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Information professionnelle sur Verapam®/- retard:G. Streuli & Co. AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Lactab, Opticaps, comprimés retard, ampoules

Antagoniste du calcium 

Composition

Verapam -40, -80, -120 Lactab

1 Lactab contient:
Verapamili hydrochloridum 40 mg, 80 mg resp. 120 mg.
Excipiens pro compresso obducto.

Verapam -120 retard Opticaps

1 Opticaps contient:
Verapamili hydrochloridum 120 mg.

Adjuvants: Color.: érythrosine (E 127), indigotine (E 132).

Verapam-240 retard, comprimés retard

1 comprimé retard 

contient: 

Verapam-5 ampoules

1 ampoule de 2 ml contient:
Verapamili hydrochloridum 5 mg.

Adjuvants: Natrii chloridum, Aqua ad solutionem pro 2 ml.

Propriétés/Effets

L'inhibition de l'influx transmembranaire d'ions calciques à l'intérieur de la fibre musculaire lisse abaisse le tonus de la musculature lisse vasculaire. Il en résulte une diminution de la résistance artérielle périphérique, avec un abaissement des valeurs tensionnelles pathologiquement élevées et une diminution de la postcharge.
Contrairement aux vasodilatateurs, le vérapamil déploie son effet antihypertenseur sans augmenter la fréquence cardiaque, sans activer la sécrétion de rénine et sans rétention hydrosaline. Le vérapamil diminue en outre la consommation myocardique d'oxygène, par inhibition de l'influx transmembranaire d'ions calciques à l'intérieur de la cellule myocardique. Le vérapamil freine la conduction au niveau du noeud AV, et corrige ainsi les tachyarythmies supraventriculaires.

Pharmacocinétique

Absorption
Après l'administration orale, le vérapamil est résorbé à 90% environ dans l'intestin grêle, mais il subit un métabolisme de premier passage très important. La biodisponibilité du vérapamil sous forme inchangée est de 24 à 35% en moyenne. Suite à l'administration orale de 120 mg de vérapamil sous forme non retard, des concentrations plasmatiques maximales de l'ordre de 100 ng/ml de principe actif sous forme inchangée ont été atteintes en l'espace de 30 à 60 minutes.
Après la prise de doses répétées de 80 mg 3× par jour on a mesuré des concentrations plasmatiques variant entre 100 et 370 ng/ml.
Après la prise d'une dose unique d'un Opticaps Verapam 120 retard, la concentration plasmatique maximale en substance inchangée de 30 ng/ml est atteinte après 7 heures environ, la concentration plasmatique maximale du norvérapamil étant d'environ 33 ng/ml après 8 heures environ.
Après la prise d'une dose unique d'un comprimé retard de Verapam-240 retard, la concentration plasmatique maximale en substance inchangée d'environ 165 ng/ml est atteinte après 6 heures environ et le pic de concentration de son métabolite, le norvérapamil, de quelque 116 ng/ml.
Le jus de grapefruits augmente la biodisponibilité du vérapamil par inhibition du métabolisme de premier passage.

Distribution
La fixation du vérapamil aux protéines plasmatiques est de 90%, le volume de distribution est de 3 à 7 l/kg. Le principe actif passe la barrière placentaire, et sa concentration plasmatique dans les veines du cordon atteint 20-92% de la concentration plasmatique maternelle.

Métabolisme
Le vérapamil est soumis à un effet de premier passage important, par métabolisation au niveau du foie. Sur les 12 métabolites décelables dans l'urine, seul le norvérapamil a fait preuve d'une activité pharmacologique en expérimentation animale.

Elimination
La demi-vie du vérapamil après une dose unique est de 2-8 heures, mais elle augmente à 4,5-12 heures après administrations répétées, par saturation des systèmes enzymatiques hépatiques.
Avec une augmentation supposée de la perfusion hépatique après administration de vérapamil, sa biodisponibilité est multipliée par 1,5-2 (risque d'accumulation).
L'élimination d'une dose de vérapamil se fait à raison de 3-4% sous forme de substance non métabolisée dans l'urine, de 50% après 24 heures, de 70% après 5 jours par voie rénale, et de 16% dans les selles sous forme de ses métabolites.

