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Information professionnelle sur Relenza:GlaxoSmithKline AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Zanamivir.
Excipients
Lactose.

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement
Traitement de la grippe de type A ou B chez l'adulte et l'enfant à partir de 7 ans.
Le zanamivir est efficace in vitro sur la grippe de type B, mais il n'y a que peu de données cliniques.
Prévention
Prévention de la grippe de type A ou B chez l'adulte et l'adolescent de plus de 12 ans.
Jusqu'à présent, les données cliniques se réfèrent uniquement à des études menées chez de jeunes adultes en bonne santé. Des données chez les patients à risque ne sont pas encore disponibles.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
Relenza est destiné exclusivement à l'inhalation (orale), les disques ne pouvant être utilisés qu'avec le Diskhaler ci-joint.
Chez les enfants, il est important d'expliquer exactement la technique d'inhalation afin de garantir l'efficacité totale de la préparation.
Traitement de la grippe:
Adultes et adolescents à partir de 7 ans:
2 doses unitaires à 5 mg 2 fois par jour (= 20 mg/jour) pendant 5 jours.
Il convient d'instaurer le traitement aussi tôt que possible, c'est-à-dire le 1er ou le 2ème jour après l'apparition des premiers symptômes.
Prévention:
Adultes et adolescents à partir de 12 ans:
2 doses unitaires à 5 mg 1 fois par jour (= 10 mg/jour) pendant 10 jours. Le traitement peut être prolongé jusqu'à 1 mois au maximum, si la période du risque d'exposition est supérieure à 10 jours.
L'expérience avec des temps d'exposition plus longs n'est pas encore disponible.
Le zanamivir peut également être administré pendant la période grippale en plus de la vaccination antigrippale afin de combler le temps nécessaire pour obtenir la protection vaccinale complète (2-4 semaines).
Instructions posologiques particulières
Un ajustement de la dose n'es pas nécessaire en cas d'insuffisance rénale ou hépatique et chez le patient âgé (voir «Pharmacocinétique»).

Contre-indications

Relenza est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité avérée au zanamivir ou à l'excipient lactose et chez les patients atteints d'allergie grave aux protéines lactiques (voir «Composition»).

Mises en garde et précautions

Les expériences faites avec Relenza sont limitées chez les patients souffrant d'asthme grave, de pneumopathie chronique obstructive sévère, d'autres affections respiratoires chroniques graves, chez les patients immunodéprimés et chez les patients atteints de maladies chroniques sévères. L'efficacité et la sécurité d'emploi de Relenza n'ont pas été établies chez ces groupes de patients. Il n'y a que des expériences cliniques limitées chez les patients âgés.
Une infection grippale peut être associée à une hyperréactivité bronchique.
Il existe des très rares rapports faisant état de patients ayant développé sous zanamivir un bronchospasme et/ou une diminution de la fonction pulmonaire qui peuvent survenir rapidement et/ou avoir un caractère sévère. Chez certains de ces patients, l'anamnèse n'a révélé aucune affection respiratoire. Les patients qui présentent des réactions de ce type doivent interrompre l'inhalation de zanamivir et contacter leur médecin.
Chez les patients souffrant d'asthme ou de BPCO, une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque doit être effectuée. Il convient surtout d'informer les patients du risque potentiel de bronchospasme sous zanamivir et de mettre à leur disposition un bronchodilatateur à action rapide. En l'absence de surveillance médicale étroite et de prise en charge clinique appropriée en cas de bronchoconstriction, Relenza ne doit pas être administré. Les patients souffrant d'une bronchopneumopathie obstructive, doivent être incités à utiliser leur bronchodilatateur avant l'inhalation de zanamivir. Par ailleurs, le traitement de base de la bronchopneumopathie doit être intensifié chez ces patients pendant la thérapie par le zanamivir.
La poudre de zanamivir pour inhalation ne doit pas être utilisée pour la préparation extemporanée de solutions pour une administration par nébulisation ou ventilation mécanique. Il existe des rapports concernant l'utilisation de solutions préparées à partir de poudre de zanamivir pour inhalation chez des patients hospitalisés atteints d'influenza, avec administration par nébulisation ou par ventilation mécanique, ayant conduit dans un des cas au décès du patient. D'après les informations disponibles, le lactose présent dans la formule avait affecté le fonctionnement correct de l'appareil utilisé chez ce patient. La poudre de zanamivir pour inhalation ne doit être administrée qu'au moyen du dispositif prévu à cet effet (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
La grippe peut être associée à une multitude de symptômes neurologiques ou de troubles du comportement. Des convulsions, un délire, des hallucinations et un comportement anormal ont été rapportés depuis la commercialisation (surtout au Japon et chez des patients pédiatriques) chez des patients atteints de grippe qui avaient reçu des inhibiteurs de la neuraminidase, dont le zanamivir. Ces événements ont essentiellement été observés au stade précoce de la maladie, souvent avec apparition soudaine et disparition rapide. L'influence du zanamivir sur ces événements n'a pas pu être prouvée. En cas d'apparition de symptômes neuropsychiatriques, il faut mettre en balance au cas par cas le risque et les avantages de la poursuite du traitement.

