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Information professionnelle sur Olfen retard Depotabs®:Mepha Pharma AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jourPhoto 

Composition

Principes actifs
Diclofénac sodique.
Excipients
Noyau du comprimé: lactose monohydraté, cellulose microcristalline, hypromellose, talc, stéarate de magnésium.
Enrobage: dioxyde de titane, oxyde de fer rouge, macrogol.
Olfen retard Depotabs contient max. 5,42 mg de sodium et 60,00 mg de lactose.

Indications/Possibilités d’emploi

Formes inflammatoires et dégénératives du rhumatisme: polyarthrite chronique, arthrite chronique juvénile, spondylarthrite ankylosante et arthroses (notamment spondylarthrose).
Syndromes vertébraux douloureux.
Rhumatisme extra-articulaire.
États inflammatoires et œdémateux douloureux post-traumatiques et postopératoires, p.ex. chirurgie dentaire/stomatologique ou orthopédique.
États douloureux et/ou inflammatoires en gynécologie, p.ex. dysménorrhée primaire ou annexite.
Comme adjuvant dans les infections inflammatoires douloureuses aiguës de la gorge, du nez ou de l'oreille, p.ex. pharyngoamygdalite.
Conformément aux principes médicaux généraux, des mesures thérapeutiques appropriées doivent être prises pour traiter l'affection sous-jacente. La fièvre seule ne constitue pas une indication.

Posologie/Mode d’emploi

De manière générale, il est recommandé d'adapter individuellement la posologie. L'administration de la dose minimale efficace sur la durée la plus courte possible pour contrôler les symptômes permet de réduire les effets indésirables (voir «Mises en garde et précautions»).
Posologie usuelle
Adultes
La dose journalière recommandée d'Olfen à libération prolongée est de 100 à 150 mg, soit 2 Olfen retard Depotabs à 75 mg ou 1 Olfen à libération prolongée à 100 mg, disponible sous le nom commercial Olfen Depocaps. Dans les cas bénins et lors d'un traitement à long terme, 1 Olfen retard Depotabs 75 mg ou 1 Olfen Depotabs 100 mg par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise d'Olfen à libération prolongée s'effectuera plutôt le soir.
Les Depotabs doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas.
Instructions posologiques particulières
Maladie cardiovasculaire préexistante ou facteurs de risque cardiovasculaires importants
En général, un traitement par Olfen n'est pas recommandé pour les patients atteints d'une maladie cardiovasculaire ou d'hypertension non contrôlée. Si nécessaire, les patients atteints d'une maladie cardiovasculaire, d'hypertension non contrôlée ou présentant des facteurs de risque cardiovasculaires importants ne doivent être traités par Olfen qu'après une évaluation méticuleuse et, en cas d'administration pendant plus de 4 semaines, seulement à des doses quotidiennes maximales de 100 mg (voir «Mises en garde et précautions»).
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Olfen est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique (voir «Contre-indications»).
Aucune étude spécifique n'a été réalisée chez des patients présentant une insuffisance hépatique; il n'est donc pas possible de donner des recommandations spécifiques concernant un ajustement de la posologie. Il convient de faire preuve de prudence lors de l'administration d'Olfen aux patients avec des troubles légers à modérés de la fonction hépatique (voir «Mises en garde et précautions»).
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Olfen est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale (DFG < 15 ml/min/1,73 m²) (voir «Contre-indications»).
Aucune étude spécifique n'a été réalisée chez des patients avec une insuffisance rénale; il n'est donc pas possible de donner des recommandations spécifiques concernant un ajustement de la posologie. Il convient de faire preuve de prudence lors de l'administration d'Olfen aux patients avec des troubles de la fonction rénale (voir «Mises en garde et précautions»).
Patients âgés
Aucun ajustement de la dose initiale n'est en principe nécessaire chez les patients âgés. Pour des raisons médicales fondamentales, la prudence est cependant recommandée chez les patients âgés, surtout chez les patients âgés fragiles ou de faible poids corporel (voir «Mises en garde et précautions»).
Enfants et adolescents
Les enfants à partir de 1 an et les adolescents reçoivent une dose de 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la sévérité de l'affection, fractionnée en 2–3 prises. Dans l'arthrite chronique juvénile, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs prises.
La dose quotidienne maximale de 150 mg ne doit pas être dépassée.
Ne pas administrer Olfen chez les enfants de moins de 1 an.
Olfen retard Depotabs 75 mg conviennent pas aux enfants et aux adolescents.
Olfen comprimés à 25 mg, disponible sous le nom commercial Olfen Lactab, peut être utilisé chez ces patients.

