Données précliniquesToxicité chronique
Les études de toxicité après administration répétée réalisées chez le rat, la souris et le chien ont uniquement révélé des effets pharmacologiques exagérés. Aucune toxicité spécifique à un organe n'a été observée. Aucune marge de sécurité pour l'exposition chez l'homme n'a pu être obtenue au cours des études chez l'animal en raison de la sensibilité élevée à une stimulation cholinergique des espèces animales utilisées.
Mutagénicité
Suite à une série de tests standard in vitro et in vivo, la rivastigmine ne s'est pas révélée mutagène, excepté dans un test d'aberration chromosomique sur des lymphocytes périphériques humains à des doses 104 fois supérieures aux doses maximales utilisées en clinique. Le résultat du test in vivo du micronoyau a été négatif. En outre, le métabolite principal NAP226-90 n'a induit aucune aberration chromosomique structurelle dans un test in vitro, ce qui indique que le composé n'a aucun potentiel génotoxique.
Carcinogénicité
Aucun indice de carcinogénicité n'a été retrouvé dans les études menées chez la souris et le rat aux doses maximales tolérées, même si l'exposition à la rivastigmine et à ses métabolites était plus faible que celle observée chez l'homme. Rapportée à la surface corporelle, l'exposition à la rivastigmine et à ses métabolites était approximativement équivalente à la dose quotidienne maximale recommandée chez l'homme (12 mg/j); en comparaison, les animaux ont reçu environ 6 fois la dose maximale thérapeutique utilisée chez l'homme.
Tératogénicité
Chez l'animal, la rivastigmine traverse la barrière placentaire et est excrétée dans le lait. Les études menées par voie orale chez des rates et des lapines gravides n'ont pas mis en évidence de potentiel tératogène de la rivastigmine (voir «Grossesse, Allaitement»).
Tolérance locale
Dans une étude réalisée sur des lapins, un faible potentiel d'irritation de l'œil/de la muqueuse de la rivastigmine a été identifié.
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