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Information professionnelle sur Metvix:Galderma SA
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Méthyl aminolévulinate (sous forme de chlorhydrate)
Excipients
Eau, vaseline blanche, monostéarate de glycérol, glycérol, alcool cétylstéarylique (40 mg/g), myristate d’isopropyle, monostéarate de polyéthylène glycol, huile d’arachide (30 mg/g), huile d’amande, édetate de disodium, cholestérol, alcool oléylique, méthylparahydroxybenzoate (E218) (2 mg/g), propylparahydroxybenzoate (E216) (1 mg/g)

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement des kératoses actiniques fines ou non hyperkératosiques du visage ou du cuir chevelu, lorsque d’autres traitements sont considérés comme étant moins adaptés.
Traitement des carcinomes basocellulaires superficiels, lorsqu’une intervention chirurgicale ou d’autres traitements ont échoué ou sont hors de question.
Traitement de la maladie de Bowen.
Metvix n’est pas recommandé pour l’utilisation chez les patients de moins de 18 ans.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
Adultes (y compris personnes âgées)
Kératose actinique, carcinomes basocellulaires superficiels et maladie de Bowen sous utilisation de rayonnement de lumière rouge.
Le traitement doit être effectué en une séance en cas de kératose actinique.
En cas de carcinomes basocellulaires superficiels ou en cas de maladie de Bowen, le traitement comporte deux séances à une semaine d’intervalle.
Plusieurs lésions peuvent être traitées simultanément pendant une séance de traitement. La réaction de la lésion doit normalement être évaluée au bout de trois mois. Les lésions montrant une réaction de réponse incomplète peuvent éventuellement être traitées à nouveau. Ensuite, il est recommandé de surveiller le basaliome ou la maladie de Bowen sur le long terme et très régulièrement, avec analyses histologiques le cas échéant.
Avant l’utilisation de Metvix Crème, la surface des lésions doit être préparée, en enlevant les squames et les croûtes et en procédant au curetage de la surface des lésions.
Les lésions du carcinome basocellulaire nodulaire sont souvent recouvertes d’une couche d’épiderme kératinisé intact qui est à retirer avant le traitement.
Kératose actinique sous utilisation de la lumière du jour
le traitement devrait se faire en une seule séance. La réaction de la lésion doit normalement être évaluée au bout de trois mois. Les lésions montrant une réaction de réponse incomplète peuvent éventuellement être traitées à nouveau.
Enfants et adolescents
L’innocuité et l’efficacité de Metvix dans le traitement des patients de moins de 18 ans n’ont pas encore été mises en évidence jusqu’à présent.
Mode d’emploi
Traitement des lésions de kératose actinique et/ou du champ de cancérisation, des carcinomes basocellulaires superficiels et de la maladie de Bowen avec une lampe à lumière rouge :
a) Préparation des lésions : enlever les squames et les croûtes et gratter la surface de la peau avant d’appliquer une fine couche de Metvix sur la ou les lésion(s). À l’aide d’une spatule, appliquer une couche d’environ 1 mm d’épaisseur de Metvix sur la zone de la lésion pour un champ de cancérisation jusqu’à environ 20 cm²) et sur environ 5 à 10 mm au-delà. La zone traitée sera couverte pour une durée de trois heures à l’aide d’un pansement fortement occlusif.
Ensuite, le pansement sera retiré et la zone sera nettoyée à l’aide d’une solution de sérum physiologique.
b) Exposition : immédiatement après le nettoyage des lésions, l’ensemble de la zone de traitement est exposé à une source de lumière rouge, soit avec un spectre étroit d’environ 630 nm et une dose de lumière d’environ 37J/cm2, soit avec un spectre plus large et continu de 570 à 670 nm et une dose de lumière d’environ 75 J/cm2. L’intensité lumineuse à la surface de la lésion ne doit pas dépasser 200 mW/cm². Seules les lampes avec label CE et les filtres nécessaires et/ou les miroirs réfléchissants peuvent être utilisées afin d’éviter autant que possible l’exposition du patient à la chaleur, à la lumière bleue et aux rayonnements ultraviolets (UV). Il est important de s’assurer que la dose correcte de lumière est utilisée. La dose de lumière sera déterminée par des facteurs tels que la taille du champ de lumière, la distance entre la source lumineuse et la surface cutanée et le temps d’action de la lumière. Ces facteurs varient selon le type de lampe. L’utilisation et la maintenance de la lampe doivent être effectuées selon le mode d’emploi du fabricant. La dose de lumière distribuée doit être enregistrée au moyen d’un dosimètre adéquat se basant sur la technique des photodiodes. Les lampes Aktilite® (modèles CL 16 et CL 128) ont été spécialement développées pour l’utilisation avec Metvix. Elles ne nécessitent pas d’enregistrement de la dose de lumière avec un dosimètre. Le calibrage et l’enregistrement de la dose de lumière sont réalisés par la fonction de contrôle et d’enregistrement de la lampe réglée par un microprocesseur. Il est préférable d’utiliser ces lampes. Les patients ainsi que le personnel médical doivent se conformer aux directives de sécurité relatives à la source lumineuse. Pendant le traitement par la lumière, le port de lunettes de protection est nécessaire.