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients selon la composition.
Antécédents de bronchospasme, angiœdème, urticaire, rhinite aiguë, polypes de la muqueuse nasale ou symptômes de type allergique après la prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Troisième trimestre de la grossesse (voir «Grossesse/Allaitement»).
Ulcères gastriques et/ou duodénaux actifs ou hémorragies ou perforations gastro-intestinales.
Maladies intestinales inflammatoires (telles que maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
Insuffisance hépatique (Child-Pugh classe C) (cirrhose hépatique et ascite).
Insuffisance rénale (DFG < 15 ml/m/1,73 m²).
Insuffisance cardiaque grave (NYHA III-IV).
Traitement des douleurs postopératoires après un pontage coronarien (et utilisation d'une circulation extracorporelle).

Mises en garde et précautions

Mises en garde générales pour l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens systémiques
Des ulcères, des hémorragies ou des perforations gastro-intestinales peuvent survenir sous traitement par des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), COX-2 sélectifs ou non, à tout moment et sans signes avant-coureurs ou antécédents connus. Afin de diminuer ce risque, il convient d'utiliser la dose minimale efficace pendant la durée de traitement la plus courte possible.
Pour certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2, des études contrôlées par placebo ont révélé un risque accru de complications thrombotiques cardio- ou cérébrovasculaires. On ne sait pas encore si ce risque est en corrélation directe avec la sélectivité COX-1/COX-2 des AINS concernés. Comme il n'existe pas actuellement de données cliniques comparables sur le traitement de longue durée par diclofénac à des doses maximales, un risque similaire ne peut être exclu. Jusqu'à l'obtention de ces données, le diclofénac ne doit être utilisé qu'après avoir soigneusement évalué le rapport bénéfice-risque en cas de maladie coronarienne cliniquement avérée, d'affections cérébrovasculaires, d'artériopathie oblitérante périphérique ou chez les patients présentant des facteurs de risque importants (p.ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme). Pour ces mêmes raisons, il convient d'administrer la dose minimale efficace pendant la durée de traitement la plus courte possible.
La rétention liquidienne avec œdèmes et/ou l'hypertension artérielle figurent parmi les effets rénaux des AINS. Chez les patients présentant une atteinte de la fonction cardiaque ou d'autres états prédisposant à la rétention liquidienne, le diclofénac doit être utilisé avec prudence. Celle-ci est aussi recommandée chez les patients prenant simultanément des diurétiques ou des inhibiteurs de l'ECA, ainsi qu'en cas de risque accru d'hypovolémie.
Chez les personnes âgées, les conséquences sont généralement plus graves. En cas d'hémorragies ou d'ulcères gastro-intestinaux chez les patients sous Olfen, le traitement doit être arrêté.
Réactions cutanées
Des cas de réactions cutanées graves, parfois fatales, comme une dermatite exfoliative, un syndrome de Stevens-Johnson ou une nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) ainsi qu'un syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ont été très rarement rapportés en relation avec l'administration d'AINS, y compris le diclofénac (voir «Effets indésirables»). Le risque pour les patients semble être maximal en début de traitement, la réaction survenant généralement au cours du premier mois de traitement. La prise d'Olfen doit être arrêtée dès l'apparition des premiers signes d'éruption cutanée, de lésions des muqueuses ou d'autres signes d'hypersensibilité.
Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques, y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes, peuvent apparaître dans de rares cas sous diclofénac, même en l'absence de toute exposition antérieure à ce médicament.
Occultation des signes d'une infection
En raison de ses propriétés pharmacodynamiques, le diclofénac peut masquer une symptomatologie infectieuse, comme d'autres AINS.
Précautions
Généralités
L'administration concomitante d'Olfen et d'autres AINS systémiques, comme les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2, est à éviter en raison du risque d'effets indésirables cumulés (voir «Interactions»).
Pour des raisons médicales fondamentales, la prudence s'impose chez les patients âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou dont le poids corporel est faible.
Excipients
Les Depotabs Olfen retard contiennent du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne devraient pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par Depotabs, c'est-à-dire qu'il est pratiquement «sans sodium».
Effets respiratoires (asthme préexistant)
Chez les patients présentant un asthme, une rhinite allergique saisonnière, des excroissances de la muqueuse nasale (c'est-à-dire des polypes nasaux), une broncho-pneumopathie chronique obstructive ou une infection chronique des voies respiratoires (en particulier si elle est en corrélation avec des symptômes similaires à ceux d'une rhinite allergique), les réactions aux AINS sous la forme d'une exacerbation de l'asthme (intolérance aux analgésiques/asthme induit par les analgésiques), d'un œdème de Quincke ou d'une urticaire sont plus fréquentes que chez d'autres patients. C'est pourquoi une prudence particulière est de rigueur chez ces patients (préparation à intervenir en cas d'urgence). Cela est valable également pour les patients qui présentent une réaction allergique à d'autres substances sous la forme d'une éruption cutanée, d'un prurit ou d'une urticaire.
Effets gastro-intestinaux
Une surveillance médicale étroite est préconisée comme pour tous les AINS, y compris le diclofénac, et une précaution particulière est indiquée lors de la prescription d'Olfen aux patients ayant des symptômes évoquant des affections gastro-intestinales ou aux patients ayant des antécédents d'ulcères, d'hémorragies ou de perforations gastriques ou intestinaux (voir «Effets indésirables»). Le risque d'hémorragie gastro-intestinale est plus important avec une dose d'AINS plus élevée, de même que chez les patients ayant des antécédents d'ulcère, en particulier lors de complications telles qu'une hémorragie ou une perforation, ou chez les patients âgés.
