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Information professionnelle sur OXYCONTIN®:Mundipharma Medical Company, Hamilton, Bermuda, Basel Branch
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Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Chlorhydrate d'oxycodone.
Excipients
Noyau de comprimé
Lactose monohydraté, povidone K30, copolymère d'ammonio-méthacrylate (type B), acide sorbique, triacétine, alcool stéarylique, talc, stéarate de magnésium.
Oxycontin 5 mg: 1 comprimé retard contient 77,30 mg de lactose monohydraté.
Oxycontin 10 mg: 1 comprimé retard contient 69,25 mg de lactose monohydraté.
Oxycontin 20 mg: 1 comprimé retard contient 59,25 mg de lactose monohydraté.
Oxycontin 40 mg: 1 comprimé retard contient 35,25 mg de lactose monohydraté.
Oxycontin 80 mg: 1 comprimé retard contient 78,50 mg de lactose monohydraté.
Pelliculage
Oxycontin 5 mg: hypromellose (E 464), dioxyde de titane (E 171), macrogol 400, bleu brillant FCF (E 133).
Oxycontin 10 mg: hypromellose (E 464), hydroxypropylcellulose (E 463), dioxyde de titane (E 171), macrogol 400.
Oxycontin 20 mg: hypromellose (E 464), dioxyde de titane (E 171), macrogol 400, polysorbate 80 (E 433), oxyde de fer rouge (E 172).
Oxycontin 40 mg: hypromellose (E 464), dioxyde de titane (E 171), macrogol 400, polysorbate 80 (E 433), oxyde de fer jaune (E 172).
Oxycontin 80 mg: hypromellose (E 464), hydroxypropylcellulose (E 463), dioxyde de titane (E 171), macrogol 400, oxyde de fer jaune (E 172), carmin d'indigo (E 132)

Indications/Possibilités d’emploi

Douleurs prolongées modérées à fortes ou en cas d'efficacité insuffisante des analgésiques non opioïdes.

