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Information professionnelle sur Luveris® 75 UI:Merck (Schweiz) AG
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Mises en garde et précautions

Les causes de l'infertilité du couple doivent être précisément établies avant le début du traitement.
En particulier, les patientes doivent faire l'objet d'un examen en vue de déceler une hypothyroïdie, une insuffisance corticosurrénalienne et une hyperprolactinémie et, le cas échéant, être traitées en conséquence.
Un traitement par gonadotrophines demande une certaine disponibilité de la part des médecins et du personnel médical ainsi que la disponibilité d'équipements de surveillance médicale appropriés. Une utilisation sûre et efficace de Luveris exige, en particulier chez les patientes présentant des ovaires polykystiques, un contrôle de la réponse ovarienne par échographie, de préférence en association avec la détermination régulière des concentrations sériques d'estradiol.
Syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO)
Chez certaines patientes, le traitement de stimulation ovarienne peut entraîner en raison d'une stimulation trop forte avec une réaction estrogénique excessive, la maturation de multiples follicules et un syndrome d'hyperstimulation ovarienne.
Lors d'une stimulation ovarienne contrôlée, on doit escompter une certaine hypertrophie ovarienne. Les signes d'un SHO sont une hypertrophie ovarienne marquée et des concentrations sériques élevées de stéroïdes sexuels, ainsi qu'une perméabilité vasculaire accrue pouvant entraîner un mouvement liquidien vers les régions péritonéales, pleurales et aussi rarement vers la région péricardique.
Le SHO survient très souvent une fois le traitement hormonal terminé et atteint un maximum environ 7-10 jours après le traitement.
Un SHO s'observe plus souvent chez les patientes présentant un syndrome des ovaires polykystiques et régresse normalement sans traitement.
Le respect de la posologie recommandée et des intervalles de contrôle pour Luveris et pour la FSH peut réduire le risque d'hyperstimulation ovarienne.
Lors d'une stimulation ovarienne simple, le risque de SHO est réduit si l'on se conforme à la posologie recommandée et aux intervalles de contrôle (échographie et mesures des taux sériques d'estradiol).
Chez les patientes soumises à une superovulation, le risque d'hyperstimulation est accru en raison d'une réponse estrogénique excessive et d'un développement multifolliculaire. La fréquence d'un SHO peut être réduite par l'aspiration de l'ensemble des follicules avant l'ovulation.
Pour l'identification précoce et la minimisation des facteurs de risque de développement du SHO ou de la survenue d'une grossesse multiple (voir ci-dessous), des examens échographiques ainsi qu'une détermination des taux sériques d'estradiol sont recommandés. Chez les patientes anovulatoires, le risque de SHO ou d'une grossesse multiple est accru chez les patientes présentant des taux sériques d'estradiol supérieurs à 900 pg/mL (3300 pmol/L) et en présence de plus de 3 follicules d'un diamètre ≥14 mm. Lors de l'utilisation de FSH dans le cadre d'une procréation médicalement assistée, le risque de SHO est accru si les taux sériques d'estradiol sont supérieurs à 3000 pg/mL (11 000 pmol/L) et en présence de 20 follicules ou plus d'un diamètre ≥12 mm. Si le taux sérique d'estradiol est supérieur à 5500 pg/mL (20 200 pmol/L) et/ou le nombre total de follicules est de 40 ou plus, l'administration d'hCG ne doit pas avoir lieu.
Une réponse ovarienne excessive au traitement par gonadotrophines entraîne rarement un SHO avant l'administration d'hCG en vue de déclencher l'ovulation. Dans les cas d'hyperstimulation ovarienne, il est donc recommandé de ne pas administrer d'hCG et de conseiller aux patientes de n'avoir aucun rapport sexuel ou d'utiliser des moyens contraceptifs appropriés (méthodes barrières) pendant au moins 4 jours.
Le SHO peut se manifester à 3 degrés de gravité:
Un SHO léger s'accompagne de douleurs au bas-ventre et d'une hypertrophie ovarienne. En cas de SHO modéré, les symptômes suivants peuvent survenir en plus: nausées, vomissements, symptômes d'une ascite (mise en évidence par sonographie) et une hypertrophie ovarienne marquée.
Les SHO dont l'évolution est légère ou modérée guérissent normalement de manière spontanée après 2-3 semaines (ou lors de la survenue de la menstruation).
Lors d'un SHO de forme sévère (environ 1%), on observe les symptômes suivants: douleurs au bas ventre, ballonnement abdominal, forte hypertrophie ovarienne, prise de poids, dyspnée, oligurie et symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhée.
