CompositionPrincipe actif: Fluticasoni-17-propionas.
Excipients: Polysorbatum 20, Sorbitani lauras, Natrii dihydrogenophosphas dihydricus, Dinatrii phosphas anhydricus, Natrii chloridum, vitro ad iniectabilia; Excip. ad susp.
Forme galénique et quantité de principe actif par unitéSuspension isotonique pour inhalation, dosée à 0,5 mg/2 ml et 2 mg/2 ml, prête à l’usage.
Indications/Possibilités d’emploiAdultes et adolescents à partir de 16 ans: traitement de base anti-inflammatoire de l’asthme sévère.
Enfants et adolescents de 4 à 16 ans: traitement des exacerbations aiguës de l’asthme bronchique. Ont été examinés les enfants ayant présenté des exacerbations d’asthme, associées à un débit expiratoire de pointe de 40 à 75% par rapport aux valeurs théoriques.
Posologie/Mode d’emploiAxotide Nebules sont exclusivement destinés à l’inhalation (orale).
La fluticasone doit être administrée régulièrement, l’effet ne se manifestant graduellement qu’après 4 à 7 jours. Un traitement plus court n’est pas judicieux. Pour le traitement d’une crise d’asthme aiguë, on aura recours à un bronchodilatateur à effet rapide (le Ventolin par exemple).
Les patients doivent être avertis de ne pas interrompre le traitement avec l’Axotide même au cas où ils ne ressentiraient pas de symptômes d’asthme.
La dose initiale sera adaptée à la gravité de la maladie. La dose peut varier en fonction de la réaction du patient au traitement jusqu’à ce que les symptômes soient sous contrôle, ou alors être réduite à la posologie minimale efficace.
L’application d’Axotide Nebules fait appel à un nébuliseur à buse électrique (appareil aérosol). L’emploi des nébuliseurs ultrasoniques n’est en général pas recommandé. Le contenu de la dose unitaire, prête à l’usage, est déversé dans le gobelet à médicaments et, au besoin, encore dilué (voir «Remarques particulières», le volume idéal étant en général de 2 à 4 ml).
Pour la miscibilité avec d’autres solutions pour inhalation, voir «Remarques particulières/Incompatibilités».
Afin d’éviter une apparition éventuelle d’effets indésirables stéroïdiens sur la peau du visage ou à l’intérieur du nez, il est recommandé de procéder à l’inhalation en utilisant l’embout buccal (à la place du masque facial). La durée de l’inhalation est en fonction de l’appareil utilisé. Étant donné que la dose inhalée dépend des différents paramètres de l’appareil, il faut également tenir compte des informations/du mode d’emploi spécifiques du fabricant.
Les Axotide Nebules ne doivent pas être utilisées pour des injections; elles ne remplacent pas non plus les corticostéroïdes parentéraux ou oraux en situations d’urgence.
Il convient de ne pas arrêter un traitement prolongé brusquement mais de procéder à une réduction progressive.
Asthme sévère chez les adultes et adolescents de plus de 16 ans: 0,5 à 2 mg deux fois par jour.
Exacerbations chez les enfants et adolescents de 4 à 16 ans: Jusqu’à 1 mg deux fois par jour. La dose journalière maximale est de 2 mg. Le traitement recourant à cette posologie ne doit pas dépasser 7 jours. Pour le traitement des crises aiguës, il est conseillé d’utiliser, pendant 7 jours, une dose située à la limite supérieure de la fourchette posologique. La dose pourra ensuite être réduite.
Passage d’une corticothérapie systémique au traitement par l’Axotide
Parallèlement à l’administration du stéroïde en cours, on commence par l’inhalation d’Axotide. Une semaine plus tard, la dose quotidienne de stéroïde systémique est graduellement diminuée de 1 mg d’équivalent de prednisone toutes les semaines ou sur une durée plus longue dans le cas où la dose d’entretien était de 10 mg ou moins de prednisone (ou d’équivalent de prednisone). Si la dose d’entretien était de plus de 10 mg d’équivalent de prednisone, on procédera avec prudence toutes les semaines à une réduction encore plus importante de la dose journalière.
Chez les patients traités à long terme par corticostéroïdes systémiques, il importe de contrôler régulièrement la fonction corticosurrénalienne tout au long du processus de sevrage.