Interactions

In vivo, le zanamivir est éliminé dans les urines sous forme inchangée et la clairance du zanamivir correspond environ au taux de filtration glomérulaire. Rien ne semble donc indiquer que le zanamivir soit métabolisé au niveau hépatique ou transporté de façon active par des transporteurs rénaux.
In vitro, le zanamivir n'est pas un substrat de la glycoprotéine P (P-gp) et n'a pas non plus d'impact sur les transporteurs humains (transporteurs d'anions et de cations organiques ou d'urate) ou sur les enzymes du cytochrome P450 (CYP1A2, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4). Des interactions significatives sur le plan clinique sont donc peu probables.
Si d'autres médicaments administrés par inhalation (p.ex. corticostéroïdes, bêta2-mimétiques) sont utilisés en même temps, l'inhalation doit avoir lieu avant que Relenza ne soit appliqué.

Grossesse, allaitement

Fertilité
Les expérimentations animales n'ont montré aucun effet clinique significatif du zanamivir sur la fertilité masculine ou féminine (voir «Données précliniques»).
Grossesse
Des études cliniques contrôlées sur l'emploi du zanamivir chez la femme enceinte n'ont pas été réalisées.
Les données de plusieurs études n'ont pas révélé un risque accru d'issues indésirables de la grossesse après une exposition in utero au zanamivir inhalé; toutefois, compte tenu de la taille limitée des échantillons, il n'est pas possible de tirer de conclusions définitives quant à la sécurité d'emploi du zanamivir pendant la grossesse.
Les études de reproduction effectuées chez le rat et le lapin ont montré que le zanamivir franchit la barrière placentaire, mais n'ont montré aucun effet tératogène. Les résultats d'une étude sur le développement péri- et postnatal chez le rat n'ont pas mis en évidence d'effet délétère cliniquement significatif du médicament sur le développement postnatal de la progéniture.
On ne dispose toutefois d'aucune donnée concernant le passage de la barrière placentaire chez l'être humain.
Étant donné l'expérience limitée dans ce domaine, l'utilisation du zanamivir pendant la grossesse ne doit être envisagée que si le bénéfice escompté pour la patiente l'emporte sur les risques potentiels encourus par le fœtus.
Allaitement
Des données indiquent que le zanamivir passe en faibles quantités dans le lait maternel chez le rat. Son passage dans le lait maternel chez la femme n'a pas été étudié. Il ne faut pas allaiter pendant l'utilisation du zanamivir.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude n'a été réalisée.

