CompositionPrincipe actif: Paracétamol.
Excipients: Aspartame, Mannitol, Aromatica: Vanilline et autres; Excip. pro compr.
Propriétés/EffetsCode ATC: N02BE01
Mécanisme d'action Il n'est pas entièrement clair pour le paracétamol. Pour l'effet analgésique , il a été établi que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus forte au niveau central que périphérique.
L'effet antipyrétique se base sur une inhibition de l'effet de pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur dans l'hypothalamus.
Le paracétamol n'a pas d'effet antiphlogistique marqué et influe ni sur l'hémostase, ni sur la muqueuse gastrique.
Kafa Flashtabs se présente sous forme de comprimés orodispersibles.
PharmacocinétiqueRésorption Après administration orale, le paracétamol est rapidement et presque complètement résorbé. La résorption se déroule essentiellement dans l'intestin grêle. La biodisponibilité du paracétamol est proportionnelle à la dose.
Pour Kafa Flashtabs, une concentration plasmatique maximale de 6,3 µg/ml (C max ) a été atteinte 30 min (t max ) après une dose orale unique de 500 mg de paracétamol (1 Flashtab) prise à jeun. Temps de latence mesuré: 10 min.
Distribution Le paracétamol est distribué de manière quasi uniforme dans la plupart des liquides corporels. Le volume de distribution s'élève à 0,7-1 l/kg de poids corporel. Aux doses thérapeutiques, sa fixation aux protéines plasmatiques est faible (<20%), en cas de surdosage elle atteint jusqu'à 50%. 10-20% sont liés aux érythrocytes.
Le paracétamol traverse la barrière placentaire et se retrouve en faible quantité dans le lait maternel.
Métabolisme Dans le foie, le paracétamol est conjugué à plus de 80% avec l'acide glucuronique ou avec l'acide sulfurique, de petites proportions étant désacétylées ou hydroxylées (par le cytochrome P-450). Le paracétamol ne se retrouve dans l'urine sous forme non métabolisée qu'à raison de 2 à 5%.
Elimination 85-100% sont éliminés en 24 h. L'excrétion a lieu par voie rénale. La demi-vie plasmatique des doses thérapeutiques varie de 1 à 3 h et leur durée d'action atteint 4 à 6 h.
Cinétique pour certains groupes de patients Insuffisance hépatique La durée de demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois nettement prolongée en cas d'insuffisance hépatique grave.
Insuffisance rénale On ne dispose que de peu de données concernant les patients qui souffrent d'une insuffisance rénale et d'aucune référence suggérant une durée de demi-vie prolongée. Une adaptation de la posologie est toutefois recommandée.
Pour les patients sous hémodialyse, la durée de demi-vie peut diminuer de 40-50% après la prise de doses thérapeutiques de paracétamol.
Personnes âgées La durée de demi-vie peut être prolongée chez les personnes âgées et s'accompagner d'une diminution de la clairance du médicament.
Enfants Comparativement aux adultes, aucune modification significative de la durée de demi-vie n'est décrite pour les nouveau-nés ou pour les enfants.
Indications/Possibilités d'emploiTraitement contre les douleurs d'une intensité faible à moyenne (maux de tête, maux de dents, douleurs articulaires et ligamentaires, douleurs dorsales, douleurs pendant la menstruation, douleurs après blessures, douleurs lors de refroidissements).
Traitement symptomatique de la fièvre.
Posologie/Mode d'emploiInstructions générales La durée du traitement doit être limitée à 3 jours en cas de fièvre, à 5 jours en cas de douleurs.
Age Poids Dose unitaire Dose journa-
lière maximale
6 à 22 à 30 kg 300 à 500 mg 1,5 g soit
9 ans soit 3 Flashtabs
1 Flashtab
par prise
9 à 30 à 40 kg 400 à 600 mg 2 g
12 ans soit soit
1 Flashtab 4 Flashtabs
par prise
>12 ans >40 kg 500 à 1000 mg 4 g
et adultes soit soit
1 à 2 Flash- 8 Flashtabs
tabs par prise
Respecter un intervalle de 4 à 8 h entre chaque prise.
Mode d'emploi: sucer les comprimés sans les croquer. Au besoin boire ensuite un peu d'eau.
Le comprimé peut également être dispersé dans un demi-verre d'eau (bien remuer et boire immédiatement).
Contre-indicationsHypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées ou à l'un des excipients.
