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Information professionnelle sur Ecodolor®/- retard:Sandoz Pharmaceuticals AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Composition

Principe actif: chlorhydrate de tramadol.

Excipients
Ecodolor 50 mg capsules: Hydrogénophosphate de calcium, glycolate d’amidon de sodium, stéarate de magnésium, gélatine ainsi que les colorants E 132 (indigotine), E 171 (dioxyde de titane) et E 172 (oxyde de fer jaune).
Ecodolor 50 mg comprimés effervescents: Acide citrique, hydrogénophosphate de sodium, sulfate de sodium, lactose, macrogole 6000, carbonate de sodium, cyclamate de sodium, povidone, aspartame, substances aromatiques, siméthicone.
Ecodolor retard comprimés à double couche 100 mg, 150 mg resp. 200 mg: Lactose, méthylhydroxypropylcellulose, polyvidone, hydrogénophosphate de calcium, amidon de maïs, cellulose microcristalline, glycolate d’amidon de sodium, stéarate de magnésium, silice colloïdale, huile de ricin hydrogénée, les colorants E 104 (jaune de quinoléine) et E 132 (carmin d’indigo).
Ecodolor gouttes: Ethanol, propylenglycol, saccharose, polysorbate 80, substances aromatiques, eau purifiée ainsi que le conservateur sorbate de potassium (E 202). Ecodolor gouttes contiennent 19 Vol.-% d’alcool.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Ecodolor 50 mg capsules: 1 capsule contient 50 mg de chlorhydrate de tramadol.
Ecodolor 50 mg comprimés effervescents: 1 comprimé effervescent contient 50 mg de chlorhydrate de tramadol.
Ecodolor retard 100 mg comprimés à double couche: 1 comprimé à double couche contient 100 mg de chlorhydrate de tramadol.
Ecodolor retard 150 mg comprimés à double couche: 1 comprimé à double couche contient 150 mg de chlorhydrate de tramadol.
Ecodolor retard 200 mg comprimés à double couche: 1 comprimé à double couche contient 200 mg de chlorhydrate de tramadol.
Ecodolor gouttes: 1 ml (= 40 gouttes ou 8 pressions) contient 100 mg de chlorhydrate de tramadol.

Indications/Possibilités d’emploi

Douleurs aiguës ou prolongées d’intensité moyenne à forte; efficacité insuffisante des analgésiques de type non-opioïde, ainsi que poursuite d’un traitement ajusté avec du tramadol sous forme non-retardée.

Posologie/Mode d’emploi

La posologie devrait être adaptée à l’intensité des douleurs et à la sensibilité individuelle des patients. La prise est indépendante de l’ingestion simultanée de nourriture. Sauf prescription contraire, Ecodolor doit être dosé comme suit chez les adultes et les enfants de plus de 14 ans:

Forme d’appli-      Dose simple       Dose          
cation                                journalière   
-----------------------------------------------
Ecodolor capsules   1–2 capsules      jusqu’à       
                                      8 capsules    
-----------------------------------------------
Ecodolor comprimés  1–2 comprimés     jusqu’à       
effervescents       effervescents     8 comprimés   
                                      effervescents 
------------------------------------------------
Ecodolor retard     1–2 comprimés à   jusqu’à 400 mg
comprimés           100 mg ou                       
à double couche     1 comprimé à                    
                    150 mg resp.                    
                    200 mg (le matin                
                    et le soir)                     
--------------------------------------------------
Ecodolor gouttes    20–40 gouttes     jusqu’à 8×    
sans pompe de       = 50–100 mg       20 gouttes    
dosage              (prendre avec                   
                    un peu de                       
                    liquide ou                      
                    sur du sucre)                   
----------------------------------------------------
Ecodolor gouttes    4–8 pressions     jusqu’à 8×    
avec pompe de       = 50–100 mg       4 pressions   
dosage              (prendre avec                   
                    un peu de                       
                    liquide ou                      
                    sur du sucre)
Par principe, on devrait choisir la plus petite dose analgésique efficace.
Des doses journalières totales de 400 mg de chlorhydrate de tramadol sont généralement suffisantes.
Ecodolor capsules/comprimés effervescents/gouttes: Si, après l’application de 50–100 mg de principe actif (corresp. à 1–2 Ecodolor capsules/comprimés effervescents ou 20–40 gouttes ou 4–8 pressions de la solution avec pompe de dosage), on ne ressent pas un soulagement suffisant de la douleur en l’espace de 30 à 60 minutes, on peut administrer une deuxième dose simple de 50 mg.
Si, selon l’expérience clinique, on s’attend à un besoin plus grand en analgésiques lors de fortes douleurs, un dosage plus élevé peut être administré comme dose initiale.