Posologies spéciales
En cas d’absence d’effet marqué ou en présence de crises d’asthme sévères, on augmentera la dose d’Axotide et administrera le cas échéant des stéroïdes per os et/ou des antibiotiques en cas d’infection.
Une réévaluation à intervalles réguliers s’impose en cas d’asthme sévère, car des situations menaçant le pronostic vital peuvent se produire à tout moment. Les patients qui en souffrent présentent malgré l’action du bronchodilatateur des symptômes continus, des exacerbations fréquentes et un DEP (débit expiratoire de pointe) inférieur à 60% des valeurs normales, avec une variabilité de plus de 30%. Pour ces patients, une corticothérapie inhalée à doses élevées ou per os est indiquée. En cas d’aggravation subite des symptômes, il peut être nécessaire d’augmenter la dose du corticostéroïde sous surveillance médicale.
L’Axotide ne nécessite pas d’ajustement posologique chez les personnes âgées ou chez les patients dont la fonction rénale ou hépatique est réduite.
Contre-indicationsHypersensibilité à l’un des composants d’Axotide Nebules.
Mises en garde et précautionsLa réponse au traitement devrait être surveillée à l’aide de tests d’exploration fonctionnelle respiratoire.
Il convient d’avertir le patient que, si l’efficacité du β2-stimulant diminue ou s’il a besoin d’autres inhalations, il doit consulter immédiatement son médecin.
La nécessité d’augmenter la dose de β2-agonistes peut indiquer un traitement non optimisé ou une aggravation de l’asthme traité. Il convient donc de reconsidérer le schéma thérapeutique et d’envisager si nécessaire une corticothérapie d’appoint.
L’aggravation subite et progressive de l’asthme traité met en jeu le pronostic vital et devrait inciter à augmenter la dose de la corticothérapie en cours. Chez les patients à risque, il est recommandé de vérifier quotidiennement le débit expiratoire de pointe.
Les corticostéroïdes administrés en inhalation, notamment à des doses élevées, risquent de provoquer des effets secondaires systémiques. Toutefois, le risque d’apparition de tels effets est inférieur à celui encouru par l’emploi de stéroïdes oraux.
Les effets secondaires suivants risquent d’apparaître au niveau systémique: syndrome de Cushing, symptômes de type Cushing, inhibition de la fonction corticosurrénale avec des épisodes hypoglycémiques, ralentissement de la croissance chez l’enfant et l’adolescent, diminution de la masse osseuse, cataracte et glaucome. Il importe donc d’ajuster la dose du stéroïde inhalé à la dose active minimale qui permet de maintenir un contrôle efficace.
Certains patients sont susceptibles de réagir plus sensiblement aux stéroïdes inhalés que la majorité d’entre eux.
Les effets à long terme produits par les stéroïdes, utilisés chez l’enfant en inhalation, n’ont pas encore été entièrement élucidés. Il est en général admis que la croissance des enfants soumis à un traitement prolongé par glucocorticostéroïdes doit faire l’objet d’une surveillance médicale étroite.
On arrêtera resp. réduira avec une grande prudence les doses de corticostéroïde chez les patients dont la fonction corticosurrénalienne est diminuée à la suite d’une corticothérapie à long terme, soit systémique, soit inhalée à doses élevées.
Une fois le passage de la corticothérapie systémique à l’Axotide réalisé, on surveillera tout particulièrement les patients dont la fonction corticosurrénalienne est encore perturbée, pour s’assurer du fonctionnement encore suffisant du cortex en situation dangereuse – blessures, opérations, infections graves. Chez certains de ces patients, ce genre de situation à risques nécessite une corticothérapie systémique conjointe et il est conseillé de doter le patient d’une carte établissant son besoin en stéroïdes systémiques lors de situations de stress.
On notera que les patients en phase de transition d’une corticothérapie orale ou inhalée vers une thérapie avec le propionate de fluticasone à inhaler peuvent encore présenter pendant un certain temps une capacité de réserve surrénalienne réduite.
A de rares occasions, une affection sous-jacente, associée à l’éosinophilie (syndrome de Churg-Strauss, par exemple) risque d’apparaître à la suite d’un traitement par corticostéroïdes inhalés. Ces cas ont habituellement été mis en rapport avec l’arrêt d’une corticothérapie systémique ou avec sa réduction posologique. Une relation directe de cause à effet n’a pu être établie.