Afin de réduire le risque de toxicité gastro-intestinale chez les patients ayant des antécédents d'ulcère, en particulier lors de complications supplémentaires telles qu'une hémorragie ou une perforation, et chez les patients âgés, le traitement doit être instauré et poursuivi à la dose minimale efficace.
Il convient d'envisager un traitement combiné à des substances protectrices (inhibiteurs de la pompe à protons ou misoprostol p. ex.) chez ces patients, de même que chez ceux qui nécessitent en concomitance de faibles doses d'acide acétylsalicylique (AAS) ou d'autres médicaments qui augmentent potentiellement le risque gastro-intestinal.
Les patients qui ont des antécédents de toxicité gastro-intestinale, en particulier les patients âgés, devraient signaler tout symptôme abdominal inhabituel (surtout une hémorragie gastro-intestinale). La prudence s'impose chez les patients qui reçoivent simultanément des médicaments pouvant accroître le risque d'ulcère ou d'hémorragie, tels que les corticostéroïdes systémiques, les anticoagulants, les antithrombotiques ou les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (voir «Interactions»).
Les AINS, y compris le diclofénac, peuvent être associés à un risque accru de fuite anastomotique gastro-intestinale. La prudence s'impose en cas d'utilisation d'Olfen retard après une chirurgie gastro-intestinale et une surveillance médicale étroite est recommandée.
Effets hépatiques
Une surveillance médicale étroite est nécessaire en cas d'administration d'Olfen retard Depotabs à des patients avec une insuffisance hépatique, car cela pourrait aggraver leur affection (voir «Effets indésirables»).
Comme avec tous les AINS, y compris le diclofénac, les valeurs d'une ou de plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Olfen retard Depotabs. Cela a été observé très fréquemment avec le diclofénac au cours d'études cliniques (chez environ 15% des patients), mais ne s'accompagne cependant que rarement de symptômes cliniques. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitées. Fréquemment (dans 2,5% des cas), il s'agissait d'une augmentation modérée des enzymes hépatiques (≥3 – < 8 x la limite supérieure de la normale) alors que l'incidence des augmentations marquées (≥8 x la limite supérieure de la normale) n'était que d'env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement.
Comme avec les autres AINS, la fonction hépatique doit aussi être contrôlée étroitement en cas de traitement de longue durée par Olfen retard Depotabs.
Le traitement par Olfen retard Depotabs doit être interrompu lorsque les anomalies des valeurs hépatiques persistent ou s'aggravent et lorsqu'apparaissent des signes ou symptômes cliniques faisant suspecter le développement d'une hépatopathie ou d'autres manifestations (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.).
Outre l'augmentation des enzymes hépatiques, de rares cas de réactions hépatiques graves, y compris d'ictère, d'hépatite fulminante, de nécrose hépatique et de défaillance hépatique, qui dans des cas isolés, ont entraîné la mort, ont été rapportés.
Une hépatite peut survenir sans symptômes avant-coureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique, car Olfen retard Depotabs pourrait déclencher une crise.
Effets rénaux
Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de la perfusion rénale, un traitement de longue durée par des AINS à hautes doses, y compris le diclofénac, provoque fréquemment (dans 1–10% des cas) des œdèmes et une hypertension. Une prudence particulière s'impose chez les patients présentant une atteinte de la fonction cardiaque ou rénale, des antécédents d'hypertension, chez les patients âgés, chez les patients traités par des diurétiques ou des médicaments pouvant influencer sensiblement la fonction rénale ainsi que chez les patients présentant une diminution importante du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou postopératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes (voir «Contre-indications»). Lorsqu'Olfen est utilisé dans ces cas-là, il est recommandé de surveiller la fonction rénale par mesure de précaution. L'arrêt du traitement permet généralement de retrouver l'état antérieur au traitement.
Effets cardiovasculaires
Un traitement par un AINS, y compris par le diclofénac, peut être associé à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques cardiovasculaires sévères (y compris infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral), notamment à fortes doses et en cas d'utilisation à long terme.
Généralement, le traitement par Olfen n'est pas recommandé chez les patients atteints d'une maladie cardiovasculaire (insuffisance cardiaque, cardiopathie ischémique préexistante, artériopathie oblitérante périphérique) ou d'hypertension non contrôlée. Si nécessaire, les patients atteints d'une maladie cardiovasculaire ou d'hypertension non contrôlée ou présentant des facteurs de risque cardiovasculaires importants (p.ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré et tabagisme) ne doivent être traités par Olfen qu'après une évaluation méticuleuse et, en cas d'administration pendant plus de 4 semaines, seulement à des doses quotidiennes maximales de 100 mg/jour.
Les risques cardiovasculaires du diclofénac pouvant augmenter avec la dose et la durée de l'utilisation, il faut utiliser la dose quotidienne minimale efficace pendant la durée la plus courte possible. La nécessité du soulagement des symptômes pour le patient et la réponse au traitement doivent faire l'objet de réévaluations périodiques, en particulier si le traitement est administré pendant plus de 4 semaines.
Les patients doivent faire attention aux signes et symptômes d'événements thromboemboliques artériels graves (p.ex. douleurs thoraciques, essoufflement, faiblesse, troubles de l'élocution), qui peuvent survenir sans signes annonciateurs. Il faut enjoindre aux patients de consulter immédiatement un médecin en cas de survenue d'un tel événement.
Effets hématologiques
Un contrôle de la formule sanguine est recommandé lors d'un traitement de longue durée par Olfen retard Depotabs ou d'autres AINS.
Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec le diclofénac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation.

