Grossesse, allaitementGrossesse
Aucune étude contrôlée n'existe chez l'être humain pendant la grossesse. Des études chez l'animal ont montré des malformations chez le fœtus. Les données cliniques disponibles ne permettent pas de déduire un risque prénatal spécifique. Une augmentation des cas d'asphyxie périnatale, d'accouchements par césarienne, de naissances prématurées ou de ralentissement de la croissance du foetus en rapport avec la nifédipine, a certes été rapportée, mais il n'est pas établi clairement si ces effets sont imputables à la maladie de base préexistante ou au traitement de celle-ci ou s'ils sont associés à la nifédipine.
Les données disponibles sont insuffisantes pour exclure un effet indésirable sur l'enfant à naître ou le nouveau-né.
Par conséquent, Nifédipine Spirig HC 40 CR
·ne doit pas être utilisé pendant les 20 premières semaines de grossesse,
·peut être utilisé à partir de la 20e semaine de grossesse en cas d'indication absolue, c'est-à-dire après évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque individuel, lorsque d'autres options thérapeutiques ne sont pas indiquées ou se sont avérées inefficaces (voir «Contre-indications»).
En cas d'administration de nifédipine pendant la grossesse, une surveillance de la pression artérielle est indispensable, car une baisse excessive de la pression artérielle pourrait avoir des conséquences indésirables sur la mère et le foetus. Ce risque est encore majoré lors de l'administration intraveineuse simultanée de sulfate de magnésium (v. également «Interactions»).
Allaitement
La nifédipine passe dans le lait maternel. On ignore jusqu'ici si un effet médicamenteux (pharmacologique) peut apparaître chez le nourrisson. C'est pourquoi Nifédipine Spirig HC 40 CR ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent (voir «Contre-indications»).
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