CompositionPrincipe actif: maléate d’énalapril.
Excipients: excipiens pro compresso.
Forme galénique et quantité de principe actif par unitéEnatec 5: comprimés à 5 mg (avec rainure).
Enatec 10: comprimés à 10 mg (avec rainure).
Enatec 20: comprimés à 20 mg (avec rainure).
Indications/Possibilités d’emploiTous les degrés de gravité de l’hypertension essentielle.
Hypertension rénovasculaire.
Traitement de l’insuffisance cardiaque symptomatique.
Traitement de la dysfonction ventriculaire gauche asymptomatique, avec fraction d’éjection inférieure à 35%, et donc prévention de l’insuffisance cardiaque symptomatique.
Posologie/Mode d’emploiLa prise concomitante de nourriture n’a aucune influence sur l’absorption d’Enatec. Enatec peut donc se prendre avant, pendant ou après un repas.
Hypertension essentielle
La dose initiale est de 10 mg en cas d’hypertension légère, et 20 mg par jour en cas d’hypertension plus sévère. Le produit s’utilise en une prise par jour.
La dose d’entretien est généralement de 1 comprimé à 20 mg par jour, à ajuster individuellement de cas en cas, sans dépasser une dose maximale de 40 mg par jour.
Emploi chez les enfants et les adolescents
La sécurité et l’efficacité des comprimés d’énalapril ont été examinées chez les enfants et des adolescents hypertendus âgés entre 1 mois et 16 ans.
On ne dispose que de données limitées sur l’efficacité et la tolérance de l’emploi d’énalapril chez les enfants d’un poids corporel situé entre 20 kg et <50 kg (de plus de 6 ans environ). Chez les patients capables d’avaler des comprimés, la dose doit être adaptée individuellement à l’état du patient. La dose initiale recommandée est de 2,5 mg (½ comprimé d’Enatec 5) pour les patients d’un poids corporel situé entre 20 kg et <50 kg et de 5 mg pour les patients d’un poids corporel de ≥50 kg.
La posologie doit être choisie en fonction des besoins du patient, un maximum de 20 mg par jour chez les patients d’un poids corporel situé entre 20 et <50 kg et de 40 mg par jour chez les patients d’un poids corporel ≥50 kg ne devant pas être dépassé.
Enatec n’est pas recommandé chez les nouveau-nés et les patients pédiatriques présentant un taux de filtration glomérulaire <30 ml/min/1,73 m², étant donné que l’on ne dispose pas de données pour ce groupe de patients.
On dispose de données limitées sur la pharmacocinétique chez les enfants de plus de 2 mois (voir sous «Propriétés/Effets» et «Pharmacocinétique»).
Posologie chez les patients âgés
Les patients âgés hypertendus peuvent parfois présenter une réaction à l’énalapril plus marquée que les patients plus jeunes. C’est la raison pour laquelle la dose initiale ne devrait normalement pas dépasser 10 mg par jour. Veiller à ce que la posologie soit adaptée à la fonction rénale, qui a l’influence la plus importante sur les paramètres pharmacocinétiques dans cette classe d’âge (voir «Posologie dans l’insuffisance rénale»).
Hypertension rénovasculaire
La tension artérielle et la fonction rénale pouvant réagir de manière particulièrement sensible à l’inhibition de l’ECA chez ces patients, le traitement sera instauré avec une dose initiale réduite (p.ex. 5 mg ou moins). Ajuster ensuite la posologie en fonction des besoins du patient. En général, la dose optimale est de 1 comprimé à 20 mg par jour, pris une fois par jour.
Utilisation concomitante de diurétiques dans l’hypertension
Une hypotension symptomatique peut apparaître après la dose initiale d’Enatec, surtout en cas de traitement préexistant aux diurétiques. La prudence est donc de mise du fait de l’hypovolémie et de l’hyponatrémie potentielles chez ces patients. Cesser l’administration de diurétiques 2 ou 3 jours avant l’instauration du traitement par Enatec. A défaut, Enatec sera administré à une dose initiale réduite (5 mg ou moins), afin de permettre l’évaluation des premières réactions tensionnelles obtenues. La dose d’entretien sera ensuite adaptée en fonction des besoins individuels du patient.
Posologie dans l’insuffisance rénale
En général, les prises d’énalapril seront espacées et/ou la posologie sera réduite.
Fonction rénale
|
Clairance de la créatinine
|
Dose initiale
|
Légèrement diminuée
|
31 à 80 ml/min
|
5 à 10 mg/jour
|
Moyennement diminuée
|
11 à 30 ml/min
|
2.5 à 5 mg/jour
|
Massivement diminuée (les patients sont normalement en dialyse)**
|
10 ml/min ou moins
|
2.5 mg le jour de la dialyse*
|
* L’énalaprilate est dialysable. Les jours sans dialyse, adapter la dose à la réaction tensionnelle.