D’une manière analogue, des allergies autres que bronchiques, précédemment supprimées par les corticostéroïdes systémiques, risquent d’apparaître lors du passage aux corticostéroïdes administrés en inhalation.
Une prudence particulière est de mise avec les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ou quiescente, ou de mycose pulmonaire.
L’Axotide ne devrait pas s’utiliser lorsqu’ un traitement tuberculostatique ou antimycosique adéquat ne peut être pratiqué simultanément.
Une élévation de la glycémie a été rapportée très rarement (voir «Effets indésirables») et cela doit être pris en compte lors du traitement de patients souffrant de diabète.
Les résultats d’une étude portant sur les interactions et réalisée chez les sujets sains ont révélé que le ritonavir (un inhibiteur puissant du cytochrome P450 3A4) risque d’augmenter de façon importante les taux plasmatiques du propionate de fluticasone, pouvant ainsi entraîner une diminution de la concentration en cortisol plasmatique. Depuis le lancement de médicaments contenant du propionate de fluticasone, des interactions significatives sur le plan clinique ont été signalées chez les patients maintenus sous ritonavir et propionate de fluticasone, celles-ci ayant entraîné des effets secondaires systémiques typiques des corticostéroïdes, dont syndrome de Cushing et inhibition de la glande surrénale. Le ritonavir et le propionate de fluticasone ne doivent donc être administrés en association que dans le cas où les bénéfices thérapeutiques escomptés pour le patient l’emporteraient sur le risque d’effets secondaires systémiques, dus aux corticostéroïdes.
Le traitement par l’Axotide ne doit pas être interrompu de manière abrupte.
InteractionsEn raison de son métabolisme de premier passage marqué et de sa clairance plasmatique élevée dans l’intestin et le foie, due au cytochrome P450 3A4, Axotide utilisé en inhalation entraîne, normalement, de faibles concentrations plasmatiques en propionate de fluticasone.
Les résultats d’une étude portant sur les interactions et réalisée chez les sujets sains ont révélé que le ritonavir (un inhibiteur puissant du cytochrome P450 3A4) risque d’augmenter de façon importante les taux plasmatiques du propionate de fluticasone, pouvant ainsi entraîner une diminution de la concentration en cortisol plasmatique. Depuis le lancement de médicaments contenant du propionate de fluticasone, des interactions significatives sur le plan clinique ont été signalées chez les patients maintenus sous ritonavir et propionate de fluticasone, celles-ci ayant entraîné des effets secondaires systémiques typiques des corticostéroïdes, dont syndrome de Cushing et inhibition de la glande surrénale. Le ritonavir et le propionate de fluticasone ne doivent donc être administrés en association que dans le cas où les bénéfices thérapeutiques escomptés pour le patient l’emporteraient sur le risque d’effets secondaires systémiques, dus aux corticostéroïdes.
Certaines études ont montré que d’autres inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 (l’érythromycine, le kétoconazole) provoquent une faible augmentation des taux plasmatiques du propionate de fluticasone. Une médication concomitante de Axotide Nebules et d’un inhibiteur puissant du cytochrome P450 3A4 devrait être attentivement surveillée, car elle comporte le risque d’une exposition systémique plus élevée au propionate de fluticasone.
Grossesse/AllaitementGrossesse: On possède très peu d’informations sur l’emploi d’Axotide pendant la grossesse. Dans l’expérimentation animale, les effets systémiques indésirables qui caractérisent les glucocorticoïdes n’ont été observés qu’à doses systémiques dépassant massivement la posologie recommandée pour les inhalations.
La prudence est de mise en cas d’emploi pendant la grossesse.
Allaitement: Aucune étude portant sur l’élimination du propionate de fluticasone dans le lait maternel n’a été réalisée chez la femme. Quand des taux plasmatiques décelables ont été atteints chez le rat, après application sous-cutanée, la substance a également été retrouvée dans le lait maternel. Cependant, après l’inhalation de doses préconisées, les taux plasmatiques à escompter chez la femme sont plus faibles.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesUne influence sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines est peu probable.
Effets indésirablesLes effets indésirables sont répertoriés en fonction de la classe organique et de leur fréquence. Les définitions suivantes décrivent leurs fréquences: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100 et <1/10), «occasionnel» (≥1/1 000 et <1/100), «rare» (≥1/10 000 et <1/1 000), «très rare» (<1/10 000). L’incidence d’effets indésirables très fréquents, fréquents ou occasionnels, est généralement établie dans des études cliniques; elle se réfère à la différence entre le traitement par le médicament actif et celui par placebo. Des événements indésirables, notamment les très rares, ont fréquemment été relevés grâce à des rapports spontanés. Cependant, ces rapports ne permettent de conclure que sous réserve à l’incidence réelle d’événements indésirables.
