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Information professionnelle sur Metvix:Galderma SA
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Propriétés/Effets

Code ATC
L01XD03
Mécanisme d’action
Metvix sous rayonnement de lumière rouge en cas de kératose actinique, de carcinomes basocellulaires superficiels et de maladie de Bowen
Après administration topique de méthyl aminolévulinate, des porphyrines photoactives s’accumulent de manière intracellulaire dans les lésions cutanées traitées. Le méthyl aminolévulinate est un ester de l’acide aminolévulinique (ALA), un précurseur initial endogène de la biosynthèse de l’hème. Par l’apport exogène de ALA ou de méthyl aminolévulinate, la voie de synthèse de l’ALA à partir de succinyl CoA et de glycine, contrôlée par l’hème et catalysée par l’ALA-synthéthase est contournée. Cette réaction provoque une accumulation intracellulaire de produits intermédiaires de porphyrine, y compris la protoporphyrine IX.
Les intermédiaires de porphyrine sont photosensibilisants; leur activation lumineuse en présence d’oxygène conduit à la formation d’oxygène actif, qui produit un effet phototoxique dans la cellule cible exposée à la lumière. Le traitement de maladies par des produits photosensibilisants et l’activation par la lumière est dénommé photothérapie dynamique (PTD).
Metvix à la lumière du jour en cas de kératose actinique
Après utilisation topique de méthyl aminolévulinate, des porphyrines, y compris la protoporphyrine IX, sont produites au niveau intracellulaire dans les lésions cutanées traitées. Les porphyrines intracellulaires sont des molécules photoactives, fluorescentes qui, lors de l’activation par la lumière du jour en présence d‘oxygène, entraînent la formation d’oxygène réactif qui endommage les organites, en particulier les mitochondries.
Lors de l’utilisation de Metvix à la lumière du jour, la protoporphyrine IX est produite en continu et activée dans les cellules cibles pendant l’exposition à la lumière du jour de deux heures, ce qui génère un effet microphototoxique constant.
Pharmacodynamique
Aucune information.
Efficacité clinique
Kératose actinique (photothérapie dynamique)
La photothérapie dynamique (PTD) avec Metvix pour le traitement des kératoses actiniques a été comparée à la cryothérapie dans 2 études cliniques. Dans une étude contrôlée, 193 patients présentant une kératose actinique fine (plane), moyennement épaisse ou épaisse, ont été inclus. Dans l’ensemble de la population, le « response rate » a été de 55 % chez les patients traités par Metvix et de 72 % chez les patients traités par cryothérapie. Un traitement unique sur une ou plusieurs lésions fines (planes) de kératose actinique du visage ou du cuir chevelu a conduit à un « excellent response rate » (un « excellent response rate » est le pourcentage des patients avec une réponse complète pour au moins 75 % des lésions après 3 mois de traitement) chez 72 % des patients traités par Metvix et chez 72 % des patients traités par cryothérapie.
Dans une autre étude contrôlée, 204 patients présentant uniquement des formes fines (planes) ou moyennement épaisses de kératose actinique du visage et du cuir chevelu ont été traités par Metvix, éventuellement en deux séances à une semaine d’intervalle. L’analyse correspondante donne une efficacité de 88 % pour les patients traités par Metvix par rapport à 67 % pour ceux traités par cryothérapie. L’efficacité et la tolérance du traitement des kératoses actiniques ont pu être montrées pendant une période allant jusqu’à 3–6 mois; les patients ont été traités une seule fois en majorité.
L’expérience sur l’efficacité à long terme est limitée.
Carcinome basocellulaire superficiel (photothérapie dynamique)
Par rapport à la cryothérapie (étude T304/99 n = 110), l’efficacité du traitement était équivalente après 3 mois avec un taux de sujets répondeurs de 95 % contre 91 % (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % : 5,7 %). Avec les deux traitements, une deuxième séance a été nécessaire chez 30 % environ des patients.
