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Information professionnelle sur Implanon®:MSD Merck Sharp & Dohme AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
TitulaireMise à jour 

OEMéd

Composition

Principe actif: Etonogestrel.
Excipients: Copolymère d’éthylène et d’acétate de vinyle.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Implant contenant 68 mg d’étonogestrel.

Indications/Possibilités d’emploi

Contraception hormonale.

Posologie/Mode d’emploi

Avant l’implantation ou le retrait d’Implanon, il faut lire soigneusement les instructions de la rubrique «Autres informations/Instructions pour la manipulation/Implantation ou retrait d’Implanon». L’implantation comme le retrait d’Implanon doivent toujours être effectués par un médecin connaissant bien la technique d’implantation et de retrait d’Implanon et dans le strict respect des règles classiques d’asepsie.
Implanon est un contraceptif d’effet prolongé. L’implant est inséré par voie sous-cutanée. Il faut dire à l’utilisatrice que le médecin peut à tout moment lui retirer l’implant, si elle le souhaite. Il faut cependant systématiquement retirer Implanon au plus tard au bout de 3 ans étant donné que l’effet contraceptif n’est pas prouvé au-delà de ce délai. Chez les femmes de poids corporel important, le remplacement de l’implant devrait toutefois être envisagé avant ce délai (voir «Mises en garde et précautions»).
Si, après le traitement, on remplace Implanon immédiatement par un nouvel implant, la protection contraceptive n’est pas interrompue.

Moment de l’implantation
Pas d’utilisation antérieure de contraceptifs hormonaux: Il faut implanter Implanon entre le jour 1 et le jour 5 du cycle naturel de la femme, le jour 1 étant le premier jour de ses règles.
Remplacement d’un contraceptif oral combiné (COC), d’un anneau vaginal ou d’un patch transdermique: Implanter Implanon de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé actif du COC ou le jour du retrait de l’anneau vaginal ou du patch transdermique, et en tout cas au plus tard le lendemain de la période habituelle sans prise de comprimé, sans anneau ou sans dispositif transdermique ou de la phase sous placebo.
Remplacement d’un progestatif purement progestatif (minipilule, produit injectable, implant, DIU libérant un progestatif): En ce qui concerne la minipilule, on peut implanter Implanon à n’importe quelle date. En cas de remplacement d’un produit injectable, d’un implant ou d’un DIU libérant un progestatif, effectuer l’implantation à la date prévue pour la prochaine injection ou pour le retrait de l’implant précédent ou du DIU libérant un progestatif.
Après un avortement survenu pendant le premier trimestre de la grossesse: Il faut implanter Implanon immédiatement.
Après un accouchement ou après un avortement survenu pendant le deuxième trimestre: Il faut implanter Implanon 21 à 28 jours après l’accouchement ou après l’avortement survenu pendant le deuxième trimestre. Si l’implantation est effectuée à une date ultérieure, il faut dire à la femme d’utiliser un contraceptif supplémentaire, de type mécanique, pendant les 7 jours suivant l’implantation. S’il y a déjà eu un rapport sexuel, il faut exclure une grossesse avant l’implantation ou bien attendre les premières règles spontanées de la patiente pour effectuer l’implantation. Pour les femmes qui allaitent, voir la rubrique «Grossesse/Allaitement».

Groupes particuliers de patientes
Insuffisance rénale: Implanon n’a pas été étudié chez des femmes souffrant d’insuffisance rénale et il est donc impossible de formuler des recommandations posologiques pour cette situation.
Insuffisance hépatique: Implanon ne doit pas être utilisé par les femmes souffrant d’insuffisance hépatique.
Adolescentes: L’efficacité et la sécurité d’emploi d’Implanon ont été étudiées chez des femmes adultes. Si Implanon est indiqué chez des adolescentes, la dose recommandée est la même que chez l’adulte.

Contre-indications

Les contraceptifs contenant des progestatifs ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes:
maladies thromboemboliques veineuses aiguës;
grossesse certaine ou suspectée;
hémorragies vaginales d’origine indéterminée;
hypersensibilité à l’un des composants d’Implanon;
maladie hépatique grave, présente ou passée, s’accompagnant d’anomalies des paramètres fonctionnels hépatiques;
tumeurs dépendant des progestatifs;
tumeurs hépatiques bénignes ou malignes.
Si l’une de ces situations ou maladies survient pour la première fois après l’implantation d’Implanon, il faut immédiatement retirer l’implant.

Mises en garde et précautions

Avant d’utiliser Implanon, il faut s’assurer que la femme n’est pas enceinte.
Avant l’utilisation du premier implant Implanon ou des implants suivants, il faut relever les antécédents complets (y compris les antécédents familiaux) et pratiquer un examen gynécologique et général comportant une mesure de la pression artérielle, en veillant tout particulièrement aux contre-indications et précautions. Il faut en outre dire à l’utilisatrice de lire attentivement la notice et de respecter les conseils qu’elle contient.
Avant l’utilisation, le médecin doit discuter avec l’utilisatrice des avantages et inconvénients d’Implanon comparativement aux autres méthodes contraceptives.
Il faut signaler à l’utilisatrice le fait qu’Implanon ne protège ni contre une infection par le VIH (sida), ni contre les autres maladies sexuellement transmissibles.
Trois mois après l’implantation d’Implanon, il faut pratiquer un premier examen de contrôle comprenant une mesure de la pression artérielle et interroger l’utilisatrice sur les effets indésirables ou troubles éventuellement survenus. Pour fixer la fréquence et la nature des autres examens de contrôle réguliers, le médecin doit tenir compte de la situation individuelle et médicale.