Une hypovolémie, une hémoconcentration, des troubles électrolytiques, un hyperaldostéronisme secondaire, une hypercoagulabilité sanguine, une ascite, des épanchements pleuraux et une détresse respiratoire aigüe sont possibles.
De plus, le risque d'accidents thromboemboliques (par exemple embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde) est accru. Une torsion ovarienne et un hémopéritoine représentent d'autres complications très rares d'un SHO de forme sévère.
Un SHO peut se développer rapidement (en l'espace de 24 heures à quelques jours) et devenir une urgence médicale grave. Une surveillance attentive doit donc être assurée durant le traitement et jusqu'à deux semaines après l'administration d'hCG.
Si les symptômes mentionnés ci-dessus se manifestent sous traitement par Luveris, un examen médical attentif est indiqué. Dans ces cas, le traitement par Luveris doit être interrompu et l'hCG ne doit pas être administré pour induire l'ovulation.
En cas d'hyperstimulation modérée, une surveillance de la patiente est en général suffisante. Lors d'un SHO sévère, la patiente doit être hospitalisée et un traitement du SHO instauré. Le traitement du SHO est symptomatique. Il faut particulièrement veiller à compenser l'équilibre hydro-électrolytique.
Un SHO peut présenter une évolution plus sévère et plus longue en cas de grossesse.
En outre, le risque d'avortement spontané est accru lorsqu'une grossesse survient avec un SHO.
Grossesses multiples
Chez les patientes qui subissent une induction de l'ovulation, la probabilité d'une grossesse multiple est accrue par rapport à la conception naturelle. Dans la plupart des grossesses multiples, il s'agit de jumeaux. Afin de minimiser le risque d'une grossesse multiple, il est recommandé de surveiller attentivement la réponse ovarienne.
Chez les patientes qui se soumettent à une procréation médicalement assistée, le risque d'une grossesse multiple dépend principalement du nombre d'embryons transférés, de leur qualité et de l'âge de la patiente. Le respect de la posologie recommandée de Luveris et de FSH et une surveillance étroite de la réponse ovarienne sont recommandés pour réduire le plus possible le risque de grossesse multiple.
Les patientes doivent être informées du risque potentiel d'une grossesse multiple avant le début du traitement.
Grossesses ectopiques
Les femmes ayant des antécédents de pathologie tubaire présentent un risque de grossesse ectopique, indépendamment du fait que la grossesse survienne à la suite d'une conception spontanée ou d'un traitement de l'infertilité. La fréquence de survenue d'une grossesse ectopique après une fécondation in vitro (FIV) est de 2 à 5% contre 1 à 1.5% dans la population générale.
Fausses couches
La fréquence des fausses couches est plus élevée chez les patientes soumises à un traitement de stimulation ou à une technique de procréation médicalement assistée que lors d'une conception naturelle.
Malformations congénitales
La fréquence de malformations congénitales pourrait être un peu plus élevée après utilisation d'une ART qu'après conception spontanée. On suppose que ceci est attribuable à des différences en termes de caractéristiques parentales (par exemple âge de la mère, caractéristiques des spermatozoïdes) et aux grossesses multiples.
Accidents thromboemboliques
Chez les femmes présentant des facteurs de risque d'accidents thromboemboliques veineux ou artériels, comme l'obésité (indice de masse corporelle >30 kg/m2), le tabagisme ou des antécédents personnels ou familiaux positifs, un traitement par gonadotrophines peut encore augmenter le risque de tels accidents (thromboses veineuses profondes, embolie pulmonaire, accident cérébrovasculaire, etc.).
Chez ces femmes, il est nécessaire d'évaluer soigneusement le bénéfice de l'administration de gonadotrophines par rapport aux risques. Il faut toutefois noter que la grossesse elle-même ainsi que le SHO sont également associés à un risque accru d'accidents thromboemboliques.
Néoplasmes
Des tumeurs des ovaires et d'autres organes reproducteurs, bénignes comme malignes, ont été rapportées chez des femmes ayant subi de multiples cycles de traitement en vue d'une induction de l'ovulation. À ce jour, on ne sait pas si un traitement par gonadotrophines augmente le risque de base de ces tumeurs chez les femmes présentant des troubles de la fertilité.
Porphyrie
Les patientes ayant des antécédents personnels ou familiaux de porphyrie doivent être étroitement surveillées pendant le traitement par Luveris, et le traitement doit être interrompu en cas d'aggravation des symptômes.
Luveris ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, il est donc considéré comme essentiellement «sans sodium».

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