Cinétique dans des situations cliniques particulières
Chez les patients souffrant d'angor ou présentant une fibrillation auriculaire, la biodisponibilité a été mesurée à 35%, contre 24% chez les témoins en bonne santé.
En cas de cardiopathie accompagnée d'une diminution de la contractilité, il faut s'attendre à une baisse de la clairance du vérapamil accompagnée d'une biodisponibilité élevée, la clairance étant déterminée au moins partiellement par l'importance de l'irrigation hépatique.
La biodisponibilité est également nettement plus élevée chez les patients souffrant de cirrhose ou de stéatose hépatique que chez les patients ne présentant aucune hépatopathie, et l'élimination est ralentie.
Puisque chez les patients, dont la fonction rénale est normale, 70% environ d'une dose de vérapamil sont éliminés par voie rénale sous forme de métabolites, dont le principal, le norvérapamil, est pharmacologiquement actif, il est provisoirement recommandé d'administrer le médicament avec précaution et sous contrôle continu aux patients présentant une atteinte de la fonction rénale. Pourtant certains indices indiquent que la pharmacocinétique du vérapamil n'est pas significativement modfiée chez des patients dont la fonction rénale est atteinte.
Chez les patients présentant un excédent de poids on observe, par rapport aux hypertendus de poids normal, une nette prolongation de la demi-vie d'élimination terminale en raison de l'élévation considérable du volume de distribution.
Chez les patients âgés la clairance totale du vérapamil est nettement diminuée, la durée d'élimination terminale est prolongée. La sensibilité à la prolongation du segment PR par le vérapamil diminue avec les années, l'ampleur de l'hypotension au contraire augmente. De ce fait on n'observe aucune tachycardie réflexe dans ce groupe de patients; la fréquence cardiaque diminue même.

Indications/Possibilités d'emploi

Verapam-40, -80, -120 Lactab

Verapam-120 retard Opticaps
Troubles tachycardiaques du rythme, tels que tachycardie paroxystique supraventriculaire, fibrillation auriculaire accompagnée de tachyarythmie, à l'exception du syndrome WPW (voir «Limitations d'emploi»), flutter auriculaire avec transmission rapide, extrasystoles.
Traitement de longue durée de l'angine de poitrine, angine de repos vasospastique (type Prinzmetal), spasmes coronariens. Traitement ultérieur de l'infarctus du myocarde et traitement de longue durée de la cardiomyopathie hypertrophique.
Chez les patients atteints de fibrillation auriculaire, pour l'entraînement médicamenteux et le maintien du rythme sinusal, en association avec la quinidine, et également, après une cardioversion, à titre prophylactique d'une récidive.

Verapam-240 retard, comprimés retard
Les comprimés retard Verapam-240 retard permettent la monothérapie de l'hypertension essentielle par l'administration d'une dose quotidienne unique.

Verapam-5 ampoules
Les ampoules de Verapam-5 sont destinées au traitement d'une crise d'hypertension ou d'insuffisance coronarienne aiguë (spasmes coronariens), ainsi qu'en cas de tachycardie paroxystique supraventriculaire.

Posologie/Mode d'emploi

Posologie usuelle
Prendre toutes les formes de Verapam régulièrement, de préférence sans les mâcher, avec un peu de liquide pendant ou immédiatement après un repas.
En raison des importantes variations inter-individuelles de la biodisponibilité absolue, et du fait que l'état d'équilibre n'est atteint qu'après l'administration de doses répétées, la posologie optimale doit être adaptée individuellement pour chaque patient. Le traitement débutera par les doses quotidiennes indiquées ci-dessous. La dose quotidienne peut être augmentée chaque jour ou chaque semaine, jusqu'à l'obtention d'un effet clinique satisfaisant, dans le cadre de l'intervalle prévu entre deux doses.
Pour le traitement de longue durée la dose quotidienne ne doit généralement pas dépasser 480 mg; toutefois une élévation rapide de la dose est possible.
En principe, après un traitement prolongé il convient de ne pas interrompre Verapam brusquement, mais de réduire les doses progressivement, par paliers.