Situations dans lesquelles il faut immédiatement retirer Implanon
Il faut immédiatement retirer Implanon quand il existe l’une des contre-indications susmentionnées et dans les situations suivantes:
survenue d’un ictère, d’une hépatite ou d’un prurit généralisé;
apparition pour la première fois ou exacerbation de maux de tête à type de migraine;
augmentation de la fréquence ou de l’intensité de maux de tête;
signes de maladie thromboembolique veineuse;
augmentation importante de la pression artérielle;
opérations prévues (retirer l’implant 4 à 6 semaines avant);
immobilisation (par exemple après des accidents);
troubles aigus de la vision, de l’audition et du langage et autres anomalies des organes des sens;
accentuation de crises d’épilepsie;
réactions d’hypersensibilité;
développement de tumeurs préexistantes, incontestablement imputable au traitement.
S’il existe l’une des situations décrites ci-après, il faut mettre en balance, cas par cas, l’utilité de l’emploi de progestatifs et les risques possibles et en discuter avec la femme, avant qu’elle ne prenne sa décision quant à l’utilisation d’Implanon. Il faut lui dire de consulter son médecin si l’un des phénomènes mentionnés ci-après apparaît pour la première fois ou s’aggrave. Le médecin doit alors déterminer s’il convient ou non de poursuivre l’utilisation d’Implanon.
Il faut utiliser Implanon avec prudence chez les femmes qui ont des antécédents de thrombophlébite ou de maladies thromboemboliques. Des études épidémiologiques montrent une augmentation du risque de maladies thromboemboliques veineuses et artérielles (comme par exemple infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, thrombose veineuse profonde de la jambe et embolie pulmonaire) en cas d’utilisation de contraceptifs oraux combinés (COC). On ignore la signification clinique de ces observations pour l’étonogestrel utilisé seul à titre contraceptif, sans association à un estrogène. S’il apparaît une thrombose, il faut retirer Implanon. Il faut également envisager le retrait de l’implant en cas d’immobilisation prolongée, motivée par une opération ou une maladie. Les femmes qui ont des antécédents de maladies thromboemboliques doivent être informées du risque de récidive de celles-ci.
Le risque de carcinome mammaire augmente avec l’âge. Pendant l’utilisation de contraceptifs oraux (CO), le risque de diagnostic d’un carcinome mammaire est légèrement augmenté, mais il diminue continuellement au cours des 10 ans suivant l’arrêt de l’utilisation de ces produits. Ce risque ne dépend pas de la durée d’utilisation, mais de l’âge de l’utilisatrice. Le nombre attendu de cas de carcinome mammaire diagnostiqués pour 10’000 femmes qui prennent des CO combinés (jusqu’à 10 ans après l’arrêt de l’utilisation), comparé au nombre de cas chez les femmes qui n’ont jamais pris un CO pendant la même période, a été calculé dans les diverses tranches d’âge. Le tableau ci-dessous indique les résultats:

Tranche d’âge   Cas attendus chez  Cas attendus chez
                les utilisatrices  les non utilisa- 
                de CO combinés     trices           
----------------------------------------------------
16–19 ans       4,5                4                
20–24 ans       17,5               16               
25–29 ans       48,7               44               
30–34 ans       110                100              
35–39 ans       180                160              
40–44 ans       260                230              
Le risque pour les femmes utilisant des produits contenant uniquement un progestatif est probablement comparable au risque pour les utilisatrices de CO combinés. Les données disponibles concernant les produits contenant uniquement un progestatif sont toutefois insuffisantes pour que l’on puisse fournir des estimations chiffrées à ce propos. Les carcinomes mammaires avaient tendance à être moins évolués au moment du diagnostic chez les femmes qui prenaient un CO que chez les femmes qui n’avaient jamais pris de CO. L’augmentation du risque chez les utilisatrices de CO pourrait s’expliquer par le diagnostic précoce, par des effets biologiques des CO ou par une combinaison des deux facteurs. Tant qu’un effet biologique ne peut pas être exclu, il faut effectuer, cas par cas, une analyse du rapport bénéfice/risque chez les femmes qui ont des antécédents de carcinome mammaire ou chez lesquelles un tel carcinome est diagnostiqué pendant l’utilisation d’Implanon.
Il peut être nécessaire de retirer l’implant s’il apparaît des perturbations aiguës ou chroniques de la fonction hépatique. C’est pourquoi il faut adresser l’utilisatrice à un spécialiste.
Après l’utilisation de principes actifs hormonaux tels que celui contenu dans Implanon, on a observé, dans de rares cas, des tumeurs hépatiques bénignes et plus rarement encore des tumeurs malignes qui ont, exceptionnellement, provoqué des hémorragies intra-abdominales mettant la vie de la patiente en danger. En conséquence, s’il apparaît de vives douleurs dans le haut de l’abdomen, une augmentation du volume du foie ou des signes d’hémorragie intra-abdominale, il faut envisager la possibilité d’une tumeur du foie lors du diagnostic différentiel.
Les phénomènes suivants ont été signalés aussi bien pendant la grossesse que pendant l’utilisation de stéroïdes sexuels, sans que la relation avec l’utilisation de progestatifs soit formellement établie: ictère et/ou prurit associé à une cholestase, formation de calculs biliaires; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée de Sydenham; herpes gestationis; perte de l’audition due à une otospongiose.
On peut parfois noter un chloasma, surtout chez les femmes qui ont des antécédents de chloasma pendant la grossesse. Pendant l’utilisation d’Implanon, les femmes sujettes au chloasma doivent éviter de s’exposer à la lumière du soleil et au rayonnement ultraviolet.
Quand des femmes diabétiques commencent à utiliser Implanon, il faut les surveiller étroitement car il existe des signes d’influence d’Implanon sur la tolérance au glucose.
Dans de rares cas, on a observé une augmentation cliniquement significative de la pression artérielle pendant l’utilisation d’Implanon. Il faut arrêter l’utilisation d’Implanon si la pression artérielle est en permanence augmentée ou en cas d’hypertension importante, réfractaire au traitement antihypertenseur.
Le traitement par des progestatifs peut induire une rétention liquidienne et une prise de poids. Il faut soigneusement surveiller les patientes atteintes de maladies préexistantes qui risqueraient de s’aggraver de ce fait (par exemple asthme, migraine, perturbations de la fonction cardiaque ou rénale, épilepsie).
Comme avec tous les contraceptifs hormonaux faiblement dosés, un follicule peut se développer et ce follicule peut parfois devenir plus gros que lors d’un cycle normal. Des follicules de plus de 30 mm sont observés dans 8% des cas pendant la première année et jusque dans 25% des cas pendant la troisième année. En général, ces follicules hypertrophiques disparaissent spontanément. Ils sont souvent asymptomatiques mais s’accompagnent parfois de légères douleurs abdominales et exigent, rarement, une intervention chirurgicale.
Le risque de grossesse ectopique est plus élevé avec les produits classiques contenant uniquement un progestatif qu’avec les COC, phénomène qui a été mis en rapport avec les ovulations fréquentes et avec le ralentissement du péristaltisme tubaire lors de l’utilisation de progestatifs. Même si Implanon inhibe presque totalement l’ovulation, il faut toujours évoquer l’éventualité d’une grossesse ectopique lors du diagnostic différentiel quand une femme se plaint d’aménorrhée ou de douleurs pelviennes persistantes pendant l’utilisation d’Implanon. On n’a pas mené d’études avec Implanon chez des femmes qui avaient des antécédents de grossesse ectopique ou de salpingite.
Pendant l’utilisation d’Implanon, on peut noter, chez la plupart des femmes, une augmentation de la fréquence ou de la durée des saignements. Chez d’autres femmes, les saignements ne surviennent plus qu’occasionnellement ou disparaissent même complètement (chez environ une femme sur 5). Le médecin peut améliorer l’acceptabilité de la modification des saignements en informant les patientes, en les conseillant et en leur disant d’utiliser un calendrier des règles. Il faut évaluer correctement les saignements vaginaux et en même temps pratiquer des examens permettant d’exclure l’éventualité de maladies gynécologiques ou une grossesse.
L’effet contraceptif d’Implanon dépend de la concentration plasmatique d’étonogestrel, laquelle est inversement proportionnelle au poids corporel et diminue au fil du temps. L’expérience clinique acquise avec Implanon chez des femmes de poids corporel important (plus de 80 kilos) est limitée. Il n’est pas exclu que la fiabilité contraceptive soit diminuée chez ces femmes pendant la troisième année d’utilisation.
Un rejet de l’implant est possible, surtout quand l’implantation n’a pas été effectuée selon les instructions («Instructions pour l’implantation d’Implanon») ou en raison d’une inflammation locale.
Dans de très rares cas, l’implant peut se déplacer du site d’implantation, parce qu’il a été inséré trop profondément initialement (voir aussi «Instructions pour l’implantation d’Implanon») et/ou en raison des facteurs extérieurs (par exemple manipulation de l’implant ou sport de contact). Dans ces cas, il peut être plus difficile de localiser l’implant et son retrait peut exiger une incision plus grande (voir aussi «Retrait d’Implanon»). Si l’implant Implanon n’est pas retrouvé, la contraception et le risque d’effets indésirables d’origine hormonale peuvent persister plus longtemps que ne le souhaite la patiente.