Instructions spéciales pour le dosage
Les expériences disponibles jusqu’à présent montrent qu’Ecodolor peut être utilisé chez les enfants de plus d’une année avec une dose simple de 1–2 mg/kg de poids corporel. Chez les enfants, des doses journalières de 4–8 mg/kg de poids corporel sont en général suffisantes. En raison du dosage, Ecodolor retard n’est pas approprié pour des enfants au-dessous de 14 ans.

Insuffisance rénale et hépatique
La durée d’action de tramadol peut être prolongée chez les patients en insuffisance rénale ou hépatique. Le cas échéant, on augmentera individuellement les intervalles entre les doses en fonction de la réapparition de la douleur.

Dialyse
Dû à son grand volume de distribution, le tramadol n’est éliminé que très lentement du sérum par hémodialyse ou hémofiltration. C’est pourquoi, en règle générale, une nouvelle administration n’est pas nécessaire pour le maintien de l’analgésie chez les patients dialysés.

Patients gériatriques
Il n’est généralement pas nécessaire d’adapter la dose chez des patients âgés sans insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste. L’élimination peut être ralentie chez les patients de plus de 75 ans sans insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste. En conséquence, on augmentera individuellement les intervalles entre les doses.

Durée de traitement
Ecodolor ne devrait pas être utilisé plus longtemps qu’il n’est absolument nécessaire du point de vue thérapeutique. Si, vu le genre et la gravité de la maladie, un traitement analgésique prolongé avec Ecodolor s’avère nécessaire, il faut contrôler minutieusement et à intervalles rapprochés (au besoin en ménageant des fenêtres thérapeutiques) si et dans quelle mesure il y a encore une exigence médicale.

Contre-indications

Ne pas utiliser Ecodolor en cas d’hypersensibilité connue au tramadol ou à l’un des excipients, lors d’intoxications aiguës par l’alcool, les somnifères, les analgésiques ou les psychotropes ainsi que chez les patients qui prennent ou ont pris dans les 15 jours précédents, un inhibiteur de la MAO (sélégiline inclues) (voir «Interactions»).
Il ne faut pas utiliser Ecodolor comme substitut de la drogue.
Bien qu’il soit un agoniste opioïde, Ecodolor ne peut pas supprimer les symptômes dus au sevrage de la morphine.