Interactions

Les interactions suivantes peuvent être observées sous Olfen retard Depotabs et/ou sous d'autres formes pharmaceutiques du diclofénac.
Interactions observées devant être prises en considération
Inducteurs enzymatiques
Inducteurs du CYP2C9
La prudence est de rigueur en cas d'utilisation concomitante de diclofénac et d'inducteurs du CYP2C9 (p.ex. rifampicine). Ceux-ci peuvent être à l'origine d'une diminution significative de la concentration plasmatique et de l'exposition au diclofénac.
Inhibiteurs enzymatiques
Inhibiteurs du CYP2C9
La prudence est de rigueur en cas d'utilisation concomitante du diclofénac et d'inhibiteurs du CYP2C9 (p.ex. voriconazole). Ceux-ci peuvent être à l'origine d'une augmentation significative du pic de concentration plasmatique de diclofénac et, globalement, d'une exposition accrue au diclofénac.
Effet d'Olfen retard sur d'autres médicaments
Interactions observées devant être prises en considération
Lithium
Lors d'une administration concomitante, le diclofénac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium. Un contrôle des taux sériques de lithium est recommandé.
Digoxine
Lors d'administration concomitante, le diclofénac peut augmenter la concentration plasmatique de la digoxine. Un contrôle des taux sériques de digoxine est recommandé.
Diurétiques et antihypertenseurs
Comme avec d'autres AINS, l'administration conjointe du diclofénac avec des diurétiques ou des antihypertenseurs (p.ex. bêtabloquants, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine [ECA]) peut provoquer une diminution de leurs effets antihypertenseurs. C'est pourquoi la prudence est de mise lors de l'utilisation d'une association médicamenteuse de ce type et la tension artérielle doit être contrôlée régulièrement, notamment chez les patients âgés. Il convient de veiller à une hydratation suffisante des patients et la fonction rénale doit être contrôlée après l'instauration du traitement combiné et régulièrement par la suite, surtout avec les diurétiques et les inhibiteurs de l'ECA, en raison d'un risque accru de néphrotoxicité (voir «Mises en garde et précautions»).
Ciclosporine et tacrolimus
Comme d'autres AINS, le diclofénac peut accroître la néphrotoxicité de la ciclosporine et du tacrolimus par ses effets sur les prostaglandines rénales. Pour cette raison, le diclofénac doit être administré à des doses plus faibles chez les patients recevant de la ciclosporine ou du tacrolimus que chez ceux qui n'en reçoivent pas.
Médicaments induisant une hyperkaliémie avérée
Le traitement concomitant par des diurétiques d'épargne potassique, la ciclosporine, le tacrolimus ou le triméthoprime peut être associé à une augmentation des concentrations plasmatiques de potassium, qu'il convient donc de contrôler fréquemment (voir «Mises en garde et précautions»).
Antibiotiques du groupe des quinolones
Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés.
Interactions prévisibles devant être prises en considération
Autres AINS et corticostéroïdes
L'administration concomitante du diclofénac avec d'autres AINS ou des corticostéroïdes par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables gastro-intestinaux (voir «Mises en garde et précautions»).
Anticoagulants et antithrombotiques
La prudence est de rigueur, car une administration concomitante pourrait augmenter le risque d'hémorragies (voir «Mises en garde et précautions»).
Bien que les études cliniques n'indiquent pas que le diclofénac influence l'effet des anticoagulants, des cas de risque accru d'hémorragie lors de l'utilisation concomitante du diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés. C'est pourquoi une surveillance étroite est recommandée dans de tels cas.
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
L'administration concomitante d'AINS, y compris le diclofénac, par voie systémique et d'ISRS peut augmenter le risque d'hémorragies gastro-intestinales (voir «Mises en garde et précautions»).
Antidiabétiques
Des essais cliniques ont montré que le diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants après administration de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des antidiabétiques. Pour cette raison il est recommandé, par mesure de précaution, de contrôler la glycémie durant le traitement combiné.
Des cas isolés d'acidose métabolique lors de l'administration concomitante de diclofénac et de metformine ont été rapportés, surtout chez les patients présentant déjà une atteinte de la fonction rénale.
Méthotrexate
La prudence s'impose lorsque des AINS, y compris le diclofénac, sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement par méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter.
Phénytoïne
