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Information professionnelle sur Beloc COR® 10, 50:AstraZeneca AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Limitations d'emploi

Contre-indications
Hypersensibilité connue au principe actif, le métoprolol, autres bêta-bloquants et à ses dérivés apparentés, ou à l'un des adjuvants.
Hypotension sévère (pression artérielle systolique <90 mmHg).
Bloc auriculo-ventriculaire du deuxième ou du troisième degré, insuffisance cardiaque décompensée (oedème pulmonaire, hypoperfusion ou hypotension), traitement concomitant continu ou intermittent par des substances inotropes positives exerçant un effet agoniste sur les récepteurs β, bradycardie sinusale cliniquement patente, maladie du sinus, choc cardiogénique, troubles graves de l'irrigation artérielle périphérique, hypotension, bradycardie (pouls inférieur à 50 battements/minute), phéochromocytome non traité (voir «Précautions»). En cas de suspicion d'infarctus du myocarde aigu, les patients ne doivent pas prendre Beloc COR lorsque la fréquence cardiaque est inférieure à 45 battements/minute, l'intervalle PQ >0,24 sec ou la pression artérielle systolique inférieure à 100 mmHg. Il ne faut pas non plus prescrire Beloc COR en cas d'insuffisance cardiaque grave (classe NYHA IV).
Asthme grave ou antécédents de bronchospasme sévère.

Précautions
Le traitement par le métoprolol ne devrait être instauré que chez les patients cliniquement stables. La stabilité clinique est définie par l'absence de râle pulmonaire, d'ascites importants ou d'oedèmes périphériques, par une pression artérielle systolique supérieure à 90 mmHg et par l'absence d'arythmie significative du point de vue hémodynamique.
Si le patient n'est pas cliniquement stable, il faudrait instaurer un traitement par des diurétiques, des nitrates et des inhibiteurs de l'ECA, et prescrire un repos au lit avant l'administration du métoprolol.
Le traitement par le métoprolol est contre-indiqué en cas d'hypotension (pression systolique <90 mmHg) et de bradycardie sévères. Les oedèmes ne constituent pas une contre-indication absolue.
Les patients traités par des bêta-bloquants ne doivent pas recevoir des antagonistes du calcium du type du vérapamil par voie intraveineuse.
Le métoprolol affecte moins la libération d'insuline et le métabolisme des glucides que ne le font les bêta-bloquants non sélectifs. Contrairement aux bêta-bloquants non sélectifs, le métoprolol ne masque que partiellement les symptômes d'hypoglycémie chez les diabétiques. Il faut néanmoins être prudent.
Il faut signaler aux diabétiques que les bêta-bloquants peuvent atténuer la tachycardie qui survient en cas d'hypoglycémie. Les autres signes d'hypoglycémie tels que vertiges ou sueurs ne sont parfois pas notablement inhibés. La transpiration peut même être renforcée.
De manière générale, les patients présentant une obstruction des voies respiratoires ne devraient pas recevoir de bêta-bloquants. Dans les cas où des médicaments équivalents ne sont pas supportés ou sont inefficaces, le métoprolol peut néanmoins être administré en raison de sa cardiosélectivité. Dans ces circonstances, il faut prescrire la dose efficace la plus faible, et réajuster la posologie du bêta-2 stimulant.
Beloc peut conduire à une élévation de la concentration plasmatique lors de prédisposition génétique due à un polymorphisme pour la débrisoquine en cas de métabolisation lente.
Les bêta-1 bloquants ont moins d'influence sur le métabolisme des hydrates de carbone et le masquage des symptômes d'une hypoglycémie que les bêta-bloquants non sélectifs. La prudence est tout de même de rigueur.
Une éventuelle décompensation cardiaque devrait être traitée avant et pendant le traitement par le métoprolol.
Un trouble de conduction AV modéré peut s'aggraver (et aller jusqu'au bloc AV).
En cas d'aggravation d'une bradycardie, il convient de diminuer la dose du métoprolol ou d'arrêter progressivement le traitement.
Le métoprolol peut aggraver des troubles circulatoires artériels périphériques, et cela surtout en raison de son action antihypertensive.
Lorsque le métoprolol est administré à des patients présentant un phéochromocytome, il convient de leur donner un alpha-bloquant en même temps (voire «Contre-indications»).
En cas de cirrhose du foie, la biodisponibilité des bêta-bloquants peut augmenter, ce qui provoque une augmentation des concentrations plasmatiques.
Avant toute opération chirurgicale, l'anesthésiste doit être informé du traitement par bêta-bloquants.
Toute interruption brusque du traitement est à éviter. En cas de besoin, la posologie du métoprolol doit être diminuée progressivement, sur une période de 14 jours, jusqu'à 1× 25 mg pendant les 6 derniers jours.
Pendant cette période, il faut soigneusement surveiller le patient, surtout en cas de cardiopathie ischémique. Pendant la phase d'arrêt du traitement, le risque d'événements cardio-vasculaires (y compris mort subite d'origine cardiaque) peut être augmenté.
L'évolution du choc anaphylactique est plus grave chez les patients prenant des bêta-bloquants.
Les bêta-bloquants peuvent altérer la capacité de réaction du patient dans le trafic routier et lors de l'utilisation de machines.

Grossesse, allaitement
Catégorie de grossesse B.
Les études chez l'animal n'ont pas démontré de risque pour le foetus, mais on ne dispose pas d'étude contrôlée chez la femme enceinte.
Les bêta-bloquants peuvent provoquer une bradycardie chez le foetus, le nouveau-né et le nourrisson allaité. Lorsque la mère qui allaite reçoit des doses thérapeutiques usuelles de métoprolol, les effets sur le nourrisson dus au passage dans le lait maternel sont négligeables. Toutefois, l'apparition de symptômes de bloc bêta doit être soigneusement surveillée chez le nouveau-né.

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