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Information professionnelle sur Insuman®:Aventis Pharma SA
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Insuline humaine en OptiSet (stylo prérempli), en cartouches pour utilisation avec OptiPen et en flacons multidoses pour utilisation avec des seringues graduées à 100 U.I./ml 

Composition

Insuman Rapid

Principe actif: Insulinum humanum solutum (GT) 100 U.I.

Excipients: Glycerolum, Natrii phosphates; Conserv.: Metacresolum 2,7 mg, Aqua ad solutionem pro 1 ml.

Insuman Comb 50

Principe actif: Insulinum humanum (GT) 100 U.I. (Insulinum solutum 50% et Insulinum isophanum 50%).

Excipients: Protamini sulfas, Zincum, Glycerolum, Natrii phosphates; Conserv.: Metacresolum 1,5 mg, Phenolum 0,6 mg, Aqua ad suspensionem pro 1 ml.

Insuman Comb 25

Principe actif: Insulinum humanum (GT) 100 U.I. (Insulinum solutum 25% et Insulinum isophanum 75%).

Excipients: Protamini sulfas, Zincum, Glycerolum, Natrii phosphates; Conserv.: Metacresolum 1,5 mg, Phenolum 0,6 mg, Aqua ad suspensionem pro 1 ml.

Insuman Comb 15

Principe actif: Insulinum humanum (GT) 100 U.I. (Insulinum solutum 15% et Insulinum isophanum 85%).

Excipients: Protamini sulfas, Zincum, Glycerolum, Natrii phosphates; Conserv.: Metacresolum 1,5 mg, Phenolum 0,6 mg, Aqua ad suspensionem pro 1 ml.

Insuman Basal

Principe actif: Insulinum humanum isophanum (GT) 100 U.I.

Excipients: Protamini sulfas, Zincum, Glycerolum, Natrii phosphates; Conserv.: Metacresolum 1,5 mg, Phenolum 0,6 mg, Aqua ad suspensionem pro 1 ml.

Propriétés/Effets

Les préparations d'Insuman contiennent de l'insuline qui, par sa structure, est identique à l'insuline humaine. Cette insuline humaine est produite par technologie de l'ADN recombinant, utilisant des souches K12 d'Escherichia coli.
Insuman Rapid est une solution d'insuline neutre (insuline normale), Insuman Basal est une suspension d'insuline isophane et les Insuman Comb sont des suspensions d'insuline isophane biphasique dont 15%, 25% resp. 50% sous forme dissoute, c.-à-d. insuline normale.

Pharmacocinétique

----------------------------------------------------
Préparation          Début      Durée      Action   
                     d'action   d'action   max.     
                     h          h          h        
----------------------------------------------------
Insuman Rapid        en 0,5      7-9       1-4      
Insuman Comb 50      0,5-1      12-16      1,5-4    
Insuman Comb 25      0,5-1      12-19      2-4      
Insuman Comb 15      0,5-1      11-20      2-4      
Insuman Basal        en 1       11-20      3-4      
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Indications/Possibilités d'emploi

Indications reconnues
Diabète sucré nécessitant un traitement à l'insuline.

Posologie/Mode d'emploi

Le traitement par Insuman doit être mis en route et surveillé par un médecin. La glycémie souhaitée, les préparations d'insuline à utiliser et la posologie de l'insuline doivent être déterminées individuellement, et adaptées au régime alimentaire, à l'activité physique et au mode de vie du patient.
En règle générale, un traitement à l'insuline nécessite und éducation et une auto-surveillance adéquates du patient. Le patient doit être conseillé sur la conduite à tenir, par exemple, en cas de non-respect de la posologie recommandée (prise d'une dose trop élevée d'insuline, l'oubli d'une dose) ou d'omission d'un repas ou d'impossibilité de se conformer aux horaires prescrits des repas.
Insuman Rapid convient également au traitement du coma hyperglycémique et de l'acidocétose, ainsi qu'à la stabilisation péri- et peropératoire des patients diabétiques.