** Voir «Mises en garde et précautions» – «Patients sous hémodialyse».
Insuffisance cardiaque
La dose initiale pour les patients souffrant d’insuffisance cardiaque symptomatique ou de dysfonction ventriculaire gauche asymptomatique sera de 2,5 mg (½ comprimé d’Enatec 5) et devra être administrée sous surveillance médicale stricte pour permettre de déterminer l’effet initial sur la tension. Lors du traitement de l’insuffisance cardiaque symptomatique, Enatec peut être employé avec des diurétiques ou des digitaliques.
Une fois le traitement engagé avec succès, il convient d’augmenter les doses en fonction de la réponse du patient, jusqu’à la dose d’entretien usuelle de 20 mg. Celle-ci peut être administrée en une prise journalière unique ou en prises fractionnées. L’adaptation posologique peut être obtenue en l’espace de 2 à 4 semaines. Des symptômes résiduels d’insuffisance cardiaque peuvent nécessiter une adaptation posologique plus rapide.
Une réduction de la mortalité a pu être démontrée avec ce schéma posologique chez les insuffisants cardiaques symptomatiques.
La tension artérielle et la fonction rénale devraient être surveillées avant et après le traitement par Enatec (voir sous «Mises en garde et précautions»), car des cas d’hypotension et (dans de plus rares cas) des troubles de la fonction rénale qui en ont découlé ont été observés.
Dans la mesure du possible, les doses de diurétique devraient être réduites avant le début du traitement.
La survenue d’une hypotension après la dose initiale d’Enatec ne préjuge pas d’une réapparition de celle-ci lors d’un traitement de longue durée par Enatec et n’empêche pas la poursuite du traitement avec le médicament.
Il convient également de surveiller la kaliémie (voir sous «Interactions»).
Contre-indicationsEnatec est contre-indiqué chez les patients présentant une allergie à l’un des composants du médicament, chez les patients souffrant d’un angio-oedème héréditaire ou idiopathique ou chez ceux qui ont développé un oedème angioneurotique lors d’un traitement antérieur à un inhibiteur de l’ECA ou à un antagoniste du récepteur de l’angiotensine II, ainsi que chez les femmes pendant le deuxième et le troisième trimestre de la grossesse.
L’association de Enatec avec l'aliskirène est contre-indiqué chez les patients atteints de diabète sucré (type 1 et type 2), ainsi que chez les patients souffrant d’une insuffisance rénale (DFG ˂60 ml/min).
Mises en garde et précautionsHypotension symptomatique
De rares cas d’hypotension symptomatique ont été observés chez des sujets traités pour une hypertension non compliquée. Cette manifestation survient le plus souvent chez l’hypertendu présentant une hypovolémie, associée par exemple à l’administration antérieure de diurétiques, à un régime hyposodé ou à la dialyse, ou encore après des diarrhées et ou des vomissements (voir sous «Interactions» et «Effets indésirables»).
L’hypotension symptomatique n’est pas rare en cas d’insuffisance cardiaque associée ou non à une insuffisance rénale. Elle peut s’observer essentiellement en cas d’insuffisance cardiaque sévère (caractérisée par des doses élevées de diurétiques de l’anse, une hyponatrémie et une insuffisance rénale fonctionnelle). Chez ces patients, une surveillance médicale étroite s’impose lors de l’instauration d’Enatec, en cas d’ajustement posologique et/ou en cas d’utilisation complémentaire de diurétiques.
Il en sera de même chez les patients atteints d’une cardiopathie ischémique ou de maladie cérébrovasculaire, chez lesquels une chute tensionnelle excessive peut provoquer un infarctus du myocarde ou une attaque cérébrale.
En cas d’hypotension artérielle, le malade restera alité en position horizontale et une compensation volémique peut être requise par voie orale ou sous perfusions intraveineuses de soluté physiologique. En général, l’administration d’Enatec peut être poursuivie après restitution d’une volémie et d’une tension artérielle satisfaisantes.
Chez certains insuffisants cardiaques normotendus ou hypotendus, Enatec peut induire une réduction supplémentaire de la tension systémique. Cette réaction prévisible ne nécessite généralement pas l’arrêt du traitement. En cas de symptômes d’hypotension, une réduction de la posologie ou l’arrêt des diurétiques et/ou d’Enatec peut s’avérer nécessaire.
Sténose aortique/cardiomyopathie hypertrophique
Comme tous les vasodilatateurs, les inhibiteurs de l’ECA ne devraient être administrés qu’avec prudence à des patients présentant une obstruction dans la voie d’éjection du ventricule gauche.