Posologie/Mode d’emploi

Objectifs thérapeutiques et arrêt du traitement
Avant d'instaurer un traitement par Oxycontin, une stratégie thérapeutique comprenant la durée et les objectifs du traitement, ainsi qu'un plan d'arrêt du traitement, doivent être convenus avec le patient, conformément aux directives de prise en charge de la douleur. Au cours du traitement, le médecin et le patient doivent s'entretenir régulièrement afin d'évaluer la nécessité de poursuivre le traitement, d'envisager son interruption et d'adapter les doses si nécessaire. Lorsqu'un patient n'a plus besoin d'un traitement par Oxycontin, il peut être opportun de diminuer progressivement la dose pour prévenir les symptômes de sevrage (voir «Mises en garde et précautions»). En l'absence d'un contrôle adéquat de la douleur, il convient de réfléchir à la survenue possible d'une dépendance, d'une tolérance et d'une progression de la maladie sous-jacente (voir «Mises en garde et précautions»).
Posologie usuelle
La posologie doit être adaptée progressivement à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle du patient.
La posologie adaptée au patient est celle qui permet de contrôler la douleur de manière continue pendant 12 heures sans effet indésirable ou avec seulement des effets indésirables supportables.
En général, les recommandations posologiques applicables chez l'adulte sont les suivantes:
Patients non habitués aux opioïdes
La dose initiale d'Oxycontin chez les patients qui n'ont jamais été traités par des opioïdes est généralement de 10 mg toutes les 12 heures.
Patients ayant déjà été traités par un autre opioïde
Bien que l'on dispose de tableaux utiles afin de déterminer l'équivalence thérapeutique entre les opioïdes administrés par voie orale et parentérale, la puissance relative des différents principes actifs et formes pharmaceutiques est sujette à d'importantes variabilités interindividuelles. L'absence d'études cliniques systématiques sur le passage de tous les opioïdes possibles à l'oxycodone empêche également toute recommandation posologique spécifique. Tout changement de principe actif ou de forme pharmaceutique nécessite une nouvelle augmentation progressive des doses sous contrôle clinique. D'une manière générale, il est plus sûr d'estimer une dose journalière d'oxycodone retard basse plutôt que de provoquer des effets indésirables dangereux avec une dose trop élevée. Il convient généralement de débuter avec la moitié de la dose journalière estimée, divisée en deux doses administrées à 12 heures d'intervalle, et de prévoir de l'oxycodone à libération rapide en tant que médicament de réserve.
Analgésique complémentaire et titration de la dose
Certains patients prenant Oxycontin à des horaires fixes doivent recourir à un analgésique opioïde à libération rapide (médicament de réserve) pour le traitement d'accès douloureux. Oxycontin n'est pas adapté au traitement des accès douloureux.
Au cours des études d'homologation portant sur l'efficacité et l'innocuité d'Oxycontin, des formes galéniques de l'oxycodone à libération rapide ont été utilisées comme médicament de réserve et pour la titration de la dose.
Une dose unique du médicament de réserve doit correspondre à environ un sixième de la dose journalière de chlorhydrate d'oxycodone. Si l'on doit recourir à un médicament de réserve plus de deux fois par jour, cela indique que la dose d'Oxycontin doit être augmentée. Cette adaptation de la posologie doit être effectuée toutes les 24-48 heures, par paliers de 5 mg ou, si cela est nécessaire, de 10 mg deux fois par jour, jusqu'à atteindre une dose adaptée. L'objectif est de déterminer une posologie spécifique au patient avec deux prises par jour qui permettra de maintenir un niveau d'analgésie adéquat et d'utiliser le moins possible le médicament de réserve, aussi longtemps que le traitement antalgique est nécessaire.
Traitement d'entretien
Bien qu'une administration homogène (même dose administrée le matin et le soir) à des horaires fixes (toutes les 12 heures) soit appropriée chez la majorité des patients, il peut être avantageux pour certains patients de répartir les doses de manière non homogène en fonction de leur profil de douleur. En général, la plus faible dose analgésique efficace doit être choisie.
Pour le traitement de douleurs d'origine non cancéreuse, des posologies journalières maximales de 40 mg sont habituellement suffisantes, mais des doses plus élevées peuvent être nécessaires.
Objectifs du traitement et fin du traitement
En cas de contrôle insuffisant de la douleur, il convient d'envisager la possibilité d'une hyperalgésie, d'une tolérance et d'une progression de la maladie sous-jacente (voir «Mises en garde et précautions»).
Instructions posologiques particulières
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Les concentrations plasmatiques d'oxycodone peuvent être significativement plus élevées chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh (CPS): 7-9) à sévère (CPS: 10-15) par rapport aux sujets ayant une fonction hépatique normale (voir «Pharmacocinétique»).
Il convient d'administrer chez ces patients une dose réduite qui sera augmentée progressivement et avec précaution. La posologie initiale recommandée chez les patients qui n'ont jamais reçu d'opioïdes est de 5 mg toutes les 12 heures.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Les concentrations plasmatiques d'oxycodone peuvent être significativement plus élevées chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale (voir «Pharmacocinétique»).
Il convient d'administrer chez ces patients une dose réduite qui sera augmentée progressivement et avec précaution. La posologie initiale recommandée chez les patients qui n'ont jamais reçu d'opioïdes est de 5 mg toutes les 12 heures.
Patients âgés
Comme chez les adultes plus jeunes, la posologie doit être adaptée en fonction de l'intensité de la douleur et de la sensibilité individuelle du patient (voir «Pharmacocinétique»).
Enfants et adolescents
L'innocuité et l'efficacité d'Oxycontin chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans n'ont pas été étudiées. L'administration à ces patients n'est donc pas recommandée.
Génotype/polymorphismes génétiques
Les polymorphismes génétiques du CYP2D6 peuvent altérer l'efficacité de l'oxycodone ou conduire à des effets indésirables (voir «Pharmacocinétique»).
Mode d'administration
Les comprimés retard d'Oxycontin sont destinés à l'administration par voie orale et doivent être pris toutes les 12 heures à des horaires fixes.
Les comprimés retard peuvent être pris pendant ou entre les repas, avec un volume suffisant de liquide. Ils doivent être avalés entiers, sans être cassés, croqués ou divisés.
Les différents dosages peuvent être associés (voir «Pharmacocinétique»).

Contre-indications

·Hypersensibilité au principe actif et/ou à l'un des excipients conformément à la composition,
·dépression respiratoire sévère avec hypoxie et/ou hypercapnie,
·broncho-pneumopathie chronique obstructive sévère,
·cœur pulmonaire,
·asthme bronchique sévère,
·iléus paralytique,
·allaitement.

