Limitations d'emploiContre-indications
Ne pas utiliser Syscor CC en cas d'insuffisance cardiaque de classe III ou IV de la NYHA, de choc cardio-vasculaire ou d'hypersensibilité à la nisoldipine ou à un autre composant.
Traitement concomitant par la rifampicine (voir «Interactions»).
Traitement concomitant par la phénytoïne (voir «Interactions»).
Traitement concomitant par le kétoconazole et vu la possibilité d'interaction similaire, traitement concomitant par l'itraconazole ou le fluconazole (voir «Interactions»).
Précautions
Il faut avaler le comprimé CC de nisoldipine entier, et ne jamais le croquer, le mâcher ou l'ouvrir (voir «Mode d'administration»).
En cas de perturbation grave des fonctions hépatiques, l'effet peut être renforcé et prolongé. C'est pourquoi ces patients doivent être traités par la dose minimale de Syscor CC (10 mg) et faire l'objet d'une surveillance médicale étroite.
La prudence s'impose en cas de diminution importante de la pression artérielle (hypotension sévère: pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg). Aucune expérience concernant les patients atteints de crises hypertensives n'est disponible. Comme pour d'autres antagonistes du calcium, des ischémies coronariennes à répétition peuvent survenir après la prise de nisoldipine, en particulier chez des patients souffrant de crise hypertensive ou de cardiopathie ischémique.
La prudence s'impose également en cas d'insuffisance cardiaque manifeste et de rétrécissement aortique serré: les études hémodynamiques aiguës menées avec la nisoldipine chez des patients atteints d'insuffisance cardiaque de classe II-IV de la NYHA n'ont certes pas montré d'effet inotrope négatif, mais il n'existe pas de données cliniques suffisantes concernant l'emploi de Syscor CC en cas d'insuffisance cardiaque. C'est pourquoi, en cas d'insuffisance cardiaque ou de dysfonctionnement du ventricule gauche, l'utilisation de Syscor CC doit être prudente, surtout en association avec des bêta-bloquants (voir «Interactions» et «Contre-indications»).
En raison d'une augmentation de la mortalité, les antagonistes du calcium à libération rapide du sous-groupe des 1,4-dihydropyridines sont contre-indiqués en cas d'infarctus du myocarde aigu et dans les 30 jours qui suivent. On se demande actuellement s'il faut également compter avec une augmentation de la mortalité lors d'un traitement par des antagonistes du calcium à libération prolongée du sous-groupe des 1,4-dihydropyridines. Par conséquent, il faut surveiller avec beaucoup d'attention les patients souffrant d'un infarctus aigu traités par des antagonistes du calcium à libération prolongée du sous-groupe des dihydropyridines (y compris Syscor CC 10/20).
En raison de l'expérience limitée en pédiatrie, Syscor CC ne doivent pas être utilisés chez les enfants.
Compte tenu des réactions variables suivant les individus, la participation active au trafic automobile ou l'utilisation de machines peuvent être entravées. Cela est plus particulièrement le cas au début ou lors d'un changement de traitement, ainsi que sous l'effet simultané de l'alcool.
Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse C.
Des études chez l'animal ont montré des effets indésirables pour le foetus (tératogénicité, embryotoxicité ou autres) et il n'y a pas d'études contrôlées chez la femme.
Syscor CC ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
On ne dispose à ce jour d'aucune donnée concernant l'utilisation du médicament en période d'allaitement.
La nisoldipine passe vraisemblablement dans le lait maternel et ne doit donc pas être utilisée en période d'allaitement. On manque également d'informations relatives à des effets potentiels de la substance sur le nourrisson.
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