Verapam-40, -80, 120 Lactab

Adultes
Prendre 1 Lactab Verapam-40, -80 ou -120 3 fois par jour (dose quotidienne totale de 120 mg, 240 mg ou 360 mg).

Enfants
Aux nourrissons et aux petits enfants donner, en présence de troubles tachycardiaques du rythme, 5-20 mg 2 à 3 fois par jour, aux grands enfants donner 1 à 3 Lactab de Verapam-40 2 à 3 fois par jour.

Verapam-120 retard Opticaps

Adultes
Prendre 1 Opticaps matin et soir. Si nécessaire, la dose unique peut être augmentée à 2 Opticaps, la dose quotidienne jusqu'à 4 Opticaps.
En cas de cardiomyopathie hypertrophique, selon le degré de gravité, il est recommandé de prendre 1 à 2 Opticaps 2 fois par jour, le cas échéant davantage.

Verapam-240 retard, comprimés retard

Adultes
Prendre 1 comprimé retard le matin. Au besoin la dose unique peut être augmentée, soit 1 comprimé retard le matin et le soir.
En traitement de longue durée ne pas dépasser la dose quotidienne de 2 comprimés retard (480 mg). Une élévation rapide de cette dose est sans autre possible, si nécessaire.

Verapam-5 ampoules
L'injection doit toujours être effectuée lentement par voie intraveineuse (durée 2 minutes environ), en surveillant le patient, si possible sous ECG, et seulement jusqu'à la manifestation de l'effet (risque d'une hypotension aiguë).

Adultes
En cas de troubles tachycardiaques du rythme et de crise d'hypertension, injecter 5 mg (1 ampoule de 2 ml), le cas échéant encore 5 mg 5 à 10 minutes plus tard.

Nouveaux-nés
Injecter 0,75 à 1 mg (= 0,3-0,4 ml). En présence d'une insuffisance cardiaque due à une tachycardie (épuisement énergétique du myocarde), il est indispensable de la compenser par des glycosides cardiotoniques avant d'administrer Verapam par voie intraveineuse.

Nourrissons
Injecter 0,75 à 2 mg (= 0,3-0,8 ml). En présence d'une insuffisance cardiaque due à une tachycardie (épuisement énergétique du myocarde), il est indispensable de la compenser par des glycosides cardiotoniques avant d'administrer Verapam par voie intraveineuse.

Enfants de 1 an à 5 ans
Injecter 2 à 3 mg (= 0,8-1,2 ml), en fonction de l'âge et de la réponse.

Enfants de 6 à 14 ans
Injecter 2,5 à 5 mg (= 1-2 ml), en fonction de l'âge et de la réponse.

Perfusion intraveineuse en cas de crise d'hypertension
Débuter par 0,5-0,1 mg/kg/heure et, si l'effet est insuffisant, doubler ou augmenter cette dose (dose totale moyenne: 1,5 mg/kg/jour).

Perfusion goutte à goutte destinée au maintien de l'effet thérapeutique
5-10 mg/heure dans une solution physiologique de NaCl, de glucose, de lévulose ou d'autres solutions (pH 7,0), en moyenne jusqu'à la dose totale de 100 mg/jour.
N'injecter une seconde ampoule qu'après un intervalle d'environ 45 minutes.

Posologies spéciales
Chez les patients présentant une atteinte de la fonction hépatique, en raison du ralentissement du métabolisme dépendant du degré de sévérité de l'affection, l'effet thérapeutique de la préparation est renforcé et prolongé. Un risque d'accumulation est possible lors d'administration répétée, en raison d'un retard d'élimination. Le cas échéant, il convient d'ajuster la posologie avec un soin particulier, en débutant par de faibles doses. Il est par exemple possible de commencer par 40 mg de vérapamil.

Limitations d'emploi

Contre-indications
Verapam ne doit pas être administré en cas d'hypersensibilité à l'égard de l'un de ses constituants, de choc cardiogénique, d'infarctus du myocarde récent avec complications (bradycardie, hypotension marquée, insuffisance gauche), de troubles sévères de la conduction (bloc sinu-auriculaire, bloc AV de degrés II et III) et de syndrome du noeud sinusal (syndrome bradycardie-tachycardie).