Insuffisance rénale
Chez certains patients atteints d’insuffisance rénale, la survenue d’une hypotension sous Enatec peut favoriser une aggravation de la fonction rénale. Des cas de défaillance rénale aiguë – généralement réversibles – ont été signalés dans ce contexte.
Chez l’insuffisant rénale, une réduction de la posologie et/ou un espacement des prises peuvent être requis (voir sous «Posologie/Mode d’emploi»). Certains hypertendus dépourvus de signes d’affection rénale préexistante et placés sous traitement associant Enatec et un diurétique ont présenté une légère élévation généralement transitoire de l’urémie et de la créatininémie. La réduction de la posologie et/ou l’arrêt des diurétiques et/ou d’Enatec peut s’avérer nécessaire.
«Double blocage» du système rénine-angiotensine-aldostérone
Voir sous «Interactions».
Hypertension rénovasculaire
Enatec peut être utilisé lorsqu’une intervention chirurgicale ne peut être envisagée, ou en phase préopératoire. En cas de sténose artérielle rénale bilatérale ou unilatérale, une augmentation du taux sanguin d’urée et une hypercréatininémie ont été relevées, mais ces réactions se sont avérées réversibles après arrêt du traitement. Ces manifestations s’observent plus particulièrement chez les insuffisants rénaux et sont attribuables au rôle fonctionnel de l’angiotensine II dans le maintien de la pression de filtration glomérulaire.
Hypersensibilité/oedème angioneurotique
Chez des patients ayant été traités par inhibiteurs de l’ECA, Enatec y compris, ont rarement été observés des oedèmes angioneurotiques du visage, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (voir également «Effets indésirables»). Le cas échéant, Enatec doit être immédiatement interrompu et le patient surveillé de très près jusqu’à disparition des oedèmes. Même en cas d’oedème limité à la langue, sans difficulté respiratoire, une surveillance prolongée s’impose, car le traitement aux antihistaminiques et aux corticostéroïdes peuvent s’avérer insuffisants.
Dans de très rares cas, des décès ont été rapportés lors d’oedème angioneurotique accompagné d’un oedème du larynx et de la langue. Lorsque la langue, la glotte ou le larynx sont atteints, il existe un risque d’obstruction des voies respiratoires, en particulier chez les patients ayant subi une opération des voies respiratoires. Lorsque la langue, le larynx et la glotte sont touchés, il convient de mettre immédiatement en oeuvre des mesures thérapeutiques adéquates, pouvant inclure l’injection sous-cutanée d’une solution d’adrénaline 1:1’000 (de 0,3 ml à 0,5 ml) et/ou des mesures destinées à garantir l’ouverture des voies respiratoires.
Le patient doit être suivi médicalement de très près.
Chez des patients Noirs ayant reçu des inhibiteurs de l’ECA, une incidence d’angio-oedème plus élevée que chez les non-Noirs a été rapportée.
Les patients ayant une anamnèse d’angio-oedème sans relation avec un traitement par inhibiteurs de l’ECA (p.ex. lors d’un traitement par antagonistes du récepteur de l’angiotensine II) peuvent présenter un risque accru d’angio-oedème déclenché par un inhibiteur de l’ECA (voir également «Contre-indications»).
Réactions anaphylactiques au cours d’une désensibilisation au venin d’hyménoptères
Dans de rares cas, des réactions anaphylactiques potentiellement fatales sont apparues chez des patients traités par des inhibiteurs de l’ECA pendant une désensibilisation au venin d’insecte. Ces réactions ont pu être prévenues par une interruption provisoire du traitement par l’inhibiteur de l’ECA avant la désensibilisation. En outre, dans ces cas, l’inhibiteur de l’ECA ne doit en aucun cas être remplacé par un bêtabloquant. Dans de rares cas, une réaction anaphylactique a pu survenir suite à une piqûre d’insecte.
Réactions anaphylactiques pendant LDL-aphérèse
Chez de rares patients sous traitement par inhibiteurs de l’ECA, des réactions anaphylactiques gravissimes se sont produites lors d’une LDL-aphérèse au sulfate de dextrane. Ces réactions ont pu être évitées par interruption passagère de l’inhibiteur de l’ECA avant la LDL-aphérèse.
Patients sous hémodialyse
Chez des patients soumis à une dialyse par membranes «High-Flux» (p.ex. AN69®) et traités simultanément par un inhibiteur de l’ECA, on a pu observer des réactions anaphylactoïdes. Chez ces patients, il convient d’employer un autre type de membrane, ou de prendre en considération un antihypertenseur d’une autre classe de substance.
Toux
Une toux a été observée en relation avec les inhibiteurs de l’ECA. Il s’agit typiquement d’une toux rebelle, non productive, réversible après l’arrêt du traitement. Le diagnostic différentiel de la toux doit inclure un traitement par inhibiteur de l’ECA.