Mises en garde et précautions

Oxycontin doit être administré avec précaution dans les cas suivants:
·personnes âgées ou affaiblies,
·insuffisance pulmonaire sévère,
·apnée du sommeil,
·prise concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (voir «Interactions»),
·traitement concomitant par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir «Interactions»),
·développement d'une tolérance, dépendance physique et symptômes de sevrage,
·dépendance psychique (dépendance au médicament), antécédents d'alcoolisme ou d'usage abusif de drogues ou de médicaments,
·traumatisme crânien (en raison du risque d'augmentation de la pression intracrânienne), blessures intracrâniennes, troubles de la conscience d'origine indéterminée,
·hypothyroïdie, myxœdème,
·maladie d'Addison (insuffisance surrénalienne),
·psychose toxique, alcoolisme, delirium tremens,
·lithiase biliaire ou autres maladies biliaires aiguës,
·pancréatite,
·insuffisance hépatique modérée à sévère,
·insuffisance rénale sévère,
·maladie intestinale obstructive ou inflammatoire,
·hypertrophie de la prostate,
·hypotension, hypertension, maladies cardiovasculaires préexistantes,
·épilepsie ou prédisposition aux convulsions,
·constipation.
Développement d'une tolérance, pharmacodépendance et potentiel d'abus
L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance ainsi qu'une dépendance physique et/ou psychique. Une dépendance iatrogène peut survenir suite à l'utilisation d'opioïdes. Comme tout autre opioïde, Oxycontin peut faire l'objet d'abus et tous les patients traités par des opioïdes doivent être surveillés afin de détecter des signes éventuels d'abus et de dépendance. Les patients présentant un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent être traités de manière appropriée par des opioïdes, mais une surveillance étroite est nécessaire afin de détecter des signes éventuels d'utilisation incorrecte, d'abus ou de dépendance. L'utilisation répétée d'Oxycontin peut entraîner un trouble lié à l'utilisation des opioïdes. L'abus ou l'utilisation incorrecte délibérée d'Oxycontin peut conduire à un surdosage et/ou au décès. Le risque de développer un trouble lié à l'utilisation des opioïdes est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles liés à l'utilisation de substances (y compris l'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients atteints d'autres affections psychiques (p.ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité). Les patients doivent être surveillés afin de détecter les signes d'un comportement addictif («drug-seeking behaviour») (p.ex. demande précoce d'une ordonnance de suivi). Il s'agit également de vérifier l'absence d'utilisation concomitante d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (tels que les benzodiazépines). La consultation d'un addictologue doit être envisagée pour les patients présentant les signes et les symptômes d'un trouble lié à l'utilisation des opioïdes.
Dépression respiratoire
Comme pour tous les opioïdes, l'utilisation d'Oxycontin expose à un risque de dépression respiratoire cliniquement significative. Si elle n'est pas immédiatement détectée et traitée, une dépression respiratoire peut conduire à un arrêt respiratoire et au décès. Le traitement d'une dépression respiratoire consiste, selon l'état clinique du patient, en une surveillance étroite, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes des opioïdes. Une dépression respiratoire grave, potentiellement mortelle ou mortelle peut survenir à tout moment au cours du traitement. Le risque est le plus élevé au début du traitement ou suite à une augmentation de la dose.
L'utilisation d'Oxycontin 80 mg comprimé retard n'est pas recommandée pour les patients dépendants aux opioïdes car cette concentration peut provoquer une dépression respiratoire engageant le pronostic vital chez ces patients.
Troubles respiratoires associés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes est accompagnée d'une augmentation dose-dépendante du risque d'apnée centrale du sommeil. Chez les patients présentant une apnée centrale du sommeil, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
Utilisation concomitante de dépresseurs du système nerveux central
L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des benzodiazépines ou d'autres dépresseurs du système nerveux central peut entraîner une forte sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, les opioïdes et les benzodiazépines ou d'autres dépresseurs du système nerveux central doivent uniquement être utilisés de manière concomitante chez les patients pour lesquels aucune autre option thérapeutique ne peut être envisagée. Si Oxycontin est prescrit en concomitance avec des benzodiazépines ou d'autres dépresseurs du système nerveux central, il convient de choisir la dose efficace la plus faible possible et une durée minimale d'utilisation concomitante. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation (voir rubrique «Interactions»).