Il n’est pas nécessaire de protéger la peau saine qui entoure la lésion pendant l’illumination.
Lors de l’application de Metvix Crème, le port de gants de protection est nécessaire.
Traitement des lésions de kératose actinique et/ou du champ de cancérisation au moyen de la lumière du jour naturelle
a) Considérations à prendre en compte avant le traitement :
Le traitement par Metvix à la lumière du jour naturelle peut être réalisé lorsque la température extérieure (au moins 10 °C) permet un séjour agréable de deux heures à l’extérieur. En cas de pluie ou de prévisions de pluie, on renoncera au traitement par Metvix à la lumière du jour naturelle.
b) Préparation des lésions :
Avant la préparation des lésions, il faut appliquer une protection solaire sur toutes les surfaces exposées, y compris les zones à traiter. La protection solaire doit offrir une protection suffisante (facteur de protection solaire 30 ou supérieur) et ne doit pas contenir de filtres physiques, tels que par ex. dioxyde de titane, oxyde de zinc ou oxyde de fer, étant donné que ceux-ci bloquent partiellement la lumière visible et, par conséquent, peuvent entraver l’efficacité du traitement. Lors du traitement par la lumière du jour, il faut exclusivement utiliser une protection solaire contenant des filtres chimiques.
Lorsque la protection solaire est sèche, il faut procéder à l’ablation des squames et des croûtes, et rendre rugueuse la surface des lésions avant d’appliquer une fine couche de Metvix sur la ou les lésion(s) ou sur le champ de cancérisation. Il n’est pas nécessaire de couvrir les zones.
C) Exposition à la lumière du jour pour le traitement de la kératose actinique :
Afin d’éviter une accumulation excessive de protoporphyrine IX qui causerait de fortes douleurs lors de l’exposition à la lumière, les patients doivent se rendre à l’extérieur immédiatement après l’application de Metvix ou au plus tard dans les 30 minutes qui suivent. Afin de minimiser les douleurs et d’assurer une efficacité maximale, le patient/la patiente doit séjourner 2 heures à l’extérieur à la pleine lumière du jour naturelle sans interruption et ne pas se rendre dans des locaux à l’intérieur. Si le patient/la patiente ne se sent pas bien à la lumière solaire directe les jours d’ensoleillement, il/elle peut se mettre à l’ombre. Il faut rincer Metvix après la durée d’exposition de deux heures.
Les lésions multiples peuvent être traitées lors de la même séance de traitement.
Les lésions traitées doivent être évaluées après trois mois et, en cas de réponse incomplète, un deuxième traitement peut être effectué.
Traitement des lésions KA et/ou du champ de cancérisation au moyen d’une lampe à lumière du jour artificielle
a) Préparation des lésions :
enlever les squames et les croûtes et gratter la surface de la peau avant d’appliquer une fine couche de Metvix sur les zones de traitement. Aucun pansement occlusif n’est nécessaire. Aucun écran solaire n’est nécessaire étant donné que les patients ne doivent pas être exposés aux rayons ultraviolets.
b) Exposition à la lumière du jour artificielle pour le traitement des kératoses actiniques :
Après l’application de Metvix ou au maximum 30 minutes plus tard, les lésions doivent être traitées avec une lumière de jour artificielle afin d’éviter une accumulation excessive de protoporphyrine-IX, ce qui entraînerait une douleur plus importante en cas d’exposition à la lumière. Le patient doit être placé dans une position confortable et exposé à la lumière de la lampe à lumière du jour pendant 2 heures sans interruption afin d’obtenir une efficacité maximale. Au terme de la phase d’exposition de 2 heures, Metvix doit être rincé. Seuls des dispositifs médicaux portant le marquage CE peuvent être utilisés comme lampes à lumière du jour. Ils doivent présenter un spectre lumineux continu de ~ 400 - 750 nm et une intensité lumineuse supérieure à 12 000 lux à la surface de la lésion. Il est important de s’assurer que la dose correcte de lumière est utilisée. La dose de lumière est déterminée par des facteurs tels que l’intensité lumineuse, la taille du champ lumineux, la distance entre la lampe et la surface de la peau et la durée de l’exposition. Ces facteurs dépendent du type de lampe, la lampe à lumière du jour doit être utilisée conformément aux instructions d’utilisation. Le patient et l’opérateur doivent respecter les consignes de sécurité de la source lumineuse. La peau saine non traitée qui entoure la lésion ne doit pas être protégée pendant l’exposition. Les lésions multiples peuvent être traitées lors de la même séance de traitement.
La réponse des lésions doit être évaluée au bout de trois mois. Lors de cet examen, les lésions présentant une réponse incomplète peuvent être à nouveau traitées.

