Données précliniquesMutagénicité
Concernant la mutagénicité, des résultats clairement positifs sont disponibles; ils indiquent que la morphine a une action clastogène et qu'elle déploie aussi cet effet sur les cellules germinales. Sur la base des résultats de plusieurs tests de mutagénicité, la morphine est à considérer comme une substance mutagène; un tel effet doit aussi être supposé chez l'homme.
La morphine doit être administrée uniquement en cas de contraception efficace.
Carcinogénicité
Il n'existe pas d'études animales à long terme concernant le potentiel cancérogène.
Toxicité sur la reproduction
Chez les souris et les hamsters, des défauts SNC (exencéphalie, cranioschisis) ont été observés après l'application unique de doses élevées au cours de la phase de l'organogenèse. Chez la souris, on a également constaté des troubles de la segmentation, qui se sont manifestés par des excroissances au niveau des côtes et des vertèbres. Après l'administration d'une dose élevée (70 mg/kg/jour) à des rats, le taux de gestation était seulement de 6 % pendant les jours 5-20 de la gestation, ce qui suggère des effets sur l'embryon préimplanté ou sur le processus d'implantation. Chez l'être humain, il existe probablement une association avec une prévalence élevée d'hernies inguinales.
|