Lorsque la phénytoïne est utilisée en association avec le diclofénac, une surveillance de la concentration plasmatique de la phénytoïne est recommandée, car une augmentation de l'exposition à la phénytoïne est attendue.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Une inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir une incidence négative sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire et fœtal. Selon certaines données tirées d'études épidémiologiques, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines au début de la grossesse accroît le risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis. On présume que ce risque est proportionnel à la dose administrée et à la durée du traitement.
Il a été démontré chez l'animal que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation des pertes pré et post-implantatoires et une létalité embryo-fœtale. En outre, une incidence accrue de différentes malformations, y compris des malformations cardiovasculaires, a été rapportée chez les animaux qui avaient reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines durant la phase de l'organogenèse (voir «Données précliniques»).
Premier et deuxième trimestres
Durant les premier et deuxième trimestres de la grossesse, le diclofénac ne doit être administré qu'en cas de nécessité absolue. Si le diclofénac est utilisé par une femme qui tente de tomber enceinte ou pendant le premier ou le deuxième trimestre de la grossesse, la dose doit être aussi faible que possible et la durée du traitement aussi courte que possible.
Oligoamnios/insuffisance rénale néonatale/constriction du canal artériel
La prise d'AINS à la 20e semaine de grossesse ou plus tard peut entraîner des troubles de la fonction rénale du fœtus, qui peuvent provoquer un oligoamnios et, dans certains cas, une insuffisance rénale néonatale. Ces effets indésirables surviennent en moyenne après quelques jours ou quelques semaines de traitement, bien qu'un oligoamnios ait été rapporté dans de rares cas dès 48 heures après le début du traitement par AINS. L'oligoamnios est souvent, mais pas toujours, réversible lorsque le traitement est arrêté. Parmi les complications potentielles d'un oligoamnios prolongé figurent entre autres des contractures des membres et un retard de maturation des poumons. Après la mise sur le marché, plusieurs cas d'insuffisance rénale néonatale ont nécessité des procédures invasives telles qu'une exsanguino-transfusion ou une dialyse.
En outre, une constriction du canal artériel a été observée lors d'un traitement pendant le deuxième trimestre de la grossesse; elle s'est avérée réversible dans la majorité des cas après arrêt du traitement.
Envisagez une surveillance échographique du liquide amniotique et du cœur du fœtus si le traitement par Olfen retard Depotabs dure plus de 48 heures. Arrêtez de prendre Olfen retard Depotabs lorsqu'un oligoamnios ou une constriction du canal artériel survient et effectuez un examen de suivi conformément à la pratique clinique.
Troisième trimestre
Le diclofénac est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse. Tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent:
·exposer le fœtus aux risques suivants:
·toxicité cardio-pulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire, voir aussi «Données précliniques»),
·trouble de la fonction rénale pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligoamnios,
·exposer la mère et l'enfant aux risques suivants:
·allongement éventuel du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant également survenir à très faibles doses,
·inhibition des contractions utérines retardant ou prolongeant le travail.
Allaitement
Comme d'autres AINS, le diclofénac passe en faibles quantités dans le lait maternel. Pour cette raison et par mesure de précaution, l'utilisation du diclofénac est contre-indiquée chez les femmes qui allaitent. Si le traitement est indispensable, le nourrisson doit être alimenté au biberon.
Fertilité
L'utilisation du diclofénac peut entraver la fertilité féminine et n'est par conséquent pas recommandée chez les femmes désirant concevoir un enfant. Chez les femmes ayant des difficultés à concevoir ou qui subissent des examens pour une stérilité, l'arrêt de la prise de diclofénac doit être envisagé.
Chez l'animal, une diminution de la fertilité masculine ne peut pas être exclue au vu des données disponibles (voir «Données précliniques»). La pertinence de ces observations pour l'être humain n'est pas connue.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Les patients sous Olfen retard Depotabs qui souffrent de troubles de la vue, d'étourdissements, de vertiges, de somnolence ou d'autres troubles nerveux centraux doivent renoncer à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.

