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Information professionnelle sur Trileptal®:Novartis Pharma Schweiz AG
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Mises en garde et précautions

Réactions d'hypersensibilité
Sous traitement par oxcarbazépine, des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées; aussi bien des réactions de type I que d'autres types de réactions d'hypersensibilité ont été observées. En cas d'apparition de symptômes correspondants, Trileptal doit être arrêté et le traitement remplacé par un autre antiépileptique.
Réactions de type I: des symptômes comme éruptions cutanées, prurit, urticaire, dyspnée, bronchospasme, angioedème allant jusqu'à un choc anaphylactique ont été rapportés. Les cas avec angioedème anaphylactique ont touché le larynx, la langue, les lèvres et les paupières. De telles réactions ont été observées aussi bien après la première prise de Trileptal qu'après les prises suivantes.
En cas d'antécédents de réactions d'hypersensibilité à la carbamazépine, les patients doivent être informés d'un risque de réaction d'hypersensibilité croisée (p.ex. réactions cutanées graves) à l'oxcarbazépine de l'ordre de 25–30% lors du traitement par Trileptal. Il est donc important de déterminer, avant de commencer un traitement par Trileptal, si les patients ont été traités précédemment par de la carbamazépine. En règle générale, les patients ayant déjà eu une réaction d'hypersensibilité à la carbamazépine ne doivent être traités par Trileptal que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel. Le traitement par Trileptal doit être arrêté immédiatement en cas de signes ou symptômes d'hypersensibilité.
Autres réactions d'hypersensibilité, y compris réactions d'hypersensibilité multi-organiques: de telles réactions ont été observées aussi bien chez les adultes que chez les enfants en relation temporelle étroite avec le début du traitement (le plus souvent dans les trois premières semaines, parfois aussi plus tardivement). La symptomatologie était très diverse. La plupart du temps, les patients ne présentaient pas seulement de la fièvre et une éruption cutanée, mais aussi une atteinte simultanée d'autres systèmes d'organes. Ont été rapportés: asthénie, prurit, arthralgies, tuméfaction des articulations, adénopathies, splénomégalie, anomalies hématologiques (p.ex. éosinophilie, thrombopénie, neutropénie), œdème pulmonaire, modifications pulmonaires interstitielles, altération des tests fonctionnels hépatiques, hépatite, protéinurie, oligurie, néphrite interstitielle, défaillance rénale et syndrome hépato-rénal. Des symptômes concernant d'autres systèmes d'organes peuvent également apparaître. Dans de rares cas, une hospitalisation a été nécessaire; dans certains cas isolés, le pronostic vital a été menacé.
De telles réactions d'hypersensibilité ont aussi été observées chez des patients sans antécédents d'hypersensibilité à la carbamazépine.
Des réactions cutanées graves ont été rapportées dans de très rares cas en relation avec l'utilisation de Trileptal, y compris le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell lié au médicament) et l'érythème polymorphe. Pour les patients qui présentent une réaction cutanée grave, il peut être nécessaire de recourir à l'hospitalisation car de tels états peuvent mettre la vie en danger. De tels cas liés à la prise de Trileptal sont survenus aussi bien chez des adultes que chez des enfants. Cette survenue a eu lieu au bout de 19 jours (durée médiane).
Si un patient sous Trileptal développe une réaction cutanée, il faut envisager l'arrêt du traitement par Trileptal et le passage à un autre traitement antiépileptique. Divers cas isolés de récidive de réaction cutanée grave ont été signalés après la reprise du traitement par Trileptal.
De plus en plus de preuves soutiennent que différents allèles HLA jouent un rôle dans les réactions indésirables immunitaires et cutanées chez les patients prédisposés.
