InteractionsInteractions pharmacocinétiques
Des études in vitro ont montré que le géfitinib est essentiellement métabolisé par la voie du CYP3A4.
Inducteurs du CYP3A4
Chez des volontaires sains, l'administration simultanée de rifampicine a provoqué une diminution des valeurs AUC moyennes du géfitinib de 83% par rapport aux valeurs du groupe sans rifampicine. Les inducteurs du CYP3A4 (p.ex. la phénytoïne, la carbamazépine, les barbituriques, la rifampicine, le millepertuis) peuvent donc provoquer une hausse du métabolisme du géfitinib et une diminution de la concentration plasmatique et réduire par conséquent l'efficacité d'IRESSA. Un traitement simultané avec des inhibiteurs du CYP3A4 devrait être évité.
Inhibiteurs du CYP3A4
L'administration simultanée d'itraconazole a provoqué, chez des volontaires sains, une augmentation de 80% de l'AUC moyenne du géfitinib. D'autres inhibiteurs du CYP3A4 (p.ex. d'autres antifongiques azolés, des inhibiteurs de la protéase, l'érythromycine, la clarithromycine) peuvent également provoquer une augmentation de la toxicité d'IRESSA. Si un traitement concomitant avec des inhibiteurs du CYP3A4 est nécessaire, le patient doit être étroitement surveillé quant à de possibles effets toxiques.
Autres interactions
Des études in vitro ont démontré que le CYP2D6 est potentiellement inhibé par le géfitinib. Au cours d'une étude clinique, des patients ont reçu le géfitinib en même temps que le métoprolol, un substrat du CYP2D6, ce qui a entraîné une augmentation de 35% de l'exposition au métoprolol. Par conséquent, la prudence est de rigueur lors d'une utilisation en association avec des substrats du CYP2D6.
Chez des volontaires, l'administration concomitante de ranitidine a entraîné une diminution de 47% de l'AUC du géfitinib. Les médicaments qui entraînent une hausse passagère du pH gastrique (antiacides) ne doivent pas être utilisés 2 heures avant et 1 heure après la prise d'IRESSA.
Une hausse de la valeur INR (International Normalised Ratio) ou des événements hémorragiques ont été rapportés chez certains patients prenant la warfarine. On ne dispose d'aucune expérience avec la phenprocoumone ou l'acénocoumarol. Des contrôles étroits du temps de prothrombine ou de l'INR sont recommandés chez les patients traités par coumarines.
L'effet neutropéniant de la vinorelbine est accentué lors de l'administration concomitante d'IRESSA et de vinorelbine.
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