Propriétés/EffetsOn suppose que l'effet antidépresseur de Nefadar repose sur le renforcement de l'activité sérotoninergique dans le système nerveux central.
La néfazodone agit des deux côtés de la synapse sérotoninergique. Elle bloque le récepteur 5HT2 postsynaptique et, de plus, inhibe le recaptage présynaptique de la sérotonine et de la noradrénaline.
La néfazodone n'a aucune affinité significative pour les récepteurs α2-adrénergiques, β-adrénergiques, histaminergiques, dopaminergiques, cholinergiques, benzodiazépiniques ou sérotoninergiques du sous-type 5HT1A. La néfazodone exerce une faible inhibition sur les récepteurs α1-adrénergiques.
Contrairement à d'autres antidépresseurs, Nefadar n'influence pas la qualité du sommeil. Il diminue la fréquence des réveils nocturnes, mais ne supprime pas le sommeil paradoxal (sommeil REM).
La néfazodone ne prolonge pas la durée des érections nocturnes.
Une étude comparative avec un antidépresseur du type ISRS a montré que l'activité sexuelle a été significativement moins influencée sous le traitement par Nefadar, aussi bien chez les femmes que chez les hommes. Nefadar n'a entraîné que de faibles dysfonctions sexuelles.
Lors d'études portées sur 6 à 8 semaines chez des patients dépressifs âgés de 18 à 87 ans (incluant les troubles dépressifs accompagnés d'anxiété ou de troubles du sommeil), Nefadar s'est montré significativement plus efficace par rapport au placebo. Pour certains symptômes (p.ex. anxiété ou troubles du sommeil), l'efficacité a été observée déjà durant la première semaine de traitement; les symptômes principaux de la dépression se sont améliorés au cours du traitement.
Nefadar a été utilisé également pour le traitement des patients hospitalisés et sévèrement dépressifs.
L'évaluation systématique de l'efficacité de Nefadar lors d'études à long terme en double aveugle avec contrôle placebo confirme le bénéfice thérapeutique du produit sur une période de plus d'une année.
Les études effectuées jusqu'ici chez des patients âgés, traités avec des doses moyennes (<300 mg/jour), n'ont pas démontré l'efficacité du produit par rapport au placebo.
Lors d'une étude portée sur des volontaires âgés en bonne santé (Â≥65 ans), Nefadar n'a pas influencé la conduction cardiaque par rapport au placebo.
Carcinogenèse, mutagenèse: Le traitement par Nefadar n'a révélé pas de signe d'effets carcinogénétiques, mutagènes ou génotoxiques. Dans les études portées sur les animaux, aucune toxicité organique spécifique n'a été observée.
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