Passage des bêtabloquants à Enatec
Ne pas cesser brusquement l’administration de bêtabloquants, mais en réduire progressivement la posologie par titrage après l’instauration du traitement par Enatec (se conformer à l’information professionnelle concernant les médicaments du bêtabloquant en question).
Chirurgie/Anesthésie
Lors d’interventions chirurgicales importantes, ou sous anesthésie avec des médicaments provoquant une hypotension, l’énalapril bloque la synthèse d’angiotensine II compensant secondairement la libération de rénine. L’hypotension supposée résulter de ce mécanisme peut être corrigée par expansion volémique.
Hyperkaliémie
Les facteurs de risque pour le développement d’une hyperkaliémie englobent l’insuffisance rénale, le diabète et l’utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (par exemple spironolactone, éplérénone, triamtérène ou amiloride), de suppléments de potassium ou de sels diététiques contenant du potassium (voir «Interactions»).
La prise de suppléments de potassium, de principes actifs épargneurs de potassium ou de sels diététiques contenant du potassium peut, en particulier chez les patients insuffisants rénaux, provoquer une élévation significative du taux sérique de potassium. L’hyperkaliémie peut entraîner des arythmies sérieuses, parfois mortelles.
Si l’utilisation d’énalapril en association avec une des substances actives mentionnées ci-dessus est indiquée, la prudence est de rigueur et le taux sérique de potassium doit être contrôlé régulièrement (voir également «Interactions» – «Potassium sérique»).
Hypoglycémie
Les patients diabétiques qui sont traités avec des antidiabétiques oraux ou avec l’insuline et chez lesquels un nouveau traitement avec un inhibiteur de l’ECA est instauré seront informés qu’ils doivent contrôler très strictement leur glycémie pour éviter une hypoglycémie, en particulier au cours des premiers mois d’utilisation concomitante (voir également sous «Interactions» – «Antidiabétiques»).
Enfants et adolescents
On ne dispose que d’expériences limitées relatives à l’efficacité et à la sécurité chez les enfants hypertendus de plus de 6 ans. On ne dispose d’aucune expérience pour d’autres indications chez les enfants. Des données pharmacocinétiques limitées sont disponibles pour les enfants dès 2 mois (voir également sous «Posologie/Mode d’emploi», «Propriétés/Effets» et «Pharmacocinétique»). Enalapril n’est pas recommandé chez les enfants pour d’autres indications que l’hypertension artérielle.
Vu l’absence de données, les comprimés d’énalapril ne sont pas recommandés chez les nouveau-nés et les enfants qui présentent un taux de filtration glomérulaire <30 ml/min/1,73 m² (voir également sous «Posologie/Mode d’emploi»).
InteractionsL’administration concomitante d’Enatec et d’autres antihypertenseurs peut entraîner une action hypotensive accrue; les diurétiques sont plus particulièrement concernés.
Il a été établi que l’association d’Enatec avec des bêtabloquants, la méthyldopa ou des antagonistes de calcium renforcent l’action antihypertensive d’Enatec.
L’administration simultanée d’Enatec et de suppléments potassiques ou de diurétiques d’épargne potassique (p.ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride) peut favoriser une élévation significative de la kaliémie, notamment chez les patients atteints d’insuffisance rénale (voir sous «Potassium sérique»).
Potassium sérique
Lors des études cliniques, la kaliémie est restée généralement dans la norme. Une élévation moyenne de 0,2 mmol/l de la kaliémie a été observée chez certains hypertendus traités sous l’énalapril seul pendant une période atteignant 48 semaines. L’administration simultanée d’un diurétique thiazidique n’a pratiquement pas influencé la kaliémie.
Lorsqu’Enatec est administré en même temps qu’un diurétique hypokaliémiant, l’hypokaliémie provoquée par le diurétique est réduite.
Les facteurs de risque ci-après favorisent le développement d’une hyperkaliémie:
insuffisance rénale, diabète sucré et administration simultanée de diurétiques d’épargne potassique (p.ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), de suppléments potassiques ou de sels diététiques contenant du potassium.
Ces médicaments et substances ne seront pris en même temps qu’Enatec qu’avec prudence et avec des contrôles fréquents de la kaliémie, en particulier chez l’insuffisant rénal (voir également «Mises en garde et précautions» – «Hyperkaliémie»).
Antidiabétiques
Des études épidémiologiques ont suggéré que l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’ECA et de médicaments antidiabétiques (insulines ou hypoglycémiants oraux) peut provoquer une réduction accrue de la glycémie avec risque d’hypoglycémie. Ce phénomène semble se produire plus souvent dans les premières semaines du traitement concomitant ainsi que chez les patients insuffisants rénaux. Chez les patients diabétiques traités aux antidiabétiques oraux ou à l’insuline, la glycémie doit être contrôlée de près pour détecter une éventuelle hypoglycémie, surtout pendant les premiers mois de traitement avec un inhibiteur de l’ECA (voir également «Mises en garde et précautions» – «Hypoglycémie»).