Effets indésirables

Les effets indésirables mentionnés ci-dessous comprennent ceux qui ont été rapportés pour Olfen retard Depotabs et/ou d'autres formes pharmaceutiques du diclofénac, en traitement de courte ou de longue durée.
Indications de fréquence
«Très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à < 1/10), «occasionnels» (< 1/100 à ≥ 1/1000), «rares» (≥1/10 000 à < 1/1000), «très rares» (< 1/10 000).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rares: thrombopénie, leucopénie, anémie (y compris anémie hémolytique et aplasique), agranulocytose.
Affections du système immunitaire
Rares: hypersensibilité, réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes (y compris hypotension et état de choc).
Très rares: angiœdème (y compris œdème de la face).
Affections psychiatriques
Très rares: désorientation, dépression, insomnie, cauchemars, irritabilité, trouble psychotique.
Affections du système nerveux
Fréquents: céphalées, étourdissements.
Rares: somnolence.
Très rares: paresthésies, troubles de la mémoire, convulsions, anxiété, tremblements, méningite aseptique, dysgueusie, accident vasculaire cérébral.
Affections oculaires
Très rares: troubles visuels, faiblesse de la vue, diplopie.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquents: vertige.
Très rares: acouphènes, baisse de l'acuité auditive.
Affections cardiaques
Occasionnels: infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, palpitations, douleurs thoraciques.
Fréquence inconnue: syndrome de Kounis.
Affections vasculaires
Fréquents: hypertension.
Très rares: vasculite.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rares: asthme (y compris dyspnée).
Très rares: pneumopathie inflammatoire.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: nausées, vomissements, diarrhées, dyspepsie, douleurs abdominales, flatulences, diminution de l'appétit.
Rares: gastrite, hémorragie gastro-intestinale, hématémèse, diarrhées avec présence de sang, méléna, ulcère gastro-intestinal (avec ou sans hémorragie, sténose ou perforation gastro-intestinale pouvant provoquer une péritonite).
Très rares: colite (y compris colite hémorragique, colite ischémique et exacerbation d'une colite ulcéreuse ou d'une maladie de Crohn), constipation, stomatite, glossite, troubles œsophagiens, sténose intestinale en diaphragme, pancréatite. Olfen retard Depotabs peut provoquer des états inflammatoires chroniques avec pseudomembranes et rétrécissements dans la région distale de l'intestin (intestin grêle et colon).
Affections hépatobiliaires
Fréquents: augmentation des transaminases.
Rares: hépatite, ictère, trouble de la fonction hépatique.
Très rares: hépatite fulminante, nécrose hépatique, insuffisance hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: rash cutané.
Rares: urticaire.
Très rares: dermatite bulleuse, eczéma, érythème, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliative), alopécie, réaction de photosensibilisation, purpura, purpura de Henoch-Schönlein, prurit.
Fréquence inconnue: syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquents: rétention liquidienne, œdèmes.
Très rares: atteinte rénale aiguë (insuffisance rénale aiguë), hématurie, protéinurie, néphrite tubulo-interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Rares: œdèmes.
* La fréquence reflète les données sous traitement de longue durée à dose élevée (150 mg/jour).
Les méta-analyses d'études cliniques contrôlées et des données pharmaco-épidémiologiques montrent que l'utilisation du diclofénac, en particulier à hautes doses (150 mg par jour) et sur une longue durée, peut être mise en corrélation avec un risque accru d'événements thromboemboliques artériels (p.ex. infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir «Mises en garde et précautions»).
Description d'effets indésirables spécifiques
Influence sur l'acuité visuelle
Les troubles visuels tels que baisse de la vue, vision floue et diplopie semblent être un effet de classe des AINS et sont normalement réversibles à l'arrêt du traitement. Un mécanisme probable des troubles visuels est l'inhibition de la synthèse des prostaglandines et d'autres substances similaires, ce qui peut modifier la régulation de la tension artérielle rétinienne et provoquer d'éventuelles altérations de l'acuité visuelle. En cas de survenue de tels symptômes au cours du traitement par le diclofénac, un examen ophtalmologique doit être envisagé pour exclure d'autres causes.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
Il n'existe pas de tableau clinique caractéristique du surdosage du diclofénac. Un surdosage peut provoquer des symptômes tels que vomissements, hémorragie gastro-intestinale, diarrhées, étourdissements, acouphènes ou convulsions. Une intoxication sévère peut conduire à une insuffisance rénale aiguë et à des lésions hépatiques.
Traitement
Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINS, y compris le diclofénac, consiste essentiellement en des soins de support et un traitement symptomatique. Les complications telles que hypotension, insuffisance rénale, convulsions, troubles gastro-intestinaux et dépression respiratoire requièrent des soins de support et un traitement symptomatique.
Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que la diurèse forcée, la dialyse ou l'hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS, y compris le diclofénac, en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important.
Le charbon actif peut être éventuellement administré en cas de surdosage potentiellement toxique. Une décontamination digestive (vomissements forcés, lavage gastrique p. ex.) peut être réalisée en cas de surdosage engageant le pronostic vital.