Précautions
La prudence est de rigueur en cas de troubles discrets de la conduction (bloc AV de degré I), bradycardie sinusale (<de 50 pulsations/min), hypotension (<90 mm de Hg syst.), fibrillation/flutter auriculaire avec syndrome de pré-excitation simultané, tel que le syndrome WPW (le risque étant, dans ce cas, le déclenchement d'une tachycardie ventriculaire). Une insuffisance cardiaque préexistante doit être compensée par des glucosides cardiotoniques avant l'administration de Verapam.
Il y a lieu d'être attentif au fait que le patient sous médicament présente des réactions variant individuellement dans sa capacité de conduire un véhicule automobile ou de desservir des machines. Ce risque est accru en début de traitement, lors du changement de médicament, ainsi que lors de la consommation simultanée d'alcool.
Dans l'insuffisance coronaire aiguë, l'administration parentérale ne se fera qu'après avoir bien pesé l'indication (exclusion d'un infarctus du myocarde) et sous surveillance étroite du patient.

Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse C.
Après administration orale de vérapamil à la lapine à des doses de 5 et 15 mg/kg PC, et à la rate à des doses de 15-60 mg/kg PC, aucun argument en faveur d'un effet tératogène n'a été découvert pour cette substance; un effet embryotoxique (une incidence de résorption au-dessus de la norme) n'a été observé que chez la rate après une dose journalière totale de 60 mg/kg PC.
Il n'existe aucun argument en faveur d'un effet tératogène ou embryotoxique chez l'être humain.
L'administration de ce médicament doit être évaluée de manière critique au cours d'une grossesse et en période d'allaitement, suivant en cela l'opinion actuelle en matière d'utilisation des médicaments.
Pendant le dernier trimestre de la grossesse le traitement par vérapamil peut entraîner une dépression passagère de la fonction cardiaque chez le nouveau-né.
Les données au sujet de l'administration pendant le premier trimestre de la grossesse et ses conséquences ne sont pas disponibles. Le vérapamil diffuse dans le lait maternel. Si un traitement de Verapam est indispensable, interrompre l'allaitement en raison des éventuelles répercussions sur le nourrisson.

Effets indésirables

Plusieurs effets cardiovasculaires de ce médicament peuvent dépasser occasionnellement l'effet thérapeutique désiré, en particulier aux hautes doses ou en présence d'une lésion préexistante correspondante:

Cardio-vasculaires
Arythmies bradycardisantes (bradycardie sinusale, asystolie, bloc AV de degré II et III, bradyarythmie sur fibrillation auriculaire), hypotension, manifestation ou accentuation d'une insuffisance cardiaque.
Erythème facial et oedèmes malléolaires sont rares.

Tractus gastro-intestinal

Fréquents: constipation.

Rares: dyspepsie, nausée.

Système nerveux central

Rares: vertige, céphalées, nervosité, fatigue et paresthésies.

Autres

Rares: érythromélalgie.

Très rares: myalgies et arthralgies.
Les patients atteints d'une pneumopathie obstructive chronique, sous traitement par antagoniste du calcium, peuvent développer dans de rares cas un bronchospasme aigu ou une élévation subite d'une hypertension artérielle pulmonaire préexistante.
Dans de très rares cas, on a observé chez les patients âgés sous traitement de longue durée, une gynécomastie, cédant à l'interruption du traitement.
Des ascensions de la prolactinémie ont été décrites.
Egalement sous traitement de longue durée des cas isolés d'hyperplasie gingivale ont été observés, régressant complètement après l'interruption de la thérapie.

Réactions d'hypersensibilité
Quelques cas de réactions cutanées allergiques (exanthème, prurit, urticaire, oedème angioneurotique, syndrome de Stevens-Johnson) ont été décrits. Une ascension réversible des transaminases et/ou de la phosphatase alcaline a également été décrite, reflétant probablement une hépatite allergique.