Dose usuelle
Il n'existe aucune règle fixe concernant la posologie d'insuline. La préparation d'insuline, la dose et le moment d'injection sont déterminés par le médecin traitant. Cependant, les besoins moyens en insuline sont souvent de l'ordre de 0,5 à 1,0 U.I. par kilo de poids corporel par jour. Les besoins de base en insuline représentent 40 à 60 % du total des besoins quotidiens.
Un ajustement posologique peut être nécessaire lors du passage d'une autre préparation d'insuline à Insuman. C'est le cas par exemple:
- lors du passage d'une préparation d'insuline animale à une insuline humaine (une réduction de la dose peut être nécessaire, en raison d'une plus faible affinité de l'insuline humaine pour les anticorps anti-insuline).
- lors du passage d'un traitement par l'insuline rapide à un traitement par une insuline de plus longue durée d'action.
La nécessité d'ajuster (par exemple de réduire) la dose peut se manifester dès le passage à la nouvelle préparation, ou, au contraire, apparaître progressivement sur une période de plusieurs semaines. La mise en place d'une surveillance métabolique particulièrement fréquente est nécessaire au cours du passage et des premières semaines qui suivent. Chez les patients nécessitant des doses élevées d'insuline du fait de la présence d'anticorps anti-insuline, il faut envisager d'effectuer le passage sous surveillance médicale en milieu hospitalier ou dans un cadre de soins similaire.
Un ajustement posologique ultérieur peut s'avérer nécessaire en cas d'amélioration de l'équilibre métabolique avec une sensibilité accrue à l'insuline et une réduction des besoins en insuline, en cas de modification du poids corporel ou du mode de vie du patient, lors de toute autre circonstance pouvant induire une susceptibilité accrue à l'hypo- ou à l'hyperglycémie, ou au cours de maladies intercurrentes.

Mode d'administration
En règle générale, Insuman est injecté par voie sous-cutanée profonde avant un repas. En principe, il peut également être administré par injection intramusculaire. L'intervalle entre les injections et les repas est de 15 à 20 minutes pour l'Insuman Rapid, de 20 à 30 minutes pour Comb 50, de 30 à 45 minutes pour Comb 25 et Comb 15, et de 45 à 60 minutes pour Basal. La durée du traitement est fixée par le médecin.
Dans une même zone d'injection, on doit effectuer une rotation des sites d'injection d'une dose à l'autre. Les patients ne doivent changer de site d'injection qu'après avoir consulté leur médecin, car l'absorption de l'insuline, et donc l'effet hypoglycémiant, peut varier d'un site d'injection à un autre.
Seules des seringues prévues pour cette concentration d'insuline de 100 U.I./ml doivent être utilisées. Elles ne doivent contenir aucun autre médicament ni résidu de médicaments (par exemple d'héparine).
Pour l'administration d'Insuman en cartouches, utiliser le système d'injection OptiPen® 1, 2 ou 4. Avant son insertion dans le pen, la courtouche doit être conservée à température ambiante pendant 1 à 2 heures. Les bulles d'air doivent être retirées de la cartouche avant l'injection (voir le mode d'emploi de l'OptiPen).
Veuillez prendre note que Insuman OptiSet délivre une dose unitaire allant de 2 U.I. jusqu'à un maximum de 40 U.I. Les instructions concernant le maniement de l'OptiSet se trouvent dans l'information destinée aux patients.
Utilisez pour l'OptiSet et pour l'OptiPen les aiguilles pour l'OptiPen ou les aiguilles Penfine.
Les suspensions d'insuline (Insuman Comb et Basal) doivent être bien mélangées avant l'injection, ce qui se fera le mieux en roulant le flacon incliné entre les paumes ou en renversant lentement l'OptiPen ou l'OptiSet dans un mouvement de va-et-vient (environ 10 fois). La suspension doit être d'un blanc laiteux uniforme après le mélange. Si tel n'était pas le cas, c'est-à-dire si la suspension restait claire ou si des grumeaux, des paillettes ou des floculations se trouvaient dans la solution, sur les parois ou sur le fond en verre, le médicament ne doit pas être utilisé.
Insuman Rapid ne doit être utilisée que si la solution est claire, incolore et sans particules solides visibles, et a un aspect aqueux.
Avec l'Insuman Rapid, une administration thérapeutique par voie intraveineuse est possible exceptionnellement. Elle n'est généralement utilisée que dans le cadre de schémas posologiques particuliers, dans la prise en charge du coma hyperglycémique ou de l'acidocétose, et également dans la stabilisation péri- ou peropératoire des patients diabétiques. Ce schéma implique une surveillance étroite (équilibre métabolique, acido-basique et hydroélectrolytique, paramètres vitaux etc.) en unité de soins intensifs ou dans un cadre de soins similaire.

