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Information professionnelle sur Pradif® 400 µg retard:Boehringer Ingelheim (Schweiz) GmbH
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Capsules retard

Traitement des symptômes fonctionnels de l'hyperplasie bénigne de la prostate 

Composition

Substance active: Tamsulosini hydrochloridum.

1 capsule retard contient: 400 µg Tamsulosini hydrochloridum (corresp.: 367 µg Tamsulosinum).

Excipients: color.: Indigotine (E 132), excip. pro caps.

Propriétés/Effets

La tamsulosine est un antagoniste sélectif des récepteurs adrénergiques α1 utilisé pour le traitement symptomatique de l'hyperplasie bénigne de la prostate. La tamsulosine diminue le tonus de la musculature lisse de la prostate et de l'urètre. Elle se lie de façon sélective et compétitive aux récepteurs adrénergiques α1 post-synaptiques (spécialement de subtype alpha 1A) responsables de la contraction des muscles lisses de la prostate et de l'urètre. Elle diminue l'obstruction fonctionnelle des voies urinaires et augmente ainsi de façon significative le débit urinaire de pointe.
Pradif améliore l'ensemble des symptômes d'irritation et d'obstruction dans les cas où l'instabilité de la vessie et l'augmentation du tonus musculaire des voies urinaires inférieures jouent un rôle important.
Pradif peut diminuer la pression sanguine, mais ne convient pas pour un traitement antihypertenseur.

Pharmacocinétique

Absorption
La tamsulosine libre est résorbée rapidement dans l'intestin et a une biodisponibilité presque complète (biodisponibilité absolue 100 ± 19%). La biodisponibilité relative est diminuée après un repas (à jeun 85%, après le repas 75%).
La régularité de la résorption est favorisée si le patient prend Pradif toujours après le petit déjeuner ou le premier repas.
La cinétique de Pradif est linéaire.
Avec une seule dose juste après un repas, on atteint les concentrations plasmatiques maximales de Pradif au bout de 6 heures. Le steady state (état d'équilibre) est atteint au bout de 5 jours et les concentrations plasmatiques maximales se situent environ deux tiers plus haut.
Les concentrations plasmatiques présentent d'importantes variations interindividuelles, aussi bien après une dose unique qu'après des doses répétées.

Distribution
Chez l'homme, la tamsulosine se lie à plus de 99% aux protéines plasmatiques (surtout à la glycoprotéine α1-acide). Le volume de distribution s'élève à 21 litres ± 6 litres.

Métabolisme
La tamsulosine subit un effet de premier passage négligeable et est métabolisée lentement. La plus grande part de la substance active présente dans le plasma se trouve sous forme inchangée. La tamsulosine est métabolisée dans le foie mais n'influence pas les enzymes hépatiques responsables de la dégradation d'autres médicaments.
Aucun des métabolites n'est plus actif ou plus toxique que la molécule mère.

Elimination
La tamsulosine et ses métabolites sont éliminés principalement dans l'urine, qui contient environ 7 à 10% de la dose sous forme inchangée.
Après l'administration d'une dose unique de Pradif après un repas et au steady state, on a observé chez les patients des demi-vies d'élimination d'environ 10, respectivement 13 heures.
Il n'est pas nécessaire d'adapter la dose chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale légère à modérée.

Indications/Possibilités d'emploi

Indications reconnues
Traitement des symptômes fonctionnels de l'hyperplasie bénigne de la prostate.

Posologie/Mode d'emploi

1 capsule par jour, le matin après le petit déjeuner ou a­près le premier repas de la journée. Il faut éviter de prendre ce médicament à jeun.
Avaler la capsule sans la croquer avec un verre d'eau (environ 150 ml) en position debout ou assise.
Il ne faut pas croquer ni mâcher les capsules, car cela entraverait la libération retardée de la substance active. Il n'est pas nécessaire d'adapter la dose en cas d'insuffisance hépatique ou rénale modérée.
L'expérience chez des patients traités au-delà d'1 an est encore limitée.

Limitations d'emploi

Contre-indications
Hypersensibilité envers la tamsulosine ou d'autres composants du médicament, insuffisance hépatique sévère ainsi qu'antécédents d'hypotension orthostatique.