Infections et infestations
Très fréquent: infection à Candida albicans sur la muqueuse bucco-pharyngienne.
Fréquent: infections des voies respiratoires supérieures.
Une infection à Candida albicans, localisée sur la muqueuse bucco-pharyngienne, risque d’apparaître au cours du traitement par Axotide. En cas de candidose, il est recommandé de pratiquer un traitement local par un antimycosique, celui par Axotide pouvant être poursuivi. Une inhalation appliquée immédiatement avant un repas ou bien un rinçage de la bouche à l’eau ou des gargarismes permettent dans une large mesure d’éviter cet effet indésirable.
Troubles du système immunitaire
Les réactions d’hypersensibilité suivantes ont été rapportées:
Rare: réactions d’hypersensibilité cutanée.
Très rare: oedème de Quincke (notamment oedème facial ou oropharyngé), troubles respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasmes), réactions anaphylactiques, allergies (p.ex. rhinite allergique ou eczéma).
Lors du passage d’un corticostéroïde systémique à Axotide, des allergies à type d’eczéma ou de rhinite allergique, précédemment supprimées par des corticostéroïdes systémiques, risquent d’apparaître. Ces allergies devraient être traitées de façon adéquate par des antihistaminiques ou des corticostéroïdes locaux.
Troubles endocriniens
D’éventuels effets systémiques comportent:
Très rare: syndrome de Cushing, symptômes de type Cushing, inhibition de la fonction surrénalienne pertinente sur le plan clinique (voir aussi «Mises en garde et précautions», «Surdosage» et «Interactions»), ralentissement de la croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité osseuse, cataracte, glaucome.
Métabolisme
Très rare: hyperglycémie.
Troubles psychiatriques
Très rare: sentiment de peur, insomnie, changements de comportement tels que hyperactivité et irritabilité (surtout chez les enfants).
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Fréquent: enrouement.
Un enrouement peut survenir au cours du traitement par Axotide. Une inhalation appliquée immédiatement avant un repas ou bien un rinçage de la bouche à l’eau ou des gargarismes permettent d’éviter, dans une large mesure, cet effet indésirable.
Très rare: bronchospasme paradoxal.
Comme pour tout traitement inhalé, la possibilité d’un bronchospasme paradoxal doit être évoquée. A l’apparition d’un bronchospasme paradoxal, il faut d’emblée arrêter le traitement par Axotide et instaurer une thérapeutique alternative.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Fréquent: contusions.
Après la suppression d’un corticoïde systémique, certains patients ne se sentent pas bien malgré une fonction respiratoire inaltérée ou améliorée. Il convient de contrôler la fonction corticosurrénalienne de ces patients.
SurdosageSurdosage aigu: L’inhalation de doses supérieures à celles recommandées peut provoquer temporairement l’inhibition de la fonction corticosurrénalienne, phénomène qui disparaît après quelques jours et peut être contrôlé par la mesure du taux de cortisol plasmatique. Il n’est pas nécessaire d’appliquer des mesures particulières.
Surdosage chronique: L’inhalation à long terme de doses élevées peut inhiber la fonction corticosurrénalienne.
On recommande de surveiller la capacité de réserve surrénalienne.
Dans les deux cas, le traitement avec l’Axotide devrait être poursuivi dans les limites de la posologie prescrite pour le contrôle de l’asthme.
Propriétés/EffetsCode ATC: R03BA05
Mécanisme d’action
Le propionate de fluticasone a un effet anti-inflammatoire. L’administration par inhalation lui fait exercer son action dans les poumons mêmes. Le propionate de fluticasone, aux doses recommandées, présente l’avantage de maintenir la fonction corticosurrénalienne et la capacité de réserve surrénalienne en général dans les limites physiologiques. C’est pour cette raison qu’une instauration de la thérapie antiasthmatique avec l’Axotide le plus tôt possible est recommandée.
L’Axotide peut remplacer une corticothérapie systémique ou permettre d’en réduire la posologie.
