Grossesse, allaitementGrossesse
Le tramadol traverse la barrière placentaire. Il n'existe pas de données suffisantes pour évaluer l'innocuité du tramadol chez la femme enceinte.
Les études sur animaux ont mis en évidence, à des doses très élevées materno-toxiques, des effets toxicologiques dans la reproduction, mais pas des effets tératogènes (voir rubrique «Données précliniques»).
Administré avant ou pendant l'accouchement, le tramadol ne modifie pas la contractilité utérine. Il peut provoquer des modifications de la fréquence respiratoire chez les nouveau-nés, généralement non pertinentes sur le plan clinique.
Une administration prolongée du tramadol pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
Tramundin ne doit donc pas être utilisé chez les femmes enceintes sauf si cela est absolument nécessaire.
Allaitement
Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu'à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de Tramundin ingérée par le nourrisson allaité de 3 % de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le Tramundin pendant la lactation, soit d'interrompre l'allaitement lors d'un traitement par Tramundin. L'interruption de l'allaitement n'est généralement pas nécessaire à la suite d'une prise unique de Tramundin.
Fertilité
Dans le cadre de la surveillance après la commercialisation, quelques cas d'anomalies des spermatozoïdes et d'hypogonadisme ont été signalés. Cependant, aucune relation de causalité n'a pu être établie. Les études animales n'ont montré aucun effet du tramadol sur la fertilité.
|