Précautions
Comme les autres alpha1-bloquants, Pradif peut induire, dans des cas isolés, une chute de la pression artérielle qui, rarement, peut déclencher une syncope. Lors des premiers signes d'une réaction orthostatique (sensation de vertiges, faiblesse) le patient doit s'asseoir ou se coucher jusqu'à la disparition des symptômes.
L'administration simultanée d'autres antagonistes α1-adrénergiques peut provoquer une diminution de la pression sanguine et est déconseillée (voir aussi sous «Interactions»).
Prudence chez les patients dont l'anamnèse révèle une réaction hémodynamique excessive aux α1-bloquants.
Chez les patients coronariens ainsi que chez les hypertendus traités par des antihypertenseurs, la prudence est de rigueur lors de traitement avec des alpha-bloquants. Avant de débuter un traitement avec Pradif, il convient, par un diagnostic différentiel, d'exclure d'autres causes pouvant être à l'origine des troubles. Des examens par toucher rectal du patient ou éventuellement par détermination de l'antigène spécifique de la prostate (PSA) doivent être entrepris avant le traitement puis ensuite à intervalles réguliers.
En raison de l'absence de données, il convient de traiter avec beaucoup de prudence les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <10 ml/min).
Rien n'indique que Pradif limiterait la capacité à conduire un véhicule ou à se servir de machines. Les patients doivent cependant être conscients que Pradif peut entraîner des vertiges.

Grossesse/Allaitement
Ce chapitre est sans objet, du fait que Pradif n'est destiné qu'à des patients masculins.

Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés sous Pradif 0,4 mg:

Système nerveux central et périphérique
Occasionnellement sensations de vertige, plus rarement sensations de faiblesse et céphalées.

Tractus gastro-intestinal
Troubles occasionnels tels que nausées, vomissements, diarrhées et constipation.

Système cardio-vasculaire
Rarement hypotension orthostatique et palpitations. Il est possible, dans des cas isolés, que le traitement par Pradif 0,4 mg induise une chute de la pression artérielle avec, comme conséquence rare, la survenue d'une syncope.

Appareil urogénital
Occasionellement éjaculation rétrograde, rarement priapisme.

Peau et annexes
Des réactions d'hypersensibilité telles que éruptions cutanées, prurit et urticaire peuvent survenir occasionnellement. Des cas d'angiooedèmes ont été rarement observés.

Voies respiratoires
Occasionnelllement rhinite (congestion nasale).

Interactions

Dans trois études pharmacodynamiques et pharmacocinétiques chez des patients hypertendus dont la pression artérielle était contrôlée de manière stable avec la nifédipine, l'aténolol ou l'énalapril (n=8 dans chaque groupe), la tamsulosine (0,4 mg pendant 1 semaine puis 0,8 mg pendant 1 semaine) n'a exercée aucune influence significative sur la pression artérielle en comparaison avec le placébo (n=4 dans chaque groupe). Les taux plasmatiques des antihypertenseurs n'étaient pas modifiés.
La cinétique de la digoxine et de la théophylline n'a pas été influencée chez des sujets sains.
L'administration de Pradif n'a aucune incidence sur la cinétique ou l'efficacité de l'acénocoumarol chez les sujets sains. La cimétidine augmente les concentrations plasmatiques de tamsulosine, alors qu'elles sont abaissées par le furosémide. Comme ces valeurs se situent cependant toujours dans la norme, il n'y a pas besoin d'adapter la dose.
Au vu des résultats des études de liaisons aux protéines plasmatiques in vitro, on ne s'attend pas à des interactions pharmacocinétiques cliniquement significatives avec le diazépam, le propranolol, le trichlorométhiazide, l'acétate de chlormadinone, l'amitriptyline, le diclofénac, le glibenclamide et la warfarine. La simvastatine ne modifie pas non plus la liaison aux protéines de la tamsulosine.
On n'a pas trouvé d'interaction au niveau du métabolisme hépatique avec l'amitriptyline, le salbutamol, le glibenclamide et le finastéride (études in vitro employant des fractions microsomiales du foie représentatives du système enzymatique métabolisant les médicaments, le cytochrome P450). En revanche et sur la base de ces données in vitro, le diclofénac et la warfarine peuvent augmenter la vitesse d'élimination de la tamsulosine. L'administration simultanée d'autres α1-bloquants peut conduire à une diminution de la pression sanguine et est déconseillée (voir aussi sous «Limitations d'emploi»).

Surdosage

Symptômes
On ne connaît aucun cas de surdosage aigu. Suite à un surdosage, on s'attend théoriquement à une baisse marquée de la pression sanguine, ce qui nécessite des mesures pour soutenir le système cardiovasculaire.

Traitement
La normalisation de la pression sanguine et de la fréquence cardiaque est favorisée si on met le patient en position couchée. Si cela ne suffit pas, on peut utiliser des succédanés du plasma sanguin ou, si nécessaire, des vasopresseurs. On recommande en outre de surveiller la fonction rénale et de prendre des mesures de soutien général. Un traitement par dialyse a peu de chance de succès, car la tamsulosine est très fortement liée aux protéines plasmatiques. Des vomissements peuvent être provoqués afin de réduire l'absorption. Si une dose importante a été avalée, un lavage d'estomac, du charbon actif et des laxatifs osmotiques tels que par exemples du sulfate de sodium peuvent s'avérer être des mesures utiles.

Remarques particulières

Conservation
Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».

Numéros OICM

53471.

Mise à jour de l'information

Avril 2000.
RL88

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