Limitations d'emploi

Contre-indications
En principe, Insuman ne doit pas être utilisé chez les patients allergiques à cette insuline ou à l'un quelconque des excipients. Le cas peut toutefois se présenter où aucune autre préparation d'insuline n'est utilisable (c'est-à-dire mieux tolérée) et où l'on ne peut se passer absolument des injections d'insuline. Dans ce cas, l'administration d'Insuman ne doit être poursuivie que sous stricte surveillance et, le cas échéant, sous traitement anti-allergique associé.
Au moment du passage à Insuman chez un patient allergique à une insuline animale, la possibilité de réactions immunologiques croisées entre l'insuline humaine et l'insuline animale doit être prise en compte. Pour cette raison, il est recommandé, en cas d'allergie à une insuline animale, de réaliser un test intradermique avant d'effectuer le passage à Insuman.
Insuman ne doit pas être injecté si une hypogylcémie est imminente ou manifeste.
L'obtention d'un taux de glycémie bas - avec un risque accru d'hypoglycémie - peut être contre-indiquée chez les patients atteints de sténose significative des artères coronaires ou des vaisseaux sanguins irrigant le cerveau (risque de complications cardiaques ou cérébrales lors d'hypoglycémie), et chez les patients souffrants de rétinopathie proliférative, en particulier quand ils ne sont pas traités par laser (risque de perte de la vue par suite d'hypoglycémie).
Insuman Rapid, Comb et Basal ne doivent pas être utilisés dans les systèmes externes ou implantés de perfusion d'insuline. Insuman Comb et Basal ne doivent pas être administrés par voie intraveineuse.

Précautions
Les patients qui utilisent l'OptiSet (stylo prérempli) ou l'OptiPen, doivent être capables de manipuler le stylo correctement, et d'en connaître ses dysfonctionnements potentiels ainsi que la conduite à tenir dans ces cas.
Pour le diabétique traité à l'insuline, il existe en principe un risque d'hypoglycémie bénigne ou grave. Celle-ci peut diminuer l'attention particulièrement lors de la conduite d'un véhicule ou de l'utilisation de machines. Ces phénomènes se présentent en particulier au début du traitement, lors de changement de préparation, d'injections irrégulières, de repas irréguliers, ainsi que plus généralement lors de diabète mal ou non équilibré (fortes fluctuations du sucre sanguin). Le patient doit être informé de ce risque d'hypoglycémie, risque majoré lors d'absorption d'alcool (en inhibant la glycogénolyse dans le foie).
En outre, les patients ayant déjà été atteints d'hypoglycémie sévère présentent un risque accru de récidive.
Afin de prévenir l'hypoglycémie, il y a lieu de recommander au patient de se munir constamment de sucre de raisin, de sucre en morceaux ou équivalents. Il doit aussi porter sur lui sa carte de diabétique.
Dans certaines situations, comme notamment lors du passage de l'insuline animale à l'insuline humaine, les symptômes d'alarme de l'hypoglycémie peuvent être atténués (cf. «effets indésirables» ci-dessous).
Le passage à une autre préparation insulinique ou un changement de posologie ne devrait avoir lieu que sous contrôle strict du médecin et selon ses instructions.

Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse A. L'insuline ne traverse pas la barrière placentaire. L'insulino-thérapie de la mère ne représente aucun risque pour le foetus ou le nourrisson allaité, et elle convient au traitement médicamenteux du diabète en période de grossesse et d'allaitement.
Lors de grossesse planifiée ou existante, le diabète doit être contrôlé très soigneusement; il est préférable que la patiente mesure elle-même le sucre sanguin.
Pendant le premier trimestre de la grossesse, le besoin en insuline peut diminuer, par la suite il augmente plus ou moins fortement. Après l'accouchement, il diminue à nouveau rapidement et se stabilise au niveau antérieur (à la grossesse), ou même à un niveau inférieur à celui-ci.

Effets indésirables

1. L'effet indésirable aigu le plus important d'une insulinothérapie est l'hypoglycémie (baisse du taux de glucose sanguin au-dessous de 2-3 mmol/l). Les symptômes en sont:

des signes neurovégétatifs: sueurs, sensation de faim, tremblement (dits symptômes d'alarme neurovégétatifs); pâleur, palpitations, céphalées.

des signes neuroglycopéniques: troubles de la concentration, modification du comportement (entre autres agitation, nervosité, agressivité, état confusionnel), troubles de la conscience, de la coordination, de la vue et de la parole. Ceux-ci peuvent aller jusqu'à l'étourdissement, la somnolence et même perte de connaissance. L'hypoglycémie peut aussi provoquer des crises épileptiques ou se manifester comme un ictus cérébral, accompagné p.ex. d'hémiparésie (en général passagère), d'aphasie et de signe de Babinski positif.

