et 60 capsules à libération prolongée [A+]
Palladon Retard 8 mg, 30 et 60 capsules à libération prolongée [A+]
Palladon Retard 16 mg, 30 et 60 capsules à libération prolongée [A+]
Palladon Retard 24 mg, 30 et 60 capsules à libération prolongée [A+]
Titulaire de l’autorisationMundipharma Medical Company, Hamilton/Bermuda, succursale de Bâle.
Mise à jour de l’informationAvril 2024
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