Mises en garde et précautions

Tramadol ne peut être utilisé qu’avec une prudence particulière lors de dépendance aux opioïdes, lors de troubles de la conscience d’origine peu claire, de troubles du centre respiratoire et de la fonction respiratoire, d’états présentant une augmentation de la pression intracrânienne.
Le médicament s’utilisera avec prudence chez les patients qui réagissent fortement aux opiacés.
Des convulsions cérébrales ont été observées chez des patients sous tramadol, survenues essentiellement après la prise simultanée d’autres médicaments comme les anti-dépresseurs tricycliques, les neuroleptiques, les inhibiteurs de la MAO et les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (ces substances abaissent le seuil de convulsion ou montrent des effets adrénergiques au niveau du SNC).
Quelques rares cas de syndromes sérotoninergiques ont été rapportés lors de l’administration de tramadol à doses thérapeutiques en association avec d’autres médicaments d’action sérotoninergique, comme p.ex. les inhibiteurs spécifiques du recaptage de la sérotonine (ISRS) (cf. rubrique «Interactions»).De même, une prudence particulière est de rigueur chez les enfants de moins d’une année.
Le tramadol a un faible potentiel de dépendance. En cas d’utilisation prolongée, une tolérance et une dépendance psychique peuvent se développer. Un traitement par Ecodolor ne peut donc être prescrit qu’à court terme et sous surveillance médicale stricte chez les patients qui ont tendance à abuser des médicaments ou sont dépendants de ceux-ci. Ecodolor ne peut pas servir de produit de substitution en cas de dépendance aux opiacés. Bien que le tramadol soit un agoniste des opiacés, il ne peut pas juguler le syndrome de sevrage morphinique. Une rechute a été observée chez les patients sous tramadol ayant auparavant connu une dépendance aux opioïdes.

Interactions

Lors d’utilisation simultanée de tramadol et de substances qui agissent également sur le système nerveux central, y compris l’alcool, il faut s’attendre à une potentialisation réciproque des effets centraux. Lors de combinaison du tramadol avec des barbituriques p.ex., on a observé dans l’expérimentation animale une prolongation de la durée de l’anesthésie. Mais, en même temps, on peut s’attendre à un effet favorable sur la sensibilité à la douleur en combinant tramadol avec un tranquillisant par exemple.
Sur la base des résultats pharmacocinétiques à disposition, on ne doit pas s’attendre à des interactions d’importance clinique lors d’application simultanée ou antérieure de cimétidine. Lors d’administration simultanée ou antérieure de carbamazépine, il peut y avoir une diminution de l’effet analgésique et une diminution de la durée d’action. C’est pourquoi, il est nécessaire de procéder à une adaptation de dose très minutieuse pour chaque cas chez les patients qui sont traités par la carbamazépine.
Lors de co-médication avec des neuroleptiques, on a observé sporadiquement des convulsions.
Certains effets indésirables de tramadol pourraient reposer sur des interactions avec d’autres substances actives stimulant le système adrénergique comme les antidépresseurs tricycliques ou les IMAO (sélégiline incluse).
Ne pas combiner tramadol avec des inhibiteurs de la MAO (sélégiline inclse).
Dans quelques rares cas, l’emploi de tramadol à doses thérapeutiques en association avec d’autres médicaments d’action sérotoninergique, comme par exemple les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), a provoqué un syndrome sérotoninergique dont les symptômes peuvent entres autres être les suivants: confusion mentale, agitation, fièvre, sueurs, ataxie, surréflectivité, myoclonie et diarrhées. L’arrêt de la prise de médicaments à propriétés sérotoninergiques apporte en général une amélioration rapide. Le traitement médicamenteux sera adapté à la nature et à la sévérité des symptômes.

Grossesse/Allaitement

Les études de reproduction chez l’animal n’ont pas démontré de risque foetal, mais on ne dispose pas d’étude contrôlée chez la femme enceinte.
Si un traitement analgésique avec des opioïdes soit indiqué pendant la grossesse, l’utilisation de tramadol doit se limiter à l’administration de doses simples. Une prise chronique devrait être évitée pendant toute la grossesse, car elle peut conduire à une accoutumance et provoquer, après la naissance, un état de manque chez le nouveau-né.
Le tramadol n’influence pas la contractilité de l’utérus, que ce soit avant ou après l’accouchement. Il peut provoquer des modifications de la fréquence respiratoire chez le nouveau-né qui n’ont généralement pas d’importance du point de vue clinique. Une part d’environ 0,1% de la concentration plasmatique de tramadol chez la mère est éliminée par le lait maternel pendant l’allaitement. Jusqu’à ce jour, on n’a pas constaté d’effet préjudiciable sur le nourrisson. Habituellement, en cas d’utilisation à court terme, il n’est pas nécessaire d’interrompre l’allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Le tramadol, même utilisé selon les prescriptions, peut altérer la réactivité si fortement que la capacité à participer activement au trafic ou à manipuler des machines s’en trouve entravée. Ceci est particulièrement vrai en combinaison avec l’alcool ou d’autres substances d’effet psychotrope.

