Grossesse/AllaitementIl existe des indices laissant clairement supposer l’existence de risques pour le foetus humain. Par conséquent, Acepril/Acepril mite ne doit pas être utilisé durant la grossesse. Lorsqu’une grossesse est avérée, il faut interrompre Acepril/Acepril mite, à moins que le traitement ne soit considéré comme vital pour la mère. Chez les femmes en âge de procréer, une contraception fiable doit être utilisée.
Dans une étude épidémiologique rétrospective publiée, il semble que les enfants dont la mère a été traitée par des inhibiteurs de l’ECA durant le premier trimestre de la grossesse présentent un risque plus élevé (risque relatif = 2,71, intervalle de confiance de 95%: 1,72–4,27) de malformations congénitales graves par rapport aux enfants dont la mère n’avait pas été exposée aux inhibiteurs de l’ECA durant le premier trimestre de la grossesse. Le nombre de cas de malformations est faible et jusqu’à présent, les résultats de cette étude n’ont pas pu être reproduits.
Les inhibiteurs de l’ECA peuvent provoquer une morbidité et une mortalité foetales et néonatales lorsqu’ils sont administrés au cours du deuxième ou du troisième trimestre de la grossesse.
L’utilisation des inhibiteurs de l’ECA durant le deuxième et le troisième trimestre de la grossesse a été associée à des lésions foetales et néonatales, y compris hypotension, défaillance rénale, hyperkaliémie et/ou hypoplasies crâniennes chez le nouveau-né.
On a rapporté des cas d’oligohydramnios chez la mère, lesquels étaient vraisemblablement liés à une fonction rénale foetale diminuée, pouvant entraîner des contractures des membres ainsi que des malformations crânio-faciales et des hypoplasies pulmonaires. Dans quelques cas exceptionnels, au cours desquels le médecin envisage cependant l’utilisation d’un inhibiteur de l’ECA durant la grossesse (en raison du fait que d’autres préparations présentent une efficacité insuffisante ou sont contre-indiquées), il convient d’informer la patiente des dangers potentiels que court le foetus.
Dans les très rares cas où l’utilisation d’un inhibiteur de l’ECA durant la grossesse est inévitable, il convient de procéder à des échographies à intervalles réguliers afin de déceler des altérations intra-amniotiques.
Au cas où un oligohydramnios serait constaté, Acepril/Acepril mite devrait être interrompu, sauf si ce traitement est considéré comme vital pour la mère.
Toutefois, le médecin et la patiente devraient être conscients du fait qu’un oligohydramnios peut survenir alors que le foetus a déjà subi des lésions irréversibles.
Il convient de surveiller soigneusement les nouveau-nés en matière d’hypotension, d’oligurie et d’hyperkaliémie lorsque la mère a été traitée par Acepril/Acepril mite durant sa grossesse.
Etant donné que l’énalapril passe la barrière placentaire, on a pu, dans certains cas, l’éliminer partiellement avec succès du système circulatoire du nouveau-né grâce à la dialyse péritonéale. Théoriquement, ceci pourrait également être réalisé par exsanguinotransfusion.
L’énalapril et l’énalaprilate sont excrétés en très faibles quantités dans le lait maternel. La prudence est de rigueur lors de la prescription d’Acepril/Acepril mite à des mères allaitant.
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