Association avec l'allèle HLA-B*1502
Des études rétrospectives menées chez des patients d'origine chinoise Han ou thaïlandaise ont montré qu'il existait une forte corrélation entre la présence de l'allèle de l'antigène des leucocytes humains (HLA)-B*1502 et les réactions cutanées de type SSJ/NET lors de l'utilisation de la carbamazépine. La structure chimique de l'oxcarbazépine étant similaire à celle de la carbamazépine, un risque accru de réactions cutanées de type SSJ/NET existe probablement aussi sous oxcarbazépine chez les patients porteurs du HLA-B*1502. Certaines données décrivent également une telle association pour l'oxcarbazépine.
La prévalence des porteurs de cet allèle est d'environ 20% aux Philippines, 13.5% au Vietnam, 2–12% dans la population chinoise Han, 8% en Thaïlande, ainsi que 2–6% en Corée et en Inde. La prévalence de l'allèle HLA-B*1502 est en revanche négligeable (< 1%) dans la population caucasienne, de même que chez les Africains, les Japonais, la population autochtone d'Amérique et chez les individus d'origine espagnole.
C'est la prévalence des porteurs homozygotes de cet allèle qui est indiquée. Le pourcentage d'hétérozygotes (et donc de personnes présentant un risque potentiellement accru de réactions cutanées) est dans chaque cas presque deux fois plus élevé.
Avant de débuter un traitement par Trileptal, il faut rechercher la présence de l'allèle HLA-B*1502 chez les patients qui présentent un risque accru en raison de leur origine. En cas de résultat positif, il faut renoncer au traitement par Trileptal, sauf si le bénéfice l'emporte nettement sur le risque. Lors du choix thérapeutique, il faut prendre en considération le fait que le HLA-B*1502 représente aussi un facteur de risque avec d'autres antiépileptiques. Un dépistage du HLA-B*1502 n'est pas nécessaire dans les groupes de population où la prévalence est plus faible. Le dépistage n'est pas non plus indiqué chez les patients utilisant Trileptal depuis longtemps, car le SSJ/NET ne survient le plus souvent que dans les premiers mois du traitement.
Association avec l'allèle HLA-A*3101
L'antigène des leucocytes humains (HLA)-A*3101 peut constituer un facteur de risque de développement de réactions cutanées indésirables telles que SSJ/NET, DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms), PEAG (pustulose exanthématique aiguë généralisée) et éruptions maculopapuleuses. Il existe en particulier des données suggérant que l'allèle HLA-A*3101 est associé à un risque accru de réactions cutanées (SSJ/NET, DRESS, PEAG) et d'éruptions maculopapuleuses induites par la carbamazépine.
La prévalence de cet allèle varie fortement selon les populations ethniques. La prévalence dans la population européenne est d'environ 2–5% et d'environ 10% dans la population japonaise. Dans la majorité des populations australienne, asiatique, africaine et nord-américaine, il est estimé que la prévalence est inférieure à 5%.
C'est la prévalence des porteurs homozygotes de cet allèle qui est indiquée. Le pourcentage d'hétérozygotes (et donc de personnes présentant un risque potentiellement accru de réactions cutanées) est dans chaque cas presque deux fois plus élevé.
Un dépistage du HLA-A*3101 dans les groupes de population à faible prévalence n'est pas recommandé. De la même manière, un dépistage n'est pas indiqué chez les patients prenant Trileptal depuis longtemps puisque le SSJ/NET, le DRESS, la PEAG ainsi que les éruptions maculo-papuleuses n'apparaissent généralement qu'au cours des premiers mois de traitement.
Un traitement par Trileptal peut être administré aux patients d'origine européenne ou japonaise porteurs de l'allèle HLA-A*3101, dans la mesure où le bénéfice l'emporte sur le risque.
Les résultats d'un screening génétique ne peuvent pas remplacer une surveillance adaptée du patient car le risque de réaction cutanée grave peut être influencé par d'autres facteurs (comorbidité, par exemple).
Risque d'aggravation des crises
Un risque d'aggravation des crises a été rapporté avec Trileptal. Un risque d'aggravation des crises a surtout été observé chez les enfants, mais il peut aussi exister chez les adultes. En cas d'aggravation des crises, Trileptal doit être arrêté.