Propriétés/Effets

Code ATC
M01AB05
Mécanisme d'action
Olfen contient du diclofénac sodique, une substance active non stéroïdienne dotée de propriétés antirhumatismales, anti-inflammatoires, analgésiques et antipyrétiques prononcées.
Son mécanisme d'action s'appuie essentiellement sur l'inhibition, prouvée expérimentalement, de la biosynthèse des prostaglandines qui jouent un rôle majeur dans la genèse de l'inflammation, de la douleur et de la fièvre. In vitro, à des concentrations équivalentes à celles atteintes chez l'homme, Olfen n'inhibe pas la biosynthèse des protéoglycanes dans le cartilage.
Pharmacodynamique
Voir «Mécanisme d'action».
Efficacité clinique
Dans les maladies rhumatismales, les propriétés anti-inflammatoires et analgésiques d'Olfen se traduisent sur le plan clinique par un soulagement marqué de signes et symptômes tels que douleurs au repos et en mouvement, raideur matinale, gonflement des articulations, ainsi que par une amélioration de la capacité fonctionnelle. Dans les états inflammatoires post-traumatiques et postopératoires, Olfen soulage rapidement les douleurs spontanées et en mouvement et réduit l'œdème d'origine inflammatoire ainsi que l'œdème d'origine traumatique. Des études cliniques ont mis en évidence une action analgésique prononcée également dans les douleurs non rhumatismales, modérées et sévères. Olfen peut atténuer les douleurs et diminuer l'abondance des saignements dans la dysménorrhée primaire.

Pharmacocinétique

Absorption
D'après l'excrétion urinaire du diclofénac inchangé et de ses métabolites hydroxylés, la quantité de diclofénac libérée et absorbée est identique pour les Depotabs d'Olfen retard et les Lactab gastro-résistants. La disponibilité systémique du diclofénac contenu dans Olfen retard s'élève toutefois en moyenne à 82% de celle obtenue avec la même dose administrée sous forme de Lactab gastro-résistants (probablement à cause de l'effet de «premier passage» dépendant de la vitesse de libération). Le principe actif étant libéré plus lentement à partir d'Olfen retard, les pics de concentration plasmatiques sont moins élevés que ceux que l'on obtient avec les Lactab gastro-résistants.
Les concentrations maximales moyennes de 0,4 µg/ml sont atteintes quatre heures en moyenne après la prise d'un Lactab à libération modifiée à 75 mg. La prise au cours d'un repas n'a pas d'influence notable sur l'absorption et la disponibilité systémique du diclofénac.
Par ailleurs, des concentrations plasmatiques moyennes de 13 ng/ml sont observées 16 h après l'administration d'Olfen retard Depotabs 75 mg.
Les concentrations plasmatiques minimales se situent aux alentours de 25 ng/ml pour une posologie de 75 mg d'Olfen retard Depotabs deux fois par jour.
Distribution
Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%).
Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg.
Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial où les concentrations maximales sont atteintes 2 –4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Deux heures après le pic plasmatique seulement, les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h.
Le diclofénac a été détecté dans le lait d'une femme allaitante à une faible concentration (100 ng/ml). La quantité estimée absorbée par un nourrisson allaité correspond à une dose de 0,03 mg/kg/jour.
Métabolisme
La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuronoconjugaison de la molécule inchangée, mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxydiclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glucuronoconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs, mais à un degré nettement moindre que le diclofénac.
Élimination
La clairance plasmatique systémique du diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxydiclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue, mais il est pratiquement inactif.
Environ 60% de la dose administrée sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile, dans les fèces.
Linéarité/non-linéarité
La quantité absorbée est proportionnelle à la dose administrée.
Cinétique pour certains groupes de patients
Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n'a été observée.
Troubles de la fonction hépatique
En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose compensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact.
Troubles de la fonction rénale
Chez les insuffisants rénaux, la cinétique d'une dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique théorique des métabolites à l'état d'équilibre est environ quatre fois supérieure à celle mesurée chez les sujets sains. Cependant, les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire.

