Données précliniquesToxicité préclinique
La toxicité de la tasonermine a fait l’objet d’études précliniques menées chez la souris, le rat, le lapin, le chien et le singe. Après administrations répétées, on a essentiellement noté des modifications hématologiques (anémie, augmentation de l’hématocrite et, selon l’espèce animale, augmentation ou diminution des taux des leucocytes et des plaquettes) et des manifestations vasculaires (diminution de la pression artérielle, augmentation du rythme cardiaque et baisse de la contractilité), malaise et prise de poids ainsi qu’altérations des fonctions hépatique et rénale (augmentation des enzymes hépatiques, augmentation de l’élimination hydrosodée et augmentation des taux d’urée et de créatinine).
Les études précliniques n’ont pas permis d’établir une dose dénuée d’effet toxique, sauf dans un cas (étude menée pendant 7 jours chez le singe, avec une dose de 0,1 µg/kg). Les modifications observées avec la dose faible dans les études sur 13 semaines peuvent être considérées comme minimes et parfaitement réversibles.
La tasonermine ne traverse pas significativement la barrière hémato-encéphalique intacte chez la souris. Chez le singe rhésus, des clichés radiographiques du corps entier après administration de tasonermine radiomarquée n’ont pas mis en évidence de schéma de distribution spécifique. La tasonermine ne passe pas la barrière placentaire et ne pénètre pas dans les parties nécrosées de la tumeur. Chez le singe rhésus, les études de pharmacocinétique réalisées après injection intraveineuse de tasonermine ont mis en évidence une excrétion non spécifique et non saturable par filtration glomérulaire rénale. Un autre mécanisme d’excrétion, de type spécifique et saturable, impliquant des récepteurs à la tasonermine est probable.
Mutagénicité
Aucun effet mutagène n’a été mis en évidence, in vitro ou in vivo.
Carcinogénicité et toxicité sur la reproduction
Aucune étude de carcinogénicité ou de toxicité sur la reproduction n'a été réalisée étant donné que Beromun est utilisé en clinique pour le traitement des sarcomes des tissus mous par la technique de l’ILP et que de telles études ne sont donc pas indiquées.
|