Lithium sérique
Comme dans le cas d’autres médicaments qui favorisent une élimination du sodium, l’élimination du lithium peut se trouver réduite. Par conséquent, les taux de lithium doivent être soigneusement surveillés dans le cas d’un traitement aux sels de lithium.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase-2
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxagénase-2 (inhibiteurs de la COX-2) peuvent réduire l’effet des diurétiques et d’autres médicaments antihypertenseurs. C’est pourquoi l’effet antihypertenseur des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou des inhibiteurs de l’ECA peut être réduit par des AINS, y compris des inhibiteurs de la COX-2.
Chez certains patients présentant une fonction rénale diminuée (par exemple patients âgés ou hypovolémiques, y compris patients sous diurétiques) qui sont traités aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris les inhibiteurs de la cyclooxygénase-2, l’administration simultanée d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’inhibiteurs de l’ECA peut provoquer une péjoration supplémentaire de la fonction rénale pouvant aller jusqu’à une éventuelle insuffisance rénale aiguë. Ces effets sont habituellement réversibles. Par conséquent, ces traitements seront associés avec prudence chez des patients présentant une fonction rénale diminuée.
«Double blocage» du système rénine-angiotensine-aldostérone (RAA) par un inhibiteur de l’ECA (IECA), un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ou l'aliskirène
Par rapport à une monothérapie par l’une de ces substances, le «double blocage» du système RAA par un ARA II, un IECA ou l'aliskirène a augmenté la fréquence des cas d’hypotension, de syncopes, d’hyperkaliémie et de troubles de la fonction rénale (y compris une défaillance rénale aiguë), en particulier en début de traitement chez les patients normotendus ou hypotendus.
Un double blocage du système RAA doit se limiter à des patients définis au cas par cas, sous contrôle de la pression artérielle, du potassium sérique, et de la fonction rénale de chaque patient.
La prise simultanée de Enatec et de l'aliskirène n’est pas recommandée. Cette association est contre-indiquée chez certains patients (voir sous «Contre-indications»).
Or
On a rapporté dans de rares cas des réactions nitritoïdes (avec des symptômes englobant un rougissement du visage, des nausées, des vomissements et une hypotension) chez des patients traités à la fois avec une solution d’or injectable (aurothiomalate sodique) et un inhibiteur de l’ECA, énalapril compris.
Grossesse/AllaitementIl existe des indices laissant clairement supposer l’existence de risques pour le foetus humain. C’est pourquoi Enatec ne doit donc pas être utilisé durant la grossesse.
Si une grossesse est confirmée, interrompre Enatec, sauf si ce traitement est jugé vital pour la mère. Chez les femmes qui pourraient tomber enceintes, une contraception fiable doit être utilisée.
Une étude épidémiologique rétrospective publiée suggère que les enfants dont la mère a été traitée avec un inhibiteur de l’ECA pendant le premier trimestre de la grossesse ont un risque accru (risque relatif = 2,71, intervalle de confiance à 95% 1,72 à 4,27) de présenter des malformations congénitales sévères en comparaison avec les enfants dont la mère n’a pas été exposée aux inhibiteurs de l’ECA pendant le premier trimestre de la grossesse. Le nombre des cas de malformations est faible et les résultats de cette étude n’ont pas pu être répétés jusqu’à présent.
Administrés au deuxième ou troisième trimestre, les inhibiteurs de l’ECA peuvent être responsables d’une morbidité et d’une mortalité foetales et néonatales.
L’administration d’inhibiteurs de l’ECA au deuxième ou troisième trimestre a été associée à des lésions foetales et néonatales, dont hypotension, insuffisance rénale, hyperkaliémie et/ou hypoplasie crânienne chez le nouveau-né.
On a rapporté chez la mère des cas d’oligohydramnios, qui étaient vraisemblablement liés à une fonction rénale foetale diminuée et susceptibles d’entraîner des contractures de la musculature des membres, de même que des malformations cranio-faciales et des hypoplasies pulmonaires. Dans les situations absolument exceptionnelles où le médecin décide malgré tout d’employer un inhibiteur de l’ECA pendant la grossesse (car les autres médicaments sont insuffisamment efficaces ou contre-indiqués) la patiente doit être informée des risques potentiels pour le foetus.
Dans les très rares cas où l’emploi d’un inhibiteur de l’ECA s’avère indispensable pendant la grossesse, effectuer régulièrement des échographies pour suivre l’évolution intra-amniotique.
Au cas où un oligohydramnios est diagnostiqué, interrompre Enatec, sauf si ce traitement est jugé vital pour la mère.