Effets indésirables

Dans toutes les études cliniques effectuées jusqu'à présent, la nature et la fréquence des effets indésirables rapportés sous zanamivir étaient comparables à celles sous placebo.
Les effets indésirables rapportés le plus souvent dans ce contexte étaient les suivants: symptômes nasaux, maux de tête, troubles gastro-intestinaux, maux de gorge, malaise et fatigue, perte d'appétit, myalgie, fièvre, infections des oreilles, du nez et de la gorge, bronchite et toux.
Les effets indésirables observés depuis la commercialisation de Relenza ont été classés en fonction de leur fréquence comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1000), très rares (<1/10'000).
Affections du système immunitaire
Très rares: réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes, œdème de la face et œdème oropharyngé.
Des cas isolés de réactions allergiques graves, y compris de choc anaphylactique, ont été rapportés après l'inhalation de préparations inhalatives pulmonaires contenant du lactose/des protéines lactiques. La cause était une allergie sous-jacente aux protéines du lait.
Affections du système nerveux
Très rares: Chez des patients présentant des symptômes grippaux, des réactions vasovagales , p.ex. fièvre et déshydratation, ont été rapportées peu après l'inhalation de zanamivir.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rares: bronchospasme aigu et/ou diminution de la fonction pulmonaire.
Ces effets indésirables se sont manifestés surtout chez des patients ayant des antécédents d'affections des voies respiratoires (asthme, BPCO). Mais ils ont également été observés très rarement chez des patients sans aucune affection des voies respiratoires dans l'anamnèse (voir «Mises en garde et précautions»).
Très rares: dyspnée, sensation d'oppression au niveau du pharynx.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très rares: exanthème, urticaire.
Très rares: réactions cutanées sévères telles qu'érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
Dans le cadre de la surveillance post-commercialisation, des cas de surdosage de zanamivir inhalé ont été notifiés. Les signes ou symptômes cliniques rapportés étaient comparables aux effets observés aux doses thérapeutiques de zanamivir inhalé, ainsi qu'aux symptômes de la maladie sous-jacente.
Des doses de la substance test aqueuse (sans lactose) de zanamivir allant jusqu'à 64 mg/jour (environ 3 fois la dose journalière maximale recommandée) ont été administrées en inhalation à l'aide d'un nébuliseur électrique sans que des effets secondaires aient été observés. Des effets indésirables n'ont pas non plus été constatés lors de l'exposition systémique à des doses allant jusqu'à 1200 mg/jour administrées par voie intraveineuse pendant une période de 5 jours.
Traitement
Compte tenu de son faible poids moléculaire, de sa faible liaison aux protéines et de son faible volume de distribution, le zanamivir peut vraisemblablement être éliminé de l'organisme par hémodialyse. La suite du traitement dépendra des exigences cliniques ou, si disponibles, des recommandations du centre national de toxicologie.

Propriétés/Effets

Code ATC
J05AH01
Mécanisme d'action
Le zanamivir est un inhibiteur sélectif de la neuraminidase des virus grippaux. La neuraminidase virale favorise la libération de particules virales, nouvellement formées à partir des cellules infectées. Il est possible qu'elle facilite aussi l'accès du virus à la surface des cellules épithéliales à travers le mucus permettant ainsi l'infection d'autres cellules. L'inhibition de cette enzyme se traduit, in vitro comme in vivo, par l'activité du principe actif sur la réplication des virus grippaux de type A ou de type B et englobe tous les sous-types connus de la neuraminidase du virus grippal de type A.
Le zanamivir agit au niveau extracellulaire. La substance freine la propagation des virus grippaux, tant de type A que B, en inhibant la libération des virions grippaux infectieux par les cellules épithéliales des voies respiratoires. La réplication des virus grippaux est donc limitée à l'épithélium de surface des voies respiratoires. L'efficacité d'une application locale du zanamivir à ce niveau-là a été confirmée par des études cliniques. Les données des études cliniques ont montré qu'un traitement de l'infection grippale aiguë par le zanamivir permet de réduire la libération virale au niveau des voies respiratoires, par rapport au placebo. Dans les études cliniques sur le zanamivir, des virus avec une sensibilité réduite au zanamivir n'ont été détectés que dans de rares cas.
Les études principales ont été réalisées pendant la saison grippale respective de l'hémisphère sud et de l'hémisphère nord dans les années 1997/98.
Pharmacodynamique
Aucune information.
Efficacité clinique
Lors de l'emploi recommandé pour le traitement de la grippe, Relenza soulage les symptômes grippaux et raccourcit la durée de la maladie. Dans certaines études, un effet bénéfique du traitement a également été observé chez des patients à risque (personnes âgées ou patients présentant certaines affections cardiaques, pulmonaires ou rénales chroniques ainsi que certaines maladies métaboliques). Il a été démontré que Relenza possède une efficacité optimale lorsque le traitement est instauré, dans la mesure du possible, dans les 36 à 48 heures suivant l'apparition des symptômes.
Administré à titre prophylactique, le zanamivir s'avère efficace dans la prévention de la grippe. A la dose préconisée dans le cadre de la prévention grippale, Relenza a permis de réduire l'incidence d'une grippe symptomatique de manière significative de 6% (placebo) à 2% (Relenza).
Expériences cliniques chez les enfants
L'efficacité de Relenza (10 mg, 2x par jour en inhalation pendant 5 jours) dans le traitement de la grippe chez l'enfant au cours des 36 heures suivant le début des symptômes, a été examinée dans une étude contrôlée contre placebo menée en Amérique du Nord et en Europe chez 471 enfants âgés de 5 à 12 ans (55% d'enfants de sexe masculin, 90% de Caucasiens). Sur un total de 346 patients présentant une grippe avérée, 65% souffraient de la grippe de type A et 35% de la grippe de type B. La définition du moment jusqu'à l'amélioration comprenait le critère «pas de fièvre», et l'évaluation par les parents était basée sur les critères «pas ou peu de toux», «pas ou peu de douleurs musculaires et articulaires», maux de gorge, frisson, fièvre et maux de tête. La valeur médiane de la durée jusqu'à l'amélioration des symptômes était de 1 jour plus courte chez les patients traités par le zanamivir par rapport au traitement par placebo. Aucune différence cohérente n'a été constatée entre les deux groupes de traitement en ce qui concerne le développement de complications. Des fluctuations dans les symptômes ont été observées dans les deux groupes une fois l'objectif primaire de l'étude atteint. Bien que cette étude ait évalué des enfants âgés de 5 à 12 ans, Relenza est indiqué uniquement pour le traitement des enfants à partir de 7 ans. Cette limite d'âge est basée d'une part sur l'étude susmentionnée qui a montré des valeurs et une efficacité moins favorables chez des enfants de 5 et 6 ans par rapport au groupe intégral de l'étude et d'autre part, sur le fait que les enfants en bas âge ne maîtrisent pas suffisamment l'inhalation à l'aide du Diskhaler (voir «Pharmacocinétique»).