Interactions

Des interactions entre les contraceptifs hormonaux et d’autres médicaments peuvent provoquer des ménorragies et compromettre la protection contraceptive. La littérature décrit les interactions suivantes (essentiellement avec des contraceptifs oraux combinés mais aussi, très rarement, avec des contraceptifs purement progestatifs):
L’utilisation simultanée d’inducteurs enzymatiques tels que la phénytoïne, les barbituriques, la primidone, la carbamazépine, la rifampicine, l’oxcarbazépine, le topiramate, le felbamate, le ritonavir, le nelfinavir, la griséofulvine et les produits à base d’Hypericum (millepertuis) peut augmenter la clairance des hormones sexuelles.
Quand des femmes sont traitées pendant une courte durée par un tel médicament, elles doivent utiliser, en plus d’Implanon, un contraceptif mécanique pendant le traitement par le médicament concomitant et pendant 28 jours après l’arrêt de ce traitement.
En cas de traitement prolongé par de tels médicaments, il faut retirer Implanon et prescrire un autre contraceptif, non hormonal. Les contraceptifs oraux peuvent aussi modifier l’effet d’autres médicaments, parmi lesquels les analgésiques, les antidépresseurs, les hypoglycémiants, les antipaludéens, les benzodiazépines, les bêta-bloquants, la ciclosporine, les corticoïdes, la lamotrigine, les anticoagulants oraux et la théophylline. C’est pourquoi, en cas d’utilisation de tels médicaments, il faut étroitement surveiller la patiente et respecter strictement ce qui est dit dans l’information sur le médicament en question, en recherchant spécifiquement s’il y a un risque d’interaction.

Grossesse/Allaitement

L’usage de ce médicament est contre-indiqué chez les femmes enceintes. Avant de commencer à l’utiliser, il faut donc s’assurer que la femme n’est pas enceinte. Si une grossesse débute ou est suspectée, il faut immédiatement retirer Implanon. Des études expérimentales ont montré que les doses très fortes de produits contenant des progestatifs exerçaient un effet virilisant sur les foetus de sexe féminin. Les études épidémiologiques de grande ampleur n’ont montré ni signes d’augmentation du risque d’anomalie à la naissance chez les enfants dont la mère avait utilisé des COC avant la grossesse, ni effets tératogènes dans les cas où des femmes, ignorant qu’elles étaient enceintes, avaient utilisé des contraceptifs purement progestatifs. Bien que cela vaille sans doute pour tous les CO, on ignore s’il en va aussi ainsi avec Implanon.
Les données de la pharmacovigilance concernant divers contraceptifs oraux combinés contenant du désogestrel (l’étonogestrel est un métabolite du désogestrel) n’ont pas non plus montré d’augmentation du risque.
Comme d’autres produits contraceptifs contenant uniquement un progestatif, Implanon n’a pas d’effet défavorable sur la quantité et la qualité (protéines, lactose ou concentrations de lipides) du lait maternel. Toutefois, de petites quantités d’étonogestrel sont sécrétées dans ce dernier. Sur la base d’une absorption moyenne de lait de 150 ml/kg, la quantité moyenne d’étonogestrel absorbée par le nouveau-né – après un mois de libération d’étonogestrel – est d’environ 27 ng/kg par jour, ce qui représente à peu près 0,2% de la dose quotidienne absolue absorbée par la mère (2,2% quand le calcul est effectué par kilo de poids). Le taux d’étonogestrel dans le lait maternel diminue avec le temps pendant l’allaitement. Il existe des données recueillies à long terme auprès de 38 enfants dont la mère avait commencé à utiliser Implanon entre la quatrième et la huitième semaine après la naissance. Ces enfants ont été allaités pendant une durée moyenne de 14 mois et suivis pendant 36 mois. Leur croissance et leur développement physique et psychique ont été observés et comparés à ceux de nourrissons dont la mère avait utilisé un DIU (n= 33). Cette étude n’a pas montré de différence entre les deux groupes. Il faut néanmoins soigneusement surveiller le développement et la croissance de l’enfant. A la lumière des données disponibles, Implanon peut être utilisé pendant l’allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Etant donné le profil pharmacodynamique d’Implanon, on suppose que ce produit n’a pas d’influence ou en tout cas pas d’influence notable sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines.

Effets indésirables

Dans les études cliniques, les effets indésirables suivants sont survenus pendant l’utilisation d’Implanon.
Pendant les études cliniques menées avec Implanon, les effets secondaires les plus fréquents ont été les suivants: céphalées, acné, vaginite, prise de poids, sensation de tension mammaire, douleurs mammaires et irrégularités des saignements.
(Très fréquent >1/10; fréquent <1/10, ≥1/100; occasionnel <1/100, ≥1/1’000.)

Infections
Très fréquent: Vaginite.
Occasionnel: Pharyngite, rhinite, infections urinaires.

Système immunitaire
Occasionnel: Réactions allergiques.

Troubles métaboliques et nutritionnels
Très fréquent: Prise de poids (10,4%).
Fréquent: Perte de l’appétit, perte de poids.

