Données précliniquesLes données de sécurité non cliniques issues des études conventionnelles de mutagénicité ou de cancérogénicité n'ont indiqué aucun danger particulier pour les humains. Dans une étude de toxicité de deux ans, une augmentation de la thrombose non surrénalienne dose-dépendante a été observée chez les rats mâles à des doses élevées.
Le célécoxib à une dose orale de ≥150 mg/kg/jour (environ 2 fois l'exposition des humains à raison de 200 mg deux fois par jour en fonction de l'ASC0-24) a entraîné une incidence accrue de malformations septales ventriculaires, un événement rare, et à des modifications fœtales comme la fusion des côtes et la fusion et la malformation des sternèbres lorsque les lapins ont été traités tout au long de l'organogenèse. On a observé une augmentation de l'hernie diaphragmatique dose-dépendante lorsque les rats ont reçu pendant l'organogenèse du célécoxib à une dose orale de ≥30 mg/kg/jour (environ 6 fois l'exposition des humains à 200 mg deux fois par jour en fonction de l'ASC0-24). Ces effets sont prévisibles en raison de l'inhibition de la synthèse des prostaglandines. Chez les rats, l'exposition au célécoxib au cours du développement embryonnaire précoce a conduit à des pertes pré- et post-implantatoires et à une diminution de la survie de l'embryon/du fœtus.
Chez des rats juvéniles, une augmentation de l'incidence des spermatocèles accompagnés ou non de modifications secondaires telles qu'hypospermie épididymaire et dilatation minime à faible des tubes testiculaires a été constatée. Bien que ces résultats de reproduction aient manifestement été en rapport avec le traitement, il n'y a eu aucune augmentation dose-dépendante de la fréquence ou du degré de sévérité. Dans des modèles animaux avec des chiens juvéniles ou adultes, ou des rats adultes, aucun résultat de reproduction comparable n'a été observé après l'administration de célécoxib. La pertinence clinique de cette observation est inconnue.
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