Le médecin et sa patiente doivent être bien conscients qu’un oligohydramnios peut se produire alors que le foetus présente déjà des lésions irréversibles.
Un nouveau-né dont la mère a pris Enatec pendant sa grossesse doit être surveillé de très près en ce qui concerne hypotension, oligurie et hyperkaliémie.
Enatec, qui traverse la barrière placentaire, a parfois été éliminé avec succès de la circulation du nouveau-né par dialyse péritonéale. Le même résultat pourrait théoriquement être obtenu par exsanguino-transfusion.
L’énalapril et l’énalaprilate diffusent en traces dans le lait maternel. Il convient d’être prudent en matière de prescription d’Enatec à des mères qui allaitent.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesLa réponse individuelle à ce médicament peut être très variable. Certains effets indésirables déclarés avec Enatec peuvent avoir une influence sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines (voir «Effets indésirables»). Surtout au début du traitement et lors d’une consommation d’alcool.
Effets indésirablesLes effets indésirables suivants ont été observés dans les études cliniques contrôlées ou après l’introduction de ce médicament sur le marché:
(Très fréquents [≥1/10], fréquents [≥1/100, <1/10], occasionnels [≥1/1’000, <1/100], rares [≥1/10’000, <1/1’000] et très rares [<1/10’000], y compris les cas isolés déclarés).
* Si l’on considère l’ensemble des expériences faites dans des études cliniques sur l’énalapril (ce qui inclut les «SOLVD Treatment and Prevention Trials» auprès de patients présentant une dysfonction significative du ventricule gauche), les effets indésirables «très fréquents» englobent des vertiges (30,6%), une vision floue (12,6%), de la toux (20,4%), des nausées (12,6%) et une asthénie (31,4%). Dans les études auprès de patients hypertendus, l’incidence est cependant nettement plus faible: peu fréquent: vision floue (0,17%); fréquent: vertiges (4,3%), toux (1,3%), envies de vomir (1,4%) et fatigue/asthénie (3,0%).
Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
L’administration d’Enatec a rarement été accompagnée d’anomalies des examens de laboratoire.
Rares: neutropénie, baisse de l’hémoglobine, de l’hématocrite, thrombocytopénie, agranulocytose, dépression médullaire.
Troubles endocriniens
Très rares: syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Occasionnels: cas d’hypoglycémie chez des patients diabétiques traités aux antidiabétiques ou à l’insuline.
Troubles du système nerveux et troubles psychiatriques
Très fréquents: vertiges (30,6%)*.
Fréquents: céphalée, dépression, syncope, dysgueusie.
Occasionnels: obnubilation, somnolence, insomnie, nervosité, paresthésies, vertiges, diminution de la libido.
Rares: rêves inhabituels.
Troubles oculaires
Très fréquents: troubles visuels (vision floue) (12,6%)*.
Troubles fonctionnels de l’oreille et de l’oreille interne
Occasionnels: acouphènes.
Troubles cardiaques et troubles vasculaires
Fréquents: hypotension, y compris hypotension orthostatique, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, probablement suite à une hypotension excessive chez les patients à haut risque (voir «Mises en garde et précautions»), douleurs thoraciques, arythmies, angor.
Occasionnels: hypotension orthostatique, palpitations, érythème.
Rares: syndrome de Raynaud.
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Très fréquents: toux (20,4%)*.
Fréquents: dyspnée, pneumonie.
Occasionnels: rhinorrhée, pharyngite et catarrhe, bronchospasme/asthme, bronchite.
Rares: infiltrats pulmonaires.
Troubles gastro-intestinaux
Très fréquents: nausée (12,6%)*.
Fréquents: diarrhée, douleurs abdominales.
Occasionnels: iléus, pancréatite, vomissement, dyspepsie, constipation, anorexie, xérostomie.
Rares: stomatite, glossite.
De très rares cas d’angio-oedème intestinal ont été signalés en relation avec les inhibiteurs de l’ECA, énalapril y compris.
Troubles hépato-biliaires
Rares: insuffisance hépatique, hépatite hépatocellulaire ou cholestatique, ictère.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Fréquents: hypersensibilité, oedème angioneurotique.
Chez des patients ayant été traités par inhibiteurs de l’ECA, Enatec y compris, ont rarement été observés des oedèmes angioneurotiques du visage, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (voir «Effets indésirables»). Le cas échéant, Enatec doit être immédiatement interrompu et le patient surveillé de très près jusqu’à disparition des oedèmes. En cas d’oedèmes limités au visage et aux lèvres, la situation s’est généralement améliorée sans aucun traitement. Mais les antihistaminiques s’avèrent souvent utiles pour atténuer ces symptômes.
