Données précliniquesAucune nouvelle donnée de toxicologie n’a été mise en évidence avec l’association candésartan cilexétil/hydrochlorothazide qui ne soit déjà connue pour les substances seules.
Toxicité
Dans des études de sécurité d’emploi précliniques, le candésartan administré à hautes doses à la souris, au rat, au chien et au singe a montré des effets sur les reins et sur la lignée sanguine des globules rouges. Le candésartan a entraîné une baisse des paramètres dépendants de la lignée érythrocytaire (érythrocytes, hémoglobine, hématocrite). Le candésartan a également démontré des effets sur les reins (renouvellement, agrandissement et basophilie des tubules; augmentation des concentrations plasmatiques de l’urée et de la créatinine). Ces effets pourraient être secondaires à l’action hypotensive qui entraîne une modification de l’irrigation sanguine rénale. L’adjonction de l’hydrochlorothiazide potentialise la néphrotoxicité du candésartan. De plus, le candésartan a entraîné une hyperplasie/une hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales. On suppose que ces modifications sont dues à l’effet pharmacologique du candésartan et que leur pertinence clinique est faible.
Toxicité sur la reproduction
Dans des expérimentations animales avec le candésartan cilexétil, on a constaté des lésions rénales néonatales et chez le fœtus en fin de gestation. On suppose que le mécanisme responsable agit pharmacologiquement par l’intermédiaire des effets sur le système rénine-angiotensine-aldostérone.
Les résultats des études de développement fœtal menées chez le rat, la souris et le lapin n’ont pas été influencés de manière significative par l’adjonction d’hydrochlorothiazide (voir «Grossesse, Allaitement»).
Potentiel mutagène et cancérogène
À des concentrations/doses très élevées, le candésartan et l’hydrochlorothiazide ont montré une activité génotoxique. Les données provenant des tests de génotoxicité in vitro et in vivo indiquent que le candésartan et l’hydrochlorothiazide ne montrent presque pas d’activité mutagène ou clastogène dans les conditions cliniques.
Rien n’indique qu’un des deux principes actifs possède un potentiel cancérogène.
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