Signes d'alarme atténués/modifiés: les signes d'alarme de l'hypoglycémie peuvent être modifiés et les symptômes neurovégétatifs l'accompagnant peuvent être perçus de façon atténuée ou retardée, en particulier lors de traitement visant des taux de glycémie basse (p.ex. traitement selon le principe dose de base-bolus par injections répétées), lors de diabète ancien (éventuellement accompagné de polynévrite), ou lors de changement d'insuline. Ce phénomène a également été observé par des patients lors du passage de l'insuline animale à l'insuline humaine, comme d'ailleurs lors d'autres changements de préparation.
Veuillez donc informer le diabétique traité à l'insuline et son entourage que l'hypoglycémie peut se déclarer de manière soudaine et d'abord par des signes neuroglycopéniques tels que: troubles de la concentration, du comportement et de la conscience, d'où le risque de négliger de prendre du sucre à temps.
Le passage à une autre préparation insulinique ne devrait avoir lieu que sous contrôle médical strict et selon des instructions précises. De même le schéma de traitement ne doit être modifié qu' après entretien avec le médecin ou selon ses indications.
Sont à considérer entre autres comme causes de l'hypoglycémie: repas omis, vomissements, diarrhée, effort physique inhabituel, surdosage d'insuline, maladies endocriniennes telles qu'insuffisance surrénalienne, hypothyroïdie etc.

Thérapie de l'hypoglycémie: cf. «Surdosage».
Après chaque hypoglycémie grave, il convient de rééquilibrer le diabète. Par conséquent, il faut recommander au patient d'informer le médecin de chaque hypoglycémie grave subie.
2. Une élévation de la glycémie, une hyperglycémie, une acidocétose et des états hyperosmolaires peuvent survenir par exemple si les doses d'insuline sont trop faibles par rapport aux apports glucidiques, si l'effet de l'insuline a diminué (p.ex. du fait de mauvaises conditions de conservation), si l'exercice physique a été réduit, si la sensibilité à insuline a diminué du fait d'un stress émotionnel ou physique (p.ex. à la suite d'un traumatisme, d'une intervention chirurgicale, d'infections fébriles ou d'autres pathologies), ou si des médicaments ayant un effet hyperglycémiant sont administrés conjointement. (cf. «Interactions»). De même une dysfonction de l'OptiPen ou de l'OptiSet peut causer un sousdosage de l'insuline et ensuite une hyperglycémie.
Les signes et symptômes d'un déséquilibre métabolique hyperglycémique sont: soif, polyurie, glycosurie, acétonurie, fatigue, sécheresse cutanée, érythème facial, anorexie, hypotension artérielle et tachycardie. Une acidocétose doit toujours être évoquée, surtout en cas de symptômes tels que vomissements, douleurs abdominales, respiration rapide et profonde, somnolence et coma. Une hyperglycémie sévère ou une acidocétose peut devenir alarmante au point de menacer le pronostic vital. Selon la disponibilité de l'insuline, l'acidocétose peut se développer en quelques heures ou quelques jours. Dès l'identification des signes et symptômes potentiels d'une hyperglycémie ou acidocétose, la glycémie et l'acétonurie doivent être mesurées et, si nécessaire, le traitement mis en route sans délai.
3. Une modification intense de l'équilibre glycémique peut provoquer des troubles visuels transitoires (du fait d'une modification temporaire de la turgescence, et donc de l'indice de réfraction du cristallin). Une brusque amélioration de l'équilibre métabolique peut provoquer une détérioration transitoire de la rétinopathie.
Une lipohypertrophie peut survenir dans la zone d'injection en raison d'un effet lipogène local de l'insuline; une lipoatrophie peut survenir du fait de réactions inflammatoires locales chroniques. Dans les deux cas, l'absorption locale de l'insuline peut être retardée. Une rotation continue des sites d'injection dans une zone donnée peut aider à diminuer ou à supprimer ces réactions.
Un érythème non specifique, discret et transitoire, peut survenir au site d'injection. Rarement, des réactions locales d'hypersensibilité à l'insuline ou à l'un des excipients peuvent survenir, de type immédiat ou retardé (p.ex. un phénomène d'Arthus). Elles peuvent se manifester localement sous forme de prurit, de vésicules, d'érythème, d'induration ou de douleur intense et inhabituelle au site d'injection, mais également sous forme de nodules cutanés ou sous-cutanés. De telles réactions d'hypersensibilité peuvent s'étendre à la zone entourant le site d'injection. Les réactions généralisées d'hypersensibilité immédiate à l'insuline ou à l'un des excipients sont excessivement rares. Elles peuvent s'accompagner, par exemple, de réactions cutanées systémiques, d'un oedème de Quincke, d'un bronchospasme, d'une chute de la pression artérielle et d'un collapsus, et peuvent menacer le pronostic vital.
L'administration d'insuline peut provoquer la formation d'anticorps anti-insuline. Dans de rares cas, la présence de ces anticorps anti-insuline peut rendre necéssaire l'ajustement de la dose d'insuline. L'insuline peut provoquer une rétention hydrosodée et un oedème. A la suite d'une diminution relativement importante et rapide de la glycémie (p.ex. au cours du traitement de l'acidocétose ou d'un état hyperglycémique-hyperosmolaire), une hypokaliémie (avec p.ex. des complications cardiaques) ou un oedème cérébral peuvent survenir.