Un oedème angioneurotique avec oedème laryngé peut être une menace vitale. Si la langue, la glotte ou le larynx sont touchés, avec risque d’obstruction des voies respiratoires, mettre immédiatement en route le traitement qui s’impose, pouvant comporter l’injection sous-cutanée d’une solution d’adrénaline 1:1’000 (0,3–0,5 ml) et/ou le maintien de la perméabilité des voies respiratoires.
Occasionnels: diaphorèse, hyperhydrose, prurit, urticaire, alopécie.
Rares: érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, dermatite exfoliative, épidermolyse toxique, pemphigus.
Un complexe de symptômes a été décrit pouvant comporter quelques-uns ou tous les symptômes suivants: fièvre, sérosité, vasculite, myalgie/myosite, arthralgie/arthrite, positivité des anticorps antinucléaires, vitesse de sédimentation accélérée, éosinophilie, et leucocytose. Exanthèmes, photosensibilité ou autres manifestations dermatologiques peuvent alors se présenter.
Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
Occasionnels: crampes musculaires.
Troubles rénaux et urinaires
Occasionnels: perturbations de la fonction rénale, insuffisance rénale.
Rares: oligurie.
Troubles des organes de reproduction et des seins
Occasionnels: impuissance.
Troubles généraux
Très fréquents: asthénie (31,4%)*.
Fréquents: fatigue.
Investigations
Fréquents: hyperkaliémie, ascension de la créatininémie.
Occasionnels: ascension de l’urée sanguine, hyponatrémie.
Rares: ascension des enzymes hépatiques et de la bilirubinémie.
Enfants et adolescents
Le profil des effets secondaires chez les enfants et les adolescents ne se distingue pas de celui observé chez les adultes.
SurdosageLes cas rapportés de surdosage chez l’homme sont rares. Les réactions les plus marquées ont consisté en une hypotension prononcée, résultant du blocage du système RAA près de 6 heures après l’ingestion des comprimés, et un état de stupeur.
Des cas d’élévation du taux sérique d’énalaprilate 100 à 200 fois supérieure à la norme thérapeutique ont été observés après ingestion de doses de 300 mg et 440 mg d’énalapril.
En cas de surdosage, on conseille de placer le patient sous perfusion intraveineuse de soluté physiologique. Si disponible, une perfusion d’angiotensine II peut être utile. Si l’ingestion est récente, un émétique doit permettre d’obtenir des résultats efficaces. L’énalaprilate peut être éliminé de la circulation par hémodialyse (voir sous «Mises en garde et précautions» – «Patients sous hémodialyse»).
Propriétés/EffetsCode ATC: C09AA02
Enatec (maléate d’énalapril) est le sel maléate de l’énalapril, un dérivé de deux acides aminés, la L-alanine et la L-proline. L’énalapril est rapidement absorbé après administration orale et est hydrolysé en énalaprilate, un inhibiteur spécifique de l’ECA (enzyme de conversion de l’angiotensine), de longue durée d’action, dépourvu de sulfhydryle.
Hypertension artérielle
En général, Enatec administré seul agit efficacement dans l’hypertension de tout degré de gravité. Si l’action antihypertensive s’avère insuffisante, l’on peut associer à Enatec un diurétique et/ou un bêtabloquant. Il a été démontré que le risque d’hypokaliémie et d’hyperuricémie inhérent aux dérivés thiazidiques est minime sous Enatec.
Enatec intervient dans un mécanisme physiologique spécifique, le système rénine-angiotensine-aldostérone, qui joue un rôle important dans la régulation de la tension artérielle.
Enatec déploie son activité dans l’heure qui suit l’administration et son action persiste généralement pendant 24 heures.
Insuffisance cardiaque
Enatec soulage la précharge et la postcharge, d’où un rendement accru de la pompe cardiaque et un ralentissement de la fréquence (qui est généralement augmentée dans l’insuffisance cardiaque). Une hypotension artérielle ne peut être exclue, notamment en début de traitement (voir sous «Mises en garde et précautions»).
Le seuil de tolérance à l’effort est souvent amélioré, permettant au patient un meilleur rendement au quotidien.
L’effet de l’énalapril a été examiné chez 6’797 patients souffrant d’une dysfonction ventriculaire gauche (SOLVD) au cours d’une étude multicentrique menée en double aveugle, incluant un groupe placebo.
Un total de 2’569 patients présentant tous les degrés d’une insuffisance cardiaque symptomatique (le plus souvent sous forme légère ou moyenne, classes II et III selon les critères de la NYHA) ont été inclus après randomisation dans le «bras traité», et 4’228 patients présentant une dysfonction ventriculaire gauche asymptomatique, dans le «bras de prévention». Si l’on combine les résultats des deux bras, on observe une diminution globale du risque de développement d’accidents ischémiques majeurs. L’énalapril a entraîné une baisse de l’incidence des infarctus du myocarde, ainsi que du nombre d’hospitalisations pour angine de poitrine instable, chez tous les patients atteints d’une dysfonction ventriculaire gauche.