Hyponatrémie
Des hyponatrémies, avec des taux sériques de sodium inférieurs à 125 mmol/l, généralement asymptomatiques et n'ayant pas nécessité d'ajustement thérapeutique, ont été rapportées chez 2.7% des patients traités par Trileptal. Si une intervention clinique est envisagée, l'expérience acquise au cours des études cliniques montre que la natrémie se normalise après la réduction de la dose de Trileptal, l'arrêt du traitement par Trileptal ou la mise en place d'un traitement symptomatique (p.ex. par restriction hydrique).
Chez les patients présentant une affection rénale préexistante nécessitant un apport liquidien élevé, chez les patients présentant une natrémie basse préexistante (p.ex. syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH) et chez les patients recevant de façon concomitante des traitements hyponatrémiants (p.ex. diurétiques, desmopressine) ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (p.ex. indométacine), la natrémie devra être déterminée avant l'instauration du traitement. Par la suite, la natrémie devra être déterminée après environ 2 semaines, puis tous les mois pendant les 3 premiers mois du traitement ou selon la nécessité clinique. Les facteurs de risque susmentionnés sont retrouvés en particulier chez le sujet âgé. Chez les patients traités par Trileptal et devant commencer un traitement hyponatrémiant, les mêmes recommandations pour la détermination de la natrémie devront s'appliquer. De façon générale, si des symptômes cliniques évocateurs d'hyponatrémie apparaissent lors du traitement par Trileptal, la détermination de la natrémie doit être envisagée. Chez tous les autres patients, un contrôle de la natrémie dans le cadre du bilan biologique habituel est suffisant.
Très rarement, une hyponatrémie cliniquement significative (Na < 125 mmol/l) peut se développer au cours d'un traitement par Trileptal. Elle se développe généralement pendant les 3 premiers mois de traitement, mais il est arrivé que des patients ne développent un taux sérique de sodium < 125 mmol/l qu'un an après le début du traitement. On a par ailleurs observé des cas accompagnés de crises convulsives, de désorientation, d'une diminution de la perception, d'une encéphalopathie, de troubles de la vision (p.ex. vision floue), de vomissements, de nausées et d'une carence en acide folique.
Dans des cas isolés, un «syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH» (syndrome SIADH) peut survenir sous traitement par Trileptal.
Antécédents de pathologies cardiaques
Un contrôle régulier du poids des patients présentant une insuffisance cardiaque devra être effectué afin de détecter la survenue d'une rétention liquidienne. En cas de rétention liquidienne ou d'aggravation de la fonction cardiaque, la natrémie devra être déterminée. Si une hyponatrémie est constatée, la restriction hydrique est une mesure thérapeutique importante.
Étant donné qu'une perturbation de la conduction de l'influx au niveau du cœur peut survenir sous l'oxcarbazépine, mais très rarement, les patients présentant déjà des troubles de la conduction (p.ex. bloc AV, arythmies) doivent être très étroitement surveillés.
Hypothyroïdie
L'hypothyroïdie est un effet indésirable très rare de l'oxcarbazépine. Compte tenu de l'importance des hormones thyroïdiennes pour le développement des enfants après la naissance, un examen de la fonction thyroïdienne est recommandé avant de débuter le traitement par Trileptal dans le groupe de patients pédiatriques, en particulier chez les enfants de 2 ans ou moins. Une surveillance de la fonction thyroïdienne est également recommandée pendant le traitement par Trileptal dans le groupe de patients pédiatriques. Chez les patients souffrant d'hypothyroïdie, une surveillance de la fonction thyroïdienne est recommandée pour déterminer la dose du traitement hormonal de substitution.
Tendance suicidaire
Des idées et des comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans différentes indications. Une méta-analyse d'études randomisées, contrôlées contre placebo et menées sur des antiépileptiques a également montré une légère augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme du déclenchement de cet effet indésirable n'est pas connu et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation de ce risque lors de la prise de Trileptal.