Contre-indications

Hypersensibilité au méthyl aminolévulinate ou à l’un des excipients.
Carcinome basocellulaire de type morphée.
Porphyrie.

Mises en garde et précautions

L’utilisation de Metvix nécessite des connaissances spéciales en thérapie photodynamique, étant donné qu’elle peut exiger l’utilisation d’une lampe à lumière rouge ou d’une lampe à lumière du jour artificielle. Metvix ne sera donc utilisé qu’en présence d’un médecin ou de personnel médical compétent ayant suivi une formation sur l’utilisation de la thérapie photodynamique avec Metvix.
Aucune donnée sur le traitement par Metvix Crème de lésions pigmentées ou fortement infiltrantes ou encore du syndrome de Gorlin n’est disponible. Ne pas traiter les lésions dues à une kératose actinique épaisse (hyperkératosiques).
Un nombre limité d'informations est disponible concernant des autorisations accordées pour le traitement de la kératose actinique et de la maladie de Bowen chez des patients ayant subi une transplantation et prenant un traitement immunosuppresseur. Une surveillance étroite de ces patients est recommandée, le cas échéant, lors de traitements répétés. Aucune expérience de traitement de la maladie de Bowen n'est connue chez des patients qui ont été exposés à l'arsenic dans le passé.
Les thérapies aux UV doivent être interrompues avant le traitement. Précaution d’emploi générale : éviter autant que possible une exposition des lésions traitées à la lumière solaire pendant quelques jours après le traitement.
Éviter tout contact direct de l’œil avec Metvix. Metvix Crème ne doit pas être appliqué sur les paupières ni les muqueuses.
Le méthyl aminolévulinate peut induire une sensibilisation par contact avec la peau, provoquant au site d’application un angio-œdème, un eczéma ou une dermatite de contact allergique.
Les douleurs qui surviennent pendant le rayonnement de lumière rouge peuvent provoquer une pression artérielle accrue. Par conséquent, avant le traitement à la lumière rouge, il est recommandé de mesurer la pression artérielle de tous les patients. Si des douleurs fortes apparaissent pendant le traitement à la lumière rouge, il convient de vérifier la pression artérielle. En cas d’hypertension grave, le rayonnement de lumière rouge doit être interrompu et des mesures symptomatiques appropriées doivent être prises.
Dans de très rares cas, la thérapie photodynamique (PDT) conventionnelle avec lampe à lumière rouge peut être un facteur déclenchant de l’amnésie globale transitoire. Bien que l’on en ignore le mécanisme exact, le stress et les douleurs liés au traitement par lampe peuvent majorer le risque de voir apparaître une amnésie transitoire. Si l’on observe des signes de confusion ou de désorientation, il est impératif d’interrompre immédiatement la thérapie photodynamique (PDT).
Metvix contient de l’huile d’arachide. Il ne peut être utilisé chez les personnes hypersensibles (allergiques) à l’arachide.
Metvix contient de l’alcool cétylstéarylique. L’alcool cétylstéarylique peut provoquer des réactions cutanées locales (p. ex. dermatite de contact).
Metvix contient également les excipients méthylparahydroxybenzoate (E218) et propylparahydroxybenzoate (E216) qui peuvent provoquer des réactions allergiques, y compris des réactions tardives.

