Effets indésirablesDans de rares cas, et surtout en début de traitement, des effets secondaires peuvent survenir; ils sont en général de nature bénigne et transitoire. On observe occasionnellement des maux de tête, une rougeur du visage (flush) et une sensation de chaleur et, lors de l'administration de doses élevées, une rétention liquidienne au niveau des jambes (oedèmes orthostatiques), consécutive à la vasodilatation.
En outre, on a rapporté des cas isolés de nausées, vertiges, fatigue, paresthésie, hypotension, prurit, urticaire, exanthèmes, dermatite exfoliative (dans de très rares cas), palpitations, altération de la perception visuelle, tremblement. En cas de céphalées, vertiges, nausées et de fatigue, la capacité de réaction des patients peut être compromise au point de diminuer leur aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines. Ce phénomène est aggravé par la consommation simultanée d'alcool. Dans des cas extrêmement rares, on peut observer une hyperplasie gingivale (qui régresse à l'arrêt du traitement), une hyperglycémie passagère et, comme avec d'autres substances vasoactives, des douleurs précordiales survenant environ 15-30 minutes après la prise de nife-basan (dues à une hypotension ou à une ischémie du myocarde résultant d'un effet de vol).
Une hypotension peut également survenir chez les patients à risque souffrant d'une crise hypertensive. Dans ce groupe de patients, il convient par conséquent de commencer le traitement avec 5 mg de nifédipine sous une surveillance médicale stricte.
Dans de rares cas, on a observé une élévation transitoire de taux de sucre sérique (hyperglycémie), ce dont il faut tenir compte chez les patients souffrant de diabète sucré. La nifédipine n'a pas d'effet diabétogène. Dans de rares cas, des troubles de la fonction hépatique (cholestase intrahépatique, augmentation des transaminases) peuvent survenir lors d'un traitement oral à la nifédipine; ces troubles sont réversibles dès l'arrêt du traitement.
Chez des patients âgés, dans de rares cas, un traitement au long cours peut provoquer une augmentation de volume des glandes mammaires chez l'homme (gynécomastie) qui, dans tous les cas observés jusqu'à présent, a été complètement réversible après l'arrêt du traitement.
Il peut se produire une augmentation de la diurèse diurne ainsi qu'une nycturie.
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