Exposition accidentelle
Les patients et les aidants doivent être avertis qu'Oxycontin contient un principe actif dans une concentration qui peut être fatale, notamment pour les enfants. Il convient donc de les inviter à conserver toutes les doses hors de portée des enfants et à éliminer correctement toute dose entamée ou non utilisée.
Syndrome de sevrage néonatal lié au sevrage des opioïdes
L'utilisation prolongée d'Oxycontin pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal lié au sevrage des opioïdes qui est potentiellement mortel s'il n'est pas détecté ni traité à temps. Le traitement doit se dérouler conformément aux protocoles développés par des experts en néonatalogie. Si l'utilisation d'opioïdes est nécessaire chez une femme enceinte durant une période prolongée, informez la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal lié au sevrage des opioïdes et assurez-vous que le traitement adéquat soit disponible, le cas échéant.
Hyperalgésie
L'hyperalgésie induite par les opioïdes survient lorsqu'un analgésique à base d'opioïdes entraîne paradoxalement une augmentation des douleurs ou de la sensibilité à la douleur. Cet état se distingue du développement d'une tolérance, qui nécessite l'administration de doses supérieures d'opioïdes pour maintenir un certain effet. Les symptômes de l'hyperalgésie induite par les opioïdes incluent notamment une augmentation des douleurs en cas d'élévation de la dose d'opioïdes, une diminution des douleurs en cas de réduction de la dose d'opioïdes ou des douleurs en cas de stimuli normalement non douloureux (allodynie). En cas de suspicion d'hyperalgésie induite par les opioïdes, il convient d'envisager de réduire la dose d'opioïdes ou de faire une rotation d'opioïdes.
Insuffisance surrénalienne
Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénalienne réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes d'une insuffisance surrénalienne peuvent notamment inclure des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, de la fatigue, une faiblesse, des vertiges ou une pression artérielle basse.
Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
L'utilisation à long terme d'opioïdes peut être associée à une diminution des taux d'hormones sexuelles et à une augmentation du taux de prolactine. Les symptômes incluent une baisse de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
Tractus gastro-intestinal
Le traitement par Oxycontin doit être immédiatement interrompu en cas d'apparition confirmée ou suspectée d'un iléus paralytique.
On ne dispose d'aucune expérience clinique chez des patients présentant une carcinose péritonéale ou un cancer digestif ou pelvien à un stade avancé avec début d'occlusion intestinale. Par conséquent, l'utilisation d'Oxycontin n'est pas recommandée chez ces patients.
L'administration d'Oxycontin n'est pas recommandée avant et pendant les 12-24 heures suivant une intervention chirurgicale. Le moment de la première prise d'Oxycontin après l'intervention chirurgicale est déterminé à partir d'une évaluation approfondie des bénéfices et des risques pour chaque patient et dépend du type et de l'étendue de l'intervention chirurgicale, des moyens anesthésiques utilisés, des traitements concomitants et de l'état général du patient.
Hypotension
Chez les patients prédisposés (en cas de circulation instable, p.ex.), de nettes chutes de la pression artérielle peuvent parfois être observées.
Spasme du sphincter d'Oddi/pancréatite
Les opioïdes peuvent entraîner un dysfonctionnement et un spasme du sphincter d'Oddi, ce qui augmente la pression intrabiliaire ainsi que le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
Mode d'administration
La prudence est de mise en cas de changement de traitement vers une autre forme pharmaceutique et/ou un autre médicament contenant le même principe actif. Le patient doit alors faire l'objet d'une surveillance adaptée (voir «Posologie/Mode d'emploi»)
Les comprimés retard d'Oxycontin sont constitués d'une matrice comportant deux polymères et sont destinés à l'administration par voie orale uniquement. L'utilisation abusive par voie parentérale des composants du comprimé (en particulier du talc) peut entraîner une nécrose tissulaire locale et des granulomes pulmonaires ou provoquer d'autres effets indésirables sévères et potentiellement fatals.
Afin de ne pas altérer la libération prolongée des comprimés retard, ceux-ci doivent être avalés entiers et ne doivent pas être cassés, croqués ou divisés, car cela entraînerait une libération accélérée du principe actif et l'absorption d'une dose potentiellement létale d'oxycodone (voir également «Surdosage»).
La matrice vide du comprimé peut parfois être visible dans les selles.
La prise d'Oxycontin peut induire une réaction positive lors de contrôles antidopage.
Les comprimés retard d'Oxycontin contiennent du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre Oxycontin.

