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Information professionnelle sur Beclo Orion Easyhaler®:Orion Pharma AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Afin de s'assurer que le principe actif atteigne bien les poumons, le médecin doit expliquer la manipulation correcte du Easyhaler au patient et doit régulièrement contrôler la technique d'inhalation. En outre, le patient doit être conscient du fait que des résultats optimaux ne peuvent être obtenus que lorsque Beclo Orion Easyhaler est utilisé régulièrement.
Beclo Orion Easyhaler ne convient pas au traitement des crises d'asthme.
La prudence est de rigueur chez les patients à infections virales, bactériennes ou fongiques.
Une prudence particulière est de mise chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ou latente. Beclo Orion Easyhaler ne devrait pas être utilisé lorsqu'un traitement antituberculeux adéquat ne peut être administré en même temps.
Afin de réduire le risque d'une infection à candida, il faut expliquer au patient qu'il doit bien se rincer la bouche après chaque utilisation de Beclo Orion Easyhaler et procéder aux inhalations du médicament immédiatement avant les repas.
En cas de candidose, un traitement antimycosique local est recommandé, conjointement avec la poursuite de l'administration de Beclo Orion Easyhaler.
Il faut recommander au patient de consulter son médecin si des crises d'asthme ne répondant pas aux bronchodilatateurs apparaissent pendant le traitement au Beclo Orion Easyhaler. Lorsque cela arrive, l'administration de corticostéroïdes systémiques doit être envisagée.
Le patient doit savoir qu'il doit consulter son médecin au cas où l'effet des stimulants β2 d'action brève et rapide faiblirait ou s'il lui fallait des inhalations supplémentaires.
La nécessité d'augmenter la dose d'agoniste β2 peut être l'indicateur d'un traitement non optimal ou d'une aggravation de l'asthme traité. Il convient alors de reconsidérer le schéma thérapeutique.
Toute aggravation soudaine et croissante de l'asthme peut comporter un risque vital et doit faire envisager une augmentation de la posologie de la corticothérapie en cours. Pour les patients à risque, une mesure quotidienne du débit de pointe est recommandée.
Les patients qui sont passés d'un corticostéroïde oral à une thérapie par inhalation requièrent une surveillance particulière. Le passage à la thérapie par inhalation n'est recommandé que si l'asthme est stable. Il se fera en administrant tout d'abord des stéroïdes à inhaler en complément à la dose d'entretien du stéroïde oral. Après 1 semaine environ, la dose du stéroïde oral pourra être diminuée progressivement. Les patients étant passés à une thérapie par inhalation et souffrant d'une insuffisance corticosurrénale devraient porter sur eux une carte indiquant que leur état nécessite un apport de corticoïdes systémiques en complément aux stéroïdes à inhaler en situation de stress particulière (intervention chirurgicale, infection) ou lors d'une crise d'asthme s'aggravant.
Lors du passage des corticostéroïdes oraux à une thérapie par inhalation, la fonction corticosurrénale doit être contrôlée régulièrement.
A de rares occasions, une affection sous-jacente, associée à l'éosinophilie (syndrome de Churg-Strauss, par exemple) risque d'apparaître à la suite d'un traitement par corticostéroïdes inhalés. Ces cas ont habituellement été mis en rapport avec l'arrêt d'une corticothérapie systémique ou avec sa réduction posologique. Une relation directe de cause à effet n'a pu être établie.
D'une manière analogue, des allergies autres que bronchiques, précédemment supprimées par les corticostéroïdes systémiques, risquent d'apparaître lors du passage aux corticostéroïdes administrés par inhalation.
Une utilisation de longue durée de doses journalières trop élevées de dipropionate de béclométasone peut inhiber la fonction corticosurrénale. Lorsque la dose journalière maximale de 800 µg est dépassée sur une longue période, il est recommandé de contrôler régulièrement les taux plasmatiques de cortisol.
Lors d'un traitement par inhalation, des crises de bronchospasmes peuvent survenir dans de rares cas. Si cela arrive, la thérapie au Beclo Orion Easyhaler doit être interrompue immédiatement et, le cas échéant, être remplacée par un autre traitement.
La réponse thérapeutique doit être surveillée par des tests de la fonction pulmonaire.
Lorsque des quantités importantes de béclométasone sont inhalées sur une période prolongée, le patient devrait passer aux corticostéroïdes oraux. Dès que l'état du patient s'est stabilisé, on peut revenir au traitement par inhalation aux doses recommandées.
Le traitement au Beclo Orion Easyhaler ne doit pas être interrompu brusquement.
Une posologie excessive ou un traitement au long cours par des glucocorticostéroïdes peut provoquer des effets systémiques indésirables, comme le syndrome de Cushing, des symptômes cushingoïdes, une inhibition de la fonction corticosurrénale, un retard de la croissance chez l'enfant et l'adolescent, une diminution de la masse osseuse, une cataracte et un glaucome et rarement une série de troubles psychologiques ou comportementaux y compris hyperactivité psychomotrice, insomnie, anxiété, dépression, agression, changements de comportement (surtout chez les enfants). Par conséquent, il est important que la dose du stéroïde inhalatoire soit ajustée à la dose efficace la plus basse à laquelle un contrôle efficace de l'asthme peut être maintenu.
Des troubles visuels peuvent apparaître dans le cadre d'une utilisation systémique ou topique de corticostéroïdes. Si un patient se présente avec des symptômes tels qu'une vue floue au d'autres troubles visuels, on envisagera de l'adresser à un ophtalmologue pour une évaluation des causes possibles. Celles-ci peuvent inclure entre autres une cataracte, un glaucome ou des maladies rares telles que p.ex. une choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC), qui ont été rapportées après l'utilisation systémique ou topique de corticostéroïdes.
L'effet à long terme des stéroïdes inhalés n'a pas été entièrement éclairci chez les enfants. Il est généralement admis que le médecin doit suivre de près l'évolution de la croissance chez les enfants subissant un traitement prolongé aux corticostéroïdes.
Après l'arrêt d'une corticothérapie systémique, certains patients ne se sentent pas bien pendant une période d'environ 2 semaines, même si leur fonction respiratoire reste inchangée ou s'améliore. Ces patients doivent être encouragés à poursuivre l'utilisation de Beclo Orion Easyhaler.
Afin de s'assurer de l'efficacité de la béclométasone inhalée, il peut être nécessaire, dans certains cas de sécrétions massives de mucus dans les voies respiratoires, de dégager les voies respiratoires par une courte corticothérapie systémique à haute dose.
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

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