Troubles psychiatriques
Fréquent: Fluctuations de l’humeur, troubles dépressifs, nervosité.
Occasionnel: Anxiété, insomnie, somnolence.

Système nerveux
Très fréquent: Maux de tête (13,3%).
Fréquent: Etourdissements.
Occasionnel: Migraine.

Troubles vasculaires
Fréquent: Bouffées de chaleur.
Rare: Augmentation de la pression artérielle cliniquement notable.

Troubles digestifs
Fréquent: Douleurs abdominales, nausées, flatulences.
Occasionnel: Vomissements, constipation, diarrhée.

Peau et tissu sous-cutané
Très fréquent: Acné (14,8%).
Fréquent: Alopécie.
Occasionnel: Hypertrichose, éruption cutanée, prurit.

Appareil musculo-squelettique et os
Occasionnel: Maux de dos, arthralgies, myalgies et douleurs dans les muscles squelettiques.

Reins et voies urinaires
Occasionnel: Dysurie.

Appareil génital et seins
Très fréquent: Sensation de tension mammaire, douleurs mammaires, saignements irréguliers.
Fréquent: Dysménorrhée, kystes de l’ovaire, diminution de la libido.
Occasionnel: Leucorrhée, sensation de malaise vulvo-vaginal, galactorrhée, augmentation du volume mammaire, prurit génital.

Troubles généraux et réactions au site d’insertion
Fréquent: Douleurs et réactions à l’endroit de l’implantation, fatigue, symptômes de type grippal, douleurs.
Occasionnel: Fièvre, oedèmes.
Depuis la mise sur le marché de l’implant, les effets indésirables suivants ont été rapportés:
abcès, fibrose ou cicatrice au site d’insertion, paresthésies, migration ou expulsion de l’implant, urticaire, oedème angioneurotique (notamment aggravation d’un oedème angioneurotique héréditaire), grossesse ectopique.
L’implantation ou le retrait peut provoquer un hématome, une légère irritation, des douleurs ou un prurit.
Lors du retrait d’Implanon, une petite intervention chirurgicale pourrait être nécessaire.
Chez les femmes qui prennent des contraceptifs oraux, on a constaté de nombreux effets indésirables (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»), notamment des maladies thromboemboliques veineuses et artérielles, une hypertension artérielle, des tumeurs hormono-dépendantes (par exemple tumeurs du foie ou cancer du sein) et un chloasma.

Surdosage

Avant d’implanter un nouvel implant, il faut toujours retirer l’ancien. Il n’y a pas d’informations concernant les effets d’un surdosage en étonogestrel.
D’une manière générale, on n’a pas encore signalé d’effets néfastes graves en cas de surdosage en contraceptifs hormonaux.

Propriétés/Effets

Code ATC: G03AC08
Implanon est un implant non biodégradable qui contient de l’étonogestrel et que l’on injecte par voie sous-cutanée. L’étonogestrel (= 3-cétodésogestrel) est le métabolite biologiquement actif du désogestrel, un progestatif fréquemment utilisé dans les contraceptifs oraux (CO). Sur le plan structurel, il s’agit d’un dérivé de la 19-nortestostérone qui offre une importante affinité de fixation pour les récepteurs des progestatifs des organes cibles.
A la différence des contraceptifs purement progestatifs classiques, Implanon exerce son effet contraceptif essentiellement en inhibant l’ovulation sans bloquer totalement l’activité ovarienne. Jusqu’ici, on n’a jamais observé d’ovulations pendant les deux premières années d’utilisation; pendant la troisième année, des ovulations ont été observées chez 4,3% des utilisatrices. Implanon provoque non seulement une inhibition de l’ovulation, mais aussi une diminution de l’épaisseur de l’endomètre et une augmentation de la viscosité de la glaire cervicale, ce qui inhibe le passage des spermatozoïdes.
Dans les études cliniques réalisées auprès de femmes âgées de 18 à 40 ans avec une exposition de 36’555 cycles au total, aucune grossesse n’a été observée. En revanche, il existe des rapports de grossesses non désirées dans le cadre de la surveillance post-commercialisation. Bien qu’il n’y ait pas eu de comparaison directe, il semble que l’effet contraceptif d’Implanon soit au moins comparable à celui des contraceptifs oraux combinés.
Cette grande fiabilité contraceptive tient au fait que, contrairement aux contraceptifs oraux, l’effet contraceptif d’Implanon ne dépend pas de la prise régulière de comprimés. Des cas de grossesse non désirée sous Implanon ont été spontanément signalés. Dans certains de ces cas, Implanon n’avait pas été implanté ou bien il l’avait été, mais pas au bon moment. Cependant, dans d’autres cas, on ne peut pas exclure une inefficacité du médicament.
L’effet contraceptif d’Implanon est réversible, ce qui se traduit par une normalisation rapide du cycle menstruel (généralement en l’espace d’un mois) après le retrait de l’implant.
L’effet d’Implanon sur la densité osseuse (n= 44) a été comparé à celui d’un DIU non hormonal (n= 29) pendant deux ans. Aucun effet indésirable sur la densité osseuse n’a été observé.
Pendant l’utilisation d’Implanon, on n’a pas constaté d’effets cliniquement notables sur le métabolisme lipidique. Comme les autres contraceptifs contenant des progestatifs, Implanon peut avoir un effet néfaste sur la résistance à l’insuline et sur la tolérance au glucose (voir «Mises en garde et précautions»).
Les études cliniques ont par ailleurs montré que les symptômes de dysménorrhée étaient souvent atténués chez les femmes utilisant Implanon.