Interactions

L'adminstration simultanée du médicament avec des préparations actives sur le coeur, p.ex. des anti-arythmiques, des bêta-bloquants, etc., ainsi qu'avec des anesthésiques par inhalation, peut entraîner une potentialisation de leurs effets sur le coeur et le système circulatoire (trouble de la conduction, bradycardie, hypotension, effet inotrope négatif). Il convient donc de renoncer à l'administration intraveineuse d'anti-arythmiques ou de bêta-bloquants pendant la thérapie par Verapam.
Verapam ne doit de même pas être injecté par voie intraveineuse si le patient est sous traitement par bêta bloquants ou autres antiarythmiques.
En raison de ses propriétés antagonistes du calcium, Verapam peut potentialiser l'effet des médicaments hypotenseurs et relaxants musculaires.
Une élévation du taux sérique de la digoxine est possible en cas d'administration simultanée de Verapam. Cependant la répercussion clinique semble minime. Par précaution, il convient toutefois de rester attentif aux symptômes d'un surdosage de la digoxine et, le cas échéant, de doser la digoxinémie et, au besoin, de réduire la dose de glucoside cardiotonique.
Le vérapamil ne doit pas être administré en même temps que la méfloquine, car la méfloquine peut freiner la vitesse de conduction ou avoir d'autres effets sur la conduction cardiaque.
Des cas isolés d'interactions avec la carbamazépine (potentialisation par le vérapamil), avec le lithium (diminution de l'effet du vérapamil, élévation de la neurotoxicité), avec la cyclosporine, la théophylline, la quinidine (élévation du taux plasmatique par le vérapamil), la rifampicine, la phénytoïne et le phénobarbital (diminution de la concentration plasmatique et atténuation de l'effet du vérapamil) ont été décrits isolément dans la littérature.
L'administration simultanée de cimétidine peut faire augmenter la concentration plasmatique du vérapamil.
Le jus de grapefruits inhibe le métabolisme oxydatif du vérapamil. Il est donc possible que la consommation simultanée de jus de grapefruits et de vérapamil en fasse augmenter la concentration plasmatique, avec comme résultat un abaissement tensionnel plus marqué.

Surdosage

La gravité des symptômes d'intoxication dépend de la dose, de la contractilité du myocarde, de l'âge du patient et du moment de la mise en oeuvre des mesures de désintoxication.
Peuvent s'observer: chute tensionnelle, état de choc, inconscience, bloc AV de degré I et II (souvent sous forme de périodes de Wenckebach avec ou sans rythmes de substitution); bloc AV total avec dissociation AV totale, rythme de substitution, asystolie, bradycardie sinusale pouvant aller jusqu'à l'arrêt sinusal.
Le traitement dépend du moment de l'administration, de même que de la nature et de la gravité des symptômes d'intoxication.
Il faut en particulier savoir que les comprimés retard peuvent libérer le principe actif pendant plus de 48 heures. Il est donc recommandé de pratiquer un lavage gastrique même plus de 12 heures après l'absorption, en même temps que d'autres méthodes d'élimination.
En plus des mesures classiques de réanimation, le gluconate de calcium 10% (2,25-4,5 mmol i.v., à renouveler si nécessaire, ou 5 mmol/h en perfusion) est recommandé comme antidote spécifique.

En cas de bloc AV de degré II et III, de bradycardie sinusale, d'asystolie: atropine, isoprénaline, orciprénaline, stimulateur cardiaque.

En cas d'hypotension: dopamine, dobutamine, noradrénaline.

En cas d'insuffisance myocardique: dopamine, dobutamine, éventuellement nouvelle injection de calcium.

Remarques particulières

Incompatibilités
La solution injectable des ampoules Verapam-5 est incompatible avec les solutions alcalines, p.ex. le bicarbonate, provoquant la précipitation du principe actif.

Conservation
Conserver Verapam au sec, dans l'emballage original et à une température inférieure à 25 °C.
Les ampoules doivent être conservées à une température inférieure à 20 °C.
Le médicament ne doit être utilisé au-delà de la date indiquée par «EXP» sur l'amballage.

Numéros OICM

54435, 54436, 54437, 54438.

Mise à jour de l'information

Mai 1998.
RL88

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