Pharmacocinétique

Absorption
Les études pharmacocinétiques menées chez l'être humain ont montré que la biodisponibilité orale absolue du principe actif est faible (2% en moyenne). En cas d'inhalation orale de zanamivir, environ 4-17% de la dose sont absorbés au niveau systémique, les pics de concentration sérique apparaissant en général au bout de 1 à 2 heures. Cette absorption minime du principe actif entraîne de faibles concentrations systémiques (Cmax 100 ng/ml) et il n'y a donc pas d'exposition systémique notable au zanamivir après son inhalation orale. En cas d'inhalation orale, il n'y a pas d'indice évoquant une modification de la cinétique à la suite d'une administration répétée.
Distribution
Après inhalation orale, le zanamivir se répartit à des concentrations élevées dans l'ensemble des voies respiratoires, permettant ainsi au principe actif d'atteindre le site de l'infection grippale. Les deux principaux lieux de déposition dans les voies respiratoires sont l'oropharynx et les poumons (en moyenne 77,6% et 13,2% respectivement). Après l'inhalation orale d'une dose de 10 mg de zanamivir deux fois par jour, les concentrations minimales médianes de zanamivir au niveau de l'épithélium des voies respiratoires (principal lieu de réplication du virus de la grippe) étaient comprises entre 326 ng/ml et 891 ng/ml. Ces concentrations minimales étaient considérablement plus élevées que l'IC50 (<1 à 4 ng/ml) et l'IC90 (1,7 à 7,8 ng/ml) de la neuraminidase virale de plusieurs sous-types de virus grippaux.
Métabolisme
Il a été montré que le zanamivir est éliminé sous forme inchangée par voie rénale et n'est donc pas métabolisé.
Élimination
Le zanamivir présent dans la circulation systémique est entièrement éliminé dans les urines sous forme inchangée. Chez les adultes dotés d'une fonction rénale normale, la demi-vie d'élimination est d'environ 2 à 3 heures. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 mL/min), la demi-vie sérique est prolongée pour atteindre environ 16 heures. Le zanamivir n'a pas été étudié chez les patients présentant une affection rénale au stade terminal.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients avec des troubles de la fonction rénale
A la dose thérapeutique de 20 mg par jour, la biodisponibilité du zanamivir est faible (4-17%); l'administration du zanamivir n'entraîne donc aucune exposition systémique notable chez ces patients. Etant donné la marge thérapeutique large de ce principe actif, une exposition accrue, susceptible d'apparaître chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale sévère, n'est pas considérée comme problématique. Une adaptation de la dose n'est pas nécessaire.
Patients avec des troubles de la fonction hépatique
Le zanamivir n'étant pas métabolisé, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique.
Patients âgés
A la dose thérapeutique de 20 mg par jour, la biodisponibilité du zanamivir est faible (10-20%). L'administration du zanamivir n'entraîne donc aucune exposition systémique notable chez ces patients. Il est peu probable que les modifications des paramètres pharmacocinétiques, susceptibles d'apparaître chez la personne âgée, soient d'un intérêt clinique. Une adaptation de la dose n'est donc pas recommandée.
Enfants
La pharmacocinétique du zanamivir a été analysée chez des enfants présentant des symptômes d'une affection respiratoire. Seize enfants âgés de 6 à 12 ans ont reçu une dose unique de 10 mg de poudre sèche de zanamivir dispensée à l'aide du Diskhaler. Cinq patients ont montré soit des concentrations sériques indétectables soit de faibles concentrations (8,32 à 10,38 ng/ml) de zanamivir, qui n'étaient plus retrouvées après 1,5 heure. Onze patients avaient des valeurs médianes Cmax de 43 ng/ml (fourchette de 15 à 74 ng/ml) et des valeurs médianes AUC∞ de 167 ng•heure/ml (fourchette de 58 à 279 ng•heure/ml). Des concentrations sériques basses ou indétectables étaient associées à un DIP quasi nul chez quelques patients.
La pharmacocinétique du zanamivir a été examinée dans une étude ouverte portant sur l'emploi d'une dose unique dispensée à l'aide d'un nébuliseur (10 mg) ou administrée par inhalation de la poudre sèche (10 mg) chez 24 enfants âgés de 3 mois à 12 ans. L'exposition systémique chez l'enfant a été comparable à celle de l'adulte après l'inhalation de 10 mg de poudre.