Interactions

L'utilisation concomitante avec d'autres dépresseurs du système nerveux central tels que d'autres opioïdes, sédatifs, benzodiazépines ou hypnotiques, anesthésiques généraux, phénothiazines, tranquillisants, relaxants musculo-squelettiques, antihistaminiques sédatifs, gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool, peut entraîner des effets dépresseurs additifs qui peuvent conduire à une dépression respiratoire, une hypotension, une sédation profonde, un coma ou un décès (voir «Mises en garde et précautions»).
Un syndrome sérotoninergique peut apparaître en cas d'administration concomitante d'opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de la MAO) et de médicaments sérotoninergiques comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSN) et les antidépresseurs tricycliques (ADT). Un syndrome sérotoninergique peut s'exprimer sous forme d'altérations de l'état mental, d'instabilité du système nerveux autonome, d'anomalies neuromusculaires et/ou de symptômes gastro-intestinaux.
Oxycontin n'est pas indiqué en association concomitante avec des IMAO ou dans un intervalle de 14 jours après l'arrêt d'un tel traitement (voir également «Mises en garde et précautions»).
Des modifications significatives dans les deux sens du temps de thromboplastine (International Normalized Ratio/INR, temps de Quick) ont été observées lors de l'administration concomitante d'oxycodone et de dérivés de la coumarine.
L'administration concomitante d'oxycodone et d'anticholinergiques ou de médicaments ayant une action anticholinergique (p.ex. antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques, antipsychotiques, myorelaxants, médicaments contre la maladie de Parkinson) peut renforcer les effets indésirables anticholinergiques.
Des interactions médicamenteuses entre l'oxycodone et d'autres principes actifs via le CYP2D6 et le CYP3A4 peuvent avoir des conséquences sur la pharmacocinétique, la pharmacodynamique, l'effet analgésique et l'innocuité de l'oxycodone (voir «Pharmacocinétique»).
Les inhibiteurs du CYP3A4, comme les antibiotiques macrolides (p.ex. la clarithromycine), les agents antifongiques imidazolés (p.ex. le kétoconazole), les inhibiteurs de protéase (p.ex. le ritonavir), la cimétidine et le jus de pamplemousse, peuvent diminuer la clairance de l'oxycodone et ainsi conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques de l'oxycodone et à une surproduction d'oxymorphone (métabolite actif) avec augmentation des effets pharmacodynamiques.
Les inducteurs du CYP3A4, comme la rifampicine, la carbamazépine, la phénytoïne et le millepertuis, peuvent augmenter la clairance de l'oxycodone, entraînant une diminution des concentrations plasmatiques de l'oxycodone.
Les inhibiteurs du CYP2D6, comme la paroxétine et la quinidine, peuvent conduire à une diminution de la clairance de l'oxycodone et ainsi entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de l'oxycodone.

Grossesse, allaitement

Grossesse
On ne dispose d'aucune donnée clinique concernant l'utilisation d'Oxycontin pendant la grossesse ou l'accouchement. Des données recueillies chez un nombre limité de femmes enceintes exposées à l'oxycodone n'indiquent pas l'existence d'un risque accru de malformations congénitales. L'oxycodone passe la barrière placentaire. Des études réalisées chez l'animal avec l'oxycodone ont mis en évidence des effets toxiques sur la reproduction (voir «Données précliniques»).
L'utilisation prolongée d'Oxycontin chez la femme enceinte peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. L'administration d'Oxycontin pendant l'accouchement peut entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
L'utilisation prolongée d'Oxycontin pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal lié au sevrage des opioïdes qui est potentiellement mortel s'il n'est pas détecté ni traité à temps. Le traitement doit se dérouler conformément aux protocoles développés par des experts en néonatalogie. Si l'utilisation d'opioïdes est nécessaire chez une femme enceinte durant une période prolongée, informez la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal lié au sevrage des opioïdes et assurez-vous que le traitement adéquat soit disponible, le cas échéant (voir aussi la rubrique «Mises en garde et précautions»).
Oxycontin ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice est clairement supérieur aux risques possibles pour le fœtus ou pour le nouveau-né.
Allaitement
L'oxycodone passe dans le lait maternel. Un rapport de concentration lait/plasma de 3,4:1 a été mesuré et des effets de l'oxycodone peuvent donc apparaître chez l'enfant allaité.
Il existe un risque pour l'enfant allaité, en particulier lors de la prise répétée d'Oxycontin par la mère pendant l'allaitement.
Oxycontin ne doit pas être pris pendant l'allaitement (voir «Contre-indications»).
Fertilité
On ne dispose pas de données cliniques concernant la fertilité. Les études menées chez l'animal n'ont montré aucune altération de la fertilité liée à l'oxycodone (voir «Données précliniques»).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Oxycontin peut diminuer la capacité du patient à conduire et à utiliser des machines, en particulier en début du traitement, après un ajustement posologique, en cas de changement de traitement au profit d'Oxycontin ou si Oxycontin est associé à la prise d'alcool ou d'autres substances à effet dépresseur central. La mise en place de restrictions n'est pas obligatoire avec un traitement stable. De ce fait, les patients doivent demander l'avis de leur médecin traitant avant de conduire ou d'utiliser des machines.