Effets indésirables

Très fréquemment (>1/10), fréquemment (>1/100 <1/10), occasionnellement (>1/1000 <1/100), rarement (>1/10’000 <1/1000), très rarement (<1/10’000).

Système nerveux
Fréquemment peuvent survenir des irritations non-spécifiques du système nerveux central tels que vertige, obnubilation, tremblements, nausées et vomissement.
Occasionnellement on observe: nausées, symptômes végétatifs tels que sécheresse buccale et sueurs, sédation, hypotension orthostatique (tendance au collapsus pouvant aller jusqu’au collapsus circulatoire) et tachycardie. Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier dans la position debout et chez des patients exposés à des charges physiques.
Occasionnellement des maux de tête peuvent apparaître.
Rarement on a observé une faiblesse moteur. Des effets secondaires psychiques très variés, différant individuellement en ce qui concerne l’intensité et le genre (selon la personnalité et la durée du traitement) peuvent apparaître rarement après l’utilisation de tramadol. On trouve parmi ceux-ci des variations d’humeur (la plupart du temps bonne humeur, occasionnellement dysphorie), des changements de l’activité (souvent atténuation, occasionnellement augmentation) et des altérations des capacités cognitives et sensorielles (p.ex. comportement de décision, troubles de la perception).
De très rares cas de convulsions cérébrales ont été rapportés. Celles-ci sont survenues essentiellement en association avec un traitement adjuvant consistant en l’administration de médicaments abaissant le seuil convulsivant. Des réactions allergiques et des réactions de choc ont été observées et ne peuvent pas être exclues avec Ecodolor.

Organes respiratoires
Très rarement: des effets dépresseurs sur la respiration n’ont pas été observés jusqu’à présent à la suite d’utilisation des formes orales de Tramadol. Toutefois, ceux-ci ne peuvent pas être exclus avec certitude en cas de fort dépassement de la posologie prescrite ainsi qu’en cas d’utilisation simultanée d’autres médicaments dépresseurs centraux.

Troubles gastro-intestinaux
Occasionnellement , des nausées, vomissements, une constipation, des irritations gastro-intestinales (p.ex. pression gastrique, sensation de réplétion) et des réactions cutanées (p.ex. démangeaison, éruption cutanée) peuvent apparaître.
Rarement on a observé des altérations de l’appétit.

Troubles hépato-biliaires
Très rarement: une augmentation du taux des enzymes hépatiques a été signalée après administration de tramadol à doses thérapeutiques.

Troubles cutanés
Occasionnellement , des réactions cutanées (p.ex. démangeaison, éruption cutanée) peuvent apparaître.
Très rarement: l’adminstration de tramadol a provoqué des réactions cutanées sévères, telles que syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique. Les patients concernés souffraient pour la plupart de plusieurs affections et étaient traités simultanément par plusieurs médicaments.

Troubles rénaux et urinaires
Rarement , on a observé des troubles de la miction.

Effets indésirables particuliers
Des symptômes de sevrage, semblables à ceux rencontrés avec les opiacés, peuvent apparaître. Ces symptômes sont les suivants: agitation, angoisse, nervosité, troubles du sommeil, hyperkinésie, tremor et symptômes gastro-intestinaux.

Surdosage

En principe, lors d’intoxications avec le tramadol, on peut s’attendre aux mêmes symptômes que ceux que l’on observe avec d’autres opioïdes. Il faut s’attendre en particulier à un myosis, des vomissements, un collapsus circulatoire, des troubles de la conscience pouvant aller jusqu’à une perte de conscience, un état comateux, des convulsions et une dépression respiratoire pouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoire.