L’effet pharmacologique ne se manifestant que lentement (l’efficacité maximale est atteinte au bout de 4 à 7 jours), l’Axotide ne convient pas pour le traitement d’une crise d’asthme aiguë.
Pharmacodynamie
Lors de l’administration du propionate de fluticasone par inhalation aux doses recommandées, un effet anti-inflammatoire important dans les poumons a été observé. Ceci a pour conséquence une atténuation des symptômes et une réduction des exacerbations de l’asthme.
PharmacocinétiqueLa biodisponibilité absolue du propionate de fluticasone, administré en inhalation, varie de 10 à 30% de la dose nominale, selon le système d’administration utilisé.
Absorption
L’absorption systémique de la substance, plus rapide au début et ralentie avec la poursuite du traitement, s’effectue essentiellement par voie pulmonaire. Le reste de la dose inhalée risque d’être avalé, mais ne contribue que de façon minime à l’exposition systémique, étant donné la faible solubilité du principe actif dans l’eau et son effet de premier passage marqué avec une biodisponibilité orale inférieure à 1%. Une augmentation de la dose inhalée entraîne un accroissement linéaire de l’exposition systémique.
Distribution
La distribution du propionate de fluticasone se distingue par une clairance plasmatique élevée (1150 ml/min.), par un volume de distribution en état d’équilibre important (environ 300 l) et par une demi-vie terminale d’environ 8 heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est forte (91%).
Métabolisme
Le propionate de fluticasone est très rapidement éliminé de la circulation systémique, essentiellement en étant métabolisé, par l’intermédiaire de l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un dérivé inactif de l’acide carboxylique.
Elimination
La clairance rénale du propionate de fluticasone est négligeable (<0,2%), celle de son métabolite inférieure à 5%.
La prudence s’impose lorsque ce principe actif est administré conjointement avec des inhibiteurs connus de l’enzyme CYP3A4, une exposition systémique plus élevée au propionate de fluticasone étant possible.
Cinétique pour certains groupes de patients
En raison de la faible biodisponibilité orale du principe actif (<1%) et de son élimination rénale minime (<0,2%), aucun accroissement significatif de l’exposition systémique ne doit être envisagé chez les patients souffrant d’un asthme sévère ou de troubles de la fonction hépatique ou rénale.
Données précliniquesDans le cadre des études toxicologiques, ce sont exclusivement les effets de classe typiques des corticostéroïdes puissants qui sont apparus, et ceci uniquement avec des doses bien supérieures aux doses proposées pour le traitement. Dans le cadre des études toxicologiques avec des administrations répétées de médicament ainsi que lors des études de reproduction et les études tératologiques, aucun effet inconnu jusqu’ici n’a été constaté.
Le propionate de fluticasone ne possède d’effet mutagène ni sous des conditions in vitro, ni in vivo, et aucun potentiel tumorigène n’a été constaté chez des rongeurs. Dans le cadre de modèles animaux, le propionate de fluticasone s’est avéré comme étant non-irritant et non-sensibilisant.
Remarques particulièresRemarques
N’ôter la feuille protectrice qu’immédiatement avant l’inhalation. Bien agiter les nebules avant leur utilisation. Une solution saline physiologique stérile peut être utilisée pour diluer la suspension (immédiatement avant l’emploi). Tout résidu éventuel, contenu dans le nébuliseur, doit être jeté.
Incompatibilités
Les Axotide Nebules sont compatibles, sur le plan physique et chimique, avec Ventolin solution concentrée et prête à l’emploi pour appareils aérosols, de même qu’avec les solutions pour inhalation contenant du bromure d’ipratropium, du cromoglycate de sodium ou de la terbutaline, si celles-ci y sont mélangées pour la durée de l’inhalation.
Remarques concernant le stockage
A conserver entre 2 °C et 30 °C. Protéger du gel et de l’exposition directe au soleil. Ne pas congeler!
Le contenu de la dose unitaire entamée sera utilisé immédiatement et la solution restante jetée. Le médicament ne doit pas être utilisé après la date de péremption («EXP»).
Numéro d’autorisation54592 (Swissmedic).
PrésentationAxotide Nebules susp inhal 0,5 mg 10 × 2 ml. (B)
Axotide Nebules susp inhal 2 mg 10 × 2 ml. (B)
Titulaire de l’autorisationGlaxoSmithKline AG, 3053 Münchenbuchsee.
Mise à jour de l’informationSeptembre 2008.
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