Effets indésirables

Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100, <1/10), «occasionnel» (≥1/1'000, <1/100), «rare» (≥1/10'000, <1/1'000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Occasionnel: hypersensibilité.
Fréquence inconnue: réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent: diminution ou perte de l'appétit.
Occasionnel: déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent: anxiété, confusion, insomnie, nervosité, troubles de la pensée, dépression.
Occasionnel: labilité affective, agitation, humeur euphorique, hallucinations.
Fréquence inconnue: agressivité, dépendance au médicament.
Affections du système nerveux
Très fréquent: sensation de vertige (21,5%), céphalée (13,8%), somnolence (22,2%).
Fréquent: tremblements, indolence.
Occasionnel: amnésie, convulsions (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions), augmentation du tonus musculaire, contractions musculaires involontaires, hypoesthésie, paresthésie, troubles de la parole.
Fréquence inconnue: hyperalgésie.
Affections oculaires
Occasionnel: myosis, troubles de la vision.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Occasionnel: vertiges.
Affections cardiaques
Occasionnel: palpitations (en relation avec un syndrome de sevrage).
Fréquence inconnue: tachycardie supraventriculaire.
Affections vasculaires
Occasionnel: vasodilatation, syncope.
Rare: hypotension, hypotension orthostatique.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent: dyspnée, bronchospasmes.
Occasionnel: dépression respiratoire.
Fréquence inconnue: syndrome d'apnées du sommeil
Affections gastro-intestinales
Très fréquent: constipation (30,5%), nausées (35,4%), vomissements (16,0%).
Fréquent: douleur abdominale, diarrhée, sécheresse buccale, dyspepsie.
Occasionnel: dysphagie, hoquet, éructation, flatulence, iléus, dysgueusie.
Fréquence inconnue: caries dentaires, pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Occasionnel: augmentation des enzymes hépatiques.
Fréquence inconnue: cholestase, spasmes du sphincter d'Oddi.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent: prurit (11,4%).
Fréquent: hyperhidrose, rash.
Occasionnel: sécheresse cutanée.
Rare: urticaire.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnel: rétention urinaire.
Troubles des organes de reproduction et du sein
Occasionnel: libido diminuée, troubles de l'érection, hypogonadisme.
Fréquence inconnue: aménorrhée.
Troubles généraux
Fréquent: asthénie, fatigue.
Occasionnel: frissons, syndrome de sevrage médicamenteux, œdèmes, œdèmes périphériques, malaise, soif.
Fréquence inconnue: syndrome de sevrage néonatal, développement d'une tolérance.
Description de certains effets indésirables
Des mesures concomitantes diététiques et/ou prophylactiques médicamenteuses (laxatifs) sont recommandées contre la constipation dès le début du traitement par Oxycontin.
Des nausées et des vomissements ne se manifestent généralement qu'au début du traitement et disparaissent spontanément au bout de quelques jours. Dans certains cas, il peut être indiqué d'administrer un antiémétique.
L'utilisation répétée de Oxycontin, même à des doses thérapeutiques, peut entraîner une pharmacodépendance. Le risque de pharmacodépendance peut varier en fonction des facteurs de risque individuels du patient, de la posologie et de la durée du traitement par opioïdes (voir «Mises en garde et précautions»).
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Comme pour tous les opioïdes, il existe un risque élevé d'intoxication et de surdosage chez les personnes non habituées aux opioïdes.
Signes et symptômes
Les symptômes aigus sont notamment: myosis, dépression respiratoire, somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur ou un coma. D'autres symptômes possibles sont les nausées, les vomissements, l'hypotension, la bradycardie, le prolongement de l'intervalle QT, la diminution du tonus musculaire et l'atonie intestinale. Les cas de surdosage sévère peuvent entraîner un arrêt respiratoire, un œdème pulmonaire non cardiogénique, une insuffisance circulatoire, voire le décès.
Une leucoencéphalopathie toxique a été observée en cas de surdosage d'opioïdes.
Traitement
Il convient de surveiller la respiration et l'état de conscience. En cas de dépression respiratoire ou du SNC cliniquement significative, pratiquer la respiration artificielle, stabiliser la circulation et administrer de la naloxone.
Posologie: 0,4-2 mg de naloxone par voie intraveineuse (chez l'enfant: 0,01 mg/kg de poids corporel). Si nécessaire, répéter l'opération toutes les deux à trois minutes à deux ou trois reprises ou administrer une perfusion continue (voir information professionnelle correspondante).
La durée d'action de la naloxone est relativement courte (demi-vie plasmatique: t½ de la naloxone = 1-1,5 heure, t½ de l'oxycodone = 3-4 heures); en outre, Oxycontin présente une libération prolongée du principe actif. Par conséquent, le patient doit être surveillé de manière prolongée même après l'administration de naloxone, et des administrations répétées de naloxone peuvent être nécessaires.
La naloxone doit être utilisée avec précaution chez les personnes susceptibles de prendre des opioïdes depuis longtemps (tolérance). La suppression soudaine ou totale de l'effet des opioïdes peut entraîner un syndrome de sevrage aigu. Une dose initiale de 0,04 mg de naloxone est recommandée.
Dans des cas spécifiques, on peut envisager une désintoxication primaire avec du charbon actif.