Interactions

L'administration concomitante de certains médicaments peut provoquer une augmentation de l'effet hypoglycémiant et de la sensibilité à l'hypoglycémie, et peut nécessiter un ajustement posologique. Ces médicaments sont entre autres:
médicaments antidiabétiques oraux (dans le diabète de type II), acide acétylsalicylique et autres salicylés (p.ex. l'acide para-aminosalicylique; aux doses toxiques toutefois, ils élèvent la glycémie), amphétamines, cibenzoline, cyclophosphamide, fenfluramine, fibrates, fluoxétine, guanéthidine, ifosfamide, inhibiteurs de l'ECA, inhibiteurs de la MAO, pentoxyfylline, phénoxybenzamine, phentolamine, propoxyphène, somatostatine et analogues de la somatostatine, stéroides anabolisants et hormones sexuelles mâles, tétracyclines, tritoqualine, trofosfamide.
D'autres médicaments peuvent réduire l'effet hypoglycémiant et accroître la tendance à l'hyperglycémie. Là aussi, un ajustement posologique peut s'avérer nécessaire. Ces médicaments sont entre autres:
acide nicotinique (à doses élevées), ACTH (corticotrophine), barbituriques, corticoïdes, danazol, diazoxide, diurétiques, doxazosine, épinéphrine (adrénaline) et autres agents sympathomimétiques (p.ex. salbutamol, terbutaline), glucagon, héparine, hormone thyroïdiennes, isoniazide, laxatifs, y compris la phénolphtaléine (après utilisation prolongée, du fait d'une baisse de la kaliémie), oestrogènes et progestogènes, phénothiazines, phénytoïne, prazosine, somatotropine.
La clonidine, la réserpine et les sels de lithium peuvent soit potentialiser soit atténuer l'effet hypoglycémiant de l'insuline. La pentamidine peut causer une hypoglycémie, parfois suivie d'une hyperglycémie.
Les bêta-bloquants diminuent la tolérance glucidique et, chez les patients diabétiques, peuvent provoquer un certain déséquilibre métabolique. En outre, les bêta-bloquants augmentent la tendance à l'hypoglycémie. Sous l'influence d'agents sympatholytiques tels que les bêta-bloquants, la clonidine, la guanéthidine et la réserpine, les signes de réaction adrénergique compensatrice peuvent être réduits voire absents.
L'alcool peut entraîner une augmentation de la glycémie. A fortes doses, l'alcool peut en outre diminuer la néoglucogenèse et donc augmenter le risque d'hypoglycémie. Il convient aussi de prendre en compte la teneur en hydrates de carbone des boissons alcoolisées.