Par ailleurs, dans le «bras de prévention», l’énalapril a prévenu, de façon significative, le développement d’une insuffisance cardiaque symptomatique, et a diminué le nombre d’hospitalisations pour insuffisance cardiaque.
Dans le «bras traité», l’énalapril administré comme adjuvant à la thérapie conventionnelle a réduit significativement la mortalité, ainsi que le nombre d’hospitalisations par suite d’insuffisance cardiaque, et amélioré le statut des patients selon la classification de la NYHA.
Dans une étude semblable (CONSENSUS Trial) ayant inclus 253 patients présentant une insuffisance cardiaque grave (NYHA classe IV), l’énalapril en association avec la thérapie conventionnelle a entraîné une réduction significative de la mortalité et une amélioration visible des symptômes.
Enfants et adolescents
Au cours d’une étude clinique ayant inclus 110 patients hypertendus âgés entre 6 et 16 ans, les patients d’un poids inférieur à 50 kilos ont reçu soit 0,625, 2,5 ou 20 mg d’énalapril par jour, et les patients d’un poids ≥50 kg ont reçu soit 1,25, 5 ou 40 mg d’énalapril par jour. Dans la fourchette des doses entre 2,5 et 20 mg et entre 5 mg et 40 mg, un effet antihypertenseur suffisant a été obtenu, alors qu’à des doses de 0,625 et de 1,25 mg, aucun effet consistant n’a été noté. La dose maximale examinée était de 0,58 mg/kg (jusqu’à 40 mg) une fois par jour.
PharmacocinétiqueAbsorption
L’énalapril par voie orale est rapidement résorbé, et les pics de concentration sériques d’énalapril sont atteints dans l’heure suivant la prise. D’après les quantités de substance retrouvées dans l’urine, la résorption de l’énalapril à partir du maléate d’énalapril oral est d’environ 60%. Les pics de concentration sérique d’énalaprilate sont atteints 3 à 4 heures après une dose orale d’Enatec. La nourriture présente dans le tractus gastro-intestinal n’influence pas la résorption d’Enatec par voie orale. La résorption de l’énalapril entre les marges thérapeutiques recommandées est dose-dépendante.
Distribution
La courbe des concentrations sériques d’énalaprilate présente une phase terminale prolongée, apparemment en relation avec sa liaison à l’ECA. Chez les patients ayant une fonction rénale normale, les concentrations sériques d’énalaprilate se stabilisent le 4e jour après le début du traitement par Enatec (état d’équilibre). La demi-vie de l’énalaprilate accumulé après doses multiples d’Enatec oral est de 11 heures.
Métabolisme
Après sa résorption, Enatec oral est rapidement et en grande partie hydrolysé en énalaprilate, qui est en fait la substance active. A part cette transformation en énalaprilate, il n’y aucun élément en faveur d’un métabolisme significatif d’Enatec. L’hydrolyse de l’énalapril entre les marges thérapeutiques recommandées est dose-dépendante.
Elimination
Enatec est éliminé essentiellement par les reins. Les composantes principales dans l’urine sont l’énalaprilate, correspondant à env. 40% de la dose administrée, et l’énalapril non métabolisé.
Enfants et adolescents
Au cours d’une étude pharmacocinétique avec des doses répétées chez 40 patients pédiatriques hypertendus âgés de plus de 2 mois, les paramètres pharmacocinétiques de l’énalapril étaient comparables aux valeurs chez les adultes.
Données précliniquesLes études aiguës et chroniques n’ont fait ressortir aucun argument en faveur d’une toxicité notable et les études de mutagénicité et de carcinogénicité n’ont révélé aucun risque pour l’être humain. Les inhibiteurs de l’ECA administrés au 2e ou au 3e trimestre ont un effet foetotoxique prouvé (voir sous «Grossesse/Allaitement»).
Remarques particulièresIncompatibilités
Filtre de dialyse «High-flux»: voir «Mises en garde et précautions».
Stabilité
Le médicament ne peut être utilisé que jusqu’à la date indiquée par «EXP» sur l’emballage.
Remarques concernant le stockage
Tous les comprimés d’Enatec doivent être conservés au sec et à température ambiante (15–25 °C) dans leur emballage original. Médicament à maintenir hors de portée des enfants.
Numéro d’autorisation55139 (Swissmedic).
PrésentationComprimés (avec rainure) à 5 mg: 30. (B)
Comprimés (avec rainure) à 10 mg: 28 et 98. (B)
Comprimés (avec rainure) à 20 mg: 28 et 98. (B)
Titulaire de l’autorisationMepha Pharma AG, Basel.
Mise à jour de l’informationJuin 2013.
|