Propriétés/Effets

Code ATC
N02AA05
Mécanisme d'action
L'oxycodone est un agoniste pur des récepteurs aux opioïdes de types μ, κ et δ localisés dans le cerveau, la moelle épinière et les organes périphériques (p.ex. l'intestin), sans effet antagoniste.
Pharmacodynamique
Les effets thérapeutiques de l'oxycodone, générés par sa liaison aux récepteurs endogènes aux opioïdes dans le système nerveux central (SNC), sont principalement des effets analgésiques, anxiolytiques, antitussifs et sédatifs.
L'oxycodone a un mode d'action semblable à celui de la morphine, mais diffère de cette dernière dans sa pharmacocinétique et son métabolisme.
En comparaison avec des médicaments à base d'oxycodone à libération rapide, Oxycontin exerce une analgésie nettement plus longue (voir «Pharmacocinétique»).
Des études précliniques ont mis en évidence différents effets des opioïdes naturels sur les éléments du système immunitaire. L'importance clinique de ces observations n'est pas connue. On ignore si l'oxycodone (opioïde semi-synthétique) exerce des effets sur le système immunitaire similaires à ceux des opioïdes naturels.
Efficacité clinique
Aucune information spécifique.

Pharmacocinétique

Absorption
La résorption du principe actif des comprimés retard Oxycontin s'effectue de manière biphasique avec une demi-vie initiale rapide (t½abs) de 0,6 h, suivie d'une deuxième phase plus lente de 6,9 h.
La biodisponibilité absolue de l'oxycodone atteint jusqu'à 87% après administration par voie orale.
Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) de l'oxycodone sont obtenues après un intervalle d'environ 3 heures, par rapport à 0,75-1,25 heure (valeur médiane) pour les formes galéniques de l'oxycodone à libération rapide.
En raison de la courte demi-vie d'élimination de l'oxycodone dans Oxycontin, ses concentrations plasmatiques atteignent l'état d'équilibre en l'espace de 24 heures.
Les aliments n'ont pas d'influence significative sur la résorption de l'oxycodone dans Oxycontin.
Un repas riche en graisses avant la prise d'Oxycontin ne change ni la concentration plasmatique maximale ni l'importance de la résorption de l'oxycodone par rapport à la prise à jeun. Oxycontin peut être pris pendant ou entre les repas (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Distribution
Le volume de distribution de l'oxycodone à l'état d'équilibre est de 2,6 l/kg et le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 45%.
L'oxycodone traverse la barrière placentaire et peut être retrouvé dans le lait maternel.
Métabolisme
L'oxycodone est métabolisée au niveau hépatique par le système enzymatique du cytochrome P450 en noroxycodone, oxymorphone, noroxymorphone et en divers glucuronides.
L'oxycodone est principalement métabolisée en noroxycodone (métabolite principal) par les enzymes du CYP3A4 et en oxymorphone par le CYP2D6. Ces deux métabolites sont ensuite transformés en noroxymorphone.
La noroxymorphone et surtout l'oxymorphone, deux métabolites, possèdent des propriétés pharmacodynamiques parfois plus prononcées que celles de l'oxycodone.
Élimination
L'oxycodone et ses métabolites sont éliminés principalement dans les urines. La demi-vie d'élimination de l'oxycodone dans le plasma est d'environ 4,5 h, la clairance plasmatique après administration parentérale est de 0,8 l/min.
Linéarité/non-linéarité
Tous les dosages d'Oxycontin sont bioéquivalents proportionnellement à la dose et interchangeables.
Cinétique pour certains groupes de patients
Différence entre sexes
Au cours des études pharmacocinétiques, l'ASC moyenne de l'oxycodone ajustée en fonction du poids corporel était jusqu'à 25% plus élevée chez les femmes non habituées aux opioïdes que chez les hommes.
Troubles de la fonction hépatique
Une étude pharmacocinétique chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (score de Child-Pugh: 5-9), l'ASCINF, la Cmax et la t½e de l'oxycodone ont augmenté en moyenne respectivement à 194% (IC à 90%: 141-263), 146% (IC à 90%: 116-183) et 143% (IC à 90%: 111-189) par rapport aux sujets sains.
Troubles de la fonction rénale
Une étude pharmacocinétique chez des patients présentant une insuffisance rénale légère à sévère (clairance de la créatinine < 60 ml/min), l'ASCINF, la Cmax et la t½e de l'oxycodone ont augmenté en moyenne respectivement à 161% (IC à 90%: 121-210), 145% (IC à 90%: 117-178) et 119% (IC à 90%: 103-136) par rapport aux sujets sains.
Patients âgés
Les concentrations plasmatiques de l'oxycodone étaient supérieures d'environ 15% chez le sujet âgé par rapport au sujet plus jeune.
Polymorphismes génétiques
Un effet analgésique plus faible est possible chez les métabolisateurs lents du CYP2D6 (7-8% des individus de race blanche). Chez les métabolisateurs ultra-rapides du CYP2D6 (2-4% des individus de race blanche), un effet analgésique plus important et un risque d'effets indésirables plus élevé sont possibles.