Traitement
Appliquer les règles d’urgence générales pour libérer les voies respiratoires (aspiration!), pour le maintien de la respiration et de la circulation, selon la symptomatologie. Après prise orale de tramadol, vidange gastrique par vomissement (patient conscient) ou lavage gastrique. Comme antidote lors de dépression respiratoire: naloxone. Dans les expériences animales, la naloxone n’avait pas d’effet lors de convulsions; dans ce cas, il faut utiliser le diazépam i.v. Il faut tenir compte de l’interaction opiacé/benzodiazépine (risque d’une dépression respiratoire!).

Propriétés/Effets

Code ATC: N02AX02
Le tramadol est un analgésique d’action centrale. L’action du tramadol résulte en partie de l’effet monoaminergique de la substance mère. Son métabolite actif principal, le O-déméthyle de tramadol, est un agoniste pur, non sélectif, des récepteurs opioïdes µ, δ et κ avec une grande affinité pour les récepteurs µ. D’autres mécanismes qui contribuent à son effet analgésique sont l’inhibition de la recapture neuronale de noradrénaline et l’augmentation de la libération de sérotonine.
Contrairement à la morphine, le tramadol, à des doses analgésiques s’étendant sur un large domaine, n’a pas d’effet dépresseur sur le système respiratoire. Les répercussions sur le système cardio-vasculaire sont plutôt faibles. L’intensité de l’effet analgésique («potency») du tramadol varie entre 1/10 et 1/6 de celle de la morphine. L’effet analgésique du tramadol intervient rapidement et se maintient pendant plusieurs heures (4–6 h).

Pharmacocinétique

Le tramadol est résorbé à env. 90% après administration orale. La demi-vie de résorption des médicaments sans libération retardée est de 0,6 ± 0,2 h.
Avec une valeur d’environ 68% après administration par voie orale la biodisponibilité absolue du tramadol se situe dans un domaine extrêmement favorable comparé à d’autres analgésiques; elle est indépendante de l’ingestion simultanée de nourriture. L’effet de premier passage se situe à un maximum de 30% après administration orale.
Dans des études à doses multiples, la biodisponibilité atteint environ 70–90% après l’administration orale répétée d’Ecodolor retard. Les autres paramètres pharmacocinétiques restent inchangés, une réduction du métabolisme de premier passage en étant probablement la cause.
La demi-vie de la phase de répartition test d’environ 0,8 h. Les concentrations plasmatiques maximales Csont de 280 ± 49 ng/ml après administration de 100 mg sous forme solide; elles sont atteintes après 1,63 ± 1,21 h. Après administration de 100 mg sous forme liquide (comprimés effervescents) des concentrations plasmatiques maximales Cde 270,6 ± 36,01 ng/ml sont atteintes après 1,17 ± 0,55 h. Après administration d’Ecodolor retard 100, des concentrations plasmatiques maximales de C= 141 ± 40 ng/ml sont atteintes après 4,9 heures. Après administration d’Ecodolor retard 200, on obtient un Cde 260 ± 62 ng/ml après 4,8 heures. La biodisponibilité relative du tramadol est comparable à celle du médicament sans libération retardée pour les dosages étudiés (100 et 200 mg).
Il y a une corrélation entre la concentration sérique et l’effet analgésique, toutefois avec de grandes déviations selon les cas. En règle générale, une concentration sérique de 100–300 ng/ml est efficace.

Distribution
Le tramadol a une haute affinité aux tissus. Le volume de distribution est de 203 ± 40 l. La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 20%.
Le tramadol traverse la barrière hémato-encéphalique et le placenta. On le trouve, ainsi que son dérivé O-déméthylé, en très petites quantités dans le lait maternel (0,1% resp. 0,02% de la dose appliquée).

Metabolismus
Chez l’humain, le tramadol est métabolisé principalement par déméthylation en N et O ainsi que par conjugaison des produits déméthylés avec l’acide glucuronique. Seulement le tramadol O-déméthylé est pharmacologiquement actif, mais il se trouve en plus petites concentrations que le tramadol dans le sang. Selon des expériences animales, l’efficacité du tramadol O-déméthylé dépasse celle de la substance-mère d’un facteur de 2 à 4.

