Grossesse, AllaitementGrossesse
Il n’existe pas d’études contrôlées chez la femme enceinte qui démontrent l’innocuité de l’utilisation chez l’humain. Les études expérimentales réalisées sur des animaux n’ont mis en évidence aucune tératogénicité après utilisation d’ioméprol. La pertinence clinique de l’embryotoxicité légèrement accrue, mise en évidence dans une étude péri-postnatale après administration d’ioméprol, n’est pas élucidée (voir « Données précliniques »). Si utilisé pendant la grossesse, la prudence est recommandée.
Comme l’exposition aux rayons doit toujours être évitée durant la grossesse la mesure du possible, le bénéfice d’un examen radiographique, que ce soit avec ou sans produit de contraste, doit donc, être soigneusement pesé par rapport au risque éventuel. Il est recommandé de surveiller la fonction thyroïdienne des nouveau-nés exposés in utero à l’ioméprol, pendant une longue durée si nécessaire (voir « Mises en garde et précautions »).
Allaitement
Après administration intraveineuse, seule une très faible quantité d’ioméprol passe dans le lait chez le rat. Chez l’être humain, les produits de contraste contenant de l’iode sont excrétés également en faible quantité (<1%) dans le lait maternel. En outre, le pourcentage de produits de contraste contenant de l’iode absorbé dans l’appareil gastro-intestinal est de moins de 1% chez le nourrisson. Des cas isolés d’exposition de nourrissons nourris au sein à Iomeron® ont été observés après que la mère avait reçu une injection d’Iomeron® pour un examen. Dans un cas, l’interruption de l’allaitement pendant 24 heures n’a pas empêché l’exposition du nourrisson à Iomeron®.
Avant d'effectuer un examen avec le produit de contraste Iomeron pendant un allaitement, il convient de vérifier de manière critique si d'autres méthodes d'examen présentant une valeur diagnostique comparable sans l’utilisation de produits de contraste iodés ou potentiellement toxiques pour le nourrisson sont disponibles.
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