Données précliniques

Mutagénicité
Des études in vitro et in vivo ont montré que le risque génotoxique de l'utilisation thérapeutique d'Oxycontin chez l'être humain peut être considéré comme faible.
Carcinogénicité
Le potentiel carcinogène de l'oxycodone a été examiné dans une étude de deux ans menée chez des rats avec une posologie orale allant jusqu'à 6 mg/kg/jour (soit 0,4 fois une dose chez l'homme de 160 mg/jour). Aucun effet néoplasique n'a été observé.
Toxicité sur la reproduction
Les études ont montré que l'oxycodone n'a pas de répercussions sur la fertilité et sur le développement embryonnaire précoce chez le rat mâle et femelle à des doses allant jusqu'à 8 mg/kg de poids corporel (équivalant à 0,5 fois la dose de 160 mg/jour administrée chez l'être humain), ni chez le lapin à des doses allant jusqu'à 125 mg/kg de poids corporel (équivalant à 15 fois la dose de 160 mg/jour administrée chez l'être humain), qui ont eu des effets toxiques sévères chez les mères en période de gestation. Chez le lapin, l'évaluation statistique des données issues de chaque fœtus a cependant montré une augmentation dose-dépendante des troubles du développement (augmentation de l'incidence de 27 vertèbres présacrées ou de paires de côtes supplémentaires). Lors de l'analyse statistique de ces paramètres sur l'ensemble de la portée, seule l'incidence de 27 vertèbres présacrées était plus élevée et uniquement dans le groupe ayant reçu 125 mg/kg.
Dans une étude portant sur le développement pré- et post-natal chez le rat, la génération F1 du groupe recevant 6 mg/kg/jour présentait un poids corporel inférieur à celui des rats du groupe témoin ayant reçu des doses induisant une diminution du poids et de la prise de nourriture des mères (NOAEL: 2 mg/kg de poids corporel).
Au cours d'une étude récente chez l'animal, l'administration prolongée de 15 mg/kg/jour d'oxycodone (équivalant à une dose de 160 mg/jour chez l'être humain) à des mères a entraîné des troubles de l'apprentissage subtiles et passagers chez la progéniture mâle, mais pas chez la progéniture femelle. De plus, une réduction pondérale et des modifications au niveau de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien ont été constatées chez les animaux le jour après leur naissance.

Remarques particulières

Stabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25 °C). Tenir hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

54871 (Swissmedic)

Présentation

Oxycontin 5 mg comprimés retard: 6, 10, 30, 60 [A+]
Oxycontin 10 mg comprimés retard: 6, 10, 30, 60 [A+]
Oxycontin 20 mg comprimés retard: 6, 10, 30, 60 [A+]
Oxycontin 40 mg comprimés retard: 6, 10, 30, 60 [A+]
Oxycontin 80 mg comprimés retard: 6, 10, 30, 60 [A+]

Titulaire de l’autorisation

Mundipharma Medical Company, Hamilton/Bermuda, succursale de Bâle.

Mise à jour de l’information

Avril 2024

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