Elimination
La demi-vie d’élimination tdu tramadol est d’environ 6 h, indépendamment du genre d’application et se situe dans un domaine favorable comparé à d’autres analgésiques. La demi-vie d’élimination tde l’actif métabolite, le tramadol O-déméthylé, est en moyenne de 7,9 h et se situe dans le même ordre de grandeur que celle du tramadol. Le tramadol et ses métabolites sont presque complètement excrétés par voie rénale. Environ ¼ à 1/3 de la dose administrée est éliminé inchangé dans l’urine. C’est pourquoi, on ne doit pas s’attendre à des complications thérapeutiques par des métabolites éliminés lentement lors d’applications répétées.

Cinétique pour certains groupes de patients
Chez les patients de plus de 75 ans sans insuffisance hépatique ou rénale cliniquement manifeste, la demi-vie d’élimination peut être augmentée d’un facteur d’environ 1,4. Le cas échéant, l’intervalle de dosage devrait être prolongé. La variation de la pharmacocinétique du tramadol en fonction de l’âge est généralement faible et sans grande importance pour le traitement.
Lors de troubles de la fonction hépatique ou rénale, il faut s’attendre à une prolongation de la demi-vie terminale qui est cependant assez faible pour autant que l’un de ces deux organes d’excrétion soit encore pratiquement intact. Chez les patients avec une cirrhose du foie, on a déterminé des demi-vies d’élimination d’environ 13 h, dans des cas extrêmes de 22 h. Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale (clearance de la créatinine <5 ml/min), les valeurs étaient d’environ 11 h, dans les cas extrêmes d’environ 20 heures. Le tramadol n’est éliminé que très lentement par hémodialyse ou hémofiltration.

Données précliniques


Remarques particulières

Ecodolor gouttes contiennent 19% V/V d’alcool.

Incompatibilités
Non pertinent.

Influence sur les méthodes de diagnostic
Pas de connaissances jusqu’à présent.

Stabilité
Ecodolor ne doit pas être utilisé au-delà de la date péremption indiquée sur l’emballage.

Remarques concernant le stockage
Ecodolor doit être conservé à l’abri de l’humidité et à température ambiante (15–25 °C).

Mécanisme d’ouverture du flacon de gouttes Ecodolor
Le flacon de gouttes Ecodolor est pourvu d’une fermeture à vis avec sécurité pour enfants. Pour ouvrir, il faut dévisser le bouchon en exerçant une forte pression vers le bas. Pour la prise, tenir le flacon vertical et frapper légèrement sur le fond du flacon avec le doigt jusqu’à ce que les gouttes tombent. Revisser fermement le bouchon après usage.

Emploi du flacon avec pompe de dosage
Avant la première utilisation, actionner la pompe à plusieurs reprises jusqu’au dégagement de la solution (pour des raisons techniques, afin de remplir le mécanisme de la pompe). Tenir le récipient qui sert à l’administration (cuillère, gobelet, etc.) sous l’ouverture du doseur et actionner celui-ci conformément aux instructions de dosage.
1 pression = 0,125 ml de solution = 12,5 mg de principe actif, soit 5 gouttes.
Du fait de la construction, il est possible, après un arrêt prolongé, que la première des 4 ou 5 pressions délivre une quantité moindre car l’air envoyé par pompage dans la solution à gouttes est susceptible de «dégazer» dans la chambre de dosage. Ceci pourrait conduire à un sous-dosage minimal (jusqu’à –5% pour un dosage total de 0,5 ml) qui n’a pas d’importance dans la pratique.

Numéro d’autorisation

54498, 54570, 55876, 57060 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

Sandoz Pharmaceuticals SA, 6312 Steinhausen/Cham.

Mise à jour de l’information

Octobre 2004.

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