Interactions

Aucune étude spécifique sur les interactions médicamenteuses n’a été réalisée.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
L’utilisation de Metvix n’est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer et qui n’utilisent pas de moyens de contraception.
Pour le méthyl aminolévulinate, des données cliniques relatives aux femmes enceintes exposées ne sont pas disponibles ou seulement partielles. Des études expérimentales sur des animaux ont montré une toxicité pour la reproduction (cf. section « Données précliniques »). Le méthyl aminolévulinate ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
Allaitement
On ignore si le méthyl aminolévulinate et ses métabolites passent dans le lait maternel après l’utilisation topique de Metvix Crème. Un risque ne peut pas être exclu pour les nouveau-nés et les nourrissons. Il convient de décider si l’allaitement doit être interrompu ou s’il faut interrompre ou renoncer au traitement avec Metvix. Dans la décision, il faut prendre en compte à la fois les bénéfices de l’allaitement pour l’enfant et l’utilité de la thérapie pour la mère.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Non pertinent.

Effets indésirables

Metvix sous rayonnement de lumière rouge en cas de kératose actinique, de carcinomes basocellulaires superficiels et de maladie de Bowen
a) Résumé du profil d’innocuité : environ 60 % des patients ont présenté des réactions locales au site d’application attribuables soit aux effets toxiques de la thérapie photodynamique (phototoxicité), soit à la préparation de la lésion.
Les symptômes les plus fréquents sont des douleurs et des sensations de brûlure de la peau débutant typiquement lors de l’illumination ou juste après et persistant pendant quelques heures; ces douleurs disparaissent généralement le jour même. Ces symptômes sont habituellement d’intensité faible à modérée et nécessitent rarement une interruption prématurée de l’illumination. Les signes les plus fréquents de phototoxicité sont les érythèmes et la formation de croûtes. Ces symptômes sont en majorité d’intensité faible à modérée et persistent durant 1 à 2 semaines, occasionnellement d’avantage.
Une application répétée de Metvix diminue la fréquence et l’intensité des réactions phototoxiques locales.
b) Liste des effets indésirables : l’incidence des effets indésirables recueillis auprès de 932 patients inclus dans des études cliniques et ayant reçu le traitement standard sous rayonnement de lumière rouge est indiquée dans le tableau ci-dessous.
Les effets sont répertoriés selon les classes d’organes (MedDRA) avec mention de la fréquence définie comme suit : effets indésirables très fréquents (chez ≥1/10 des patients), fréquents (chez ≥1/100, <1/10 des patients), occasionnels (chez ≥1/1'000, <1/100 des patients), rares (chez ≥1/10'000, <1/1'000 des patients), très rares (chez <1/10'000 des patients), indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système nerveux
Fréquents : paresthésie, céphalée
Inconnu: amnésie globale transitoire (y compris confusion et désorientation)
Affections oculaires
Occasionnels : gonflement oculaire, douleur au niveau des yeux, œdème palpébral
Affections vasculaires
Occasionnels : saignement de la plaie
Cas isolés: hypertension
Affections gastro-intestinales
Occasionnels : Nausée
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent : douleur cutanée (22 %), sensation de brûlure cutanée (29 %), croûtes (11 %), érythème (21 %)
Fréquents : infection cutanée, ulcères cutanés, œdème cutané, gonflement cutané, cloques, saignements cutanés, prurit, desquamation, sensation de chaleur cutanée
Occasionnels : urticaire, éruption cutanée, irritation cutanée, réaction de photosensibilisation, hypo-/hyperpigmentation, boutons de chaleur, sensation d’inconfort cutané, angio-œdème, œdème facial (gonflement du visage), eczéma au site d’application, dermite de contact allergique, éruption pustuleuse au site d’application.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent : suintement au site d’application, sensation de chaleur
Occasionnels : Fatigue
Metvix à la lumière du jour en cas de kératose actinique
On ne dispose pas de nouveaux rapports relatifs à des effets indésirables locaux émanant des deux études de phase III sur Metvix avec la lumière du jour par comparaison avec les effets indésirables locaux déjà connus causés par Metvix sous rayonnement de lumière rouge. Dans l’étude clinique européenne et dans l’étude clinique australienne, la douleur a été évaluée sur une échelle de 11 points, allant de 0 (pas de douleur) à 10 (douleur extrême). Les résultats des deux études ont montré une valeur de 0,8, respectivement de 0,7 avec Metvix avec la lumière du jour par comparaison avec une valeur de 5,7, respectivement 4,4 avec Metvix c-PDT.
Effets indésirables après commercialisation
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