Données précliniques

Aucun effet toxique significatif du zanamivir n'a été constaté dans les études de toxicité générale. Le zanamivir ne s'est pas avéré génotoxique et lors des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris, aucune observation cliniquement pertinente n'a été rapportée.
Dans le cadre d'études de toxicologie chez l'animal, l'administration du zanamivir n'a pas été associée à des effets cliniquement pertinents. Au cours d'études à long terme visant à évaluer la carcinogénicité chez le rat et la souris, le zanamivir ne s'est pas avéré génotoxique; aucun potentiel carcinogène n'a pu être mis en évidence dans ces études.
Après l'administration du zanamivir par voie intraveineuse à des doses pouvant atteindre 90 mg/kg/jour, aucune malformation liée au médicament et aucune toxicité maternelle ou embryonnaire n'ont été observées chez des rattes ou des lapines gestantes ou chez leurs fœtus. Dans une autre étude évaluant le développement embryofœtal chez le rat, l'administration par voie sous-cutanée du zanamivir à la dose maximale de 80 mg/kg trois fois par jour (240 mg/kg/jour) a entraîné une incidence accrue de plusieurs malformations et variantes squelettiques et viscérales mineures chez la progéniture exposée; la majorité de celles-ci se situaient cependant dans la fourchette de l'incidence de base retrouvée dans le passé de la souche étudiée. Sur la base de l'aire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps (AUC), la dose de 80 mg/kg (240 mg/kg/jour) correspondait environ à 1000 fois l'exposition humaine après administration par voie inhalée de la dose thérapeutique. Les études sur le développement péri- et postnatal chez le rat n'ont pas révélé de troubles du développement cliniquement significatifs chez la progéniture.
Des doses intraveineuses de zanamivir pouvant aller jusqu'à 90 mg/kg/jour n'ont pas eu d'impact sur la fertilité et la fonction de reproduction des rats mâles et femelles traités, ni sur celles de leur descendance.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Ne pas conserver au-dessus de 30°C et conserver hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

55108 (Swissmedic).

Présentation

Relenza, 20 doses unitaires à 5 mg (5 disques à 4 doses unitaires, avec un Diskhaler), B.

Titulaire de l’autorisation

GlaxoSmithKline AG, 6340 Baar

Mise à jour de l’information

Octobre 2020.

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