Surdosage

Un surdosage en insuline peut provoquer une hypoglycémie sévère, pouvant se prolonger et menacer le pronostic vital.
Traitement de l'hypoglycémie: Le patient encore conscient doit immédiatement ingérer 10 à 20 g de glucose ou 2 à 4 morceaux de sucre, et ce, le cas échéant, toutes les 20 minutes environ. Lorsque le patient est inconscient, on effectue une injection de 1 mg de glucagon (actif seulement en cas de réserves hépato-glycogéniques intactes). En dehors du glucagon, ou si l'injection de glucagon ne réussit pas à rétablir immédiatement l'équilibre métabolique, les adultes peuvent recevoir 20 à 30 ml d'une solution glucosée de 30 % à 50 % par voie intraveineuse, cette dose pouvant être répétée le cas échéant. Chez l'enfant, la dose est réduite proportionellement au poids corporel. Une fois que le patient a repris conscience, des hydrates de carbone lents sont administrés par voie orale afin de prévenir la récidive de l'hypoglycémie.
Une surveillance étroite est nécessaire jusqu'à ce que le patient soit hors de danger. Il faut se rappeler qu'une hypoglycémie peut récidiver après une guérison initiale, et que les signes annonciateurs peuvent être diminués ou modifiés.
Dans certaines circonstances, une hospitalisation ou également une surveillance et un traitement en unité de soins intensifs peuvent être nécessaires.

Remarques particulières

Incompatibilités
Comme toutes les insulines, Insuman ne doit pas être mélangé avec des solutions contenant des agents réducteurs (p. ex. thiols et sulfites). Il convient de rappeler que les insulines neutres dissoutes forment un précipité à un pH d'environ 4,5 à 6,5.
Insuman Rapid, Comb et Basal peuvent être mélangés; mais ils ne doivent pas être mélangés à l'Insuman Infusat (insuline utilisé dans les systèmes de perfusion), aux insulines d'origine animale ou aux analogues de l'insuline.
Si deux insulines différentes doivent être aspirées dans la même seringue, il est recommandé d'aspirer d'abord l'insuline à durée d'action plus courte afin d'eviter la contamination du flacon par la préparation à durée d'action plus longue.
Il faut veiller à ne pas introduire d'alcool ni d'autre produit désinfectant dans la préparation d'insuline.

Informations
L'insulinothérapie requiert une vigilance permanente quant à l'éventualité d'une hyper- ou d'une hypoglycémie. Les patients et leurs proches doivent connaître la conduite à tenir en cas d'hyper- ou d'hypoglycémie avérée ou suspectée, et savoir à quel moment avertir un médecin.
Si l'équilibre glycémique n'est pas optimal ou si le patient a tendance à présenter des épisodes hyperglycémiques ou hypoglycémiques, il est primordial de revoir le site et la technique d'injection, le maniement et le fonctionnement du pen ou de l'OptiSet, ainsi que les habitudes alimentaires et l'ensemble des facteurs pouvant accroître la tendance à l'hyper- ou l'hypoglycémie, avant d'envisager l'ajustement de la dose d'insuline.
Toute maladie intercurrente necéssite un renforcement de la surveillance métabolique. Il est souvent nécessaire d'ajuster les doses d'insuline; les apports glucidiques doivent être maintenus même si les patients ne peuvent pas ou presque pas s'alimenter. Les patients doivent informer leur médecin de la survenue de ces maladies intercurrentes. Par ailleurs, tout autre médecin amené à soigner le patient doit être mis au courant de son état diabétique et du traitement antidiabétique en cours.
Avant de partir en voyage, toute les questions relatives au traitement antidiabétique doivent être réglées, p. ex. fourniture et conservation de l'insuline, fourniture du matériel de surveillance métabolique et d'injection, dose d'insuline au cours du voyage (passage à des fuseaux horaires différents), éventualité de nouveaux risques de santé.

Conservation
Conserver à l'abri de la lumière directe et entre +2 °C et +8 °C (dans un réfrigérateur); ne doit pas être congelé. Insuman Rapid ne doit être utilisé que si la solution est claire, incolore et sans particules solides visibles, et a un aspect aqueux. Insuman Comb et Basal ne doivent être utilisés que si le liquide est d'un blanc laiteux uniforme après la resuspension et ne contient ni agrégats, particules ou flocons dans le liquide, déposés à la paroi ou au fond. Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur le récipient avec la mention «EXP».
Les OptiSets, les flacons et cartouches en cours d'emploi et transportés comme réserves peuvent être conservés à température ambiante (jusqu'à 25 °C) et utilisés pendant 4 semaines au maximum.
Les OptiSets et les OptiPens en cours d'utilisation ne doivent pas être conservés dans le réfrigérateur.

Numéros OICM

53955, 53956, 53957, 53958, 53959, 53960, 53961,
53962, 53963, 53964, 55704, 55706, 55708.

Mise à jour de l'information

Novembre 2000.
RL88

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