La gravité des réactions locales de phototoxicité comme l’érythème, la douleur et l’impression de brûlure peut être augmentée lors d’une durée d’utilisation accrue et/ou d’une intensité de lumière rouge très élevée.

Propriétés/Effets

Code ATC
L01XD03
Mécanisme d’action
Metvix sous rayonnement de lumière rouge en cas de kératose actinique, de carcinomes basocellulaires superficiels et de maladie de Bowen
Après administration topique de méthyl aminolévulinate, des porphyrines photoactives s’accumulent de manière intracellulaire dans les lésions cutanées traitées. Le méthyl aminolévulinate est un ester de l’acide aminolévulinique (ALA), un précurseur initial endogène de la biosynthèse de l’hème. Par l’apport exogène de ALA ou de méthyl aminolévulinate, la voie de synthèse de l’ALA à partir de succinyl CoA et de glycine, contrôlée par l’hème et catalysée par l’ALA-synthéthase est contournée. Cette réaction provoque une accumulation intracellulaire de produits intermédiaires de porphyrine, y compris la protoporphyrine IX.
Les intermédiaires de porphyrine sont photosensibilisants; leur activation lumineuse en présence d’oxygène conduit à la formation d’oxygène actif, qui produit un effet phototoxique dans la cellule cible exposée à la lumière. Le traitement de maladies par des produits photosensibilisants et l’activation par la lumière est dénommé photothérapie dynamique (PTD).
Metvix à la lumière du jour en cas de kératose actinique
Après utilisation topique de méthyl aminolévulinate, des porphyrines, y compris la protoporphyrine IX, sont produites au niveau intracellulaire dans les lésions cutanées traitées. Les porphyrines intracellulaires sont des molécules photoactives, fluorescentes qui, lors de l’activation par la lumière du jour en présence d‘oxygène, entraînent la formation d’oxygène réactif qui endommage les organites, en particulier les mitochondries.
Lors de l’utilisation de Metvix à la lumière du jour, la protoporphyrine IX est produite en continu et activée dans les cellules cibles pendant l’exposition à la lumière du jour de deux heures, ce qui génère un effet microphototoxique constant.
Pharmacodynamique
Aucune information.
Efficacité clinique
Kératose actinique (photothérapie dynamique)
La photothérapie dynamique (PTD) avec Metvix pour le traitement des kératoses actiniques a été comparée à la cryothérapie dans 2 études cliniques. Dans une étude contrôlée, 193 patients présentant une kératose actinique fine (plane), moyennement épaisse ou épaisse, ont été inclus. Dans l’ensemble de la population, le « response rate » a été de 55 % chez les patients traités par Metvix et de 72 % chez les patients traités par cryothérapie. Un traitement unique sur une ou plusieurs lésions fines (planes) de kératose actinique du visage ou du cuir chevelu a conduit à un « excellent response rate » (un « excellent response rate » est le pourcentage des patients avec une réponse complète pour au moins 75 % des lésions après 3 mois de traitement) chez 72 % des patients traités par Metvix et chez 72 % des patients traités par cryothérapie.
Dans une autre étude contrôlée, 204 patients présentant uniquement des formes fines (planes) ou moyennement épaisses de kératose actinique du visage et du cuir chevelu ont été traités par Metvix, éventuellement en deux séances à une semaine d’intervalle. L’analyse correspondante donne une efficacité de 88 % pour les patients traités par Metvix par rapport à 67 % pour ceux traités par cryothérapie. L’efficacité et la tolérance du traitement des kératoses actiniques ont pu être montrées pendant une période allant jusqu’à 3–6 mois; les patients ont été traités une seule fois en majorité.
L’expérience sur l’efficacité à long terme est limitée.
Carcinome basocellulaire superficiel (photothérapie dynamique)
Par rapport à la cryothérapie (étude T304/99 n = 110), l’efficacité du traitement était équivalente après 3 mois avec un taux de sujets répondeurs de 95 % contre 91 % (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % : 5,7 %). Avec les deux traitements, une deuxième séance a été nécessaire chez 30 % environ des patients.
