Limitations d'emploiContre-indications
Ne pas utiliser le Tramadol Helvepharm en cas d'hypersensibilité connue au tramadol, lors d'intoxications aiguës par l'alcool, les somnifères, les analgésiques ou les psychotropes ainsi que chez les patients qui prennent un inhibiteur de la MAO (sélégiline inclue) ou qui en ont pris dans les 15 jours précédents.
Tramadol Helvepharm ne doit pas être utiliser comme substitut de la drogue. Bien qu'il soit un agoniste opioïde, le tramadol ne peut pas supprimer les symptômes dus au sevrage de la morphine.
Tramadol Helvepharm ne convient pas aux enfants de moins de 14 ans.
Précautions
Le Tramadol Helvepharm ne peut être utilisé qu'avec une prudence particulière lors de dépendance aux opioïdes, lors de troubles de la conscience d'origine peu claire, de troubles du centre respiratoire et de la fonction respiratoire, d'états présentant une augmentation de la pression intracrânienne.
Le médicament s'utilisera avec prudence chez les patients qui réagissent fortement aux opiacés. Des convulsions cérébrales ont été observées chez des patients sous tramadol, survenues essentiellement après la prise simultanée d'autres médicaments comme les anti-dépresseurs tricycliques, les neuroleptiques, les inhibiteurs de la MAO et les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (ces substances abaissent le seuil de convulsion ou montrent des effets adrénergiques au niveau du SNC). Les patients avec des antécédents de convulsions épileptiques feront l'objet d'une surveillance attentive pendant le traitement avec Tramadol Helvepharm.
Lors d'utilisation prolongée, tolérance, dépendance psychique et physique peuvent se développer. Une rechute a été observée chez les patients sous tramadol ayant auparavant connu une dépendance aux opioïdes.
Le Tramadol Helvepharm, même utilisé selon les prescriptions, peut altérer la réactivité si fortement que la capacité de participer activement au trafic ou de manipuler des machines s'en trouve entravée. Ceci est particulièrement vrai en combinaison avec l'alcool ou d'autres substances à effet psychotrope.
Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse B.
Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque foetal, mais on ne dispose pas d'étude contrôlée chez la femme enceinte.
Pour autant qu'un traitement analgésique avec des opioïdes soit indiqué pendant la grossesse, l'utilisation du tramadol doit se limiter à l'administration de doses simples. Une prise chronique devrait être évitée pendant toute la grossesse, car elle peut conduire à une accoutumance et provoquer, après la naissance, un état de manque chez le nouveau-né.
Le tramadol n'influence pas la contractilité de l'utérus, que ce soit avant ou pendant l'accouchement. Il peut provoquer des modifications de la fréquence respiratoire chez le nouveau-né qui n'ont généralement pas d'importance du point de vue clinique. Une part d'environ 0,1% de la concentration plasmatique de tramadol chez la mère est éliminée par le lait maternel pendant l'allaitement. Jusqu'à ce jour, on n'a pas constaté d'effet préjudiciable sur le nourrisson. Habituellement, en cas d'utilisation à court terme, il n'est pas nécessaire d'interrompre l'allaitement.
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