Pharmacocinétique

Après l’implantation d’Implanon, l’étonogestrel est rapidement résorbé. Des concentrations plasmatiques inhibant l’ovulation sont atteintes en l’espace d’un jour. La biodisponibilité absolue de l’étonogestrel est d’environ 95%. Les concentrations plasmatiques maximales (qui sont comprises entre 472 et 1270 pg/ml) sont atteintes en l’espace de 1 à 13 jours.
La libération du principe actif à partir de l’implant diminue au fil du temps. Pendant les semaines 5 et 6, elle est d’environ 60–70 µg d’étonogestrel par jour; elle diminue ensuite à environ 35–45 µg à la fin de la première année, puis à environ 30–40 µg à la fin de la deuxième année et enfin à environ 25–30 µg d’étonogestrel par jour à la fin de la troisième année.
C’est pourquoi les concentrations plasmatiques diminuent rapidement pendant les quelques premiers mois. A la fin de la première année, la concentration moyenne est d’environ 200 pg/ml (150–261 pg/ml); elle diminue lentement à 156 pg/ml (111–202 pg/ml) à la fin de la troisième année. Les concentrations plasmatiques d’étonogestrel dépendent du poids. La variabilité observée peut donc être imputée, au moins en partie, à des différences sur le plan du poids corporel.

Distribution
L’étonogestrel est lié aux protéines plasmatiques à hauteur de 95,5–99%, cette liaison se faisant essentiellement à l’albumine mais aussi, à un moindre degré, à la SHBG. Le volume de distribution est d’environ 220 l. Chez les femmes qui allaitent, le rapport concentration d’étonogestrel dans le lait/concentration sérique est de 0,44–0,50 (voir «Grossesse/Allaitement»).

Métabolisme
L’étonogestrel est hydroxylé par le système des enzymes microsomiales hépatiques, puis réduit et conjugué en sulfates et glucuronides. L’hydroxylation est catalysée par l’iso-enzyme CYP3A4.

Elimination
Après l’administration intraveineuse d’étonogestrel, la demi-vie d’élimination est en moyenne d’environ 25 heures. La clairance plasmatique est d’environ 7,5 l/heure. Ces deux paramètres restent constants pendant les 3 ans d’utilisation d’Implanon.
L’excrétion de l’étonogestrel et de ses métabolites, sous formes de stéroïdes libres ou de conjugués, se fait dans les urines et dans les selles (dans la proportion de 1,5:1).

Cinétique dans des groupes particuliers de patientes
Il n’existe pas de données concernant la pharmacocinétique chez les femmes souffrant d’insuffisance hépatique ou rénale.

Données précliniques

Les études précliniques concernant la toxicité de doses répétées d’étonogestrel, la génotoxicité et le potentiel cancérogène n’ont pas montré de signes nets de risques particuliers pour l’être humain.
Chez des animaux de laboratoire, des substances de type progestatif ont eu un effet embryolétal et, à fortes doses, un effet virilisant sur les foetus femelles. Les études visant à évaluer la toxicité de l’étonogestrel sur la reproduction chez le rat et le lapin n’ont montré aucun signe d’effet tératogène.
En ce qui concerne les risques pour les êtres humains, voir la rubrique «Grossesse/Allaitement».

Remarques particulières

Des études concernant les COC ont montré que les stéroïdes contraceptifs pouvaient modifier les résultats de certains examens biologiques, notamment paramètres biochimiques de la fonction hépatique, thyroïdienne, surrénalienne et rénale, taux plasmatiques de protéines (de transport) (par exemple globuline fixant les corticoïdes) et lipides/fractions des lipoprotéines, paramètres du métabolisme glucidique et paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. En général, ces modifications restent comprises dans la fourchette de la normale. On ignore si les produits contenant uniquement un progestatif induisent aussi ces modifications.

Conservation
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date de péremption indiquée après la mention «EXP.» sur la boîte.

Modalités de conservation
Il faut conserver Implanon à l’abri de la lumière et de l’humidité, à une température comprise entre 2 °C et 30 °C dans sa boîte d’origine.

