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Propriétés/Effets

Code ATC
G03XB01
Mécanisme d’action
La mifépristone est un stéroïde synthétique, à effet antiprogestatif par compétition avec la progestérone au niveau de ses récepteurs.
Pharmacodynamique
La mifépristone se lie au récepteur des glucocorticoïdes, mais pas aux récepteurs des minéralocorticoïdes, c’est pourquoi le risque d’une insuffisance corticosurrénale aiguë lors de la prise de mifépristone est négligeable. L’action antiglucocorticoïde de la mifépristone à des doses ≥ 4.5 mg/kg s’exprime par une augmentation compensatoire du taux d’ACTH et de cortisol.
Chez les femmes, la mifépristone à des doses ≥ 1 mg/kg inhibe les effets de la progestérone sur l’endomètre et le myomètre. Au cours de la grossesse, la mifépristone sensibilise le myomètre à la stimulation des contractions induite par les prostaglandines.
Au cours du premier trimestre, la mifépristone est responsable d’une dilatation et d’un relâchement cervical. Des données cliniques ont permis de mettre en évidence la dilatation cervicale induite par la mifépristone, mais on ne dispose pas de données cliniques indiquant que cela permet de réduire le taux de complications observées, précocement ou tardivement, dans le cadre de la dilatation.
Efficacité clinique
Interruption médicamenteuse d’une grossesse intra-utérine en association séquentielle à un analogue des prostaglandines pour des grossesses jusqu’à 49 jours d’aménorrhée
Dans l’interruption volontaire de grossesse, l’utilisation d’un analogue des prostaglandines administré après la prise de mifépristone (schéma séquentiel) permet d’augmenter la fréquence du succès (environ 95 %) et d’accélérer l’expulsion de l’embryon.
Dans le cadre d’études cliniques, on a administré 400 µg de misoprostol per os (grossesse de 49 jours d’aménorrhée au maximum) ou 1 mg de géméprost par voie vaginale (grossesse de 63 jours d’aménorrhée au maximum). Le taux de succès a été de 95.7 % pour le misoprostol pour des grossesses de 49 jours d’aménorrhée au maximum, de 98.7 % pour le géméprost pour des grossesses de 49 jours d’aménorrhée au maximum et de 94.8 % pour des grossesses de 63 jours d’aménorrhée au maximum.
On n’a pas étudié la combinaison de mifépristone avec d’autres prostaglandines.
Préparation à l’action des prostaglandines lors de l’interruption de grossesse intra-utérine après le premier trimestre
En cas d’interruption de grossesse après le premier trimestre, la prise de 600 mg de mifépristone, 36 à 48 heures avant la première administration de prostaglandines permet de réduire le délai moyen entre l’induction et l’expulsion et de réduire la dose de prostaglandine nécessaire.
Induction du travail pour l’expulsion d’un fœtus mort in utero chez des patientes pour lesquelles il existe une contre-indication aux prostaglandines ou à l’oxytocine
En cas de mort fœtale in utero, la mifépristone utilisée en monothérapie permet dans environ 60 % des cas d’obtenir l’expulsion fœtale dans les 72 heures qui suivent la première prise et dans ce cas elle permet donc de se dispenser de l’administration de prostaglandine ou d’ocytocique.

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