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Information professionnelle sur Caelyx:Baxter AG
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Mises en garde et précautions

Risques cardiaques
Les patients, à qui Caelyx est administré, doivent subir un examen clinique cardiaque de routine. Avant le début d'un traitement par Caelyx, puis régulièrement pendant le traitement, un ECG et la détermination de la fraction d'éjection du ventricule gauche (FEVG) par échocardiographie ou, de préférence, par scan MUGA (Multiple Gated Angiography) doivent être effectués en routine. La fraction d'éjection du ventricule gauche doit être déterminée avant chaque nouvelle administration de Caelyx, lorsque la dose cumulative d'anthracycline excède 600 mg/m² (Caelyx) chez des patients n'ayant pas été précédemment traités par des anthracyclines. Chez des patients ayant déjà reçu des anthracyclines ou des anthracènediones, la FEVG doit être mesurée avant toute administration supplémentaire de Caelyx dépassant une dose cumulative d'anthracycline de 450 mg/m² (doxorubicine, épirubicine).
Lorsqu'une cardiomyopathie est suspectée, c'est-à-dire lorsque la fraction d'éjection du ventricule gauche a sensiblement diminué par rapport à la valeur initiale précédant le traitement et/ou que la fraction d'éjection du ventricule gauche est inférieure au taux ayant une valeur pronostique (par ex.
<45%), il convient d'envisager une biopsie de l'endomyocarde. Il faut alors soigneusement mettre en balance le bénéfice de la poursuite du traitement avec le risque d'atteinte cardiaque irréversible.
Les tests et procédures mentionnés, destinés à surveiller la fonction cardiaque au cours d'un traitement par anthracyclines, sont à mettre en œuvre dans l'ordre suivant: surveillance par ECG, mesure de la fraction d'éjection du ventricule gauche, biopsie de l'endomyocarde. Si l'un de ces tests révèle une éventuelle anomalie cardiaque, le bénéfice de la poursuite du traitement doit être soigneusement mis en balance avec le risque d'une atteinte cardiaque.
Des modifications passagères sur l'ECG, comme un aplatissement de l'onde T, un sous-décalage du segment ST et des arythmies bénignes, ne sont pas considérées comme des indications impératives de l'arrêt du traitement par Caelyx. La réduction du complexe QRS est considérée comme un marqueur sensible de la toxicité cardiaque.
Une insuffisance cardiaque congestive secondaire à une cardiomyopathie peut survenir brusquement sans modifications préalables de l'ECG et peut aussi se manifester encore plusieurs semaines après la fin du traitement.
Les patients ayant des antécédents de maladies cardiovasculaires ne doivent recevoir Caelyx que si les bénéfices dépassent le risque encouru.
La prudence est de mise lors de l'administration de Caelyx à des patients présentant une fonction cardiaque limitée.
En calculant la dose totale de chlorhydrate de doxorubicine, il faut aussi tenir compte de tout traitement antérieur ou adjuvant par des substances apparentées, telles que la daunorubicine (voir «Contre- indications» et début du paragraphe «Risques cardiaques»), ou par d'autres composés cardiotoxiques, tels que le 5-fluorouracile.
Myélosuppression
Les symptômes d'une myélosuppression tels qu'anémie, thrombocytopénie, leucopénie et, rarement, neutropénie fébrile ont été observés chez des patients traités par Caelyx.
Des contrôles périodiques fréquents de l'hémogramme doivent donc être effectués pendant le traitement par Caelyx et ce, au moins avant chaque administration d'une dose de Caelyx. La posologie doit être ajustée conformément aux indications du paragraphe «Posologie/Mode d'emploi».
De nombreux patients traités par Caelyx présentent déjà une hématopoïèse perturbée en raison de leur maladie à VIH, d'administrations médicamenteuses ou de métastases osseuses.
Contrairement à l'expérience faite chez les femmes atteintes d'un carcinome mammaire ou ovarien, la myélosuppression observée chez les patients souffrant d'un sarcome de Kaposi associé au SIDA semble être un effet indésirable dose-limitant.
Patients atteints de métastases hépatiques
Chez les patients présentant des métastases hépatiques et une augmentation simultanée de la bilirubine et des enzymes hépatiques (jusqu'à 4 fois la limite supérieure normale), il convient de contrôler la fonction hépatique avant toute administration de Caelyx par des analyses biologiques habituelles, comme le dosage des ALAT/ASAT, de la phosphatase alcaline et de la bilirubine.