Instructions pour la manipulation
L’implantation comme le retrait ou le remplacement d’Implanon doivent être effectués dans le respect de l’asepsie et uniquement par un médecin connaissant bien ces techniques.
On a signalé quelques cas dans lesquels Implanon n’avait pas été implanté au moment approprié (le bon jour), n’avait pas été correctement implanté ou ne l’avait pas été du tout, ce qui a provoqué, entre autres, des grossesses non désirées. On peut réduire le risque de tels incidents en respectant strictement les instructions relatives à l’implantation («Implantation d’Implanon» et «Moment de l’implantation»). Immédiatement après l’implantation, il faut s’assurer par la palpation que l’implant est bien en place. Si l’implant n’est pas palpable ou si l’on n’est pas sûr de l’avoir injecté, il faut utiliser d’autres méthodes pour s’assurer qu’il a effectivement été placé (voir plus loin). Tant qu’il n’est pas prouvé que l’implant a bien été inséré, la patiente doit utiliser une méthode contraceptive complémentaire, de type mécanique.
Pour pouvoir ultérieurement retirer Implanon sans problème, il faut l’implanter correctement, c’est-à-dire directement sous la peau. Le risque de survenue de complications est faible si les instructions sont strictement respectées.
Les médecins qui n’ont encore jamais implanté le contraceptif Implanon doivent d’abord suivre une formation organisée par la société titulaire de l’autorisation. Les médecins qui n’ont pas assez d’expérience de l’implantation sous-cutanée doivent acquérir la technique nécessaire sous la direction d’un confrère expérimenté. Vous pouvez vous procurer gratuitement d’autres informations et des instructions détaillées sur l’implantation et le retrait d’Implanon en vous adressant à la société titulaire de l’autorisation (ou sur le site www.implanonlocalization.com).
Sur la carte qui mentionne entre autres le numéro de lot de l’implant, on peut noter la date de l’implantation et la date prévue pour le retrait. On peut aussi indiquer dans quel bras Implanon a été implanté.

Implantation d’Implanon
Implanon est implanté avec un applicateur spécial. L’utilisation de cet applicateur diffère radicalement de celle d’une seringue habituelle. En effet, le support du piston est fixé en lieu et place, tandis que la canule est retirée du bras. Lors d’une injection normale, on pousse le piston et la canule reste fixe.
Pour l’implantation, la patiente doit s’allonger sur le dos et placer son bras non dominant coude replié et en rotation externe.
Pour réduire le risque d’une lésion nerveuse ou vasculaire, implantez Implanon au milieu de la face interne du bras non dominant, à environ 8 à 10 cm au dessus de l’épicondyle médial.
Implantez Implanon directement sous la peau.
Si l’implant est enfoncé trop profondément, il peut apparaître des paresthésies (dues à une lésion nerveuse) ainsi qu’une migration de l’implant (s’il est inséré dans le fascia ou le muscle). Dans de rares cas, une insertion intravasculaire ou une lésion vasculaire peut se produire. En outre, si l’implant est inséré trop profondément, il peut ne plus être palpable, ce qui peut rendre sa localisation et son retrait ultérieurs difficiles.
Marquez le site d’implantation.
Nettoyez et désinfectez le site d’implantation.
Anesthésiez le canal d’implantation avec un spray anesthésique ou en injectant 2 ml de lidocaïne à 1%, juste sous la peau.
Extrayez du blister l’applicateur stérile à usage unique qui contient Implanon.
Tout en tenant le capuchon de la canule, vérifiez à l’oeil que l’implant (bâtonnet blanc) se trouve effectivement dans la pointe de la canule. Si l’implant est invisible, tapotez la canule couverte de son capuchon sur un plan dur, afin que l’implant descende dans la pointe de la canule. Une fois que vous êtes certain que l’implant se trouve dans la pointe de la canule, vous pouvez retirer soigneusement le capuchon de la canule.
N’oubliez pas que l’implant peut tomber hors de la canule avant l’implantation. C’est pourquoi il faut toujours tenir l’applicateur en position verticale (c’est-à-dire la canule dirigée vers le haut) jusqu’au moment de l’implantation, afin d’éviter la chute de l’implant. Veillez à préserver la stérilité de la canule et de l’implant. En cas de contamination, utilisez un nouvel applicateur stérile, extrait d’une nouvelle boîte.
Tendez la peau entre le pouce et l’index autour du site d’implantation.
Dans un premier temps, introduisez seulement la pointe de la canule sous la peau, sous un angle de 20°.
Lâchez la peau.
Abaissez l’applicateur en position horizontale.
Introduisez doucement la canule en la maintenant à l’horizontale, sans forcer, sur toute la longueur, en soulevant la peau.
Maintenez la canule parallèlement à la surface de la peau.
Poussez sur le support du piston pour percer le sceau de l’applicateur.
Faites tourner le piston de 90° en tenant compte de la position de la canule.
Fixez solidement le support du piston d’une main, parallèlement au bras, et de l’autre main retirez lentement la canule du bras.
Ne poussez jamais sur le piston.
Contrôlez que l’implant ne se trouve plus dans la canule. Ne confondez pas la pointe du piston avec l’implant (même couleur).
Assurez-vous toujours par la palpation que l’implant a effectivement été placé et demandez à la femme de palper elle aussi.
Si l’implant n’est pas palpable, il faut utiliser d’autres méthodes pour prouver que l’implantation a bien été effectuée. Les méthodes adéquates sont en premier lieu l’échographie ou la tomographie par résonance magnétique (IRM). Avant d’employer ces méthodes pour localiser l’implant, il faut se référer aux instructions de la société titulaire de l’autorisation. Si ces méthodes d’imagerie échouent, il est recommandé de déterminer le taux sanguin d’étonogestrel. Au besoin, la société titulaire de l’autorisation fournit les informations adéquates à ce sujet.
Tant qu’il n’est pas prouvé que l’implant est effectivement en place, la femme doit utiliser en plus un contraceptif mécanique.
Appliquez un pansement compressif de gaze stérile pour éviter les hématomes.
Remplissez la carte de l’utilisatrice et remettez-la à la patiente, afin de faciliter le retrait de l’implant au moment adéquat.
L’applicateur ne peut être utilisé qu’une seule fois et il faut le jeter en respectant les lois en vigueur concernant les matériaux biologiques dangereux.