Les données à long terme actuellement disponibles jusqu’à 12 mois montrent un taux de récidive de respectivement 15 % et 16 % pour chacune des deux modalités thérapeutiques. La taille de l’étude avec 50 patients par groupe n’autorise que partiellement une analyse de sous-groupe en fonction de la taille des lésions et de la localisation. Cependant, les taux de récidive pour la localisation au niveau du cou et du tronc semblent plus faibles qu’au niveau du visage et des extrémités. À la différence des autres études, le traitement par Metvix lors du premier cycle consistait en premier lieu uniquement en un traitement unique; c’est seulement lors du 2e cycle que deux traitements (si nécessaires) ont été appliqués. Un nombre relativement faible de patients porteurs de carcinome basocellulaire de la face ont été inclus dans l’étude. Les effets indésirables locaux ont été nettement plus importants sous cryothérapie, sans toutefois poser de grands problèmes ici non plus pour des symptômes au plus d’intensité modérée. Les résultats cosmétiques observés avec Metvix ont été nettement meilleurs. Le taux de récidive ne peut pas encore être déterminé pour une évolution de 24 mois.
Dyskératose lenticulaire en disque (maladie de Bowen) (photothérapie dynamique)
La photothérapie dynamique (PTD) avec Metvix pour le traitement de la dyskératose lenticulaire en disque (maladie de Bowen) a été testée auprès de 225 patients, en comparaison avec un placebo, la cryothérapie ou un traitement par le 5-fluorouracile (5-FU). Après 3 mois, le taux de réponse des patients traités par PTD avec Metvix était supérieur au taux de réponse sous placebo, ce qui démontre son efficacité. Les taux de réponse pour la PTD avec Metvix (91 %), la cryothérapie (88 %) ou le traitement par le 5-FU (81 %) étaient statistiquement comparables après 3 mois.
Les données actuellement disponibles quant à un traitement prolongé jusqu’à 24 mois montrent un taux de rechute des patients de 23 % sous PTD avec Metvix, 25 % sous cryothérapie et 24 % sous traitement par le 5-FU. Les taux de rechute des lésions correspondants se montent à respectivement 18 %, 23 % et 21 %.
Metvix à la lumière du jour en cas de kératose actinique
L’efficacité et l’innocuité de la thérapie photodynamique avec Metvix à la lumière du jour (DL-PDT) ont été comparées avec celles de la thérapie photodynamique conventionnelle (c-PDT) dans deux études cliniques intra-individuelles, randomisées, comparatives, avec insu pour les investigateurs, réalisées en Australie et en Europe auprès d’un total de 231 patients. Pour ce faire, les patients ont été traités sur un côté du visage ou du cuir chevelu par Metvix DL-PDT et sur l’autre côté par Metvix c-PDT.
Les résultats des deux études de phase III ont montré, par la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées par côté au bout de 12 semaines à raison d’un seul traitement, que Metvix DL-PDT est comparable (non inférieur) à Metvix c-PDT dans le traitement de la kératose actinique et considérablement moins douloureux.
Dans les deux études de phase III portant auprès de 231 patients au total, des effets indésirables locaux liés au traitement sont survenus moins fréquemment au niveau des zones traitées par Metvix DL-PDT qu’au niveau des zones traitées par Metvix c-PDT (chez respectivement 45,0 % et 60,1 % des patients).
Dans l’étude australienne, la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées avec ménagement s’élevait à 89,2 % et 92,8 % pour la DL-PDT et la c-PDT respectivement (avec un intervalle de confiance de 95 % pour la différence moyenne après traitement de [-6,8;-0,3], PP (per protocol = selon le protocole) population selon le protocole; [-6,6;-0,4], population ITT (intent to treat = en intention de traiter). Dans l’étude européenne, la modification (pourcentage) de l’état initial du nombre de lésions traitées avec ménagement et de façon modérée s’élevait à 70,1 % et 73,6 % pour la DL-PDT et la c-PDT respectivement (avec un intervalle de confiance de 95 % pour la différence moyenne après traitement : [-9,5;-2,4], PP population selon le protocole; [-8,6;-2,4] population ITT).
La douleur a été évaluée sur une échelle de 11 points, allant de 0 à 10, le score de la douleur étant de 0,8 avec Metvix DL-PDT dans l’étude australienne, resp. de 5,7 avec Metvix c-PDT et de 0,7, resp. de 4,4 dans l’étude européenne.
L’efficacité a pu être mise en évidence dans les deux études, indépendamment du temps, qu’il soit ensoleillé ou nuageux.
Le taux de réponse (response rate) des lésions existantes résultant de l’étude australienne a été élevé avec les deux méthodes de traitement (96 % pour DL-PDT et 96,6 % pour c-PDT) chez les patients contrôlés au cours de la semaine 24.

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