Réactions liées à la perfusion
Des réactions graves, parfois potentiellement mortelles, liées à la perfusion, peuvent se produire quelques minutes après le début de la perfusion de Caelyx. Celles-ci se caractérisent par des réactions de type allergique ou anaphylactoïde, avec des symptômes, tels que réactions au site d'injection, éruption cutanée, prurit, urticaire, œdème facial, sensation d'oppression thoracique ou de gorge serrée, pharyngite, dyspnée, douleurs dans la poitrine, asthme, vasodilatation, bouffées de chaleur, sudations profuses, hypotension, hypertension, tachycardie, céphalées, fièvre, frissons et/ou douleurs dorsales. Des convulsions ont également été observées dans de très rares cas. Une interruption transitoire de la
perfusion entraîne, en général, la disparition de ces symptômes sans qu'un quelconque traitement soit nécessaire. Les médicaments nécessaires au traitement des symptômes (p.ex. antihistaminiques, corticostéroïdes et adrénaline et anticonvulsivants), ainsi qu'un équipement d'urgence, doivent toujours être à portée de main. Chez la plupart des patients, la perfusion pourra être reprise à vitesse réduite (pas plus de 1 mg/min) sitôt que tous les symptômes auront définitivement disparu. Pour limiter au minimum le risque de réactions liées à la perfusion, la première perfusion devra être administrée conformément aux instructions du paragraphe «Posologie/Mode d'emploi». Il est très rare que des réactions liées à la perfusion surviennent après le premier cycle de traitement.
Pneumopathie interstitielle diffuse (PID)
Une pneumopathie interstitielle diffuse (PID), dont l’apparition peut être soudaine, a été observée chez des patients recevant de la doxorubicine liposomale pégylée, dont des cas fatals (voir rubrique 4.8). En cas d’aggravation des symptômes respiratoires comme une dyspnée, une toux sèche et de la fièvre, il convient d’interrompre immédiatement Caelyx pegylated liposomal et d’examiner rapidement le patient. Si la PID est confirmée, Caelyx pegylated liposomal doit être arrêté et le patient traité de manière appropriée.
Patientes atteintes d'un carcinome mammaire et ovarien
L'érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP) a été l'effet indésirable le plus fréquemment documenté dans les études cliniques sur les carcinomes mammaires et ovariens. L'incidence totale des cas d'EPP annoncés était de 46,9%, une manifestation sévère (degré III) a été rapportée dans 19% des cas. La fréquence des cas potentiellement mortels documentés (degré IV) est <1%. Pour 3,7% à 7,0% des patientes, l'EPP a exigé l'arrêt définitif du traitement. L'EPP se caractérise par des éruptions cutanées douloureuses accompagnées de rougeurs en forme de taches. Lorsque des patientes présentent cette caractéristique, celle-ci est observée en règle générale après deux ou trois cycles de traitement. Une amélioration intervient en général au bout d'une à deux semaines avec ou sans corticothérapie; dans certains cas, quatre semaines ou davantage peuvent s'écouler jusqu'à disparition complète de la caractéristique. Pour la prophylaxie et le traitement de l'EPP, on a utilisé la pyridoxine à des doses de 50–150 mg par jour. Les autres mesures de prévention et de traitement de l'EPP que l'on peut prendre sont les suivantes: maintenir les mains et les pieds au frais à l'aide d'eau froide (bandages, bains ou natation), éviter la chaleur excessive et l'eau chaude, ne pas couvrir les mains et les pieds (ne porter ni gants, ni chaussettes, ni chaussures étroites). Le risque de l'intensité de l'EPP semble avant tout dépendre de la dose et des délais d'administration de Caelyx; elle peut être réduite en prolongeant l'intervalle entre les doses de 1 à 2 semaines ou en réduisant la posologie de Caelyx (voir
«Posologie/Mode d'emploi», tableau 1). Chez certains patients, cette réaction peut être sévère et invalidante, les gêner au point de nécessiter l'interruption du traitement.
Néoplasies orales secondaires
Très rarement, des cas de carcinomes oraux secondaires ont été rapportés chez des patients traités de manière prolongée par Caelyx (traitement supérieur à un an) ou chez des patients ayant reçu une dose cumulée de Caelyx supérieure à 720 mg/m2. Ces cas ont été diagnostiqués soit pendant le traitement par Caelyx soit jusqu'à 6 ans après la dernière dose. Les patients doivent être examinés régulièrement à la recherche de la présence d'ulcérations buccales ou d'éventuels troubles oraux qui pourraient être des signes d'un carcinome oral secondaire.
Sarcome de Kaposi
L'expérience concernant le traitement de seconde intention du sarcome de Kaposi associé au SIDA est limitée.
Diabétiques
Il faut tenir compte du fait que chaque flacon de Caelyx contient du saccharose (94 mg/ml) et que Caelyx s'administre sous forme diluée dans une solution de glucose à 5%.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

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