Données précliniquesLes résultats d’études sur des rats, des souris et des chiens indiquent que l’ioméprol présente une toxicité intraveineuse ou intra-artérielle aiguë analogue à celle des autres produits de contraste non ioniques.
Toxicité à long terme (ou toxicité en cas d’administration répétée)
Les études expérimentales de tolérance systémique sur des rats et des chiens, après administration intraveineuse répétée (1 fois par jour pendant 28 jours) d’une dose de 1,0 g d’iode/kg, n’ont pas montré de modifications significatives pouvant s’opposer à l’usage diagnostique de l’ioméprol chez l’homme.
Mutagénicité
Des tests in vivo et in vitro sur les effets génotoxiques (tests sur les gènes, les chromosomes et de mutation génique) n’ont pas montré de potentiel mutagène et génotoxique de l’ioméprol.
Toxicité sur la reproduction
Les études de reproduction sur des rats et des lapins n’ont fourni aucun signe d’altération de la fertilité ou d’effet tératogène. Dans une étude péri-postnatale, un taux de mortalité légèrement supérieur des nouveau-nées a été observé à la dose de 4 g d’iode/kg. La pertinence clinique de cette constatation n’est pas établie.
Autres données (toxicité locale, phototoxicité, immunotoxicité)
Les études de tolérance locale ont été effectuées sur des rats après injection sous-cutanée et intramusculaire et sur des lapins après injection intramusculaire.
Après injection sous-cutanée, l’ioméprol ne provoque pas de réactions locales, mais l’administration intramusculaire induit, surtout chez le lapin, des œdèmes et une hyperémie. Ces modifications, réversibles pour la plupart, sont comparables à celles qu’on observe après injection d’une solution hyperosmolaire de NaCl (0,7 osmol/kg).
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