Troubles fonctionnels hépatiques graves/hépatite aiguë.
Troubles fonctionnels rénaux graves.
Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Meulengracht).
Phénylcétonurie (contient de l'aspartame).
Mises en garde et précautionsContre-indications relatives La prudence est de mise en cas de:
insuffisance rénale et/ou hépatique.
anémie hémolytique en cas de déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase.
prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d'inducteurs d'enzymes hépatiques.
La prudence est requise en cas de surconsommation d'alcool. L'alcool peut accroître la toxicité hépatique du paracétamol, en particulier lors de carence alimentaire simultanée. Dans de tels cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà conduire à des lésions hépatiques.
Des médicaments contenant du paracétamol ne doivent pas être administrés à des enfants qui ont, par inadvertance, pris de l'alcool.
Mises en garde et précautions Le patient doit être rendu attentif au fait que les analgésiques ne doivent pas être pris régulièrement pendant une période prolongée sans prescription médicale. Des douleurs persistantes nécessitent une mise au point médicale.
L'absorption prolongée d'analgésiques, surtout en cas de prise concomitante de plusieurs principes actifs analgésiques, peut entraîner une lésion rénale irréversible avec risque d'une insuffisance rénale terminale (néphropathie due aux analgésiques).
Il faudra signaler au patient que l'absorption chronique d'analgésiques peut provoquer des céphalées qui peuvent nécessiter la prise de nouveaux analgésiques à leur tour générateurs de céphalées (céphalées dues aux analgésiques).
InteractionsLes inducteurs enzymatiques , tels le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (INH) et la rifampicine accroissent l'hépatotoxicité du paracétamol.
Alcool: voir sous «Mises en garde et précautions».
Préparations influençant la motilité: Les agents qui ralentissent la vidange gastrique (par ex. la propanthéline), réduisent la vitesse de résorption, tandis que les substances qui accélèrent la vidange gastrique (par ex. le métoclopramide), augmentent la vitesse de résorption.
Chloramphénicol: le paracétamol multiplie par cinq la demi-vie d'élimination du chloramphénicol.
Salicylamide: Le salicylamide prolonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et accroît la production de métabolites hépatotoxiques.
Chlorzoxazone: L'administration concomitante de paracétamol et de chlorzoxazone accroît l'hépatotoxicité des deux substances.
Zidovudine: L'administration concomitante de zidovudine et de paracétamol augmente la tendance à la neutropénie.
SurdosageL'administration orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l'adulte et de 150 à 200 mg/kg chez l'enfant (même à plus faibles doses déjà chez les patients prédisposés, tels ceux avec une consommation excessive d'alcool ou une réserve de glutathion déficitaire en cas de carence nutritionnelle) entraîne des phénomènes d'intoxication aiguë des cellules du foie et du tubule rénal, prenant la forme d'une nécrose cellulaire mettant la vie en danger.
Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h provoquent des lésions hépatiques présentant une évolution mortelle en coma hépatique. L'hépatotoxicité est directement proportionnelle à la concentration plasmatique.
Symptômes
1ère phase (= 1 er jour): nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d'appétit, sensation de malaise général.
2e phase (= 2 e jour): amélioration subjective, augmentation de volume du foie (hépatomégalie), élévation des valeurs de transaminases, élévation des valeurs de la bilirubine, allongement du temps de thromboplastine.
3e phase (= 3 e jour): des valeurs transaminases fortement élevées, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
Traitement Dès qu'une intoxication est suspectée, il faut instaurer sans délai un traitement efficace comprenant les mesures suivantes:
Lavage d'estomac (utile uniquement dans les 1 à 2 premières heures), puis administration de charbon actif.
Administration orale de N-acétylcystéine. Lorsque l'administration orale de l'antidote n'est pas possible ou qu'elle n'est pas aisée (p.ex. en cas de vomissements violents ou de troubles de la conscience), celui-ci peut être administré par voie intraveineuse.
Déterminer la concentration plasmatique de paracétamol (pas avant 4 heures après la prise).
Remarques particulièresInfluence sur les méthodes de diagnostic Le paracétamol peut produire des résultats faussement positifs pour le test de l'acide 5-hydroxyindolacétique urinaire.
Stabilité Jusqu'à la date de péremption figurant sur l'emballage.
Remarques concernant le stockage Hors de portée des enfants, à température ambiante (15-25 °C).
Mise à jour de l'informationNovembre 2006.
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