C'est pourquoi les patients doivent être surveillés afin de déceler tout signe d'idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié devra être envisagé. Il faut conseiller aux patients (et aux personnes soignantes) de consulter un médecin en cas de survenue de signes d'idées ou de comportements suicidaires.
Autres risques et mesures de précaution
Après la mise sur le marché, de très rares cas d'agranulocytose, d'anémie aplasique et de pancytopénie ont été rapportés chez des patients traités par Trileptal. La relation de causalité ne peut pas être établie en raison de la très faible incidence et des facteurs supplémentaires éventuellement impliqués (p.ex. maladie sous-jacente, traitements concomitants). En cas de signes d'une dépression médullaire significative, il convient d'envisager l'arrêt du traitement.
Fonction hépatique
Des très rares cas d'hépatites ont été rapportés dont l'évolution spontanée a été favorable dans la plupart des cas. Lorsqu'une insuffisance hépatique est suspectée, un contrôle de la fonction hépatique devra être réalisé et l'arrêt du traitement par Trileptal envisagé. La prudence est de rigueur lors du traitement des patients présentant une insuffisance hépatique sévère (cf. «Posologie/Mode d'emploi» et «Propriétés/Effets»).
Fonction rénale
Chez les patients insuffisants rénaux (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), la prudence est de rigueur pendant le traitement par Trileptal, en particulier en ce qui concerne la dose initiale et l'augmentation de la dose (cf. «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
Lors de l'utilisation prolongée de Trileptal, une réduction de la densité minérale osseuse allant jusqu'à une ostéoporose manifeste avec apparition de fractures a été rapportée. Le mécanisme exact par lequel l'oxcarbazépine influence le métabolisme osseux est inconnu à ce jour.
Effets liés à l'arrêt du traitement
Comme pour les autres antiépileptiques, un arrêt brusque du traitement par Trileptal doit être évité. La posologie doit être réduite progressivement afin de limiter le risque d'apparition d'une crise, c'est-à-dire l'exacerbation des crises ou un état de mal épileptique. Lorsqu'un arrêt rapide est inévitable, p.ex. en raison d'effets indésirables graves, un médicament adéquat (p.ex. Diazépam IV, rectal; phénytoïne IV) doit être administré pendant la phase de passage à un autre épileptique et le patient doit être surveillé étroitement.
L'oxcarbazépine possède un plus faible effet d'induction enzymatique que la carbamazépine. Dans certaines conditions, la posologie d'autres antiépileptiques administrés en même temps doit être diminuée (voir «Interactions/médicaments antiépileptiques»).
Mesures de précautions particulières pendant la grossesse
Les antiépileptiques peuvent accentuer une carence en acide folique. La carence en acide folique étant associé pendant la grossesse à un accroissement du taux de malformations, il est recommandé de prescrire une supplémentation en acide folique avant et pendant la grossesse.
Suite aux modifications physiologiques pendant la grossesse, le taux sérique du métabolite actif de l'oxcarbazépine, le dérivé 10monohydroxylé (MHD) peut diminuer graduellement pendant la grossesse. Il est recommandé de surveiller soigneusement l'efficacité chez les femmes traitées par Trileptal pendant la grossesse. Pour garantir une prophylaxie adéquate des crises pendant toute la grossesse, la concentration plasmatique du MHD doit, le cas échéant, être déterminée. Un contrôle post-partum de la concentration plasmatique du MHD peut être indiqué si la posologie de Trileptal a dû être augmentée pendant la grossesse.
Fertilité
Il n'existe pas de données relatives à la fertilité dans l'espèce humaine. Des études menées chez l'animal n'ont mis en évidence aucune altération de la fertilité, mais un effet négatif sur les paramètres de reproduction chez les femelles; un risque d'altération de la fertilité féminine ne peut par conséquent pas être exclu (cf. «Données précliniques»).

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