Données précliniquesAcide acétylsalicylique
Le profil de sécurité préclinique de l'acide acétylsalicylique est bien documenté. Mis à part des lésions rénales, les salicylates n'ont entraîné aucun autre dommage des organes dans des études expérimentales sur l'animal.
Le caractère mutagène et cancérogène de l'acide acétylsalicylique a été étudié en détail: aucune indication pertinente de potentiel mutagène ou cancérogène n'a été établie.
Chez une série d'espèces animales, il a été observé que les salicylates ont des effets embryotoxiques mais également tératogènes (p.ex. malformations cardiaques et du squelette, gastroschisis).
Par ailleurs, des rapports mentionnent des troubles d'implantation, des effets fœtotoxiques ainsi qu'une détérioration de la capacité d'apprentissage chez la progéniture en cas de prise de salicylates pendant la gestation.
Caféine
Les preuves rassemblées sont insuffisantes concernant les effets cancérogènes de la caféine chez l'être humain ou l'animal et la substance n'a pas été classée comme carcinogène chez l'être humain. La caféine n'était carcinogène ni après une administration à long terme dans l'eau potable à des doses allant jusqu'à 102 mg/kg/jour chez les rats mâles ou à des doses de 170 mg/kg/jour chez les rates ni après l'administration à des doses allant jusqu'à 55 mg/kg/jour dans la nourriture des souris.
Certaines études in vitro suggèrent que la caféine à des concentrations élevées a des effets mutagènes. La substance potentialisait même l'effet génotoxique de mutagènes connus et renforçait l'apparition de micronoyaux chez les souris présentant un déficit en folate.
La caféine seule n'a cependant pas induit d'aberration chromosomique dans les cellules des mammifères, n'était pas mutagène à des concentrations non cytotoxiques dans le cadre du test in vitro HGPRT et non clastogène dans le cadre du test du micronoyau in vivo.
La plupart des preuves indiquent que la caféine ne présente pas de risque tératogène pour l'être humain et, dans une zone d'exposition courante, n'a pas d'effets sur la reproduction ou le développement chez l'être humain. L'étude sur les animaux a montré qu'après administration à des animaux à des doses de 25 à 250 mg/kg/jour, qui dépassent largement les doses prises par l'être humain, la caféine a des conséquences sur le développement ainsi que des effets tératogènes, dont les plus fréquents sont des défauts des phalanges (y compris une ectrodactylie), la résorption et la palatoschisis.
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