Données précliniques

Les données précliniques issues des études sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité aiguë et la toxicité après des administrations répétées, la génotoxicité, la mutagénicité et la carcinogénicité du diclofénac n'ont pas révélé de signes évocateurs d'un risque particulier pour l'être humain aux doses thérapeutiques prévues.
L'incidence accrue de lymphomes (thymus) chez la souris et l'incidence accrue de fibromes sous-cutanés, de fibroadénomes (glande mammaire) ou d'adénomes à cellules C (thyroïde) chez le rat ont été dans les limites de contrôle historiques du laboratoire pour la souche animale utilisée et ont été considérées comme fortuites.
Dans toutes les études de toxicité réalisées chez le rat, une hypertrophie des ganglions lymphatiques mésentériques ou une lymphadénite avec hyperplasie réactive ont été observées. Ces modifications se sont accompagnées d'une neutrophilie, laquelle a également été observée dans les études chez le singe. On suppose qu'il s'agit de réactions secondaires aux ulcères gastro-intestinaux observés. Dans une étude sur 2 ans, une augmentation dose-dépendante des occlusions thrombotiques des vaisseaux cardiaques a été observée chez des rats traités par le diclofénac.
Toxicité sur la reproduction
Des études supplémentaires indiquent que le diclofénac administré à des doses orales répétées chez le rat (> 1 mg/kg de poids corporel) a des effets sur la fertilité (diminution du taux de testostérone, ainsi que réduction du poids des épididymes et des testicules, associées à des modifications histopathologiques). Des effets similaires ont également été observés dans la génération F1 après des doses ≥1,25 mg/kg dans une étude sur 2 générations. Chez le chien, l'administration sous-cutanée quotidienne de 2 mg/kg de diclofénac sodique a augmenté le nombre des spermatides. D'autres études décrivent une diminution du pourcentage de rates s'accouplant après administration répétée de doses de diclofénac ≥0,5 mg/kg. Un effet sur la fertilité aussi bien masculine que féminine ne peut donc pas être exclu.
Le diclofénac franchit la barrière placentaire chez les rongeurs. L'administration d'AINS (y compris le diclofénac) a inhibé l'ovulation chez le lapin ainsi que l'implantation et le développement du placenta chez le rat et a entraîné une fermeture prématurée du canal artériel chez la rate gravide. Chez le rat, des doses de diclofénac toxiques pour la mère ont été associées à une dystocie, un allongement de la gestation, une diminution de la survie fœtale et un retard de croissance intra-utérin. Les faibles effets du diclofénac sur les paramètres de la reproduction et de la mise bas ainsi que sur la fermeture du canal artériel in utero sont des effets pharmacologiques de cette classe d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines (voir «Contre-indications» et «Grossesse/Allaitement»).
Dans une étude chez la souris, une tératogénicité (fente palatine) a été observée à la dose de 4 mg/kg, toxique pour les mères. Chez le rat et le lapin, le traitement à des doses allant jusqu'à la dose toxique pour les mères n'a pas entraîné d'effets tératogènes. Un retard d'ossification et une réduction du poids fœtal dans une étude chez le lapin ont été les seules modifications observées dans ces études.
Aux doses toxiques pour les mères, le développement périnatal et postnatal de la progéniture a été compromis (fertilité, voir ci-dessus, ainsi que poids corporel à la naissance et retard de croissance postnatal).

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver dans l'emballage original et au sec. Ne pas conserver au-dessus de 25°C. Conserver hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

54702 (Swissmedic).

Présentation

Depotabs à 75 mg: 20 et 100. [B]

Titulaire de l’autorisation

Mepha Pharma AG, Basel.

Mise à jour de l’information

Janvier 2023.
Numéro de version interne: 6.1

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