Grossesse/AllaitementDes études testées sur des animaux ont montré une embryotoxicité légère (développement ralenti). Aucune donnée clinique contrôlée n’est disponible. Seropram sera utilisé pendant la grossesse uniquement en cas de nécessité absolue.
Après la prise de Seropram ou d’autres inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) à la fin de la grossesse, les symptômes de sevrage suivants sont survenus chez les nouveau-nés: Troubles de l’alimentation et du sommeil, difficultés respiratoires, crises convulsives, variations de la température corporelle, hypoglycémie, tremblements, tonus musculaire anormal, hyperréflexie, vomissements, irritabilité anormale et pleurs permanents.
Une étude épidémiologique a établi un rapport entre l’utilisation d’ISRS après les 20 premières semaines de la grossesse et un risque accru d’hypertension pulmonaire persistante du nouveau-né (HPPN). Selon ce rapport, le risque absolu chez les femmes ayant pris un ISRS en phase tardive de grossesse était d’environ 6 à 12 cas sur 1000 femmes, en comparaison avec 1 à 2 cas sur 1000 femmes dans la population générale. On ne dispose actuellement pas de données confirmées d’un risque d’HPPN après la prise d’ISRS pendant la grossesse; il s’agit là de la première étude ayant examiné ce risque potentiel. Les nombres de cas de prise par ISRS individuel n’étaient cependant pas assez grands pour permettre d’établir si tous les ISRS sont associés au même risque d’HPPN.
Allaitement
Citalopram passe dans le lait maternel. On suppose que l’enfant allaité reçoit env. 5% de la dose de la mère. Le sevrage s’impose si un traitement par Seropram s’avère nécessaire.
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