Les données à long terme actuellement disponibles jusqu’à 12 mois montrent un taux de récidive de respectivement 15 % et 16 % pour chacune des deux modalités thérapeutiques. La taille de l’étude avec 50 patients par groupe n’autorise que partiellement une analyse de sous-groupe en fonction de la taille des lésions et de la localisation. Cependant, les taux de récidive pour la localisation au niveau du cou et du tronc semblent plus faibles qu’au niveau du visage et des extrémités. À la différence des autres études, le traitement par Metvix lors du premier cycle consistait en premier lieu uniquement en un traitement unique; c’est seulement lors du 2e cycle que deux traitements (si nécessaires) ont été appliqués. Un nombre relativement faible de patients porteurs de carcinome basocellulaire de la face ont été inclus dans l’étude. Les effets indésirables locaux ont été nettement plus importants sous cryothérapie, sans toutefois poser de grands problèmes ici non plus pour des symptômes au plus d’intensité modérée. Les résultats cosmétiques observés avec Metvix ont été nettement meilleurs. Le taux de récidive ne peut pas encore être déterminé pour une évolution de 24 mois.
Dyskératose lenticulaire en disque (maladie de Bowen) (photothérapie dynamique)
La photothérapie dynamique (PTD) avec Metvix pour le traitement de la dyskératose lenticulaire en disque (maladie de Bowen) a été testée auprès de 225 patients, en comparaison avec un placebo, la cryothérapie ou un traitement par le 5-fluorouracile (5-FU). Après 3 mois, le taux de réponse des patients traités par PTD avec Metvix était supérieur au taux de réponse sous placebo, ce qui démontre son efficacité. Les taux de réponse pour la PTD avec Metvix (91 %), la cryothérapie (88 %) ou le traitement par le 5-FU (81 %) étaient statistiquement comparables après 3 mois.
Les données actuellement disponibles quant à un traitement prolongé jusqu’à 24 mois montrent un taux de rechute des patients de 23 % sous PTD avec Metvix, 25 % sous cryothérapie et 24 % sous traitement par le 5-FU. Les taux de rechute des lésions correspondants se montent à respectivement 18 %, 23 % et 21 %.
Metvix à la lumière du jour en cas de kératose actinique
L’efficacité et l’innocuité de la thérapie photodynamique avec Metvix à la lumière du jour (DL-PDT) ont été comparées avec celles de la thérapie photodynamique conventionnelle (c-PDT) dans deux études cliniques intra-individuelles, randomisées, comparatives, avec insu pour les investigateurs, réalisées en Australie et en Europe auprès d’un total de 231 patients. Pour ce faire, les patients ont été traités sur un côté du visage ou du cuir chevelu par Metvix DL-PDT et sur l’autre côté par Metvix c-PDT.
Les résultats des deux études de phase III ont montré, par la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées par côté au bout de 12 semaines à raison d’un seul traitement, que Metvix DL-PDT est comparable (non inférieur) à Metvix c-PDT dans le traitement de la kératose actinique et considérablement moins douloureux.
Dans les deux études de phase III portant auprès de 231 patients au total, des effets indésirables locaux liés au traitement sont survenus moins fréquemment au niveau des zones traitées par Metvix DL-PDT qu’au niveau des zones traitées par Metvix c-PDT (chez respectivement 45,0 % et 60,1 % des patients).
Dans l’étude australienne, la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées avec ménagement s’élevait à 89,2 % et 92,8 % pour la DL-PDT et la c-PDT respectivement (avec un intervalle de confiance de 95 % pour la différence moyenne après traitement de [-6,8;-0,3], PP (per protocol = selon le protocole) population selon le protocole; [-6,6;-0,4], population ITT (intent to treat = en intention de traiter). Dans l’étude européenne, la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées avec ménagement et de façon modérée s’élevait à 70,1 % et 73,6 % pour la DL-PDT et la c-PDT respectivement (avec un intervalle de confiance de 95 % pour la différence moyenne après traitement : [-9,5;-2,4], PP population selon le protocole; [-8,6;-2,4] population ITT).
La douleur a été évaluée sur une échelle de 11 points, allant de 0 à 10, le score de la douleur étant de 0,8 avec Metvix DL-PDT dans l’étude australienne, resp. de 5,7 avec Metvix c-PDT et de 0,7, resp. de 4,4 dans l’étude européenne.
L’efficacité a pu être mise en évidence dans les deux études, indépendamment du temps, qu’il soit ensoleillé ou nuageux.
Le taux de réponse (response rate) des lésions existantes résultant de l’étude australienne a été élevé avec les deux méthodes de traitement (96 % pour DL-PDT et 96,6 % pour c-PDT) chez les patients contrôlés au cours de la semaine 24.

