Mises en garde et précautionsAvant le début du traitement, une consultation médicale s'impose dans les cas suivants:
·Insuffisance rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min)
·Insuffisance hépatique.
Carence en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique).
Prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d'inducteurs d'enzymes hépatiques.
Le paracétamol peut entraîner des réactions cutanées graves comme une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), un syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et une nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent entraîner le décès. Les patients doivent être informés des symptômes des réactions cutanées graves, et l'utilisation du médicament doit être interrompue dès la première apparition de réactions cutanées ou d'autres signes d'hypersensibilité.
La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d'alcool. Celui-ci peut potentialiser la toxicité hépatique du paracétamol, en particulier en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà provoquer une lésion hépatique.
Il faut attirer l'attention du patient sur le fait que l'on ne doit pas prendre régulièrement des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale. Des douleurs persistantes nécessitent une mise au point médicale.
La prise prolongée d'analgésiques, en particulier en cas d'association de plusieurs principes actifs analgésiques, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
Il faut également signaler au patient que la prise chronique d'analgésiques peut induire l'apparition de maux de tête, qui peuvent entrainer à leur tour une nouvelle prise et contribuer ainsi à l'entretien des maux de têtes (céphalées dues aux analgésiques).
Chez les patients présentant un statut de déplétion en glutathion, p.ex. en cas de septicémie, l'administration du paracétamol peut renforcer le risque d'une acidose métabolique.
Toute consommation excessive de caféine sous forme de café, de thé ou de boissons en canettes, doit être évitée pendant la prise de Kafa plus caféine.
En raison du potentiel arythmogène de la caféine, une prudence particulière s'impose chez les patients avec des arythmies et/ou des palpitations.
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