Retrait d’ Implanon
La localisation exacte de l’implant est notée sur la carte de l’utilisatrice.
Localisez l’implant par palpation et marquez son extrémité distale.
Si l’implant n’est pas palpable, il faut toujours d’abord le localiser par échographie ou IRM avant de tenter son retrait et ensuite le retirer sous contrôle échographique. En cas de doute, vous pouvez vérifier la présence d’Implanon en effectuant un dosage de l’étonogestrel. Contactez la société titulaire de l’autorisation pour des conseils à ce sujet. Il est formellement déconseillé d’effectuer une intervention chirurgicale exploratrice sans connaître la localisation précise de l’implant. Pour prévenir des lésions des structures vasculaires et nerveuses sous-jacentes, le retrait d’un implant enfoncé en profondeur doit être effectué avec précaution, par un médecin familiarisé avec l’anatomie du bras.
Nettoyez et désinfectez la zone concernée.
Anesthésiez le site de l’incision, qui se trouve juste sous l’implant, en utilisant 0,5–1 ml de lidocaïne à 1%. Il faut injecter l’anesthésique directement sous l’implant.
Attention: Si l’anesthésique est injecté au dessus de l’implant, la peau gonfle, ce qui peut rendre difficile la localisation précise de l’implant.
Poussez l’extrémité proximale vers le bas, pour maintenir l’implant; un bombement correspondant à l’extrémité distale de l’implant devient visible. Effectuez une incision longitudinale de 2 mm, en partant sous l’extrémité distale de l’implant, puis en poursuivant vers l’extrémité distale de l’implant.
Poussez doucement l’implant vers l’incision, jusqu’à ce que son extrémité devienne visible. Saisissez l’implant avec une pince (de préférence une pince Mosquito) et retirez-le.
Si l’implant n’est pas visible, il se peut qu’il se soit formé une pseudo-capsule. Il faut ouvrir celle-ci en pratiquant une incision puis extraire l’implant à l’aide d’une pince.
Si l’implant n’est pas visible, introduisez doucement une pince dans l’incision et saisissez l’implant. Ecartez précautionneusement le tissu avec une deuxième pince. Ensuite, l’implant peut être retiré.
Fermez l’incision en appliquant un pansement (par exemple «Steri-Strip»).
Réalisez un pansement compressif avec de la gaze stérile, afin d’éviter les hématomes.
On a signalé quelques cas de «déplacement» de l’implant (voir aussi «Mises en garde et précautions»); dans la majorité de ces cas, l’implant ne s’était que légèrement déplacé par rapport à sa situation initiale. Un tel phénomène peut rendre plus difficiles la localisation et le retrait de l’implant.
Si l’emploi d’Implanon n’est pas poursuivi et qu’une grossesse n’est pas désirée, il faut recommander une autre méthode contraceptive.

Remplacement d’Implanon
Si la femme souhaite continuer à utiliser Implanon, on peut implanter un nouvel implant immédiatement après le retrait de l’ancien.
La méthode à utiliser pour le remplacement d’Implanon est la même que la méthode d’implantation (voir la description à la rubrique «Implantation d’Implanon»). Le nouvel implant peut être placé dans le même bras et souvent par la même incision que celle effectuée pour retirer l’implant précédent. Quand on utilise la même incision, il faut aussi respecter les instructions ci-dessous.
La petite incision pratiquée pour le retrait peut être utilisée pour introduire la canule du nouvel applicateur.
Anesthésiez le site d’implantation avec 2 ml de lidocaïne (à 1%), en commençant à l’incision de retrait, le long du canal d’implantation, immédiatement sous la peau.
Pendant le remplacement, il est extrêmement important d’introduire la canule sur toute la longueur, faute de quoi une partie de l’implant est visible dans l’incision cutanée du retrait.
Fermez l’incision avec un pansement Butterfly.
Pour éviter un hématome, il faut appliquer une compresse stérile et un pansement compressif. Pour que l’incision puisse bien cicatriser, la femme doit porter le pansement pendant au moins 48 heures.

Numéro d’autorisation

54839 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

MSD Merck Sharp & Dohme AG, Lucerne.

Mise à jour de l’information

Août 2010.

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