Pharmacocinétique

Absorption
Le méthyl aminolévulinate est plus lipophile que l’acide aminolévulinique et pénètre ainsi mieux dans les cellules cutanées. La pénétration est 1,5 à 2 fois supérieure dans les lésions par rapport au tissu cutané normal. La pénétration transcutanée est faible.
Distribution
La pénétration transdermique du méthyl aminolévulinate marqué appliqué sur la peau humaine a été étudiée in vitro. Sur une période de 24 heures, la pénétration cumulative moyenne à travers la peau humaine a atteint 0,26 % de la dose administrée. Il a été possible d’extraire de la peau 4,9 % de la dose.
Métabolisme
Sans exposition à la lumière rouge, la fluorescence de la protoporphyrine IX et d’autres porphyrines photoactives reste constante pendant 28 heures. La décoloration après exposition à la lumière rouge atteint 1 heure.
Le méthyl aminolévulinate disponible par voie systémique est hydrolysé rapidement en acide aminolévulinique.
Lors de l’exposition obtenue avec des doses instaurées dans le cadre du traitement, les valeurs physiologiques de l’acide aminolévulinique n’ont pas été dépassées.
Élimination

Données précliniques

Les études précliniques n’ont pas montré de toxicité systémique lors d’applications locales répétées de Metvix.
Des études avec applications répétées de Metvix sur des grandes surfaces n’ont pas été effectuées. Aucun effet mutagène n’a pu être observé au cours des études standard de génotoxicité.
Le méthyl aminolévulinate n’a pas d’impact sur la fertilité après une administration intraveineuse de doses jusqu’à 500 mg/kg/jour sur les rats mâles et femelles. Une ossification fœtale incomplète a été observée dans une étude sur le développement embryo-fœtal menée sur des lapins avec des doses intraveineuses jusqu’à 200 mg/kg/jour. Dans une étude sur le développement périnatal/postnatal menée sur des rates, la durée de gestation a été rallongée avec une dose intraveineuse de 250 mg/kg/jour. Des études de carcinogénicité n’ont pas été effectuées.
Lors d’un test cutané, Metvix n’a provoqué aucune réaction suggérant une hypersensibilité de contact ou une hypersensibilité à la lumière.
Un test standard de sensibilisation a montré que Metvix a un potentiel allergisant par contact.

Remarques particulières

Stabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention « EXP » sur le récipient.
Conservation après ouverture
Se conserve 3 mois après ouverture.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver au réfrigérateur (2 à 8 °C).
Tenir hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

56134 (Swissmedic)

Présentation

Tube de crème de 2 g. [B]

Titulaire de l’autorisation

Galderma SA, CH-6300 Zoug

Mise à jour de l’information

Septembre 2022

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